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Temps de lecture estimé : 9 mn
09/04/13
Résumé:  Jeune maman de 25 ans avec trois enfants, en mal d'amour, j'ai eu un coup de foudre pour un bel inconnu lors de mon emménagement ; ce qui allait entraîner un enchaînement de sentiments et aurait pu avoir une belle fin.
Critères:  fh amour confession -amourcach -regrets
Auteur : Angie37  (Jeune maman de 34 ans et son histoire .)      
L'inconnu du quatrième étage

Il y a huit ans de cela, j’avais décidé de prendre un nouveau départ sentimental. Avec un passé très difficile, j’enchaînais déceptions sur déceptions sentimentales, alors que je n’avais que vingt-cinq ans et que j’avais trois enfants âgés à l’époque de huit ans, quatre ans et six mois avec lesquels je vivais seule. Je décidai, en accord avec mon ex-mari, de retenter l’aventure avec lui, malgré les épisodes particuliers de notre relation où il m’avait fait beaucoup de mal. Pour essayer d’oublier ce mal et croire en sa bonne foi, je décidai de déménager, ne croyant plus au futur bonheur ailleurs.


Un mois plus tard, alors que j’arrivais de la campagne, j’emménageai dans un petit immeuble en ville, au quatrième – et dernier – étage, sans ascenseur, ce qui ne me facilitait pas la tâche avec mes trois enfants.


Le jour du déménagement, alors que j’étais épuisée par les formalités qu’engendre un déménagement et un réaménagement plus trois enfants à gérer, je montais des meubles lourds et des cartons à n’en plus finir jusqu’au moment où, au croisement d’un étage, je suis tombée nez-à-nez avec un homme magnifique, élégant, typé, au regard plongeant, et d’une classe à couper le souffle. Il paraissait serein et posé, sûr de lui et confiant ; je sentis mon cœur s’accélérer comme s’il allait sortir de ma poitrine. Lorsque ce bel inconnu me dit bonjour, je reconnus de suite cet accent qui ne m’était pas inconnu.


À ma grande surprise, j’appris qu’il était mon voisin de palier, au quatrième étage. Quelle chance ! Mais je compris immédiatement que mes bonnes résolutions envers mon ex-mari allaient être encore plus compliquées car, même si ce n’était de prime abord qu’une attirance physique, je décelai dans le regard de ce bel inconnu une gentillesse profonde ; mais j’avais déjà pu voir des blessures se cacher derrière un sourire.


Au fil des jours, la vie reprit son cours ; les enfants étaient inscrits à l’école, la petite chez la nounou, et je repris le travail alors que mon ex-mari partait en déplacement pour la semaine. J’étais fatiguée de mes journées interminables entre les enfants, le travail, la maison, les papiers et les déboires avec les pères respectifs. Je décidai cependant de marcher tous les jours pendant une heure avec mes trois enfants après l’école.


Alors que je revenais en bas de l’immeuble pour me poser tranquillement pendant que les enfants continuaient de jouer, je vis une voiture arriver et s’arrêter. Il en sortit ce bel homme ; il devait rentrer de son travail, bien habillé. Des interrogations commencèrent à naître en moi. « Mais que fait-il comme travail ? Est-il marié ? » Il s’approcha de moi et me dit bonjour, toujours avec cet accent superbe et son sourire ravageur. Là, je compris que je pouvais facilement lui parler, parce que cet accent, je le connaissais très bien puisque j’avais souvent côtoyé des collègues de travail de mon ex-mari ; c’étaient des serbo-croates, et ce bel inconnu devait avoir la même origine qu’eux. Nous devions forcément avoir des connaissances en commun.


C’est sur ce sujet que nous avons entamé la conversation ; mon cœur battait la chamade, et plus je lui parlais, plus il s’accélérait. À un moment, il me sembla même être malade, car c’était la première fois que j’éprouvais quelque chose d’aussi fort. Le problème, c’est que le bonheur que je ressentais au départ se transforma vite en malheur, car au fil de la discussion, j’appris qu’il connaissait tous les collègues de mon ex-mari : je ne pouvais donc pas lui avouer mes sentiments naissants.


Chaque jour qui passait, je rêvais de lui ; et je ne dormais plus, le sachant à deux mètres de moi, sans pouvoir le toucher ni même l’écouter… Et pourtant, quelle aubaine pour moi, sachant qu’il était célibataire !


J’aimais parler avec lui, mais mes pensées étaient impures : en lui parlant, je le voyais nu ; je l’imaginais même me faire l’amour… ça devenait gênant ! Je ne savais pas si je pouvais lui plaire ; j’espérais chaque jour le croiser dans les étages ou le rencontrer dehors, car il aimait les enfants. J’adorais le voir parler à mes petits ; je l’imaginais très bon père, et j’aurais aimé avoir un enfant avec lui. Souvent, quand je le croisais en revenant de mes courses avec mes enfants, il portait mes sacs et me proposait toujours de m’aider ; j’étais ravie des attentions qu’il avait pour moi, car jamais personne ne m’avait jamais aidée, pas même mon mari qui me laissait seule face à toute la gestion d’une vie.


Ce bel inconnu hantait mes rêves ; chaque jour qui passait, j’attendais ce moment de bonheur où, le soir, j’allais le voir un moment pour discuter avec lui : c’était comme s’il m’avait envoûtée de son charme ; je crevais d’envie de lui faire l’amour. Le soir, je lui faisais l’amour, seule chez moi alors que lui était à côté et qu’il n’en savait rien. Je pensais très fort à lui, et quand je le voyais, mon corps parlait de lui-même ; il n’avait pas besoin de me toucher : j’étais mouillée tout le temps.


Plus les jours passaient, plus j’étais mal à l’aise face aux sentiments que je rejetais sans cesse ; c’était très éprouvant pour moi… De temps en temps, je voyais des femmes sortir de chez lui. Bon, c’était normal, puisqu’il était célibataire ; mais j’étais rassurée car je ne les revoyais jamais.


Quand il était là, il ravivait mon cœur, et je me demandais toujours ce qu’il pouvait bien faire chez lui, seul ; et quand il s’absentait, j’étais triste. À plusieurs reprises j’avais essayé de lui parler ; il savait que mon couple ne tenait qu’à un fil puisque je lui avais fait des confidences, mais il me vantait le courage et la bravoure de mon ex-mari de travailler autant en déplacement, alors j’abandonnais à chaque fois l’idée de tout lui avouer.


Je suis une femme qui ne fais entrer aucun homme chez elle, et je n’ai jamais trompé aucun homme ; mais ce bel inconnu qui était mon voisin, je l’ai fait entrer pour lui montrer quelque chose sur mon ordinateur. Et là, alors qu’il était à côté de moi, j’ai senti une chaleur monter en moi ; je me suis mise à m’agiter, je ne contrôlais plus rien, j’étais près de craquer… mais, une fois de plus, je n’ai pas craqué.


Le temps passait… Un jour, il me dit qu’il allait partir pendant un mois dans son pays d’origine. J’avais compris qu’il se lassait d’être seul ; d’ailleurs, il me le disait souvent. Je savais qu’il ne reviendrait pas seul, mais je gardais espoir de le retrouver et j’étais bien décidée à tout lui dire à son retour de vacances.


Un mois plus tard, j’entendis du mouvement chez lui ; il sortit et me dit un grand bonjour. J’étais tellement heureuse de le revoir… Son trajet m’avait inquiétée : un long voyage en voiture, et aucune nouvelle de lui. Il était radieux, un peu fatigué mais magnifique. Il me dit qu’il était rentré la veille et, tout à coup, je vis sa porte s’ouvrir. Et là, une femme sortit. Il me regarda et me la présenta comme sa nouvelle compagne. À ce moment-là, tout est passé dans ma tête : de la colère, de la haine, de la tristesse, des regrets, mais je restai digne et la saluai. Je me repris et me dit qu’au fond elle n’y était pour rien. Je pense même qu’elle a dû voir sur mon visage une lueur de désespoir ; elle ne parlait pas français mais avait l’air gentil.


Un mois plus tard, il m’annonça que sa compagne était enceinte : encore un coup de massue ! Mais je savais de toute façon depuis longtemps que je ne pouvais plus rien faire : elle l’avait suivi en France, et ici il était tout pour elle. Je fus très contente de savoir qu’il allait être papa, je pensais qu’il en rêvait ; mais voyant grandir son enfant dans le ventre de sa femme, nous avons diminué la fréquence de nos conversations.


J’ai décidé de déménager : ça devenait insupportable ! De plus, une fibromyalgie s’était déclenchée ; pour moi, cette année-là, il y avait trop de choses à supporter. Lorsque je lui annonçai que j’allais partir, j’ai quand même cru voir de la tristesse sur son visage, mais je n’en étais pas sûre. Un mois plus tard, je partais. J’ai eu du mal à l’oublier ; j’ai toutefois gardé quelque contact avec lui sur Internet et essayé à maintes reprises de tout lui avouer, mais sans succès. Impossible pour moi de parler.


L’année dernière, huit ans après, j’ai décidé de revenir près de cette ville, principalement pour des raisons de santé.


Je passais et repassais souvent devant cet immeuble en me remémorant tous les sentiments que j’avais à l’époque. Il n’habitait plus là, mais il n’était pas parti bien loin. Un soir, je me suis dit « Ça suffit ; ça fait huit ans : entre-temps, il a eu deux enfants, et les miens ont bien grandi. » Je me décidai à tout lui avouer, mais je pris des précautions car il n’était pas seul. Je lui laissai donc un message privé sur un réseau social en lui disant qu’il fallait que je lui raconte une histoire, mais en lui précisant qu’il devait me promettre que ça ne changerait rien entre nous après mon discours. J’attendis patiemment sa réponse, et le soir même il me répondit que non, ça ne changerait rien.

Et là, je me suis lancée ; je lui ai tout avoué : à quel point j’étais folle de lui, comment il avait réussi à faire chavirer mon cœur, mon admiration pour lui etc., etc. jusqu’au moment où il me répondit que lui aussi !


Il avait ressenti des choses pour moi et ne m’en avait jamais rien dit ! Ce soir-là – qui est très récent – je m’en rappellerai toute ma vie : j’ai eu des regrets profonds ; j’allais pleurer, tellement j’avais le sentiment d’avoir gâché ma vie, et nous avons discuté une partie de la nuit. Il fallait que je le voie car mon corps avait changé à cause de la maladie, et je ne voulais pas qu’il me croie toujours aussi mince qu’avant ; je voulais surtout savoir quel effet il me ferait en le revoyant.


Très rapidement, je suis allée le voir non loin de son travail, et je lui ai demandé de venir. Quand je l’ai vu, c’est reparti : mon cœur palpitait tout ce qu’il savait ; il était tellement beau… La différence, c’est que là, il savait ce que je ressentais pour lui ; s’il n’y avait pas eu ma fille, je l’aurais embrassé immédiatement.

Il ne m’a fait aucune réflexion sur le poids que j’avais pris, est resté très poli et courtois, et de fil en aiguille je lui ai proposé de faire l’amour avec moi : il a accepté.


Encore une étape pour moi : comment ça allait se passer ? On en a parlé jour après jour jusqu’à ce que je lui dise : « C’est maintenant ! ». Nous nous sommes donné rendez-vous dans un hôtel ; il n’avait pas beaucoup de temps pendant sa pause-déjeuner.


On s’était déjà embrassé une fois avant ; mais quand il est arrivé, je l’avais enfin pour moi seule pour la première fois : autant dire que c’était merveilleux… Il embrassait sensuellement, il caressait délicatement ; je le touchais, le caressais : tout se faisait naturellement.


Je descendis et lui fis une fellation, courte, car je n’osais pas trop, et lui descendit aussi pour m’embrasser en bas d’une manière douce et délicate. Je suis montée au ciel ; je sentais la chaleur de ses lèvres et sa langue douce me faisait jouir.


Ensuite, j’ai voulu qu’il me pénètre pour éprouver la sensation de l’avoir en moi et à moi. Il s’est glissé derrière moi et m’a aspiré la nuque et le cou : quelle sensation agréable… Quand il m’a pénétrée, c’était très fort : je sentais son sexe en moi, mes entrailles étaient toutes tremblantes, mon vagin trempé, quel bonheur ! J’étais tellement contente… Ce fut bon, mais court. Mais j’avais enfin fait l’amour avec ce bel inconnu dont je rêvais tant !


Depuis, nous échangeons très souvent ; on doit se revoir : j’aimerais bien, mais ce n’est pas facile ; j’attends que monsieur se décide. On s’est revu un soir : il m’a fait la surprise de venir tardivement ; on s’est fait quelques bisous tendres dans une voiture, il m’a embrassée encore en bas et moi aussi. Je suis montée sur lui pour qu’il me pénètre et fasse quelques mouvements de va-et-vient, mais il ne voulait pas car il trouvait que l’endroit n’était pas approprié.


Je ne peux résister à son charme ; pour la suite, attendons qu’il se décide !