n° 15571 | Fiche technique | 11465 caractères | 11465Temps de lecture estimé : 8 mn | 18/04/13 |
Résumé: Comment j'ai rencontré l'homme de ma vie, après une déception amoureuse. | ||||
Critères: fh couleurs grossexe boitenuit danser fellation | ||||
Auteur : Patricia Cammarena |
Je souhaiterais vous raconter comment j’ai rencontré l’homme avec qui je partage ma vie depuis maintenant 20 ans, et que j’aime profondément, qui m’a fait de nouveau croire en l’amour et en la vie.
Alors que j’avais 23 ans, j’ai rencontré un homme que j’ai aimé et avec qui j’ai eu une petite fille adorable. Malheureusement, cet homme a refusé de reconnaître sa fille et nous a quittées dès que je lui ai fait part de ma grossesse. Cette période a été très dure, et grâce à mes parents, j’ai pu surmonter cette épreuve et donner la vie à mon enfant.
Pour autant, j’étais déprimée par cet acte lâche et totalement désenchantée sur l’amour. Me voyant perdre pied dans ma vie, tant sentimentale que sociale et professionnelle, ma mère a demandé à un de ses amis de me prendre à l’essai dans son entreprise de transport routier, pour un poste de secrétariat, une fois ma grossesse passée, ce que son ami accepta.
Huit mois après la naissance de mon rayon de soleil, je passai un entretien concluant et fus embauchée comme secrétaire au sein de cette société spécialisée dans le fret routier. Ce travail me plaisait mais je n’arrivais pas à sortir de ma torpeur. J’ai tout de même lié quelques liens avec d’autres employé(e)s dont une jeune fille, de mon âge, engagée comme comptable. Carima était d’origine camerounaise. Une fille magnifique longiligne, avec une peau noire comme le jais. À l’époque, la diversité était moins présente en France, donc, elle ne passait pas inaperçue, et sa beauté ne laissait pas les hommes indifférents, au contraire. Au-delà de sa beauté, Carima était d’un caractère joyeux et dynamique et extrêmement chaleureuse. Nous avons noué rapidement une franche amitié, allant même jusqu’à nous voir en dehors des heures de boulot pour prendre un verre chez mes parents, qui l’ont acceptée les bras ouverts. Elle connaissait donc ma situation de mère isolée et savait que le départ du père de ma fille m’avait dévastée. Notre amitié était aussi forte malgré notre différence de couleur, en effet, mes parents nous appelaient le yin et le yang : elle noire et moi blanche et blonde.
Un jour, voyant que j’étais particulièrement au fond du trou, elle me proposa de sortir en discothèque, ce qu’elle avait fait plusieurs fois auparavant, mais j’avais toujours refusé, tellement je broyais du noir et je me refermais sur moi-même. Mais cette fois, elle n’a pas lâché et devant son insistance, j’ai cédé, à regret sur le moment, n’ayant rien à me mettre pour sortir, ayant l’impression d’être hideuse depuis ma grossesse, alors que j’avais perdu mes kilos superflus en trois semaines, et surtout, n’ayant pas le moral pour m’amuser.
J’appréhendais vraiment cette soirée. Le jour venu, fébrile, je me préparais pour sortir. Un pantalon de cuir noir, un chemisier rouge, coordonné à mes escarpins rouges et mon blouson de cuir noir, je suis prête à sortir même si je suis très stressée. Carima vient me chercher vers 22 heures et elle me fait la surprise de l’endroit où nous allons. Nous partons en voiture après avoir embrassé mon petit ange et mes parents. Dans la voiture, je détaille Carima. Elle est magnifique, avec ses talons hauts, sa robe rouge et sa veste en jean. Ses cheveux lissés sont soyeux et brillants. Je me dis que je ne fais pas le poids aux côtés d’une si belle jeune femme.
Après une demi-heure de route, pendant laquelle elle tente de me rassurer, nous arrivons enfin. Et à ma grande surprise, je me rends compte que nous allons dans une boîte africaine. Nous pénétrons dans la discothèque et je constate que je suis la seule femme blanche, blonde de surcroît, de l’assistance. Je sens tous les regards sur moi, aussi bien des hommes que des femmes, ce qui me fait profondément rougir.
Nous rejoignons un groupe de personnes, assis à une table. Carima me présente rapidement à ses amis et l’accueil est chaleureux, ce qui permet de me rassurer un petit peu. La soirée avance, nous discutons, buvons, rions et petit à petit mes inhibitions disparaissent. Je remarque dans le groupe un jeune homme, prénommé Ibrahima, me regarder avec insistance. Il porte une chemise noire et un jean et son sourire ne me laisse pas indifférente. Je me surprends à regarder un homme de nouveau et même à flirter gentiment, le tout sous le regard bienveillant de Carima.
Un slow est diffusé et il m’invite à danser avec lui, hésitante, j’accepte grâce à l’insistance de Carima. Contractée au début du slow, ses paroles rassurantes et ses bras sécurisants m’aident à me laisser aller et à apprécier cette danse, puis la suivante. Nous retournons vers la table où nos amis sont regroupés et nous parlons tous les deux, tout du long de la soirée. Je bois ses paroles, en oubliant même le bruit et l’agitation de l’endroit. Pour la première fois depuis longtemps, je me sens bien, rassurée et désirée par un homme.
Vers la fin de la soirée, il me propose de me raccompagner mais je refuse car je pense rentrer avec Carima, mais Carima me certifie que cela ne la dérange pas et me dit d’accepter son invitation. Je me surprends à accélérer le pas sur le parking pour le rejoindre et lui dire que je rentre avec lui. Je me sens bien, j’ai adoré cette soirée et je ne veux pas qu’elle se termine.
Avant de mettre le moteur en marche, il me propose de boire un dernier verre chez lui, ce que j’accepte, à mon grand étonnement, mais je ne regrette pas une seule minute. Durant le trajet, nous sommes silencieux, mais je pose ma main sur sa main qui repose sur le levier de vitesse. Le contraste entre nos couleurs de peaux est saisissant tant je suis pâle et lui noir comme l’ébène, et je trouve ça beau. Arrivés chez lui, il me prend par la main et nous rentrons, sans nous détacher, dans son immeuble pour rejoindre son appartement.
Je quitte ma veste en cuir et je le rejoins sur son canapé. Nous oublions le verre et, main dans la main, nous embrassons tendrement. Je me laisse complètement aller, moi qui, la veille, étais déprimée et sur la défensive quand un homme essayait de m’aborder. Je me blottis dans ses bras pendant que nous échangeons un baiser enflammé. Ses lèvres sont douces, ses mains fines caressent mes cuisses à travers mon pantalon de cuir, mes seins commencent à durcir sous l’effet de l’excitation provoquée par cet homme.
Puis il m’embrasse dans le cou ce qui me donne des frissons. Il déboutonne mon chemisier, bouton par bouton, retire mon soutien-gorge et commence à m’embrasser la poitrine. Il titille mes tétons avec sa langue, ce qui me donne un plaisir que je n’avais jamais ressenti avec aucun homme. Je me dis que je suis folle de succomber aussi vite à son charme mais je le trouve irrésistible et cette pensée me quitte rapidement sous l’effet du plaisir qu’il me procure. Je caresse son torse puissant, puis son bas-ventre et enfin son pubis pour constater qu’il a une érection. Ne pouvant attendre, je défais sa braguette et libère son sexe noir. Je suis stupéfaite par la taille de son membre, que je décalotte, puis que je suce avec plaisir et gourmandise. Jamais je n’avais vu de sexe aussi long et dur. Je le suce centimètre par centimètre, je lèche son gland, ses testicules tout en le masturbant. Puis il interrompt ma fellation pour m’allonger sur le ventre. Il retire mon pantalon de cuir et mon tanga et lèche ma fente humide. Quel plaisir quand il aspire et lèche mon clitoris ou enfonce ses doigts dans mon sexe. Ma respiration se saccade et je ressens un plaisir énorme.
Une fois les préliminaires passés, il présente son sexe noir à l’ouverture de mon jardin intime. Je suis fascinée par sa couleur de peau et, à aucun moment, je ne le refuse. Je sens son gland écarter les parois de mon sexe, puis rentrer petit à petit en moi, pour me remplir complètement, et à un point que je n’aurais jamais imaginé possible. Il est entièrement en moi quand il se penche vers moi pour m’embrasser langoureusement. Je noue mes chevilles sur ses reins et mes poignets autour de son cou et il entame de légers va-et-vient. Chaque coup de reins me fait jouir, il est tendre et m’embrasse désormais la poitrine. Je jouis de plus en plus bruyamment dans son appartement, au fur et à mesure qu’il accélère le rythme. Quel bonheur de se sentir enfin femme depuis de longs mois de déprime. Ses hanches tapent sur les miennes et je pose mes mains sur ses fesses rebondies pour qu’il me pénètre au maximum.
Il décide ensuite de continuer ce coït avec une levrette. Je me cambre pour lui présenter ma croupe. Il me pénètre d’un seul coup, ce qui me fait me cambrer encore plus. Il me prend d’abord doucement, puis va de plus en plus vite, ce qui me fait hurler ma jouissance et, me fait mouiller abondamment, ce qui est une première pour moi et me gêne. Pendant la pénétration, il caresse mon anus, passant son pouce sur mon petit trou, ce qui me donne des frissons. Je suis totalement à lui et j’en suis heureuse, parce que ces sensations sont nouvelles pour moi.
Enfin, après avoir fait l’amour comme jamais, il éjacule dans mon con, une quantité impressionnante de sperme, qui coule sur mes cuisses. Essoufflée et humide de sueur et de fluides corporels, je m’allonge sur le dos et il se colle à mon corps blanc, le sexe encore dur plaqué sur mon ventre. Je le prends dans mes bras, l’embrasse sur la bouche et le remercie pour ce grand moment de plaisir. Je me sens comme après mon dépucelage. Mon sexe reprend doucement sa forme originelle et j’ai des étoiles dans les yeux et des papillons dans le ventre.
Nous prenons notre douche ensemble et il me raccompagne chez mes parents. Je suis sur un nuage, mes parents me trouvant totalement changée par rapport à la veille. Le lendemain je raconte cette soirée à Carima, qui, ravie, m’avoue qu’elle avait parlé de moi à Ibrahima et elle espérait que le courant passe entre nous mais ne s’imaginait pas que cela passerait à ce point.
Les jours suivants, nous nous voyons tous les soirs, chez lui après le travail. Les semaines passent et notre amour grandit. Je lui présente ma fille, puis mes parents qui l’accueillent les bras ouverts et comprennent enfin mon changement d’état d’esprit. Deux ans après, âgés de 25 ans, nous nous marions en France puis au Cameroun avec une partie de sa famille restée dans son pays d’origine. L’année suivante notre premier enfant naît, j’offre donc une petite sœur métisse à ma fille, qui est blonde comme sa mère.
Aujourd’hui j’ai 43 ans, nous sommes toujours mariés et amoureux et Ibrahima m’a redonné goût en la vie et en l’amour. 20 ans après, je ne regrette pas d’avoir accepté l’offre de Carima, qui est la marraine de ma deuxième fille. Cette rencontre m’a métamorphosée et ma première fille, qu’Ibrahima a adoptée depuis a maintenant 21 ans et se marie, elle aussi, avec un homme noir. Elle m’a avoué, qu’en voyant mon bonheur avec Ibrahima, elle ne se voyait pas autrement que mariée à un homme noir.