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Temps de lecture estimé : 17 mn
19/04/13
Résumé:  Ils en avaient envie, ils n'osaient pas. Ils se sont lancés. Ils n'ont pas regretté.
Critères:  fhh couplus hotel revede fellation cunnilingu sandwich yeuxbandés confession
Auteur : Gribouilleux  (Amateur de la plume)      
Notre première fois à trois

Envoyer. Karine venait de taper sur le bouton de son iPhone. Le message était parti. Quelques petits mots, juste quelques premiers petits mots :


Dispo pour dial par SMS ?


Elle aurait souhaité jouer avec l’effet de surprise, cela aurait été encore plus excitant, mais Johann était marié et même si elle le savait infidèle, elle ne voulait pas être la cause d’une dispute conjugale.


Karine et Franck roulaient depuis quelques minutes. Ils suivaient le scénario qu’ils avaient imaginé ensemble. Plus précisément qu’il avait imaginé et qu’elle avait fini par accepter. Ce scénario… Ils n’en connaissaient pas la fin exacte mais ils étaient tous les deux certains qu’ils connaîtraient des sommets dans l’excitation et le plaisir. Ils avaient toujours été à l’écoute de leurs corps et de leurs envies. Ils avaient su laisser au sexe une place prépondérante, et ce, tout au long des vingt années de vie commune qui les unissaient.


Bien sûr, leur sexualité avait évolué et s’était enrichie avec des jeux, des scénarios ou autres sextoys. C’était d’ailleurs sûrement pour cela qu’ils avaient encore une attirance si forte. En effet, Karine avait encore aujourd’hui le pouvoir de le rendre dur en quelques instants et que Franck était capable de lui donner un plaisir toujours aussi fort et toujours aussi violent. Mais ils n’avaient encore jamais osé aller plus loin et rajouter des participants à leurs ébats. Et pour ne pas faire comme tant d’autres couples, lassés l’un de l’autre, et pour toujours avoir cette envie qui vous prend dans le ventre et qui ne peut être soulagée que par des violents coups de hanches, ils avaient décidé de relever ensemble ce défi.


Effectivement, il s’agissait bien pour eux d’un défi. Pour eux mais surtout pour elle. L’idée d’appartenir à deux hommes dont le sien excitait réellement Karine et ce depuis longtemps. Elle ne s’était sentie prête à franchir le pas que dans des moments proches de la jouissance, lorsqu’elle se trouvait dans un état d’excitation avancé qui lui faisait tomber toutes les barrières. Mais cet état ne s’obtenait pas par un simple coup de baguette magique et nécessitait obligatoirement une organisation, une préparation. Et c’était justement ce manque de spontanéité qui annihilait tous ses fantasmes les plus fous. Cela la bloquait complètement.


Elle n’imaginait pas se préparer à une telle soirée organisée et de fait avouer ouvertement ses envies les plus coquines. Elle aurait sûrement craqué si une occasion non fortuite s’était présentée mais elle savait bien que le hasard ne leur laisserait jamais cette opportunité. Pas d’enfant sur le dos, une nuit à l’hôtel avec Franck, un autre homme disponible, homme à la fois pas trop proche du cercle privé, attirant, ouvert sexuellement et libre, au moins dans sa tête… Autant de conditions qui rendaient définitivement impossible une telle aventure.


C’est en tenant compte de tous ces éléments qu’une idée était venue à Franck. Pas seulement une idée mais plutôt le mélange de deux envies. Franck savait que Karine aimait imaginer que d’autres couples entendaient leurs ébats lorsqu’ils faisaient l’amour dans une chambre d’hôtel. Elle était très excitée par cette pensée. C’était le moyen d’élargir leur cercle fermé sans une implication très importante. Ils en avaient encore parlé récemment et s’étaient promis de le refaire rapidement dès que l’occasion se présenterait. Cette idée le faisait lui aussi bander immédiatement, lui qui avait été de nombreuses fois témoin auditif de moments intimes de couples inconnus lors de ses nombreuses nuitées d’hôtel professionnelles.


Salut toi, que t’arrive-t-il ? Tu penses à moi ? Je te manque ??? Oui suis dispo…


Johann avait répondu. La sonnerie du SMS avait coupé la tension qui montait dans la voiture.



Ce ton masquait bien la fierté qui l’animait. Elle aurait bien évidemment très mal vécu un silence radio.



Les doigts de Karine recommençaient leur danse sur l’écran. Elle n’avait pas la dextérité habituelle de ses envois de SMS mais saisissait mécaniquement le fameux message :


Je suis sur Grenoble. Je passe la nuit sur place, à l’hôtel. Si ça te dit de te joindre à nous, tu es le bienvenu. Je suis avec monsieur. Karine.



Karine venait de poser la main sur l’entrejambe de Franck. Surpris, il lui sourit et se pencha vers elle pour lui déposer un baiser furtif. Il s’entendait tellement à essuyer de nouveaux reproches que cette réaction positive le désarçonna. Il y a encore quelques secondes, il était presque gêné d’être en érection. Mais, maintenant, il savait qu’elle avait complètement accepté le jeu. Il écarta les jambes pour lui laisser un accès plus facile. Karine serra un peu plus fortement le sexe tendu de Franck à travers son jean mais refusa d’en faire plus. Il conduisait et elle ne voulait pas commencer à croquer dans le moment de plaisir qui se profilait.



Elle n’avait pas fini sa phrase que son iPhone sonnait déjà.



La réponse, elle l’imaginait bien. Elle avait connu Johann par son travail. Il était un de ses fournisseurs et l’invitait souvent à déjeuner. Commercial, dynamique, il était direct et franc. C’est très vite ce qui lui avait plu. Il la draguait ouvertement, lui proposait des soirées ou autres week-ends. Il l’interrogeait fréquemment sur ses relations avec Franck.



Mais maintenant que ce dernier lui proposait régulièrement de le faire à trois, elle était beaucoup moins loquace sur le sujet. Elle ne voulait surtout pas, jusqu’à il y a encore quelque temps, remettre de l’huile sur le feu, feu qui couvait entre ses cuisses. Elle était donc persuadée que Johann sauterait sur l’occasion. Même avec Franck de la partie, il voulait tellement la posséder qu’il ne pouvait que répondre positivement. Combien de fois l’avait-elle imaginé en train de se masturber fantasmant sur ses fesses qu’elle savait si bien mettre en valeur ? Elle savait qu’il ne pouvait pas résister en rentrant chez lui de prendre sa queue à pleine main repensant à toutes les petites allusions qui pimentaient leur jeu de séduction.


Il lui parlait très souvent de sexe, de ses expériences, de ses relations qui s’espaçaient avec sa femme, de ses aventures extraconjugales. Voulant probablement la chauffer et lui donner envie, il lui avait expliqué jusqu’aux moindres détails une de ses dernières expériences avec une étudiante qui vendait ses charmes. Ce récit l’avait alors naturellement émoustillée et elle avait calmé avec Franck, ce soir-là, toutes les images qui lui traversaient l’esprit. Sexe tendu vers le ciel, fellation gourmande comme elle aimerait tant lui prodiguer, levrette endiablée ou autres scènes de sexe bestial comme ils auraient pu le faire déjà de nombreuses fois.


Elle avait pris goût à cette petite sensation de gonflement de ses lèvres. Cela n’allait pas jusqu’à la faire mouiller mais elle savait qu’il ne fallait pas beaucoup plus. Elle aimait cette sensation. Elle jouait souvent à croiser ses jambes et à les faire frotter doucement l’une contre l’autre lorsque Johann la complimentait ou qu’il enchaînait les tentatives verbales. Coincer son clitoris entre ses lèvres et le faire rouler doucement grâce à son mouvement de jambes tout en l’écoutant et en imaginant leur corps dans un combat diabolique était tout bonnement délicieux. S’il savait… S’il savait ce qu’il provoquait. Il serait déjà au garde-à-vous en train de les attendre dans la chambre d’hôtel.


Une petite partie d’elle l’espérait, bien qu’une immense crainte lui nouait le ventre. Mais, après tout, cela était devenu assez courant de nos jours, les expériences libertines. Néanmoins, cela ne suffisait pas à calmer sa crainte de franchir le pas. La famille, la religion, la morale… Tout cela s’entrechoquait. Elle avait l’impression d’être jugée avant même d’avoir fait quelque chose. Pourtant quel pied de s’imaginer à la merci de deux mâles. Deux sexes déformés par l’excitation qu’elle leur provoquait. Devant elle, juste pour elle. Quel pied. Les branler, les sucer alternativement et les laisser se déverser sur son visage, sur sa poitrine, comme elle le voyait souvent dans les scènes de films X que Franck choisissait pour elle. Quel pied. Quel pied ce devait être de le vivre et surtout d’être capable de le faire.


Elle avait déclenché le mécanisme, mis le doigt dans l’engrenage et les quelques lignes qu’elle s’apprêtait à lire allaient peut être faire d’elle une nouvelle femme. Elle posa les yeux sur son écran. Il avait donc déjà répondu.


Sérieuse ?


Elle sourit.



Elle prit les devants et répondit sans même consulter son mari.


Tenté ou pas ???


Le nouveau SMS venait à peine de repartir qu’elle voyait déjà les petits points s’afficher, symboles d’une réponse en cours.



Tenté à fond et tu le sais bien. Ça va par contre être compliqué de trouver un alibi… Vous y êtes dans combien de temps ?



Ils étaient maintenant à moins de quinze minutes de la destination mais il fallait laisser le temps de prendre la chambre. Ils ne voulaient pas non plus arriver officiellement en couple à trois. La pression était déjà suffisamment haute pour ne pas avoir à en rajouter.



Et c’était on ne peut plus vrai. Sa queue était congestionnée dans son jean, limite à faire sauter les derniers remparts constitués par les boutons.

Karine n’était naturellement pas de reste non plus. Son corps commençait vraiment à se réveiller. Elle avait besoin d’avoir une queue en elle et très vite. Au moins une ! Elle s’en contenterait car elle savait qu’elle ne tiendrait pas longtemps. Elle commençait même à redouter qu’il faille attendre Johann trop longtemps.


Un nouveau SMS venait de retentir.


Cette fois, on y était. Karine savait qu’en posant ses yeux sur l’écran elle saurait. Elle ne laissa pas durer le suspense plus longtemps. Elle le lut et après quelques secondes, elle s’adressa directement à Franck :



Sa main parcourut à nouveau la jambe de Franck pour aller se poser sur l’entrejambe. Toujours aussi dure, sa queue réclamait une intense masturbation. Elle n’entama qu’un petit mouvement sur la toile du pantalon bien qu’elle sût qu’il en voulait bien plus. Elle vint lui déposer un baiser dans le cou et lui susurra quelques mots comme il aimait tant. Elle se savait capable de le faire jouir avec des petits mots glissés dans le creux de l’oreille et elle en jouait souvent.



Chambre 212.

Ils étaient maintenant installés. La tension était à son paroxysme. Franck était allongé sur le lit pendant que Karine vérifiait son maquillage dans la salle de bain.



Franck enchaînait les questions. Il pensait que cela pouvait détendre un peu l’atmosphère.


Toc-toc.

Ça y est. Johann était là. Juste derrière la porte. La tension était à son comble. Karine comme Franck entendaient battre leur propre cœur. Ils en rigoleraient sûrement plus tard si ce genre d’expérience devenait plus fréquent mais pour l’instant, ils avançaient dans l’inconnu. Elle se dirigea vers la porte et Franck en profita pour mater ses fesses si bien moulées dans son jean préféré. C’est vrai que Karine avait un cul à faire bander un saint. Et son jean dernièrement acheté le mettait encore plus en valeur. Elle ne l’avait que depuis quelques semaines mais cette courte période avait déjà suffi à ce qu’il se retrouve en dessous de ses genoux pour deux levrettes express, une dans la cuisine et une dans la salle de bain.


Elle avait choisi cette tenue car elle n’avait pas souhaité trop en faire. Pour une première, bas et porte-jarretelles auraient été un peu surfaits. Elle avait préféré miser sur ses valeurs sûres. Le regard des hommes qu’elle croisait en disait long lorsqu’elle déambulait dans les rues. Elle en soupçonnait souvent quelques-uns qui l’avaient suivie suffisamment longtemps de faire comme Johann une fois rentrés chez eux.



Il lui sourit et restant immobile en la regardant s’allonger sur le lit. Elle avait directement rejoint Franck qui était allongé sur le dos et s’assit sur lui. Elle commença à l’embrasser. Elle savait que cette position allait faire ressortir ses fesses sous le nez de Johann mais elle ne s’était pas installée comme cela pour cela. Elle voulait surtout embrasser son homme pour se réfugier dans sa bouche. Plonger à la recherche de sa langue lui permettait de s’évader de ce moment de tension. Elle n’avait plus à parler, plus de regard à soutenir. Elle pouvait attendre et laisser faire les choses. Elle sentit Franck remuer sous elle et se tordre légèrement, la main à la recherche de quelque chose. Il lui caressa les cheveux et installa un loup sur son visage. C’était ce petit élément qu’il venait de récupérer. Elle n’y voyait plus rien et fut immédiatement soulagée par cette subite obscurité.



Il venait de lui murmurer cela à l’oreille. Comment avait-il pensé à cela ? Comment avait-il su qu’elle apprécierait tant cet artifice au moins pour le moment ? Ils étaient si complémentaires et il était si attentionné, à son écoute, que cela ne l’étonnait même plus en fait…


Les mains de Franck parcouraient son dos. Elle frottait son jean sur celui de son mari et déjà cela lui procurait une sensation extraordinaire. Ce n’était pas la sensibilité de son entrejambe qui la mettait dans cet état mais son cerveau qui était en ébullition. Les mains de Franck avaient changé de cible et se trouvaient maintenant sur son ventre. Elles étaient passées sur ses hanches et s’étaient directement attaquées aux boutons de son chemisier. Quelques secondes plus tard, ce vêtement avait déjà rendu les armes et se retrouva au pied du lit. Elle se retrouva juste avec son soutien-gorge pour couvrir le haut de son intimité.


Pour l’instant, Johann qui les regardait n’avait rien découvert de plus que lorsqu’il l’avait invitée sur son bateau. Seule la dentelle beige du dessous était différente du maillot de bain qu’il avait vu. Il l’avait bien sûr matée et ne s’était pas gêné pour la détailler sous toutes les coutures lors de leur sortie nautique. Il s’était bien évidemment imaginé ses petits seins qu’il crevait d’envie de croquer mais ce n’était pas en pensant à eux qu’il s’était tant masturbé. C’était à l’époque le maillot de bain noir qu’il avait eu le plus envie de pouvoir faire glisser vers le bas. Aujourd’hui, il allait avoir plus et il le savait. Il bandait déjà à mort. Il savait que dans quelques minutes, il profiterait d’un spectacle qu’il avait tant espéré. Probablement un string. Puis rien. Non plutôt tout : des hanches nues, des fesses, une chatte, des lèvres, un petit trou… Tout ce qu’il avait tant imaginé. Il allait dans un premier temps profiter du spectacle avant de sûrement pouvoir y goûter.


Franck bascula Karine sur le côté et l’allongea sur le dos. Elle comprit que Franck avait enlevé son haut quand elle sentit le contact de sa peau. Il était maintenant torse nu. Et après s’être déshabillé, Franck s’affairait maintenant sur le fameux jean de Karine. Quelques secondes plus tard, elle se retrouva simplement habillée de ses dessous. Elle patienta quelques secondes sans trop savoir ce qui se passait et comprit que Franck avait continué son effeuillage personnel. Après quelques mouvements sur le lit, elle retrouva à nouveau sur lui. Le morceau de tissu du string qui couvrait son entrejambe ne suffisait plus à masquer la chaleur de la queue de Franck. Il était nu et elle pouvait se frotter sur lui.


Aucun bruit ne sortait de la chambre. Johann n’avait encore sûrement pas bougé. Appuyé sur le mur d’entrée, il était probablement idéalement placé en train de la mater. Elle continua à se frotter sur ce sexe chaud avec de plus en plus d’intensité. Ça y est. Elle comprit que Johann avait bougé. Un bruit de ceinturon ne pouvait pas traduire autre chose qu’un déshabillage masculin. Un nouveau silence lui fit comprendre qu’il était probablement nu. Elle avait envie de voir l’effet qu’elle produisait mais le confort de l’obscurité continuait à la rassurer.


La main gauche de Franck commença à jouer avec son string et l’écarta doucement pendant que sa main droite se retrouva dans ses cheveux. Cette main passa des cheveux à la nuque, puis au visage, pour se retrouver proche de sa bouche. Elle réalisa ce qu’il voulait faire au moment même où un doigt s’insinua entre ses lèvres. Elle joua de sa langue autour de ce doigt, comme ils l’avaient déjà tant fait, imaginant le sexe d’un autre homme. Le doigt s’orienta de telle façon qu’elle dut tourner la tête pour le suivre. Il se retira doucement et elle comprit immédiatement ce qui allait se passer. Sa bouche resta légèrement ouverte et quelques secondes plus tard, elle sentit quelque chose qui voulait se frayer un passage dans sa bouche. Elle absorba immédiatement ce bâton de chair dont elle avait tant rêvé.


Elle n’avait pas goûté à de nouvelles queues depuis qu’elle était avec son mari. Elle était toujours restée fidèle. Et là, elle y était enfin, dans cette position qui l’avait tant fait fantasmer. Cette position de chienne en chaleur qu’elle avait vue de nombreuses fois sur des vidéos amateurs. Elle prenait un plaisir immense à faire rouler sa langue sur ce sexe offert. Une chose lui manquait pourtant pour que tout soit complet : la queue de son mari dans la chatte. Probablement captivé par le spectacle qu’il recevait, il en oubliait de la baiser.


Une des mains de Karine lâcha le sexe de Johann et écarta le string au maximum. Ce geste fit comme une étincelle et mit le feu aux poudres. Franck s’activa immédiatement et fit plonger sa queue sans aucune précaution. De toute façon Karine n’en avait pas besoin tant elle était mouillée. Elle, pour qui les préliminaires n’étaient pas forcément obligatoires, adora cette intrusion violente. L’excitation monta d’un cran. Franck balançait de violents coups de hanches et Karine se vengeait en suçant et branlant de façon virulente la queue de Johann. À ce rythme-là, personne n’allait pouvoir tenir longtemps. Tout le monde en prit rapidement conscience et l’orage se calma quelque temps. Elle jouissait. Être physiquement remplie l’inondait de plaisir et d’excitation. La queue de Franck était énorme. La nature l’avait déjà bien doté. Il n’avait pas grand-chose à envier aux acteurs pornos. Et aujourd’hui, Karine la sentait encore plus impressionnante. Les mains de Franck, toujours sur ses fesses, la soulevèrent et elle comprit qu’ils allaient changer de position. Des mains profitèrent de ce changement pour lui retirer ses dessous. Elle n’était plus vêtue que de ce bandeau qui lui masquait les yeux.


Elle fut installée sur le dos et sentit rapidement une bouche collée à son sexe. Deux mains s’installèrent sous ses genoux pour les remonter au maximum. Elle était complètement offerte, la chatte complètement ouverte. Une langue habile lui titillait le clitoris et déclencha une nouvelle vague de plaisir. Qui la léchait ? Elle se rendit compte qu’elle ne le savait même pas. Cela contribua à l’exciter de plus belle. Une main et une bouche se mirent à jouer avec ses mamelons. Elle reconnut immédiatement la torture de Franck. Elle en eut confirmation quand des lèvres se posèrent sur les siennes. Elle aurait reconnu cette façon d’embrasser entre mille.



Ces paroles l’emportèrent. Un orgasme déboula dans son bas-ventre et lui arracha des cris qu’elle ne put maîtriser. Elle qui fantasmait qu’on l’entende, elle avait probablement été repérée par les chambres voisines. Et cela ne faisait qu’augmenter son plaisir. Si elles savaient, toutes celles qui l’avaient entendue, ce qu’elle était en train de prendre, ce qu’elle était en train de faire. Elle faisait maintenant partie de celles qui avaient osé. Elle était persuadée que ce fantasme trottait dans la tête de toutes les femmes. Que toutes en crevaient d’envie un jour ou l’autre à un moment de leur vie. Et, elle, elle avait franchi le pas et elle était fière. « J’y suis allée moi ! » se disait-elle. Elle pensait à toutes ses copines à qui elle aurait adoré se confier. Juste pour les énerver, les rendre jalouses. Ça fonctionnait comme cela une fille et Karine, sûrement encore plus que les autres. Elle redescendit de ses pensées et de son nuage et se rappela à ses deux étalons.


Ils en avaient déjà eu beaucoup, mais sûrement pas autant qu’ils le méritaient. Elle aurait aimé prendre les devants mais elle trouvait que l’obscurité était toujours confortable. Même après un orgasme, elle n’était pas complément libérée. Cette nouvelle expérience restait quand même impressionnante. Aussi elle continua à se laisser guider. Elle se retrouva installée sur le côté et fut prise en petite cuillère. Elle chercha de ses mains le sexe qu’elle allait accueillir dans la bouche. Elle attrapa à pleine main la queue qu’elle trouva à tâtons devant elle. Elle ne reconnut pas la queue de Franck. C’était donc lui qui continuait à la baiser. Elle continua à enchaîner mouvements de main et mouvements de langue pendant de nombreuses minutes. Elle jouissait encore énormément sous les coups de boutoir de son mari et la queue qu’elle avait dans la bouche servait de sourdine. Heureusement. Des voisins seraient sûrement déjà venus frapper si elle avait laissé sortir tous les cris de sa bouche. Franck profita d’une période où elle branlait Johann pour lui parler à l’oreille.



Cette proposition la déchaîna. Elle se vengea sur la queue de Johann et Franck comprit qu’il fallait prendre cela comme une franche approbation. Il saisit la tête de Karine et la rapprocha à nouveau de sa bouche.



Elle s’exécuta immédiatement, trop heureuse d’être ainsi dominée. Elle se retrouva dans sa position préférée, jambes écartées, fesses relevées, chatte grande ouverte. L’excitation intellectuelle était probablement encore plus forte que l’excitation physique. S’offrir de cette façon à celui qu’elle aurait pris comme amant si elle avait franchi le pas était grisant. Elle avait l’impression de se venger même si elle était dans une position de domination. « Ah, tu me voulais mon salaud, depuis tant de temps… Eh bien maintenant, fais ton job et sois bon ! » Elle aurait aimé lui balancer ces mots mais elle avait déjà Franck en bouche.



Johann ne mit pas longtemps pour être prêt et s’introduisit en elle. Il commença ses allers-retours et recula légèrement son buste. Il pouvait ainsi la prendre plus profondément et surtout mater sa queue qui écartait cette chatte qu’il avait tant désirée.

Il profitait de ce cul magnifique même s’il savait qu’il allait le payer rapidement. Hors de question de penser à autre chose. Même s’il n’allait durer que quelques minutes, il voulait tout, profiter de tout. Il en avait eu trop envie.


Sentant le plaisir monter, il accéléra encore le mouvement et vint maintenant claquer plus violemment encore contre les fesses de Karine. Les mains accrochées à ses hanches, il n’aurait lâché prise pour rien au monde. Il en profitait même pour écarter de temps en temps les fesses de Karine, ce qui lui permettait de voir encore mieux le travail de sa queue et de mater un magnifique petit trou dans lequel il pourrait s’étendre un autre jour peut-être. Tout le monde comprit que la fin était proche. Johann faisait des allers-retours à un rythme effréné, Karine se vengeait sur la queue de Franck avec une pipe comme elle ne lui avait jamais fait. Des grognements sortaient de leur bouche, ils ne contrôlaient plus rien, ils avaient tous basculé dans le bestial.


Johann se retira et arracha sa capote. Il voulait cracher sur les fesses de Karine. Il se reprit seul en main pour finir. Devinant cette fin, Karine enleva son loup et plongea son regard dans celui de Franck. Elle l’avait toujours en bouche et surveillait le moment où il allait l’arroser de sperme. Elle en voulait. Elle voulait tout. Elle changea alors la fin imaginée par les deux mâles, se plaça entre les deux et reprit Johann en main. Elle les secouait tous les deux et les fit jouir quasi au même moment. Elle reçut des giclées sur la poitrine. Ils grimaçaient de plaisir tous les deux. Elle avait retourné la situation. Elle les dominait. Cela finit de la satisfaire pleinement.


Après quelques instants de répit et de reprise de souffle, elle s’évada dans la salle de bain et s’enferma pour se nettoyer. Elle sauta sous la douche et n’entendit pas partir son nouvel amant officiel. Lorsqu’elle réapparut dans la chambre, Franck l’attendait, le sourire aux lèvres, repu de plaisir. Elle vint s’installer contre son épaule et ils tombèrent ensemble dans un sommeil réparateur sans mot dire. C’était leur nouveau secret. Comme tous ceux qui avaient tissé leur histoire jusqu’à aujourd’hui.