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Temps de lecture estimé : 31 mn
19/04/13
Résumé:  Lucie... Ah Lucie ! Elle est tout, elle le sait. N'en abuse-t-elle pas d'ailleurs ?
Critères:  fh fhh hplusag plage fsoumise hsoumis fdomine hdomine voir exhib fellation fsodo
Auteur : Be      Envoi mini-message
Lucie joue avec mes nerfs

Ma belle a les seins menus. Ma belle a les seins qui pointent. Ma belle a la chair de poule dans l’eau fraîche de l’océan où les rouleaux tannent sa peau fine. Que je l’aime ma belle.

Elle est superbe, là dans l’eau, à s’amuser comme une enfant. À sauter, à tomber, à plonger. Ses épaules gracieuses émergent des eaux rugissantes de la marée montante, puis son joli cul disparaît dans les vagues. Le vent rabat dans sa figure ses cheveux mi-longs collés par le sel. Elle a cet air sauvage que j’adore. Elle m’émerveille comme au premier jour.


Je suis là, comme un vieux con, à la regarder s’ébrouer, cette gamine, assis sur la plage, les jambes pliées, les pieds enfouis dans le sable et les bras tendus derrière moi. Le bonheur simple d’être là, maintenant, et avec elle. Elle est belle comme une sirène, ma nénette. Une sacrée petite femme, du haut de ses 23 ans. Je la mangerais tellement je l’aime !


Lucie – c’est elle – est certainement ma plus belle rencontre… avec Isa, ma femme. Cela fait déjà un an et demi que nous sommes ensemble. Une année et demie à se découvrir, à s’apprendre, à se trouver. Entre ses cours à la fac, entre mes horaires de boulot, entre nos familles. Nous n’étions vraiment pas faits pour nous rencontrer, mais nous existons désormais uniquement l’un pour l’autre. J’en ai pourtant croisé des filles, j’en ai éreinté, depuis que je suis veuf. À me venger de la vie, de cette incroyable injustice qui fait qu’à trente ans vous perdez l’être cher et la promesse d’être père. Elles n’étaient pour rien dans ma peine. Juste un moyen de noyer mon désespoir comme d’autres plongent dans l’alcool ou la drogue. D’assouvir un manque physique. Ma femme, mon Isa, c’était l’unique, la seule. Nous nous étions rencontrés très jeunes. Nous nous étions aimés tout de suite, complètement. Le lycée était passé, les études, les premiers boulots, séparés souvent par la distance, mais toujours ensemble, fidèles.


Et puis un jour, Lucie. Un lendemain ravagé de boîte de nuit, dans ce café parisien, tôt. Épave misérable sur le comptoir, à vouloir oublier encore une fois mes tristes agapes, à retarder un peu plus le face-à-face avec le miroir. Honteux d’avoir profité de ces jeunes femmes insouciantes, imprudentes, innocentes. À vouloir, presque cynique, me rassurer qu’elles étaient consentantes. Mais toujours d’une tristesse infinie. Cette insondable tristesse qui coulait dans mes veines depuis cinq ans déjà. Ce matin, sur le zinc, à trente-cinq ans, je me sentais vieux et las. Incapable de reprendre ma vie en main, d’honorer ce que j’avais pu construire avec Isa.


C’est sur ce débris puant le tabac froid et l’alcool que Lucie a posé son regard. Un regard chaud qui a transpercé la crasse. Je n’ai jamais su dire ce qui, dans ses yeux, m’a saisi. Mais c’est là, au fond de ses pupilles que j’ai trouvé la vie, la vraie, celle que j’avais toujours méritée.

Elle buvait un chocolat, fumant et odorant, la tasse bien calée dans les mains, ses lèvres à peine appuyées sur le bord, et le regard malicieux par-dessus, là à côté de moi. Dans le brouhaha du matin qui s’anime, dans ce troquet tout simple du quartier des facs, perdu dans mon petit noir, je ne l’avais pas vue. Elle m’observait pourtant depuis dix minutes.

Elle a fini sa tasse, m’a adressé son plus beau sourire, et puis elle est partie, se retournant juste au milieu de la salle. Je ne voyais qu’elle, son visage fin au milieu de ses cheveux blonds, son regard adorable, ses jolies lèvres un peu pâles. Elle est sortie. J’ai suivi des yeux son bonnet de laine rouge dans le flot de la foule. L’ange n’était plus là.


La vie n’est pas rancunière. Cette apparition m’avait réveillé. Je suis rentré me laver de mes excès, et me reposer. Vers 16 heures, je suis retourné dans ce bistrot. Derrière la vitre, j’espérais l’apercevoir. Sur la table, mon café s’évaporait tout seul. Le garçon de café, zélé, vint m’en proposer un autre. Mais je n’avais pas besoin d’un café, je voulais juste un prétexte, chaud ou froid, je m’en foutais. Je voulais la revoir. Mais rien, seulement la vie parisienne ordinaire de l’autre côté du carreau. Déçu et résigné je me levais pour partir quand elle s’est assise en face de moi, souriante. Elle a appelé le garçon et a commandé deux cafés. Pour avoir chaud, pour rester éveillés, et parler, longtemps.

Si longtemps, que nous parlons encore et toujours avec Lucie. Bien sûr, il nous arrive de faire des pauses. Comme maintenant où je la reluque pendant qu’elle s’ébat dans l’océan.


Elle émerge de la surface à vingt mètres de moi. Ses seins dardent fièrement leurs tétons. Le froid de l’eau et le vent les tendent. Elle n’en a cure. Insouciante, elle revient tranquillement vers le bord. Nous sommes quasiment seuls sur ce bord d’océan. Nous sommes début mai. L’air est doux. L’après-midi est déjà bien avancé. Elle progresse lentement. Ses hanches m’envoûtent. Leur balancement m’hypnotise. Elle rabat ses cheveux vers l’arrière, ce qui remonte sa poitrine menue. Elle est superbe.

Je la vois qui sourit, comme toujours. Elle sait que je l’observe. Son regard par en dessous semble me lancer des reproches. « Vilain voyeur. Mater sans honte une jolie fille en monokini. À mon âge ! Justement, à mon âge. Et puis quelle fille ! »

Elle approche, mutine. J’admire le fuselé de ses jambes. Les gouttes glissent sur son corps, soulignant ses courbes gracieuses. Lucie se plante devant moi. Je suis obligé, dans ma position, de lever la tête pour la regarder dans les yeux.



Lucie s’avance un peu plus. Elle pose ses pieds de chaque côté de mes hanches. J’ai quasiment le nez sur le triangle minuscule de son maillot. Elle met sa main dans mes cheveux et amène mon visage sur son ventre. Mon nez caresse d’abord sa peau soyeuse, puis je l’embrasse doucement. Je goûte ma Lucie toute salée. J’abuse du velouté de sa peau. Puis ma langue explore son nombril. J’essaie de mordiller doucement cette offrande, mais l’épiderme lisse et ferme ne laisse aucune prise. Je relève ma tête en frottant ma barbe de trois jours sur son ventre. Lucie passe sa main tendrement dans mes cheveux. Elle me sourit. Puis, doucement, elle s’assoit sur la cime de mes genoux, se penche vers moi, et, la tête à ma hauteur, les yeux dans les yeux, elle m’embrasse. C’est elle qui dirige la danse. Sa langue caresse mes lèvres, les effleure délicatement. Sa main n’a pas quitté ma tête. Elle en use pour faire varier la pression sur ma bouche.


Lucie s’amuse, Lucie rigole. Ses yeux joueurs parlent pour elle. Ils me parlent d’amour.

Son autre main ébouriffe mes cheveux, puis dessine avec deux doigts les contours de mon visage. Je me laisse faire, les yeux toujours ouverts. Elle est belle. Elle explore de sa langue ma figure, agace mes lobes d’oreilles, me bécote les yeux, dévale l’arête de mon nez. Puis elle se redresse, se cambre comme une maîtresse sévère devant un élève turbulent. Et dans un grand éclat de rire, elle me plaque la tête entre ses seins, pour ensuite la faire aller de l’un à l’autre. Je sens tour à tour ses tétons arrogants fouetter mes joues, sans jamais arriver à en croquer un seul. C’est un de ses jeux favoris. Et immanquablement, je bande à chaque fois. Elle le sait, et l’air de rien, elle se laisse glisser tranquillement sur le toboggan de mes cuisses, jusqu’à buter sur mon pubis.



Nos maillots empêchent toute pénétration. Lucie s’en fout. Ce n’est pas ce qu’elle veut. Elle m’embrasse à pleine bouche et se serre contre moi. Elle frissonne, autant de froid que de plaisir.

D’un coup, elle se relève, prend son sac et court vers les dunes.



Elle a déjà plusieurs mètres d’avance quand je me lève. L’avantage, c’est que moi, je n’ai que mon tee-shirt à ramasser. L’inconvénient, c’est que courir avec une trique comme la mienne, même en short de bain, c’est compliqué. Surtout en poursuivant une aussi jolie naïade, dont le petit cul rond vous nargue à chaque foulée. Malgré tout, j’arrive à rattraper mon retard. Lucie est déjà dans les dunes. Elle peut apercevoir la maison que nous occupons. Je gravis à mon tour la pente de la dune. Je ne suis plus qu’à cinq mètres d’elle, quand je trébuche sur une souche, m’affalant lamentablement au milieu des oyats. Je simule une vive douleur en poussant des petits cris.

Lucie s’arrête et se retourne. Je peux voir ses joues rougies par l’effort.



Lucie fait encore quelques pas vers moi, un peu inquiète. Mon stratagème fonctionne. Elle ne se méfie pas, trop occupée à observer mon pied, compatissante devant ma souffrance. D’un bond, je m’empare de sa cheville et la fais tomber devant moi. Elle se débat, cherche à s’échapper. Mais je tiens bon. La sirène est prise. Le gage ne sera pas pour moi.



Je suis maintenant sur elle. Je la plaque au sol de tout mon corps. Je veux profiter de cet avantage pour repartir et arriver le premier. Mais le contact avec son corps juste paré de son bas de maillot me distrait. Ma belle a les seins menus. Ma belle a les seins qui pointent. Et là, ils se dressent contre mon torse. Lucie ne se débat plus. Elle me regarde fixement dans les yeux. Elle a perçu mon changement d’attitude et mon envie. Parce qu’encore une fois, mon corps a parlé. Mon sexe en particulier. Le traître ! Elle commence alors de lents mouvements du bassin, frottant son pubis contre le mien. La belle se fait chatte. Elle ronronnerait presque. Elle ouvre grand le compas de ses jambes. Ses mains enserrent mon dos, le caressent lentement. Sa langue reprend le contour de mes lèvres. Elle sait me charmer, toujours. Lucie plaque son ventre contre le mien, se cambre pour appuyer un peu plus sa vulve sur mon pénis. Elle va gagner, c’est sûr. Le viol devient inévitable. Mais non ! La coquine sait maintenir la tension, tout en m’empêchant d’aller trop vite, de tout précipiter.

Ses mains fureteuses suivent la courbe de mon dos, traversent négligemment mes reins, et s’insinuent dans mon short de bain pour s’emparer de mes fesses.



Je n’y tiens plus. Je veux lui faire l’amour maintenant. Elle le sait, elle le sent. Et elle en joue, la garce.

Son doigt se distrait sur ma raie, caressant et intrusif. Des frissons remontent mon échine. Ma douce est experte en effleurements. Elle m’en fait encore une démonstration. Ses deux mains agiles s’appliquent à m’exciter en caresses légères, divaguant maintenant de mes fesses à mon dos. Je me surprends même à écarter les jambes, choisissant un instant d’être passif. Elle ne s’y trompe pas. Une de ses mains empaume une fesse. Puis un doigt s’invite dans ma vallée. Tout en douceur, lentement, Lucie contourne ma rosette, l’effleure, provoquant des ondes de plaisir. Je ferme les yeux. Je veux apprécier toutes ces sensations qu’elle seule sait me procurer, ces moments délicieux de légèreté. Elle masse tranquillement mon petit orifice. Une phalange audacieuse investit même cette voie mystérieuse et vierge. Mais mon short de bain limite ses mouvements et Lucie cherche à s’affranchir de cette contrainte.



Lucie a murmuré. Mais Lucie obtient. Je me soulève légèrement pour l’aider dans son entreprise. Je bande déjà comme un taureau, et mon sexe accroche. Il faut bien trois mains pour dégager l’importun tissu.

Elle passe une main sur mon torse, agace mes tétons et dessine des arabesques sur ma poitrine quand de l’autre, elle reprend ses explorations inédites. Malgré sa jeunesse, elle sait exciter un homme. Dans ces moments-là, elle connaît toutes les trouvailles, les passages délicats, tous les trucs qui aiguisent les sens.


Mon corps s’active à son tour. Je veux donner aussi. Je me redresse un peu plus, en appui sur un bras. Lucie me sourit, la bouche entrouverte. Ma main gauche parcourt son corps. La douceur de sa peau, son grain superbe, me surprennent à chaque fois. Je saisis son téton et commence à l’agacer. Il s’érige déjà fièrement. Son ventre se creuse pour laisser ses mains passer entre nous. Elles s’emparent de mon sexe tendu et commence une danse savante sur toute sa longueur. Les bourses sont abordées, frôlées fugitivement, puis les doigts effleurent la base de ma hampe, l’enserrent un instant, pour remonter délicatement, en suivant le contour des veines, jusqu’au gland. L’instant est divin. Je ne sais pendant ce temps que pétrir son sein, profitant égoïstement des sensations profondes qu’elle me procure. Ma belle sourit toujours, sourit encore, fière d’elle, certaine de son emprise. Elle recommence le ballet de ses mains sur mon sexe, elle semble partie pour le répéter à l’infini. Elle va me rendre chèvre. Les tempes me chauffent. Je veux reprendre la main. Je cherche à écarter sa culotte de maillot. Je n’ai plus le temps de la lui ôter. Je suis fou d’excitation. Mais Lucie reste maîtresse d’elle-même.



Ce n’est pas exactement ce que j’ai prévu. Du reste je n’ai rien prévu, et je ne suis plus en état de prévoir quoi que ce soit. L’envie est animale. La raison n’a rien à faire dans mon désir. Je la veux, maintenant. Je m’assois sur les talons pour me faciliter la tâche dans mon entreprise exploratoire, libérant Lucie de mon emprise. Elle en profite pour se redresser. Nous sommes à genoux maintenant, face à face. Elle a posé ses mains sur mes épaules.



Tu parles. Je ne vois pas jusqu’où je pourrais encore monter. Mais ma belle, si. Sa bouche dépose déjà des milliers de baisers sur mon torse. Ses mains sur mes flans l’accompagnent dans une descente vertigineuse vers mon bas-ventre. Le nombril est entrepris un instant par sa langue fraîche. Bientôt, ses mains s’emparent à nouveau de mon pénis, plus raide que jamais. Elles le serrent, le branlent gentiment. La sarabande recommence sur mon sexe. Les mains descendent bas, loin sur mon périnée, puis reviennent à l’assaut de mon mandrin qui se tend un peu plus à chaque passage. Je ferme les yeux pour me concentrer. « La garce, elle va bien réussir à me faire jouir comme ça ! Je ne veux pas, je ne veux pas, je ne veux pas. Pas tout de suite en tout cas. » D’un coup, je sens sa langue remonter lentement mon sexe, pendant que ses mains s’occupent de mes couilles. C’est diabolique. Elle est diabolique. Mais que c’est bon. Un léger baiser est déposé sur le gland, puis les lèvres le coiffent. La langue joue avec le méat. Une fellation d’une douceur infinie commence. C’est chaud. C’est humide. L’extase n’est pas loin. Sa tête va-et-vient dans un mouvement régulier, balayant de ses cheveux mon abdomen. Instants précieux que me donne sa bouche. Sensations exquises qui rayonnent dans mon ventre.


Mais ma belle s’arrête, juste à temps. Des frissons de plaisir parcourent mon sexe. J’ai chaud. La sueur perle par tous mes pores. Lucie se relève devant moi et recule d’un pas. Je peux la contempler. Ses mains caressent son ventre, le frôlent comme elles l’ont fait pour moi.



Son entrejambe est trempé. Son maillot de bain ne cache plus rien de son anatomie. Je ne sais plus où regarder. Les cheveux de Lucie virevoltent dans le vent. Je vais de ses yeux à son entrejambe, détaillant ses seins tendus de désir, son ventre doré, sa taille fine, ses hanches délicates, sa vulve révélée par le tissu mouillé. Je la veux, maintenant. Mais je reste figé. Je ne peux pas casser l’instant. Seul mon sexe vibre au rythme de mon pouls.


Lucie écarte légèrement les jambes. Ses mains saisissent les nœuds sur les côtés de sa culotte de bain. Lentement, très lentement, elle tire sur les boucles, libérant ainsi la cordelette. Détendu et affranchi de tout maintien, le maigre bout de tissu commence sa chute légère, révélant les mystères qu’il ne cachait plus vraiment. L’humidité de l’entrejambe, dans un dernier sursaut de pudeur, retient un instant le voile dans sa descente trop lente. Je suis dans un rêve. Mon sexe palpite de plus belle. Il se tend vers celui de Lucie. Il implore son contact.


Mais la fascination devant une telle beauté, simple et naturelle, me paralyse. Je ne me lasserai jamais de la regarder. Je peux la détailler complètement. Mes yeux suivent ses courbes graciles, son visage mutin barré de son inimitable petit sourire de satisfaction, son cou fin, ses épaules ciselées aux clavicules à peine marquées, ses seins légers et arrogants aux tétons bien dressés, son ventre qui se creuse au rythme de son souffle, son nombril hypnotique, son pubis à la toison blonde finement taillée, ses grandes lèvres lisses et gonflées. Ma belle m’observe, elle aussi. Elle lit dans mes yeux tout le désir que j’ai pour elle. J’ai la tête en ébullition.


Lucie commence à se caresser le ventre. Elle est toujours là, devant moi, à quelques pas. Ses doigts voltigent sur sa peau, lui procurant des frissons. Sa main descend vers son sexe, tout doucement. Voyeur, spectateur, je reste toujours immobile. Elle a raison, ma belle, je vais me faire péter la rétine à force. Un doigt entrouvre sa fente délicatement. Ma main s’est saisie de mon sexe et commence une lente masturbation. Je ne commande rien. Mon corps répond de lui-même au spectacle que m’offre Lucie. Son doigt descend plus bas, écarte ses grandes lèvres, s’imprègne de ses sécrétions abondantes. Je vois l’intérieur de ses cuisses qui commence à luire de sa mouille. L’index fureteur s’insinue, cherche son chemin. Je le jalouse ce doigt, je l’envie. Mais mon heure va venir, je le sais. Le majeur entre en scène à son tour. Il rejoint son compère dans la fente juteuse. Ils écartent un peu plus ses lèvres, libérant leurs petites sœurs, dévoilant l’entrée de son puits d’amour. Le majeur plus téméraire, s’y aventure d’abord avec prudence, puis plus franchement. Il en ressort brillant des jus de Lucie. La chaleur monte en moi. Des gouttes apparaissent au bout de mon sexe. Je suis tendu à l’extrême. J’ai mal tellement je bande. Lucie le sait, Lucie le voit, Lucie s’en amuse.



La furie est repartie en courant. Je n’ai rien vu venir. Je n’ai pas réagi. Ma main branle encore mon sexe, que la voilà déjà à dix mètres.



Un grand éclat de rire termine sa phrase. Elle m’a eu.

Dépité tout autant qu’amusé d’avoir été pris à mon propre jeu, je tente de rassembler mes esprits et nos affaires. Je ne réalise pas encore bien où je suis, mais pour retrouver ma direction, je sais que je n’ai qu’à suivre celle indiquée par mon sexe. Tout droit. Et rien ne sert de courir. Je ne pourrai pas de toute façon, handicapé par mon gourdin magnifique. Et Lucie doit déjà être à la maison.


Je la retrouve avachie dans le canapé, face à la baie vitrée. Elle n’a même pas pris la peine de s’habiller. Elle rit encore de son tour.



Par la grande baie vitrée, je contemple l’océan. Le soleil risque la noyade à tout moment. J’entends ma sirène chanter sous la douche. J’imagine les gouttes ruisseler sur son corps fin, souligner ses courbes. Je voudrais être avec elle. Mais encore une fois, elle a fait ce qu’elle a voulu, elle a été trop rapide. Je vais réellement finir par me trouver vieux.


Elle revient au bout de dix minutes, fraîche et parfumée. Elle a enfilé son peignoir en éponge. Le décolleté descend bas entre ses seins. Chaque mouvement qu’elle fait menace de tout dévoiler.



J’obtempère une fois de plus. La douche sera plus efficace que la bière pour me remettre les idées en place. Déjà nu, j’entre rapidement dans le bac. L’eau coule, bienfaisante et relaxante. Le brouillard qui m’enveloppe m’isole du monde extérieur. J’entends à peine Lucie qui s’affaire. Au bout d’un quart d’heure, je ressors de la salle de bain comme j’y suis rentré, nu. Mais propre et frais. Lucie s’approche de moi. Elle me jauge du regard, apprécie son homme comme elle aime à le dire, l’air sérieux. Elle s’est habillée. Une jupe plissée ultra courte ceint ses hanches, accordée d’un chemisier légèrement cintré. Ce dernier cache à peine son soutien-gorge en dentelle, qui expose plus qu’il ne dérobe à ma vue. Elle est pieds nus sur le parquet. Lucie se pend à mon cou. Je connais trop cet air pour m’en méfier. Qu’a-t-elle encore inventé ?



Lucie m’adresse un sourire enjôleur. Je n’en peux plus. Elle me fait fondre à chaque fois. De toute façon, rien ne sert de discuter, je n’aurai pas le dernier mot. Foutue gamine d’amour.



Ses yeux de biche ont encore raison de moi. N’ai-je donc plus aucune volonté ? Elle me prend par la main et nous nous dirigeons vers le salon. Elle m’assoit sur une chaise disposée là. Un peu surpris par cette incongruité, je veux l’interroger. Mais son doigt sur ma bouche m’invite au silence. Elle s’assoit sur moi à califourchon et passe ses mains dans mes cheveux. Elles reprennent le ballet entamé sur la plage. Je profite de mon ange, de sa douceur. Ses gestes sont tendres. Je me détends, apprécie chaque caresse. Son pubis appuie sur le mien. Elle ondule légèrement. Elle m’inonde de petits baisers. Puis, doucement, sans cesser ses caresses, elle se lève. Ses paumes frôlent ma poitrine, insistent sur mes tétons, puis remontent sur mes épaules. Elle passe tranquillement derrière moi. Je sens sa bouche maintenant dans ma nuque. Des baisers voluptueux saturent mon cou de son affection. Ses bras, par-dessus mes épaules, divaguent sur mon torse. Ma fée abuse de ses charmes et je ne m’en plains pas. Je penche la tête en arrière et sa bouche se pose sur la mienne. Sa langue pointe entre mes lèvres et s’invite en moi. Une sarabande endiablée commence dans ma bouche. Ses mains ramènent mes bras en arrière, vers le dossier de la chaise. Lucie soudain arrête nos jeux buccaux. J’attends la nouvelle étape. Je n’ose penser à ce qu’elle a pu imaginer. Que va être sa nouvelle délicatesse ?

Je suis vite tiré de ma rêverie quand je sens ma belle lier mes poignets prestement au dossier de la chaise.



Lucie passe devant moi, les mains sur les hanches, son petit sourire en coin. Elle contemple son œuvre, presque déçue de m’avoir eu aussi facilement.

Elle pose un tout petit baiser sur mes lèvres. Ses yeux pétillent comme jamais.


Ding-dong.



Ma belle m’envoie un sourire malicieux, et se dirige lentement vers l’entrée. Elle exagère son déhanché. Elle joue avec sa jupe qu’elle relève légèrement.

Un regard par-dessus son épaule vérifie l’effet produit sur moi. Je dois être livide. Je suis pile dans l’axe de la porte. Elle s’arrête à mi-parcours, remonte un peu plus sa jupe. Je la vois descendre lentement sa culotte. Dans un mouvement sensuel, elle laisse glisser l’artifice de tissu sur ses jambes. La dentelle se pose en douceur sur ses chevilles et choit sur le sol. Lucie, un pied après l’autre, l’abandonne au milieu de la pièce et avance de deux pas. Elle se retourne, avec cet air coquin que je connais trop bien.



Pour toute réponse, je la vois déboutonner patiemment les premiers boutons de son chemisier. Le décolleté s’évase, s’agrandit, devient abyssal. Elle a la pudeur – puis-je le dire ? – de s’arrêter au-dessus du nombril. De l’autre côté de la porte, le livreur s’agace sur la sonnette. Qu’il ne s’inquiète pas, nous l’avons entendu. Je voudrais que l’impatient pizzaiolo reparte immédiatement, que le coup pendable de ma Lucie tombe à l’eau. Mais l’autre, convaincu du pourboire qui l’attend sonne encore. Lucie, dans une dernière provocation évase un peu plus son décolleté, dévoilant presque totalement ses seins. Et moi, comme un con, je commence à bander devant le spectacle qu’elle m’offre. Elle s’ébouriffe les cheveux. Ma sauvageonne est de retour…



Le livreur manque de s’étrangler quand ma belle ouvre la porte. La pizza vacille. Ses pupilles explosent devant la scène. Lucie face à lui, expose ses charmes nonchalamment, indolente et détendue.



Le livreur doit être à peine majeur. Il est plutôt beau garçon, du genre roi des plages. Mais la surprise l’a figé, et son assurance s’est évaporée instantanément.



Lucie a ordonné plus qu’elle n’a invité. Elle a saisi la pizza et le jeune homme, qu’elle guide à l’intérieur comme un automate. Lucie referme la porte derrière lui. Elle fait quelques pas pour aller chercher son sac à main. Le livreur m’aperçoit alors, immobile sur ma chaise, ainsi que la culotte au milieu de la pièce. Ma coquine observe la situation, fière d’elle. Elle tousse légèrement pour attirer l’attention du livreur. Puis elle se retourne, et jambes tendues, se penche vers son sac posé par terre. La jupe minuscule remonte logiquement, dévoilant la croupe magnifique de Lucie. Le livreur prend une jolie teinte cramoisie. Il ne comprend rien à ce qui se passe. Il ne sait pas s’il rêve. Je pense même qu’il ne sait plus où il habite. Pauvre garçon. Le voir dans cet état me met d’un coup plus à l’aise. La bosse de son pantalon trahit la seule partie de son corps encore vivante. Ma belle s’est relevée avec son porte-monnaie.



Le livreur reprend un peu ses esprits face à ma Lucie à peine plus présentable.



La voix tremble. Le gamin n’est pas à l’aise. La situation lui échappe et fuir lui paraît être la meilleure des solutions.



J’essaie de répondre le plus naturellement possible, compte tenu de ma position. Ma voix posée me surprend même.



Le livreur se fige quand ma coquine commence à s’approcher de lui. Elle a pris son regard de chatte en chaleur. Elle pousse le jeune homme contre le mur. Le bras droit de Lucie appuyé sur le mur à hauteur de son épaule semble lui barrer le chemin de la porte. Il est pris, le traquenard s’est refermé. L’instant est savoureux. J’apprécie paradoxalement de plus en plus la situation. Je n’ai jamais pratiqué l’échangisme. Je ne suis pas spécialement jaloux, même si je n’avais jamais envisagé voir ma nénette s’amuser avec quelqu’un d’autre. J’appréhende malgré tout un peu les limites qu’elle a pu se fixer dans son petit jeu. Je crois que Lucie a décidé qu’aujourd’hui, c’est la journée de la provoc. La dune d’abord, le livreur maintenant. Ce dernier justement, va de mal en pis.


Ma furie a ouvert sa chemise et de ses mains délicates, effleure son torse presque imberbe. Lui ferme les yeux, pour ne pas voir, peut-être de peur ?! À sa place, je profiterais d’être aux premières loges. Mais je m’abstiens d’exprimer tout haut cette pensée. Je préfère qu’il ne s’investisse pas plus dans ce qui lui arrive. Faut pas pousser tout de même. Lucie a plaqué une de ses mains sur son sein, mais le type n’ose même pas en profiter. Je me mêlerais bien à ce petit manège. Je voudrais surtout être à la place du gars. Mais pas moyen de me détacher. Ma belle sait faire les nœuds qui tiennent. Je le saurai pour une prochaine fois !


Lucie s’est accroupie devant lui. Ceinture et braguette sont un lointain souvenir. Le type est en caleçon, et il a l’air de trouver sa situation assez inconfortable. À croire qu’il n’a jamais connu de fille pour rester sans réaction. Il est tétanisé.



Le gars reste toujours sans voix alors que ma coquine fourrage dans son caleçon. Elle en ressort un membre superbe et bien déployé, qu’elle commence à branler en douceur. Le livreur ouvre les yeux. Il commence à se laisser porter par les événements. Il s’arc-boute pour dégager l’accès à son sexe. Lucie choisit cet instant pour emboucher son bel engin. Elle commence son grand numéro de suceuse merveilleuse. Deux mains se posent sur sa tête, s’enfoncent dans ses cheveux, l’accompagnent dans ses allers-retours. Le livreur tourne la tête vers moi. Je ne sais s’il demande mon assentiment. Qu’il se rassure, je ne vais pas me lever. Ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Le jeu était rigolo il y a deux minutes, mais la tournure des événements aiguise maintenant ma jalousie. Elle m’aura fait passer par tous les sentiments. Imperturbable, elle continue sa gâterie. Mais la voilà surprise quand le gars ne peut retenir son plaisir. Il jouit dans sa bouche sans prévenir. Je n’en crois pas mes yeux. Il décharge tant qu’il peut. Lucie n’a rien vu venir. Le sperme coule de ses lèvres. L’abondance des jets lui fait lâcher prise malgré les mains sur sa tête, et les dernières salves viennent s’écraser sur ses seins. Elle ne se laisse pourtant pas démonter.



Il veut s’échapper, mais visiblement Lucie n’en a pas fini avec lui.

Sa main serre le sexe humide et toujours bandé. Elle s’est relevée et a plaqué son buste contre lui.



Son sexe toujours en main, elle vient vers moi. Lui ne peut que suivre. Ce duo improbable avance tranquillement. Ma chérie s’arrête devant moi. Je peux voir l’étendue de l’outrage sur sa poitrine et sa bouche. Il n’y est pas allé de main morte. Plutôt productif, le gamin. Lucie s’amuse.



Je ne peux finir ma phrase. Lucie m’embrasse à pleine bouche, me faisant partager le sperme qu’elle a encore en bouche. Elle m’embrasse à n’en plus finir. Sa langue tourne et retourne dans ma bouche. Je n’ai jamais goûté de sperme. L’expérience est nouvelle et surprenante. La garce m’en tartine abondamment. Elle prend soin cependant de nettoyer mes lèvres de sa langue gourmande. Quand Lucie se retire, je reste silencieux.



Lucie savoure son effet. Elle lit dans mes yeux ma stupéfaction. Le livreur ne vaut pas mieux que moi. Elle le tient toujours par le sexe, comme on tient un enfant par la main. Ma belle commence à le masturber lentement. Elle dispose de nous comme elle l’entend. Elle se tourne vers lui.



Le gars lui sourit. Il vient de prendre son parti. Une lueur lubrique s’est allumée dans ses yeux. Lucie se penche alors vers moi. Sa main gauche se pose sur l’assise de ma chaise. Dans cette position, sa tête est à quelques centimètres de la mienne et sa croupe est offerte, impudique, à notre compagnon. Ses yeux dans mes yeux, elle dirige de son autre main le sexe du pizzaiolo vers sa grotte. Elle pousse un peu dans sa direction pour qu’il entre en elle.



Je vois le gars poser ses mains sur les hanches de Lucie et s’enfoncer en elle. Lucie prend appui avec sa deuxième main sur ma chaise. Je peux savoir en la regardant la progression du livreur dans son vagin. Ce dernier a accepté le bel engin en entier. Lucie échappe un soupir. Puis le mouvement de piston commence, lentement mais régulièrement. Je vois le type derrière elle profiter de la vue, passer ses mains sur son cul rebondi, caresser le bas de son dos. Il est assez doux dans ses gestes. Lucie frissonne. Leurs corps ont accordé leurs rythmes. Je peux lire un « je t’aime » silencieux sur ses lèvres. Elle m’embrasse, puis tranquillement, descend vers mon sexe. Elle s’en saisit d’une main, flatte mes couilles de l’autre. Je ne peux que subir. L’accès à mon sexe est difficile, mais Lucie le prend en bouche. Sa langue asticote mon gland. Je peux voir le livreur derrière elle, ravi, quasi béat de ce qui lui arrive. Il paraît beaucoup plus sûr de lui et enfin déterminé à profiter du moment présent. Le salaud ! Le jeu devient moins drôle. Je me sens peu partageur du coup. Mais ma belle pendant ce temps, s’emploie à me rendre l’expérience agréable. Elle use de tout son savoir-faire. La chaleur monte en moi. Des ondes délicieuses rayonnent de mon bas-ventre. Des frissons parcourent mon corps. Le plaisir reprend le dessus.


Celui de Lucie est aussi bien perceptible. Elle geint sous les assauts du jeune homme qui accélère la cadence. Il la trousse comme la dernière des soubrettes, la jupe remontée. Les jolis seins de ma belle s’agitent dans son soutien-gorge. Le livreur s’en saisit et les malaxe. Il devient fou derrière elle. J’ai devant moi une scène digne d’un film porno. Le rythme augmente de plus en plus. Ils baisent comme des bêtes. Son sexe la fouille profondément. Il l’empale sur toute la longueur et Lucie en redemande. Elle lance son cul vers son pubis. Les claquements de leurs peaux ne font que rajouter à l’intensité de leurs ébats. Elle me suce difficilement avec le rythme effréné qu’il lui impose. Mon gland vient parfois taper au fond de sa bouche. Il la secoue tellement qu’elle finit par lâcher mon sexe, stoppant immédiatement la montée de ma jouissance. Son visage se tord de plaisir sous mes yeux. Elle souffle. Elle râle. Elle perd pied.


Elle jouit comme une possédée. Lucie explose devant moi. L’orgasme intense la foudroie littéralement. Qu’elle est belle dans ces moments-là. L’autre derrière elle la pénètre toujours. Il va-et-vient toujours plus vite. Lui aussi grimace. Lui aussi se tend petit à petit. Il stoppe soudain, sort son sexe et le cale entre les fesses de Lucie. J’aperçois juste le gland violacé qui dépasse. Le livreur décharge sur ses reins, rapidement. Il se vide un peu plus, éjacule ce qui pouvait rester après la fellation de Lucie. Mon amour s’est appuyée sur moi, cherchant à retrouver ses esprits. Malgré ma position, malgré ma frustration, je trouve la scène superbe.

Le livreur dépose un petit baiser sur les fesses de ma belle. Il est rayonnant. Je crois qu’au final, il a bien aimé son pourboire. Il se rhabille rapidement.



Il ferme la porte, et nous l’entendons repartir sur son engin.

Je suis toujours attaché sur ma chaise. Je n’ai toujours pas joui. Je pense qu’il est dit qu’aujourd’hui, cela m’est interdit. Le calme est revenu. J’entends le grondement lointain de l’océan. Lucie est assise sur moi, les bras tendus autour de mon cou.



Je ne sais pas si je dois sauter de joie ou faire la gueule. Pour autant la jalousie ne l’emporte pas sur le plaisir que j’ai eu comme voyeur.



Lucie s’est bien amusée. Lucie rigole. Son chemisier s’envole dans la pièce. Le soutien-gorge en dentelle l’accompagne rapidement sur le parquet. Elle défait le zip de sa jupe dont elle s’affranchit par le haut. Nous sommes désormais nus tous les deux. Elle m’embrasse, plaque ses seins sur mon torse. Puis sa bouche descend dans mon cou. Ses cuisses s’écartent un peu pour laisser ses lèvres gonflées embrasser mon sexe. Son abricot est trempé. La sensation est divine. Lucie commence de lentes ondulations, sans permettre la pénétration. Elle me maintient à l’orée de son vagin, excitant de mon gland ses petites lèvres. Elle offre à ma bouche gourmande ses seins à déguster. Elle les fait passer sur mes lèvres l’un après l’autre, me laissant le temps nécessaire pour goûter chacun. D’abord le pourtour de chaque sein, puis invariablement je me rapproche de l’aréole claire, j’en souligne le contour. Je savoure cet instant délicieux où je profite du grain si fin de sa peau. Lucie échappe des soupirs d’aise. Ma langue s’amuse, divague sur ces étendues rebondies. Je procure à ma belle quelques frissons mémorables. Ses doigts furètent dans mes cheveux tandis que mes dents effleurent ses petits boutons magiques, fièrement dressés au bout de ses seins. Jolis mamelons sucrés, poivrés, acidulés. Toutes les saveurs y passent. Je déploie tout mon art pour qu’elle comprenne mon envie, l’état dans lequel elle s’est ingéniée à me maintenir cet après-midi. Mes dents mordillent doucement les pointes tendues. Ma bouche gobe tour à tour ses mamelles superbes. Je pourrais la faire jouir rien qu’en lui suçant les seins.


Lucie respire de plus en plus fort. Ses mains dans mon dos cherchent les liens qui me retiennent. Ma belle libère la bête. Sait-elle ce qui l’attend ? Mes bras ankylosés rejoignent doucement les courbes sensibles de ma douce. Mes mains reprennent vie. Je caresse Lucie tendrement, son cou, son dos, le haut de ses fesses. Je profite de l’instant. Mes doigts découvrent les traces de sperme du livreur sur ses reins, me rappelant brusquement ce que Lucie m’a fait endurer.


Je la saisis par les fesses et la soulève. Je suis debout, Lucie pendue à mon cou, les jambes croisées autour de ma taille. Elle ne peut pas s’échapper. Pas cette fois. Dans cette position, mon gland agace toujours ses petites lèvres. Lucie a calé sa tête sur mon épaule. Elle s’abandonne. Je m’approche de la table basse du salon et l’y dépose délicatement sur le dos. La bouteille vide de bière tombe sur le tapis. Je décroise ses jambes de mes mains, afin de me libérer, et ouvre grand ses cuisses. Je peux admirer son abricot bien mûr et dégoulinant, prêt à être dégusté. Mes mains redescendent le long de ses jambes en une caresse légère. Ma bouche s’approche de sa fente brillante. Je l’effleure de la pointe de ma langue. Lucie sursaute. Une onde parcourt déjà son corps. Sensible, la bougresse ! Je m’applique à titiller son clitoris avec application. J’empaume ses seins, les masse d’abord doucement, puis les malaxe plus fermement. Lucie souffle. Lucie se tortille. Lucie est à point. À moi de diriger les (d) ébats maintenant.


Je pose mes lèvres sur sa vulve dans un violent baiser. Ma langue s’invite partout dans son sexe, sautant du clitoris à l’entrée du vagin. Mes mains tirent maintenant sur ses tétons, les vrillent fermement. Je sens Lucie s’arc-bouter, les cuisses posées sur mes épaules. Le plaisir monte en elle. Seules sa tête et ses fesses sont en contact avec le plateau de la table. « Mais tu ne jouiras pas tout de suite. Non, tu dois attendre, ma chérie. À mon tour de te rendre folle ! » Je vois son ventre pris de soubresauts, son nombril tressauter au-dessus de mon nez. Je jubile. La belle va partir. Le plaisir est là, l’orgasme s’annonce.


Mes mains malmènent ses seins. Ils en sont rouges. Ma langue remonte le long de sa fente dégoulinante, lèche avec insistance le clitoris, puis continue son chemin sur son pubis. Je m’arrête sur son nombril frénétique, totalement hors de contrôle. Il semble doué d’une vie propre. Puis la pointe de mon nez trace un sillon pour ma langue en direction de ses seins. Je la maintiens fermement par les hanches. J’arrive jusqu’à sa bouche pour l’embrasser à pleine bouche. Je la mange, je la bois, je l’envahis. Je me frotte à elle de tout mon corps. Je pèse de tout mon poids. Je lui montre le mâle que je suis. Lucie s’étend toujours plus sur la table.


Je libère sa bouche pour permettre à mon ventre de continuer l’ascension de son corps. Mon sexe est déjà entre ses seins. Je m’offre un petit plaisir en coinçant ma tige entre ses deux globes. J’appuie avec mes deux mains fortement sur ses seins menus pour qu’ils enserrent au maximum mon pénis. Je vais et je viens ainsi quelques instants. J’amplifie mes mouvements jusqu’à faire buter mon gland sur son menton. Mes couilles balaient son torse.


Lucie est à moi. Elle le sait et elle en redemande. Je lis dans ses yeux le vice. Je vois dans son regard le plaisir qu’elle prend dans le traitement que je lui inflige. Je lâche sa poitrine, saisis sa tête, et d’un trait lui enfourne mon sexe dans la bouche. Je lui baise la bouche. Loin de se dérober, la garce prend mes fesses à pleines mains pour m’aspirer encore plus. Elle me gobe. Elle me suce. Elle s’en démonterait la mâchoire. Je continue sans sourciller. J’ai le sexe dur et les couilles tendues. Je lime sa bouche avec méthode. La succion est fantastique. Elle joue avec sa langue autour de mon gland. Des vagues de plaisir naissent dans mon bas-ventre. Elle ose un doigt dans ma raie. L’effet est quasi instantané. J’explose dans sa bouche en jets puissants. Ils frappent son palais, inondent sa gorge. J’ai libéré un tsunami. Lucie avale ce qu’elle peut, le trop-plein débordant au coin des lèvres. Je jouis abondamment, déchargeant tout ce que je retenais depuis l’épisode de la plage. Je jouis comme un sauvage. Je ne pense qu’à moi. Lucie a semé le vent aujourd’hui. Elle récolte la tempête.


Mais je ne veux pas en rester là. J’ai trop attendu. Je ne me sens pas totalement vidé. J’abandonne sa bouche sans prévenir. Je recule légèrement. Je pince ses seins, je les claque, je lui tords les tétons. Je suis comme possédé. Je redescends vers son sexe. J’enfonce deux doigts dans son antre. Je la branle sans ménagement. J’ajoute rapidement un troisième larron, qui entre sans peine les rejoindre. Lucie écarte ses cuisses toujours plus. Elle m’offre totalement sa chatte. Ma main bute sur ses grandes lèvres. Le rythme est soutenu. Je joue avec son petit bourgeon de l’autre main. Je le pince, je le tire, je l’effleure. J’écarte ses grandes lèvres. Ma chérie devient folle. Elle geint, elle souffle. Elle me supplie de la prendre dans un feulement. Elle lance son sexe à la rencontre de mes doigts. Elle rue littéralement.


Je décide d’aller agacer son petit trou. Je change légèrement de position afin de me faciliter l’accès à sa raie. Je la bascule en la soulevant par les fesses. D’un bras, je la maintiens les jambes écartées, rabattues sur le ventre. Ainsi positionnée, Lucie ne peut rien me refuser. J’ai un accès totalement libre à tous ses trous. Je replonge mes doigts dans son vagin béant où mes doigts s’agitent, se tortillent, pressent les parois de cette caverne inondée. Puis je dirige mon pouce sans crier gare vers sa rosette. Je masse à peine son petit trou et insère avec autorité une phalange. Le passage est facilité par la mouille qui s’est répandue dans sa raie depuis le début de nos joutes. Je la pistonne dans tous ses orifices, de tous mes doigts. Devant, derrière, j’alterne mes mouvements, je varie la cadence. Je la rends dingue. Elle hurle de plaisir. Je vais sans ménagement. Je la rudoie presque. Lucie est ma poupée. Je suis comme un gamin gâté qui tourmente en tous sens son jouet pour en éprouver la résistance. Mais ma poupée est solide. Son corps s’agite, tremble, s’éparpille, mais ne rompt pas. Je sens soudain ses muscles se contracter sur mes doigts. Je continue, toujours plus féroce. Je n’abdique pas. Lucie jouit de plus belle. C’est une bête en furie. Elle crie, elle pleure. Des sons rauques, bestiaux, sortent de sa gorge.


Je n’ai pourtant pas fini d’abuser de la situation. Je bande toujours. Je retire mes mains. Je m’appuie sur l’arrière de ses cuisses. Je plante mon sexe dans le sien. Je pousse jusqu’à buter contre son périnée. Lucie reste perchée au sommet de sa jouissance. Ma pénétration est inattendue. Elle la surprend dans son orgasme. Mais rien ne m’arrête. Mon audace n’a plus de limite. Je la baise vigoureusement. Les bruits de nos sexes sont obscènes. Je m’enfonce toujours plus, arrachant de nouveaux râles de plaisir à ma belle. J’admire le mouvement vertical de mon membre bandé dans son puits d’amour. Je prends un pied phénoménal. Ma première jouissance m’assure maintenant une endurance sans faille. Je la baise. Je baise ma Lucie toujours plus fort, toujours plus loin. Je vais, je viens, longtemps, profondément, égoïste. Dans un dernier mouvement, je me retire de son vagin. Sa grotte reste complètement ouverte. Je dirige mon pieu vers son anus. J’appuie le gland d’abord avec douceur, puis le passage se détendant, je reprends rapidement un rythme plus soutenu.


Lucie hoquète. Lucie rugit. L’orgasme la secoue à nouveau. Est-ce le même ou un nouveau qui la reprend ? Je ne sais pas. Je m’en fous. Je continue à l’éreinter. Sans honte, sans limite. J’ébranle tout son corps. Comment résiste-t-elle à mes assauts, à cette rudesse que je ne me connais pas ? Je suis bon pour l’asile. Mon cerveau me brûle, la folie m’envahit. Je m’empare de la bouteille sur le tapis et présente le goulot à l’entrée de son vagin. Le froid du verre ne la dérange même pas. Je pousse franchement sur le cul de la bouteille. Le sexe dilaté de Lucie avale l’objet sans peine. Je le sens contre mon pénis. Je m’en sers de godemiché. Lucie est à ma merci. Totalement offerte. Cette double inattendue et obscène la fait chavirer définitivement. Qu’elle est belle dans sa jouissance ! Les mandrins de chair et de verre entrent en elle mécaniquement. Ses chairs s’ouvrent un peu plus à chaque coup de boutoir. Le salon résonne de nos cris.

La situation a enfin raison de moi. Je sens monter en moi une jouissance incroyable. Je crache de longs jets de sperme dans son cul. J’expulse mon plaisir. J’explose. Je continue frénétiquement, comme un pantin désarticulé à aller et venir, pendant que mes couilles finissent de se vider.


J’ai tout donné. Je suis rincé. Je me retire et m’assois contre le canapé, une vue imprenable sur ses deux orifices que je viens de limer sans fin. Lucie est ailleurs, très loin. Sa poitrine s’anime au rythme de sa respiration. J’essaie de me remettre de cette joute épique. Le silence règne dans le salon, juste troublé par nos souffles désordonnés. L’océan gronde sur la plage.

Après un moment, dans le calme retrouvé de la maison, une petite voix s’élève :