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Temps de lecture estimé : 29 mn
07/05/13
corrigé 10/06/21
Résumé:  Paul a fait un drôle de rêve. Tout a été déclenché par une pause sur l'autoroute. La réalité va-t-elle rejoindre la fiction ?
Critères:  fh fhhh couplus inconnu campagne parking facial fellation préservati double sandwich init
Auteur : VincenLise      Envoi mini-message

Série : Un soir sous la lune

Chapitre 02 / 02
Aire de stationnement

Résumé de l’épisode précédent : Philippe fait un rêve où il défie un ami de conquérir sa femme, Dominique. La raison ? Dans son rêve, sa femme n’est pas très attirée par le sexe, fournissant le service minimum. Il perd son pari et retrouve sa femme devenue experte. Il profite de ses nouvelles pratiques. C’est à cet instant qu’il se réveille : sa vraie femme à côté de lui.

Il arrive à retrouver les traces de ce qui a créé ce rêve. Beaucoup proviennent de la soirée qu’ils ont passée avec des amis, de ce nouveau couple d’invités, mais aussi d’une émission de radio qu’ils entendent sur le chemin du retour, pendant la nuit, dont le sujet est l’amour à trois.








J’ai présumé de mes forces. À 60 ans, on n’a plus la résistance de la jeunesse, ni même des cinquante ans. Malgré les conseils de mes amis et malgré l’heure tardive, j’ai décidé de rentrer chez nous directement. Je n’avais presque pas bu, et 40 km d’autoroute sont vite avalés. Mais très vite j’ai le coup de pompe et je suis obligé de m’arrêter sur une aire de stationnement. Il est trois heures du matin ; peu de voitures, surtout des camions. Aussi je trouve une place tranquille, en bordure des arbres, dans le but de faire un petit somme avant de reprendre la route.


Ma femme, Dominique, met la radio en sourdine. Manifestement, elle est en meilleure forme que moi. Sans vraiment écouter, je comprends qu’il s’agit d’une émission de confidences entre femmes. Dans le studio, une ancienne star du X interviewe, confesse, conseille ses auditrices. Rien ne la choque : les situations, le langage cru de certaines femmes semblent normaux. Je pense que vingt ans en arrière, la police aurait déjà été en train de coffrer tout le monde pour toutes sortes d’outrages aux mœurs.


Malgré moi, je suis les échanges. Une auditrice parle de sa première partie avec deux hommes et ne se gêne pas pour donner un maximum de détails sur la technique, ses sensations et surtout son envie de très vite recommencer avec deux nouveaux partenaires. C’est si cru et si imagé que je sens mon sexe montrer des signes de nervosité. Il faut dire que le pauvre a été mis à rude épreuve aussi tout au long de la soirée.


Nos amis avaient invité un couple que nous ne connaissions pas avant. Manifestement plus jeunes, ils bousculaient le rituel un peu ringard de nos soirées entre amis de longue date. Le couple venait de s’installer dans le même lotissement. En leur présence – de celle de la femme, surtout – nous, les hommes, avons retrouvé la légèreté de notre jeunesse, faisant presque « les coqs dans le poulailler ». Nos femmes n’ont pas été dupes de cette bousculade masculine et ne se sont pas privées d’inviter la nouvelle à nous envoyer paître si on était trop lourd. Il faut dire que cette femme était pas mal du tout et que sa tenue tranchait sur l’élégance classique de nos épouses. Toute la soirée je me suis demandé si elle portait un soutien-gorge, et je suis certain que j’ai été surpris plusieurs fois par elle, mais aussi par Dominique, les yeux dans le décolleté.


L’émission se termine. Je suis chaud et le sommeil m’a quitté. Reprendre la route ? Personne ne nous attend ! Et si ma femme avait aussi été « émue » par les confidences ? Je demande, l’air innocent :



Et je pose ma main sur son genou, la faisant lentement remonter sur la cuisse, repoussant le mince tissu de sa robe. Un instant, je stoppe mon avancée, m’attendant à être repoussé par un « Allons, Philippe, pas ici ! » ou « Je suis fatiguée ! » ou bien encore « Il fallait demander à Geneviève » (c’est le prénom de la reine de la soirée).


Ne croyez pas que Dominique me refuse le sexe. Pas du tout. Même si nous formons un couple depuis plus de vingt ans, la sexualité tient encore bien sa place dans notre vie. Bien sûr, ce n’est plus comme avant ; surtout moi, mais c’est une autre histoire. En plus, ma femme est particulièrement attentive à se garder en bonne forme, m’entraînant d’ailleurs dans sa quête d’un corps préservé le plus possible des dégâts des ans. Vous la verriez… ses 60 ans vous sembleraient une blague. Sans fatuité de ma part, on nous donnerait dix ans de moins.


Mais pas de refus de sa part. J’imagine qu’elle aussi est émoustillée et je peux le vérifier en reprenant mon avance, repoussant son slip et poussant un doigt dans sa fente humide. De son côté, elle me teste aussi en palpant à travers le pantalon la bosse de mon sexe.

Qui n’a pas connu l’expérience malheureuse de faire l’amour dans une voiture ? À l’avant, il faut avoir la souplesse d’un chat et d’une chatte pour arriver à ses fins. Même la fellation relève de l’exploit. Reste la banquette arrière ; mais il faut une vraie limousine si on ne veut pas se faire un tour de reins. Non ; il fait si beau en ce jour de printemps qu’une envie champêtre me prend. Une lune voilée éclaire le parking d’une lumière diffuse.

Nous sommes seuls. Les phares des voitures qui repartent du parking nous éclaboussent, mais ils sont en pleine accélération et ne peuvent pas nous voir. Juste un petit flash.


J’attire mon épouse contre la voiture ; nous nous embrassons fougueusement. Je caresse son corps avec empressement. Elle s’agenouille et, en experte, fait tomber mon pantalon et mon slip. Je l’aide à retirer mes vêtements. Elle sait combien j’ai horreur de l’image que je trouve dégradante, d’un homme, le pantalon sur les mollets. En plus, c’est le meilleur moyen de se casser la gueule, entravé de la sorte. Donc mon sexe, un instant librement exposé à la fraîcheur de la nuit, trouve un abri sûr dans la gorge de Dominique.

Je ne connais pas de meilleure position pour un homme, même si elle paraît machiste : sa femme à ses pieds qui enfourne sa queue dans sa gorge et la suce jusqu’à la moelle. Ce soir, je devine Dominique impatiente à sa façon de saliver sur ma verge, la préparant pour son plaisir. Je me concentre sur la langue qui étale avec envie le précieux liquide. Appuyé contre la portière, je pousse des reins pour qu’elle m’enfourne au maximum.


Merde, il y a quelqu’un ! Là, à seulement quelques mètres, sur le banc, allongé, complètement confondu avec l’ombre. Il faut ces flashs furtifs des voitures qui passent pour le voir. Il doit dormir. Non, il s’assied…

L’homme ne bouge pas. Il faut quelques passages de voitures pour que je puisse saisir son expression ; pourtant, il n’est qu’à quelques mètres. Il nous regarde, c’est tout. Je vais prévenir ma femme qui continue de me pomper mais, comme il ne bouge pas, je suis rassuré et me dis que ce serait idiot de ne pas continuer. Sa présence peut apporter une dose de piment à cet instant.


J’aide Dominique à se relever et l’entraîne vers le capot, cette place me permettant de surveiller notre voyeur. Je me dis aussi que, de cette façon, il sera mieux placé pour profiter du spectacle. Cette pensée m’excite. Ma femme est déjà en train de baisser sa culotte, pensant que cela va suffire pour cette étreinte buissonnière, mais j’ai déjà en tête d’offrir une vision plus grandiose de nos ébats. La fermeture Éclair de sa robe n’est pas un réel obstacle et, si elle est surprise par mon geste, elle me laisse cependant descendre ainsi ses bretelles, la dénudant jusqu’au ventre. Seul son soutien-gorge reste le dernier rempart ; mais lui aussi est dégrafé, libérant sa poitrine.


Ainsi, sa tenue est bien plus érotique que si elle était totalement nue. Le tissu de la robe forme une ronde autour de ses hanches, faisant tendre le regard vers les zones découvertes. Son impatience est palpable et c’est d’elle-même qu’elle se place en appui sur le capot, m’offrant la vision de ses reins au clair de lune. Sa croupe est une ode à l’amour, cambrée à souhait, jambes écartées, ses seins lourds s’écrasant sur la tôle tiède du moteur.


L’homme n’a pas bougé. Mais si ! Un flash me le révèle, braguette ouverte, son sexe à la main, mais toujours assis sur son banc, manifestement prêt à nous suivre dans notre plaisir. Cette vision me fouette. Ma verge se tend ; elle est d’une raideur que je ne connaissais plus. Cela fait maintenant un certain temps que mes érections sont plus molles. Oh, bien assez dures pour pénétrer sans difficulté mon épouse, mais j’ai l’impression d’avoir perdu cette raideur exacerbée que je regrette alors qu’elle m’empêchait des positions enviées.

Un instant, je me penche sur le fessier offert pour saliver et abandonner de longues traînées humides dans le sillon. J’aide la précieuse liqueur à se répandre et, en me relevant, c’est mon gland qui parfait le travail.

Une poussée et j’entre sans difficulté dans sa fente humide. Elle est ouverte, détendue.


Manifestement, l’émission l’a excitée aussi. Cette voiture est à la parfaite hauteur ; c’est l’avantage des crossover d’avoir le capot assez haut. Je suis bien, calé dans mon épouse sous le regard d’un voyeur. Le voyeur s’est d’ailleurs rapproché : il est à un ou deux mètres maintenant, sur le côté, à mon niveau, et il est entré dans notre cercle de lumière. Mais il se contente de regarder : pas un geste vers nous, si ce n’est son sexe tendu que sa main caresse. Pour l’instant Dominique a le visage tourné de l’autre côté, mais si elle change elle risque d’être surprise et de détruire cette atmosphère érotique. Je suis abasourdi ; le seul fait d’être la cible d’un voyeur m’excite. Ma queue semble avoir retrouvé la vigueur et la dureté de sa jeunesse. Au moins, cette expérience m’aura démontré que ma « mollesse » n’est pas mécanique, juste un manque d’imagination.


Je me penche sur ma femme, la couvrant de mon corps. Je l’embrasse dans le cou et avance vers son oreille. Mes lèvres relâchent la pression sur son lobe – caresse qu’elle adore depuis vingt ans – et doucement je lui parle :



Je sens qu’elle réagit ; ses muscles se tendent.



Et je la laisse tourner la tête. Elle le voit, se raidit à nouveau mais petit à petit se décontracte.



Elle hoche la tête.

L’homme comprend qu’en cet instant se joue la suite. Il recule très légèrement, juste pour montrer qu’il n’interviendra pas.



Maintenant elle me répond, dans un souffle :



Alors je me redresse. Chacun est dans son rôle, chacun apporte sa contribution à cette partie insolite. Je commence ma baise, faite de lents mouvements profonds et réguliers. Mon sexe redécouvre des espaces abandonnés par faiblesse. C’est bon, très bon. Dominique vient au-devant de moi par ce petit geste terriblement érotique de ses reins qu’elle cambre et qui changent la pénétration.

Je me retiens de m’appuyer sur le capot pour laisser à l’homme la vue la plus dégagée possible de mon membre entrant et sortant. Il s’est d’ailleurs rapproché. Ses caresses se sont transformées en mouvement régulier d’une branlade qui lui fait tirer sur la peau, recouvrant puis dégageant totalement son gland. Il fait sombre mais il est assez près pour que les détails de son sexe soient visibles.


Il va en avoir pour son argent. Toujours en baisant ma douce épouse, je me repenche sur elle pour lui donner mes doigts à sucer. Cela aussi est d’un érotisme torride. Le pouce, maintenant ; je lui fais sucer longuement mon pouce. Bien sûr, après toutes ces années de vie commune, nous nous connaissons par cœur et elle sait mon intention.

Je me redresse et alors que je retire ma verge, je pointe mon pouce et force le passage de l’anus. Ce chemin n’est plus vierge depuis longtemps et ma douce sait y faire pour qu’il soit bien reçu. J’adore toujours le petit cri qu’elle pousse lorsque je la sodomise. Le pouce est maintenant stoppé dans sa progression par la main, main que je repose sur la fesse. Alors ma verge revient et reprend possession de son bien.


Si ce n’est pas une partie comme l’auditrice l’évoquait, de deux hommes dans une femme, au moins nous nous en approchons. Cette idée aussi participe à mon excitation. J’abandonne maintenant la baise retenue pour laisser place à plus de fougue, plus de sexe brutal, possessif, voire violent. Ma queue glisse si facilement dans ce conduit humide que le silence de la nuit nous laisse entendre le doux clapotis saccadé par le choc de mon ventre contre les fesses.


Avez-vous la chance d’avoir une compagne, une épouse, une maîtresse qui sait se lâcher dans l’amour et qui exprime son plaisir ? Oui ? Alors vous êtes des amants heureux, comme moi je le suis avec Dominique. Elle gémit, parle, souffle, marmonne des paroles incompréhensibles mais qui sont si douces à mon oreille.

L’homme non plus n’est pas sourd. Imperceptiblement, il s’est déplacé. Maintenant, il est au niveau de ma femme, si près que si elle tendait le bras elle pourrait presque le toucher. Je ne sais pas si la vision de cette queue l’inquiète ou la séduit, mais il me semble bien qu’elle ne la quitte pas des yeux. Moi non plus d’ailleurs. Il se branle maintenant nettement plus vite. Je bourre ma bien-aimée d’une trique d’enfer que je sens gonfler encore.



Ma femme parle toujours. Mais à qui ses paroles s’adressent-elles ? Dit-elle « C’est bon » ou « C’est beau » ? Est-ce moi qu’elle encourage ? Est-ce l’homme qu’elle complimente ?

Cette ambiguïté me ravit, m’excite. Je vais plus fort, plus vite. Et, dans un rêve, je vois Dominique tendre la main vers l’homme, qui s’approche sous la requête. Elle effleure du bout des doigts la verge tendue et, comme si ce simple contact la brûlait, s’éloigne aussitôt. Cela a été si rapide que je me demande si je n’ai pas imaginé ce geste.

Mon plaisir est total. Elle gémit sous mes coups. Un râle ! C’est l’homme qui jouit. Son sperme jaillit et le premier jet – le plus impérieux – retombe sur le capot, pas si loin du visage de ma femme. Les autres éclaboussent l’aile, laissant des taches blanches sur la carrosserie noire.

J’ai à cet instant la preuve que la présence de ce voyeur nous unit dans un plaisir partagé car Dominique lance ce cri que tout homme apprécie et qui est la preuve de l’orgasme qui est là ; je la rejoins, mélangeant au plus profond de son vagin nos jus d’amour.


Le temps de reprendre nos esprits et l’homme a disparu. Il est retourné vers le banc. Il a vraiment été parfait, charmant compagnon d’un fantasme que je n’imaginais pas.


Le retour à la maison se passe dans un silence lourd de pensées. J’imagine, j’espère que Dominique fait la même analyse que moi. Nous avons besoin de nouveauté. La séance de tout à l’heure est la preuve, pour moi mais aussi pour elle, j’en suis certain, que la seule présence de cet homme a amplifié notre plaisir. La seule vraie question est : maintenant, comment faire pour pouvoir le reproduire ?


Chers lectrices et chers lecteurs, vous comprenez mieux maintenant ma nuit agitée, peuplée d’un rêve si fort et imagé (voir premier épisode).


Donc, le lendemain je reçois un appel de mon ami Jean chez qui nous avons dîné la veille.



Et je lui raconte notre aventure. Après m’avoir écouté, il demande :



La conversation continue sur des banalités.



—ooOoo—



Je pense le sujet oublié mais Jean me rappelle quelques jours plus tard.



Que dire d’une telle confidence ? Il continue.



Quoi qu’il en soit, Geneviève vous recommande cette maison d’hôtes, qu’elle juge parfaite pour une première approche. Je te l’envoie par mail.


Je le remercie en disant, bien sûr, que nous ne changerons pas nos habitudes à nos âges. Il se moque encore de moi et termine en disant :




—ooOoo—



Pendant plusieurs jours, j’ai laissé délibérément l’adresse sans l’ouvrir et puis j’ai cédé, juste pour ne pas mourir idiot.

Je regarde le site que Jean m’a indiqué. Cela semble très bien. Une sorte de vieille ferme fortifiée transformée en chambres et table d’hôte. Le corps de bâtiment est clos sur une cour intérieure avec piscine sur laquelle les cinq chambres donnent. Chacune a sa propre terrasse et ses transats.

C’est à ce moment que Dominique passe et voit le diaporama du site qui défile.



Et elle s’empare de la souris, cliquant sur tous les liens. Sur la page contact, il est dit clairement que le lieu est interdit aux mineurs et que les « invités » peuvent évoluer nus s’ils le désirent. En caractères gras, pour préciser encore plus, il est indiqué que la piscine, les terrasses et les chambres sont des lieux de « totale liberté », ajoutant que, cependant, chacun veillera à ne pas importuner les autres invités s’ils ne le souhaitent pas.



D’une certaine façon, je suis coincé. Il va falloir que j’avoue que je lui ai fait confidence de notre aventure.



Elle me répond avec un petit sourire.



Je suis soulagé. Je n’aime pas mentir.



Décidément, la perspicacité des femmes pour deviner des choses à partir d’un rien m’étonnera toujours. Je demande :



Silence. Elle continue.



Il me faut un moment pour comprendre entre les mots. Pas avec eux ! D’accord. Mais avec d’autres ? Elle ne dit pas non.

Elle reprend, tout en souriant :




—ooOoo—



Trois semaines plus tard, nous arrivons à notre location. Nous avons décidé de faire un essai. Tout est comme sur le site : accueillant, confortable avec la terrasse et la piscine. Nos hôtes sont charmants et comprennent très vite que c’est notre première fois, ce qui n’est manifestement pas le cas des quatre autres couples. Le dîner est un enchantement pour les papilles comme pour les yeux. Ces dames rivalisent d’élégance et de sensualité. Nous sommes les plus vieux mais cela n’empêche pas les autres de nous inviter pour danser au bord de la piscine. Dominique a son petit succès et les compagnes de ses partenaires de danse acceptent de s’occuper du mari que je suis.


Très vite, deux couples se retirent dans une chambre. La large baie vitrée et l’éclairage conservé nous donnent une parfaite vue sur la pièce. Ils ne perdent pas de temps, et chaque femme s’occupe de l’homme de l’autre. Tout semble très naturel, aussi bien l’échange de partenaires que les spectateurs de l’autre côté du vitrage. Après un moment, nous les abandonnons en pleine fantaisie sexuelle pour retourner danser.


Maintenant, les postures sont plus lascives et les corps serrés dans une chorégraphie simpliste et sensuelle. Le compagnon de ma cavalière est déjà en plein trip avec une autre qui le lui rend bien. En un instant ils se retrouvent en sous-vêtements, ce qui permet d’admirer la plastique potelée mais ô combien érotique de la femme que des bouts de dentelle mettent en valeur. De mon côté, je suis toujours en train d’explorer de mes mains le corps de ma cavalière qui ne se prive pas de glisser la sienne dans mon pantalon pour vérifier la présence d’un corps dur.


Le partenaire de Dominique, compagnon de la « belle potelée déjà en mains », en est déjà à dégrafer son chemisier. Elle se laisse faire, mais semble passive, les mains sur les épaules, comme pour un slow classique. Je la quitte des yeux pour moi aussi aider ma partenaire à enlever le haut, et elle me révèle sa poitrine sans soutien-gorge. Je ne résiste pas au plaisir de me pencher pour la couvrir de baisers fougueux allant jusqu’à pincer ses mamelons entre mes lèvres. La belle s’abandonne et me remercie par de charmants petits soupirs très prometteurs pour la suite de la soirée.


Je reviens pour constater que ma femme – qui me tourne le dos – s’est maintenant mise à l’unisson en se montrant en soutien-gorge. Je devine aussi que l’homme s’occupe maintenant de la jupe ou qu’il la caresse plus bas, car ses mains ne sont plus visibles. J’entraîne ma partenaire car je veux partager cet instant mémorable avec Dominique en la regardant dans les yeux.

Mais c’est une Dominique crispée, des larmes aux yeux que je découvre, bien loin de ce que je pensais trouver. Son regard semble m’appeler à son secours, bien qu’elle esquisse un sourire contraint. Je me rapproche d’elle et lui demande doucement :



C’est ce qu’elle me répond, mais d’une voix qui hurle le contraire.

Alors j’abandonne ma partenaire pour prendre ma femme dans mes bras. S’ils sont surpris, l’expression de Dominique leur fait comprendre qu’elle n’est pas prête. Je la guide dans notre chambre et lorsque je vais récupérer son chemisier, nos amis d’un soir ont le tact de refuser mes excuses par un « Ce n’est rien ; prenez bien soin d’elle ».

Dans la chambre, Dominique m’invite à retourner avec eux :



Plus tard dans la nuit, après avoir parlé, nous faisons le point et constatons que nous ne sommes pas prêts pour des échanges en pleine lumière, et que sur l’autoroute c’était la spontanéité et la pénombre qui avaient rendu possible notre aventure. Enfin, quand je dis « nous », je veux dire Dominique surtout. Moi, j’étais bien entré dans le jeu ; mais nous sommes un couple et les deux doivent être en phase.

Comme ma femme se sent gênée de devoir se retrouver, le lendemain matin, face à ceux que nous avons abandonnés, nous décidons de partir en pleine nuit. Après tout, la maison n’est pas si loin.



—ooOoo—



C’est sur le chemin du retour que j’ai l’idée de faire un crochet. Dominique ne le remarque que lorsque j’emprunte la bretelle de l’aire de repos. Je sens son regard sur moi. La place est libre. Il est vrai que ce n’est pas le sens de circulation pour les départs en vacances et il est deux heures du matin.

Il faut quelques secondes pour que nos yeux se fassent à l’obscurité. C’est elle qui le voit la première : il est bien là, sur le banc. Dominique tourne son visage vers moi. Elle sourit, juste un petit pincement des lèvres, de celle qui est heureuse de retrouver quelque chose d’égaré depuis longtemps. Moi aussi je lui souris.


J’ouvre ma portière, fais le tour et vais ouvrir la sienne. Elle sort. Aussitôt je l’embrasse. Elle répond à mon baiser avec une fougue et une passion qui sont plus parlantes que tout. Elle est prête. Moi aussi.

Je suis appuyé contre la portière et ordonne sans détour :



Déjà je bande, et il lui faut largement tirer sur l’élastique du slip pour me libérer. Elle me prend délicatement dans la bouche ; ses mains testent la dureté de mon mandrin. Elle me regarde, et dans ses yeux je vois tout l’amour du monde.


Je ne sais pas si notre voyeur nous reconnaît, mais lorsque je lui fais un signe d’invitation, il se rapproche aussitôt. Lorsque ma femme remarque sa présence, elle hésite juste un instant et comme je le fais s’installer à côté de moi, donnant d’une certaine façon mon autorisation, elle entreprend alors de défaire sa braguette. Lui aussi bande et, pour le libérer, il l’aide à faire descendre le pantalon et le slip. La verge est de belle taille, sans être énorme. Le gland est très peu marqué, simple prolongement de la hampe et, étrangement, le diamètre augmente vers la base comme une lance.


Dominique la saisit avec précaution, un peu comme la dernière fois, comme si le simple contact de cette queue qui lui est offerte risquait de la brûler ou de la marquer au fer rouge de l’infamie. Pourtant, elle ne recule pas : juste un regard vers moi pour recueillir mon assentiment, que d’un sourire je transmets. Alors, rassurée, elle emprisonne la queue dans une main alors que l’autre vient servir de nid aux deux bourses.

Maintenant elle branle lentement l’homme, et la queue grandit encore sous ses caresses. Je suis maintenant le voyeur de ce couple, et ce changement d’état ne change en rien mon plaisir ; bien au contraire, j’adore ce que je vois et ma verge se tend comme un arc pour venir se plaquer contre mon ventre.


Mais l’homme veut quelque chose de plus de cette prêtresse en adoration à ses genoux. Il emprisonne sa tête entre ses mains et amène les lèvres de ma femme près de son gland. Elle hésite à nouveau. Branler une queue anonyme est une chose ; la prendre dans sa bouche en est une autre.

Il insiste. La langue sert d’avant-garde à un premier contact sur le gland circoncis. Dominique est très à cheval sur l’hygiène, et l’examen doit être réussi car les lèvres rejoignent le champ de bataille. C’est le gland qui disparaît maintenant et l’homme relâche son étreinte devant tant de bonne volonté. Elle lui fait ce qu’elle a perfectionné pendant des années avec moi : absorber le plus possible de la bite dans sa gorge pour la branler entre l’étau de ses lèvres.


Pendant qu’elle pompe notre invité, elle ne m’oublie pas car une main vient se saisir de ma verge. Rassurée sur son état, elle retourne vers l’autre pour lui flatter les couilles. Spectacle torride. Inimaginable. Ma femme en pompe un autre sur une aire d’autoroute.

Mais mon voisin attire mon attention en touchant mon épaule. Il me montre la direction du banc. Je ne comprends pas, car je ne vois rien. Il insiste.

Une ombre peut-être, une tache plus sombre dans l’obscurité des feuillages. Mais l’ombre bouge et je distingue un homme. C’est seulement lorsqu’il avance un peu que je comprends. Habits et visage sombres. C’est un Black. Sa présence m’inquiète. Que fait-il là ?


À nouveau la main sur mon épaule. Mon voisin cherche à me rassurer. Comme il ne veut pas effrayer ma femme qui le suce toujours, il articule sans bruit :



Un autre voyeur ! Après tout, pourquoi pas, s’il reste en retrait ?

Mais mon voisin demande à Dominique de cesser, car manifestement la fellation l’amène à la jouissance. J’aide Dominique à se relever. Elle est maintenant face à moi. Nous nous embrassons puis je la fais pivoter pour se retrouver face à son partenaire. À son tour, il l’embrasse. Elle est entre nous, nos corps se touchent et je commence à la déshabiller. Le corsage, le soutien-gorge sautent pendant qu’elle fait de même à son amant. Je les accompagne. La jupe, le slip. Voilà : tous trois sommes nus, le corps de ma femme entre nous. Elle doit sentir contre elle nos verges folles de désir.


L’homme s’agenouille à son tour pour se glisser entre ses cuisses. Dominique s’appuie contre moi, pendant qu’elle fléchit pour mieux s’écarter et aider l’homme à avancer dans son intimité. Je participe en prenant ses seins à pleines mains, boules maintenant gonflées avec les tétons si pointus et réactifs qu’elle gémit au contact.

Ses gémissements ne proviennent pas seulement de mes caresses. L’homme doit jouer de la langue et de ses doigts. Par moment, il investit sa chatte et même sûrement son anus car je sens le souffle de sa respiration sur mes bourses. Elle l’aide. Heureusement, je suis son appui, sa béquille sur laquelle elle sait compter pour l’aider.


Pendant ce temps, l’autre homme – le Black – s’est rapproché. Maintenant qu’il est sorti de l’ombre des feuillages, je peux mieux le voir. Grand, stature athlétique. Je pense que si c’est lui que j’avais vu la première fois, je n’aurais sûrement pas continué avec Dominique avec ce voyeur-là dans le coin. Lui aussi est nu. Mais, comme son collègue la première fois, il ne fait pas signe de s’imposer. D’ailleurs il ne bande même pas ; c’est presque vexant. Je me demande ce que je dois faire. Dois-je l’inviter ? Mais c’est peut-être trop. Je décide de ne rien faire. On verra bien.


Pour l’instant, le premier se relève et nous abandonne juste le temps de sortir une capote d’une poche et de la mettre. Il nous rejoint pour se placer face à Dominique et, en fléchissant les jambes, cherche à introduire sa verge. Malgré son excitation, je crains qu’au dernier moment elle se refuse. C’est autre chose que de faire l’amour sous le regard d’un homme, même de le caresser ou se laisser caresser par lui. Mais elle saute le pas et à la façon dont elle a déplacé son bassin je sais qu’il est entré.


Étrange situation. Même si l’homme s’est cambré pour aider la possession, son visage est juste en face de moi et nous pouvons nous observer du regard. Il se maintient à sa maîtresse avec les mains sur ses hanches. Ma femme s’appuie encore plus contre moi.

L’homme ne bouge pas, mais ses yeux se tournent vers son ami. Sûrement qu’il veut que je l’invite à nous rejoindre. Dominique voit son manège et, tournant la tête, découvre le Black. Elle doit être anesthésiée par la situation ou dans un état second, car elle ne réagit pas vraiment si ce n’est – et c’est tout un programme – qu’elle incline la tête pour regarder plus bas, c’est-à-dire vers la verge noire. La verge qui semble tout de même marquer son intérêt pour le spectacle que nous offrons : Dominique en sandwich, déjà pénétrée par un inconnu, et moi qui essaie vainement de faire de même par derrière. Mais c’est impossible ; l’homme donne maintenant ses premiers coups et ma femme est de plus en plus cambrée pour en profiter au mieux.


Condamné à n’être pour l’instant que l’appui des deux amants, je décide de faire signe à l’autre larron qui n’attendait que cela pour s’avancer. Il est sur notre côté, troisième côté d’un carré incomplet, et je guide la main de mon épouse vers la verge disponible. Sans cesser de jouer avec son amant, elle empoigne l’engin et le palpe un peu avant de commencer à le branler.

L’homme qui la possède souffle au rythme de ses avancées, avancées que je ressens par le corps de mon épouse. Si je n’arrive pas à placer ma verge, au moins j’ai pu glisser un doigt dans son anus que j’ai trouvé ouvert et humide et je touche la queue de son amant qui la possède.

Il comprend que nous n’arriverons à rien de cette façon et doit bien comprendre que notre fantasme n’est pas seulement que Dominique baise avec lui, mais aussi qu’elle soit prise par le sexe de son mari. Alors il se retire, et tout en nous montrant l’ombre, dit :



Il entraîne ma femme par la main comme si cela était naturel qu’elle suive cet homme. Alors qu’il s’assied sur le banc, il l’attire pour qu’elle vienne sur lui. Il fait nettement plus sombre sous les arbres, mais bien assez pour que je la voie s’installer à genoux sur son amant et, alors que sa main guide la queue tendue, descendre sur l’objet de son désir. Elle est maintenant assise sur les cuisses de l’homme, le dard au plus profond de son intimité.

Elle tourne la tête vers nous, son mari et le Black, pour s’assurer que les spectateurs sont avec elle. Rassurée et certainement excitée, elle s’agrippe au dossier du banc pour commencer sa chevauchée.


C’est incroyable, inimaginable. Ce que nous n’avons pas pu faire au club se réalise. La différence ? L’obscurité ! Oui, l’obscurité qui vous cache mais aussi vous libère. Et ma Dominique se libère. Elle se baise avec ardeur, montant et descendant sur cette queue inconnue que son vagin apprend à connaître. Ses fesses claquent sur les cuisses de son amant.

À nouveau elle regarde vers moi, me sourit. Je comprends le message. Elle m’attend pour que nous réalisions ce fantasme dont la première idée a germé dans nos cerveaux au même endroit, trois mois plus tôt. D’ailleurs, elle cesse ses mouvements pour se pencher un peu plus sur son partenaire. Lui aussi sait la suite du programme et ses mains plaquées sur les fesses de Dominique tirent pour en ouvrir la vallée.


Devant une telle offrande, je ne peux que venir me positionner entre les cuisses de l’homme, cherchant un instant la meilleure position avant de… « Oh, mon Dieu, que faisons-nous ? Avons-nous le droit ? Pouvons-nous réellement changer notre sexualité à ce point ? Et si cela faisait éclater notre couple ? » Ces pensées me traversent l’esprit le temps d’une microseconde, mais je sens le regard de l’homme qui possède ma femme ainsi que celui de l’autre qui a fait le tour du banc et montre maintenant une belle bite noire en érection. Mais ce qui me fait perdre toute retenue, c’est la vision du petit trou de Dominique. Je suis sûr que s’il savait parler, il me dirait :



La messe est dite. Pas si vite, cependant. Il faut forcer le chemin, ramper pour se frotter à l’autre queue et enfin arriver au but. C’est douloureux pour Dominique – ou du moins désagréable – car elle gémit sous ma poussée et il lui faut un moment afin de reprendre son souffle. Même moi, j’ai l’impression que mon bâton s’écorche à l’autre. Mais c’est mon bâton, cette verge gonflée dont la raideur retrouvée grâce au fantasme en cours demande de la place pour glisser dans le cul de ma femme.

Dominique semble s’habituer très vite à cet envahissement de nos deux verges, complices mais concurrentes, dont les bourses se frottent, surtout que maintenant elle ondule du bassin d’avant en arrière dans un mouvement lascif qui la fait se déplacer sur nos mandrins.

Le Noir s’est avancé contre le dossier du banc et, tout en maintenant sa verge doucement branlée par sa main, semble la proposer à ma femme en l’amenant à portée de bouche.

Allons-nous directement passer du fantasme de double pénétration qui nous a conduits sur ce parking à un autre, où un troisième homme vient apporter sa partition et transformer une musique de chambre qui vient déjà de passer d’un duo à un trio, en symphonie jouée à quatre instruments ?


Les phares d’une voiture qui éclairent un instant notre scène immortalisent dans mon esprit la langue exploratrice qui lèche le gland sombre comme une glace au chocolat avant de le prendre dans sa bouche. Elle le garde un instant entre ses lèvres, lui faisant sans doute le coup de la langue qui glisse sur la couronne, ce qui, personnellement, me rend hypersensible.

Mais aussi doit-elle pleinement prendre conscience de cet instant où trois hommes sont à sa disposition. Peut-être a-t-elle déjà envisagé cette situation dans un rêve ou une pensée qu’elle jugeait inavouable, impensable pour une femme mariée et fidèle ? En cet instant, son corps n’est qu’une seule zone érogène. Elle sent les deux verges qui palpitent au rythme du sang qui les irrigue. Elle retrouve aussi celle de son mari avec cette vigueur un moment perdue, et qu’inconsciemment elle regrettait. Cette queue qui, pendant toutes ces années, lui a donné du plaisir, que Philippe sait si bien proposer à ses orifices et qu’elle adorait – non : adore toujours – sucer et pomper jusqu’à la faire juter dans sa gorge avec ces petits cris qui transforment cet homme mûr et sûr de lui en petit garçon fragile. Quant à celle qu’elle a pour l’instant en bouche, ce gland sombre, assez gros, en forme de champignon, qu’aucune peau ne vient cacher, c’est la cerise sur le gâteau. Pas plus grosse, pas plus longue que celle de Philippe. Non, c’est autre chose. La couleur, bien sûr ; mais elle n’a jamais fantasmé sur le « rêve africain ». Mais plutôt cette sorte de puissance que ses doigts ressentent en parcourant la hampe aux veines saillantes et les deux couilles dans leurs bourses étrangement pendantes et distendues comme si un poids les lestait.


Dominique déguste et profite de ce moment. Trois sommes suspendus à son désir et à ses ordres. Longuement, elle joue du bassin comme si chaque geste lui procurait des sensations nouvelles qu’elle exprime par des « mum » ou des « oui » qui s’échappent, déformés, de ses lèvres toujours occupées.

Je me penche un peu plus vers elle, et alors qu’elle s’évertue à déguster la longue friandise, je lui susurre à l’oreille :



Elle abandonne sa sucette pour tourner son visage vers moi et, ne relevant pas la plaisanterie, me répond avec une voix marquée par le plaisir :



Que répondre à un tel aveu ? Rien, si ce n’est que j’ai une envie folle de bouger. Jamais – en tout cas pas depuis une éternité – je n’ai senti une telle montée d’excitation, un tel besoin de la posséder et de lui faire sentir, par des actes et pas par des paroles, que nous sommes à l’unisson.

Mon bâton ne sort de son cul que pour mieux l’envahir et retrouver la chaleur du conduit qui semble maintenant l’accepter de plus en plus facilement. Nous avons trouvé le bon rythme avec l’homme qui, lui aussi, la baise. Alors qu’il avance, je recule et inversement. C’est lui, en expert, qui s’est synchronisé avec moi. Chacun notre tour nous baisons ma femme, complices dans le partage. Il ajoute à la possession les caresses de ses seins, et elle n’est maintenant qu’une poupée de chair que nous utilisons pour son plus grand plaisir. Prise de toute part, elle se laisse faire.


L’homme me fait un clin d’œil. Ses mains abandonnent la poitrine pour venir s’accrocher aux hanches charnues et sensuelles. Il stoppe ses mouvements de baise, m’invitant à faire de même. Nous voici immobiles, bien au chaud dans notre maîtresse. Alors, de ses mains il imprime un mouvement, faisant comprendre à Dominique que c’est à elle de marquer la cadence. Elle doit abandonner la queue noire, mais c’est pour mieux la prendre dans sa main.

C’est elle maintenant qui se baise sur nos queues, mandrins jumeaux à peine séparés par une paroi si fine et si tendue qu’elle se fait oublier. Au début, c’est avec précaution qu’elle avance et recule, mais très vite les sens s’échauffent et c’est avec une sorte de force non retenue qu’elle nous enfourne jusqu’à la garde, nous écrasant de tout son poids. Elle va, elle vient. Elle monte, elle descend. Elle branle la queue noire avec la même violence.


Ma jouissance arrive, torrent de sperme brûlant qui inonde son fondement. Puis, sans prévenir, de la queue noire jaillit le foutre blanchâtre et le premier jet la surprend en frappant son visage. Les autres, redirigés, viennent s’écraser sur son épaule puis la source se tarit. Sa main abandonne la bite pour venir repousser les traînées qui coulent vers ses yeux.

Pendant tout ce temps, elle continue de se baiser avec la même frénésie, accompagnant chaque poussée d’un souffle qui s’échappe de ses lèvres et, alors que sa jouissance monte pour venir lui offrir un orgasme salvateur, elle nous crie son bonheur de femme comblée par des « oui… oui… oui… » ininterrompus, jusqu’aux « je jouis… je jouis… » avant de littéralement s’effondrer sur son amant.

Quel moment merveilleux ! Quelle femme, que ma femme ! Je ne peux me retenir de l’embrasser dans le cou jusqu’à ce qu’elle me tende ses lèvres pour un baiser d’amour.


Après avoir repris notre souffle et désuni l’étrange animal de nos quatre corps enchevêtrés, nous nous reposons un instant sur le banc. Depuis notre arrivée, une question me taraude. Je pense avoir le droit de la poser à nos deux compagnons.



C’est le Noir qui me répond, avec un petit accent chantant des Îles.



Dominique demande :







Voilà. Si vous souhaitez connaître ce lieu magique, demandez-le-nous.


Pour notre part, maintenant, nous revoyons nos « voyeurs » et des amis à eux à la maison. C’est plus confortable et on n’est pas tributaire de la météo.

Nous avons aussi diversifié nos fantasmes par des saynètes érotiques. Comme par exemple celle que je prépare, où Dominique va me surprendre au lit avec une autre femme. Pas de doute qu’elle va se venger. Mais tout est dans la question :





FIN