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Temps de lecture estimé : 21 mn
10/05/13
corrigé 10/06/21
Résumé:  Où Marie découvre les plaisirs d'exaucer un fantasme avec un autre homme, ce que son petit ami ne parvient pas à faire.
Critères:  fh hplusag grossexe école jeu -voyeuroca -travail
Auteur : Maelys            Envoi mini-message

Série : Marie devient une femme

Chapitre 07 / 13
Premier fantasme exaucé

Dans les premiers épisodes : Marie a connu l’amour pour la première fois de sa vie avec son petit ami Nicolas. Cette expérience fut très décevante. À Paris, elle fait la rencontre d’un homme expérimenté qui se propose de l’aider à retrouver des envies sexuelles. Il y parvient en s’occupant seulement de sa poitrine opulente. Lors du cours suivant, celui-ci s’occupe de son sexe avec une grande minutie. Elle attend, frustrée, le cours suivant, espérant que cette fois-ci il fera d’elle une vraie femme connaissant l’orgasme lors de l’acte sexuel. À défaut d’acte sexuel, c’est une leçon de fellation à laquelle Marie a droit. Enfin, elle obtient ce qu’elle voulait de Monsieur Vidal à la leçon suivante : une pénétration préparée et attentive à ses envies. Elle réussit à charmer Antoine, un charmant étudiant de son âge, photographe à ses heures, qui lui fait divinement l’amour avec beaucoup de tendresse.








Premier fantasme exaucé




Depuis une quinze jours, je nage en plein bonheur. Antoine est charmant. Il me fait l’amour passionnément. Je crois avoir trouvé tout ce que le sexe peut m’apporter. Un long fleuve tranquille… en quelque sorte.

Je me sens boostée, y compris dans mes études.


Il est 18 h passées de quelques minutes ; je dois rendre un bouquin à la documentation. Normalement, c’est fermé à partir de 18 h, mais je tente le coup. La porte n’est pas close ; personne dans la grande salle, alors je m’aventure silencieusement dans la pièce du fond.

J’entends deux voix et je m’approche de la porte du bureau qui jouxte la petite salle du fond. Je m’apprête à frapper mais certains mots m’intriguent. Il y a un mois de cela, je pense que j’aurais tourné les talons, mais j’ai changé et les propos me rendent curieuse.



Je ne résiste pas à l’envie de voir. Les mots ne me suffisent pas. La porte entrebâillée me permet de satisfaire ma curiosité sans me faire repérer. J’aperçois le documentaliste – Monsieur Heins – assis dans son fauteuil en train d’examiner un document ; c’est un homme d’une cinquantaine d’année à l’allure sportive. La bibliothécaire est debout à côté de lui. Je la reconnais. C’est la séduisante femme blonde que j’ai déjà vue à l’accueil de la bibliothèque universitaire, Anna, assez grande, d’une trentaine d’année, vêtue d’un pull, d’une jupe et de bas noirs.



La bibliothécaire semble résignée.



Ce qu’est en train de jouer ce couple d’adultes, certes illégitime, c’est jouer de la situation pour s’exciter. Il n’y a pas que de la tendresse ; il y a aussi la volonté d’éveiller l’autre à des pensées inavouables qui font écho en moi. Je trouve le viol révoltant, criminel et destructeur. Par contre, je dois bien avouer avoir fait des rêves où l’on me possédait sous la contrainte, comme un objet, et de m’être réveillée le sexe trempé. Je commence à éprouver un certain émoi dans mon bas-ventre.


Monsieur Heins ouvre son tiroir, en tire un préservatif et un tube de gel. Il recule son fauteuil et se lève, puis débarrasse le bureau des documents qu’il consultait. Le scénario qu’ils se mettent à jouer est ahurissant, mais je le ressens comme tellement excitant… J’ai envie d’être à la place d’Anna.



Elle s’exécute, se penche en avant sur le bureau.



Elle porte effectivement un porte-jarretelles noir et une petite culotte de la même couleur.



Elle la baisse sur les genoux et la laisse tomber au sol. Je ne peux voir totalement son sexe mais je vois la main de monsieur Heins se glisser entre ses cuisses et ses doigts s’y enfoncer. Anna se crispe un peu, elle se cambre.



Il déboutonne son pantalon, le retire ainsi que son slip. Oh, merde ! Son sexe est énorme : jamais vu plus gros et plus long. Au moins vingt centimètres, et courbé vers le haut. Monstrueux. Il enfile son préservatif qui lui arrive à peu près à la moitié de sa verge. Anna le regarde faire en tournant sa tête.



Anna s’exécute. Je commence à mouiller et je passe la main sur mon jean entre mes cuisses. Je vois monsieur Heins fléchir un peu les jambes, se cambrer et poser son gland. Il ne touche pas Anna. Il semble ne pas parvenir à le placer sur son vagin mais les deux amants semblent trouver cette maladresse délicieuse.



Après quelques mouvements, je vois son pénis disparaître lentement des trois quarts entre les cuisses d’Anna. Il s’appuie sur le bureau, de part et d’autre de son bassin et entame de violents coups de boutoir qui font bouger le bureau sur lequel, passive, Anna commence à gémir. C’est bestial ! Mais très excitant. Je me prends à avoir envie d’être la chose qu’est Anna en ce moment…

Les coups de boutoir se font de plus en plus rapides et Anna ne parvient à retenir ses cris qu’avec beaucoup de difficultés.

Monsieur Heins se retire d’un coup, retire son préservatif et éjacule sur les fesses d’Anna.



J’ai passé ma main dans la culotte sous mon jean et je me titille le bouton quand mon téléphone se met à sonner. Toute occupée que je suis, il sonne trois secondes avant que j’arrive à le couper.



Je me mets à courir dans la bibliothèque. Même si je n’y crois pas, j’espère ne pas avoir été aperçue avant d’en sortir.

Après être sortie de l’université, je prends mon téléphone. C’est Antoine qui m’appelait. Je le rappelle. Il souhaiterait que l’on se voie. Je lui réponds par l’affirmative. Très excitée par le spectacle que j’ai pu déguster, j’ai envie de me faire baiser. Je l’invite chez moi.








Je prépare un petit dîner sympa. Salade, petites pommes de terre rissolées et tiramisu. Mais ce n’est pas le problème le plus important. Je prends soin de retirer mon collant et ma petite culotte, toute humide. Ma chatte est maintenant à l’air sous ma jupe qui monte à mi-cuisses. Je n’ai de cesse de me rappeler le spectacle auquel j’ai assisté et j’ai espoir qu’Antoine, à défaut de reproduire le scénario, sera suffisamment excité pour me prendre sans préliminaires, à la hussarde…

J’ai envie d’être consommée, d’être un objet. Je m’amuse intérieurement à cette idée, à l’opposé de ce que je souhaitais il y a quelques semaines seulement.

Je découvre que j’aime le sexe pour le sexe, sans attentions, quand cela correspond à mon fantasme. Le contexte, c’est ça le plus important.



Antoine arrive. Nous dînons en échangeant sur notre journée, mais sans que je fasse allusion à ce que j’ai vu en fin d’après-midi. Je ne sais pas s’il est prêt à entendre cela, que cela m’a excitée de voir une femme consommée comme un objet sexuel, dominée par un homme exerçant une contrainte – certes virtuelle – sur elle. Mes yeux pétillent. Antoine jette un œil sur le renflement de ma poitrine, c’est de bon augure pour la suite.

Vient enfin le moment de débarrasser. Je prends les couverts, les porte à l’évier en face de la table et me penche, ce qui a pour effet de remonter ma jupe et de découvrir mon entrejambe.



« Génial, il joue le jeu ! » Nouvel aller-retour de la table à l’évier. Je me penche encore plus et il doit pouvoir goûter à la vision du bas de mes fesses en plus de ma vulve. Je me déhanche volontairement pour l’exciter.

Antoine se lève et me rejoint. Il passe sa main entre mes cuisses.

Je lui retourne un soufflet d’opérette. Il ne peut s’empêcher de sourire, me prend par la main et tente de m’emmener dans la chambre. À moi de l’attirer vers la table. Dommage… il n’a pas tout compris. Il me caresse la nuque. Non, Antoine. Allez, un petit effort…



« Pourquoi ne me force-t-il pas à me mettre dans la position qu’il me suggère ? Il ne semble pas plus habitué que moi à jouer à cela. »

Je m’incline sur la table comme Anna tout à l’heure. Je m’attends à entendre la fermeture Éclair de son jean et sentir son membre s’insinuer sans autre forme de procès dans mon vagin. Je suis chaude comme la braise et tout mon bas-ventre réclame un membre masculin. Je m’efforce de ne pas regarder ce qu’Antoine fait.


Contre toute attente, je ressens sa langue me lécher les cuisses et monter vers mes fesses. C’est très bon… mais ce n’est pas ce que j’attendais. Il soulève délicatement ma jupe, alors que je souhaitais être mise à nu brusquement.

Sa langue me lèche maintenant délicieusement le sexe. Elle s’insinue entre mes grandes lèvres, va fouiller mon vestibule. C’est doux et c’est bon. Je renonce à mon désir d’être temporairement une femme objet. J’écarte les jambes pour que sa langue puisse toucher mon clitoris, plus difficile à atteindre par derrière. Il m’aspire et c’est délicieux, tendre.


Tout à coup, plus rien. Je tourne la tête pour comprendre ce qui se passe. Antoine a baissé son pantalon et son slip. Il passe un préservatif sur sa verge, presque verticale, tant il est excité. Je regarde à nouveau devant moi. J’espère qu’il va comprendre mon fantasme. Je fais une nouvelle tentative pour le lui indiquer :



J’ai de nouveau l’espoir qu’il va me consommer comme un objet. Il me pénètre d’un coup. J’aimerais qu’il me laboure rapidement. Mais c’est vraiment dans la nature d’Antoine de faire tendrement l’amour. Il me caresse, entre en moi doucement et profondément, accélère le rythme en prenant le soin de me caresser la vulve. C’est très bon, mais ce n’est pas ce que j’attends en ce moment précis. Il prend soin de m’attendre en caressant mes fesses et en faisant glisser son doigt sur mon bouton. Je jouis bientôt à la fois sous ses doigts et par une longue poussée dans mon vagin. Nos corps se séparent et je l’embrasse tendrement. Il m’a donné du plaisir et je lui en sais gré. J’aurais cependant tant aimé qu’il entre davantage dans le scénario que j’avais conçu…




—ooOoo—




Deux jours plus tard, le micro de l’université annonce :



J’angoisse toute la journée… Que va-t-il me dire ? Oui, j’ai observé ce qu’ils faisaient. Ce n’est pas bien, assurément. Mais enfin, la porte du centre documentaire était ouverte. Il était 18 h 05, c’est vrai, mais enfin…

L’heure arrive et je me rends vers le bureau dans lequel la scène si excitante s’est déroulée. Stéphane Heins m’y accueille. Il est grave. Il a 50 ans environ, mais sans trop de charme. Un visage banal et une tenue pseudo décontractée.



Il engage la discussion sur un sujet professionnel. Il veut marquer le lien d’autorité qu’il a légitimement sur moi… Il veut montrer qu’il s’est renseigné à mon propos. Son ton change. Nous y voilà.



Je ne sais pas quoi dire. Je suis désarçonnée par la proposition. J’ai envie de la voir mais je comprends qu’il voudrait retourner la situation en sa faveur et il pressent que je ne suis pas encore prête à céder totalement à mes envies devant un inconnu ou presque.



Il me raccompagne à la porte de son bureau.


Ouf ! Terminé. Soulagée et troublée. Le conservateur de la bibliothèque m’a quand même fait la proposition de m’exposer ses organes génitaux…

Une idée que je tente de réprimer germe dans mon esprit. L’idée que je pourrais me retrouver dans la situation d’Anna Bideau. Un fantasme que j’ai essayé d’assouvir avec Antoine mais avec un succès pour le moins mitigé. Je tente d’écarter cette insidieuse idée de mon esprit.




—ooOoo—




Plusieurs jours passent. Le week-end suivant, Antoine est parti voir ses parents. Je suis presque tentée de lui être « infidèle ».

Cette pensée me fait réagir. Je m’installe donc déjà dans un confort sexuel et émotionnel. Antoine est mon petit ami. Pourquoi avoir découvert une nouvelle liberté sexuelle pour s’enfermer dans une relation exclusive ? Je ne lui ai ni parlé de monsieur Vidal, ni de ce que j’avais vu à la bibliothèque. Je sens mes entrailles brûler à l’idée d’assouvir mon fantasme. Si j’ai de l’affection pour Antoine, je réalise que je ne suis pas vraiment amoureuse de lui ; en tout cas pas au point de lui réserver l’exclusivité de mon corps.


Je me connecte au site de l’université, copie l’adresse mail de Stéphane Heins et lui envoie le courriel suivant



Monsieur Heins,

J’ai emprunté Lettre sur la comète de Pierre-Louis Moreau de Maupertuis, dans sa version originale. Je crains de l’avoir égaré et je suis très embêtée.

Pourrions-nous nous rencontrer afin de pouvoir en discuter ?

Merci.

Marie Dupont



Ce livre précieux est exposé en vitrine de la bibliothèque. Il n’est pas empruntable. Il va de soi qu’après vérification de principe, monsieur Heins comprendra où je veux en venir.


Une demi-heure après, un petit signal sonore retentit. Je viens de recevoir un message.

Il provient de Monsieur Heins :



Mademoiselle Dupont,

Il faut que nous en parlions de toute urgence. Passez me voir dans mon bureau demain après-midi, disons vers 15 h. La porte du centre sera ouverte malgré sa fermeture. Je vous attendrai dans mon bureau.

Stéphane Heins



Tout m’indique que monsieur Heins est prêt à assouvir mon fantasme. Je suis enflammée à l’idée d’être l’objet des envies les plus grivoises de cet homme.




—ooOoo—




Je passe une nuit agitée et me réveille de bonne heure. La matinée traîne en longueur. Je choisis de me vêtir d’une petite robe à motifs blancs sur fond bleu marine, près du corps. Je sais que cette tenue met particulièrement en valeur ma silhouette, ma taille mince et ma poitrine volumineuse. J’ai mis ma parure de sous-vêtements blancs.

Je me rends l’heure venue à l’université, quasiment déserte en ce samedi après-midi. Je ne croise personne dans les couloirs qui mènent vers la bibliothèque. Je trouve la porte ouverte et me rends vers la salle du fond. Mon cœur bat la chamade. Je renonce maintenant, ou… Je ne peux plus faire machine arrière. Après un moment d’hésitation, je frappe à la porte.



J’ouvre et trouve monsieur Heins assis à son bureau. Quand il me voit, son regard brille et parcourt mes courbes soulignées par ma tenue.



Il fait mine de réfléchir en regardant un document posé sur son bureau, puis relève la tête brusquement.



Je me mets à faire semblant de sangloter.



Je fais mine de reprendre espoir.



Je fais semblant de chercher des bijoux à mon poignet, autour de mon cou.



Je me lève et me dirige vers la porte.



De dos, la main sur la poignée, je fais semblant de réfléchir. Je lui réponds alors d’un ton que je veux neutre, limite lugubre.



Je fais mine d’acquiescer en retournant m’asseoir dans le fauteuil.



Je retire les boutons de ma robe jusqu’à la taille, mais sans en faire plus. Il ouvre le tiroir de son bureau et en sort une baguette de bois d’une cinquantaine de centimètres, la dirige vers mon buste et écarte les pans de ma robe, dévoilant ainsi mon soutien-gorge noir. Je me laisse totalement faire.



Il passe maintenant sa baguette sur chacun de mes tétons par-dessus le tissu de ma lingerie. Je les sens durcir. Il passe la baguette sous les bonnets pour les soulever. Il me fait mal, insiste et libère mes seins. Mes tétons sont tout dressés.



Je prends volontairement un air renfrogné. Il semble aimer cela…



Je me lève, les seins à l’air, surgissant de ma robe échancrée jusqu’à la taille, le soutien-gorge au-dessus, comme un collier ridicule.



Il passe sa baguette entre mes cuisses et soulève ma robe jusqu’à dévoiler ma culotte.



Il répète l’opération dans l’autre sens.



Il dégrafe mon soutien-gorge. Je suis entre son bureau et lui, et ne peux m’empêcher d’observer la bosse impressionnante formée par son sexe en érection.



Il se lève, défait sa ceinture, laisse tomber son pantalon et ôte son slip qu’il écarte du pied et s’installe sur le bord de son bureau. Son sexe est en érection ; il est exceptionnel : près d’une vingtaine de centimètres, et d’une grosseur exceptionnelle. Je ne peux m’empêcher de me souvenir des va-et-vient dans le vagin d’Anna Bideau.

Il appuie maintenant ses jambes sur la chaise devant le bureau et les écarte.



C’est doux. Je le masturbe. Je le décalotte et le recalotte.

Il met ses mains sur mes seins et me pelote.

Je retrouve la vision troublante de ce sexe puissant que j’avais vu lorsque je l’avais surpris avec madame Bideau.



Ils se sont rétractés et la peau a durci. Je passe ma main dessous et les caresse.



Je m’agenouille et me retrouve sous sa verge. Il bascule un peu en arrière. Je les lui lèche maintenant.



Il me caresse les cheveux.



Je m’exécute et il gémit. Sa verge palpite.



Je donne des petits coups de langue depuis ses testicules jusqu’à son gland. Il émet des petits sifflements en aspirant et en se mordant les lèvres.



Je le satisfais. Une goutte d’un liquide transparent coule de son méat.



Je l’aspire et lui lèche le gland. Je m’applique.



Je lui caresse d’une main l’arrière de ses testicules, tiens sa verge de l’autre et continue de le pomper.



Je le prends en main et le suce maintenant de plus en plus vite. Son abdomen se contracte. Il résiste et cela me stimule. Son sperme jaillit dans ma bouche, en un jet puissant.

Comme je fais mine de vouloir recracher, il me présente un paquet de mouchoirs en papier.

Je me retire et crache le liquide chaud dans un mouchoir.



Je lui ai parlé sèchement. Cependant, en mon for intérieur, j’espère qu’il ne va pas renoncer à découvrir mon sexe avec le sien.



Cela agit sur lui comme un électrochoc. Il descend brusquement du bureau, la queue pendante entre les jambes. Soit il joue très bien son rôle, soit j’ai touché un point sensible. Il me prend par le bras et m’emmène de l’autre côté de son bureau, à l’emplacement où je l’ai vu prendre Anna Bideau.



Il arrache presque ma culotte qui tombe à mes mollets et se recule.



En guise de réponse, je sursaute car un doigt s’enfonce dans mon vagin.



Il se plaque contre moi. Je sens ses cuisses contre les miennes. Sa main gauche se place devant moi entre mes cuisses, s’insinue dans ma vulve et trouve mon bouton tandis que sa main droite me pétrit le sein. Je ne peux me retenir de pousser des petits gémissements. Son pénis tire un peu à gauche. Je le sens durcir peu à peu. Il frotte ma cuisse. Il entre à nouveau en érection. Plus grand que moi, il fléchit les jambes au fur et à mesure. Sa longueur hors du commun fait que bientôt sa hampe se plaque sur mes grandes lèvres et que je vois le gland apparaître au niveau de sa main. Il fait glisser son engin sur ma vulve.



Il se retire, passe un préservatif et place ses deux mains sur mes hanches. D’un coup sec, il s’engage en moi profondément. Je ne peux retenir un cri à la fois de surprise et un peu de douleur quand il bute au fond de moi. Il place ses mains de part et d’autre de moi à plat sur le bureau, et tel un étalon qui saillit sa jument, il me prend violemment avec des coups de reins puissants. Ses cuisses claquent contre mes fesses et le bureau bouge sur ses pieds à chaque poussée. Je sens mon plaisir monter rapidement. C’est la première fois de ma vie que je suis un objet sexuel consentant que l’on consomme sans modération, que j’exauce un fantasme. Il ne faut pas plus d’une minute pour qu’un orgasme profond m’anéantisse.


Même si le rôle qu’il se donne est celui d’un abuseur, Stéphane Heins, ressentant mon état, se retire de moi. Je lui en suis reconnaissante intérieurement, car la pénétration active durant l’orgasme est chez moi assez douloureuse, tant mes contractions sont puissantes. Il retire son préservatif, écarte les globes de mes fesses qu’il enduit de salive et, sans tenter de me prendre analement, se termine en coulissant entre mes fesses. Je sens bientôt la chaleur de son sperme à la racine de mes fesses.

Il s’éloigne de moi, essuie son pénis avec un mouchoir.



Il joue son rôle jusqu’au bout. Il se détourne de moi tandis que je me rhabille et me laisse sortir, épuisée.








Je suis tourmentée. À la fois ravie d’avoir exaucé un fantasme, mais j’ai aussi le sentiment d’avoir trompé Antoine, auquel je n’ai pourtant rien promis. Je ne sais pas comment gérer cela. Dois-je être franche avec lui, l’amener à partager toutes mes envies, rompre par sincérité ou mener en quelque sorte une double vie ? Je ne suis pas en mesure, à ce moment, de répondre à cette question.