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n° 15603Fiche technique104116 caractères104116
Temps de lecture estimé : 57 mn
10/05/13
Résumé:  Une jeune étudiante éprise de son professeur part au Pérou pour tenter de l'oublier... Ce texte inachevé devait être un livre mais j'ai perdu mon inspiratrice... Je vous livre les premiers chapitres en espérant retrouver l'envie d'écrire la suite.
Critères:  fhh ffh hplusag jeunes collègues profélève travail avion fsoumise hdomine double sm bondage
Auteur : Karesse31  (Epicurien épris de litérature érotique.)            Envoi mini-message
Barbara et les Incas

Barbara se trouvait à plus d’un mètre du sol. Elle émergeait lentement, face à une terre humide, bien tassée, rougeâtre. Elle ne flottait pas, bien au contraire : la pesanteur exerçait sa force, plaquant son corps contre les sangles et harnais qui la suspendaient. Ils étaient reliés à un dispositif ingénieux de poulies dont les ombres, à la lumière du flamboiement des torches, lui permirent de se représenter la structure. Elle y occupait la place centrale, était exposée de toutes parts. La sensation douloureuse était certaine mais supportable, son poids se répartissant entre différents appuis. Sa peau en revanche était cuisante, striée par endroits d’une douleur nette et aiguë.


Barbara reprenait son souffle, présumant que le répit serait de courte durée. Son esprit, engourdi, semblait privé de toute capacité d’analyse. Cet état ne pouvait résulter que de la saturation des stimuli physiques et émotionnels qui l’avaient traversée précédemment : elle était certaine de ne pas avoir été droguée. Avait-elle donné son consentement ? Elle ne se rappelait rien, mais ses sensations laissaient peu de doute quant à ce qui s’était passé. L’excitation dont elle avait vibré était encore présente dans sa peau, ses muscles, sa chair. Un certain plaisir, tendu et vif, continuait de se diffuser en ondes, provoquant un ruissellement le long de ses fesses et ses cuisses. L’écartement large des lèvres de son sexe témoignait de la belle taille du phallus qui l’avait possédée. Des vagues de contractions secouaient ponctuellement les muscles de son vagin, continuaient d’agiter cette bouche qui réclamait à aspirer et sucer, encore.


Elle sentit alors la présence de l’homme. Il était adossé au mur, à quelques mètres, surveillant méticuleusement le retour à la conscience de sa jeune proie. Contrainte par les liens, elle n’aperçut lorsqu’il s’approcha que l’épaule gauche, et bientôt la poitrine, plutôt ample et bien faite. Les plis et le léger arrondi du ventre écartaient l’hypothèse qu’il pût être un athlète ou un jeune homme. Elle tenta vainement de redresser la tête pour identifier l’homme, mais ses entraves l’empêchèrent d’orienter son regard vers son visage, qui lui resta inconnu.


Il avait disparu de son champ de vision depuis quelques secondes. Elle sentait qu’il s’affairait non loin et scrutait la projection floue de ses manipulations sur le mur de pierre. Soudain, les poulies se remirent en action, rehaussant lentement ses jambes tout en les maintenant écartées et repliant les genoux sur ses seins. L’afflux de sang dans ses joues la fit rougir violemment. Ces déplacements lui permirent d’entrevoir le sexe fabuleux qui l’avait honorée plus tôt. Il était colossal ! Digne des attributs dont les légendes dotent certains Noirs… L’homme, cependant, était blanc.


Cette vision ne dura que quelques secondes : il s’était agenouillé entre ses jambes et déjà elle sentait le souffle sur son sexe. Il la caressa ainsi : distillant l’air chaud sur sa peau humide et excitée. Rapidement, la langue vint à son contact, flatta son clitoris, lécha ses lèvres déjà mouillées des précédentes jouissances. Puis elle s’enfonça en elle, lapant son intérieur, se délecta des parois dégoulinantes de son vagin avant de s’en extraire pour mieux laisser les lèvres aspirer le clitoris gonflé. Pendant de longues minutes il lui prodigua ce délicieux traitement, suppléant parfois la danse de sa langue des caresses d’un doigt.


La poulie la remonta encore un peu, la pliant davantage et accentuant l’écartement de ses fesses. La bouche vient se poser cette fois directement sur son anus, l’humecta de salive et le força sans plus attendre avec sa langue. Elle reprit ensuite l’aspiration du bouton érigé, le majeur s’engouffrant dans la chatte toujours plus offerte, plus trempée. Le doigt poursuivit la remontée du sillon, s’enfonça dans son petit cul.


Les muscles de Barbara, ses articulations et ses entrailles maintenus dans l’étau étaient agités de violents soubresauts et saccades de plaisir. Mais les liens l’empêchaient radicalement de se mouvoir, et les sangles resserrées par le changement de position mordaient plus fort sa peau. La contention et la douleur décuplaient les plaisirs de ses sens. Son sexe brûlait ardemment. L’index et l’annulaire pénétraient maintenant aussi son œillet distendu : les trois doigts pilonnaient de concert son rectum. Elle criait à la fois sa jouissance et sa souffrance, se laissant envahir par la déferlante des sensations qui submergeaient sa conscience.


L’homme avait cessé son action sans qu’elle s’en rendît compte. Elle rassembla ses esprits et une immense panique l’envahit à la pensée de ce que l’homme pourrait lui administrer. « Impossible ! » pensa-t-elle : elle ne pourrait jamais recevoir un tel engin. Son cul allait se déchirer, écartelé par ce pal. Comme elle commençait à convulser de terreur, telle un insecte fragile paniquant dans les mailles de la toile, l’homme se pencha sur elle. À travers ses larmes, elle le reconnut : Daniel Constantin, celui qui avait conquis son esprit, objet inaccessible de son amour.


Une voix guillerette retentit alors à son oreille : « France-Inter, il est 8 heures. ». Barbara essuya rageusement ses joues d’un revers de main et recouvrit son corps fiévreux du drap échoué au sol.




—ooOoo—




Au secrétariat de la Sorbonne, quelques heures plus tard, Barbara apposait sa signature au bas de la fiche d’inscription, véritable pari pour cette jeune femme d’apparence un peu timorée – ce qu’elle reconnaissait volontiers – : son espagnol laissait encore à désirer et elle avait ces dernières années peu quitté la sécurité de sa chambre de bonne du 18ème. Ce choix de poursuivre son cursus en terres sud-américaines, elle le savait, comportait son lot d’expositions aux risques, et signait un tournant de sa vie.


Barbara quitta le bâtiment et remonta le boulevard Saint-Michel. Elle s’attarda devant la vitrine poussiéreuse d’un bijoutier, envisagea brièvement de s’acheter un sandwich chaud chez un Grec. Puis elle se ravisa, jugeant qu’elle serait plus légère le ventre vide pour dire ses adieux à la Seine. Arrivée au pont, elle se pencha en avant lentement, jusqu’à ce que sa poitrine repose au contact rugueux de la pierre. Ses tétons frémirent et elle ferma les yeux, ne laissant pénétrer qu’un tout petit filament de lumière entre ses paupières. Elle fit basculer légèrement son bassin pour être à l’aise. Son manteau, qu’elle avait choisi à dessein deux tailles trop large, lui permettait – à l’abri des regards – de conserver un de ses bras le long du corps pour venir caresser son clitoris. Elle avait acquis une agilité et une grande discrétion dans ce jeu solitaire, qu’elle pratiquait de préférence dans les espaces publics. Métros et trains restaient ses lieux de prédilection, justifiant le contact des corps à l’heure de pointe dans un cas, mêlant promesses de liberté et promiscuité dans l’autre. Elle fréquentait également de nombreuses salles de concert où elle pouvait fermer les yeux à loisir, se laisser porter au gré des accords de jazz ou de la transe d’un rock tonique. Elle sentait son corps uni à celui des autres et aimait à se sentir blottie au creux de la masse moelleuse de l’humanité, en activant secrètement le bouton de son plaisir.


Sur ce pont, elle était seule au cœur de la grisaille. Dans le va-et-vient minimaliste dont elle s’honorait de l’index, elle fit rapidement naître une chaleur vivifiante. Elle attisa ainsi longtemps le feu de l’excitation, celui de l’audace de sa démarche, de la perspective des terres ensoleillées, et de la reviviscence de son supplice matinal.


Étudiante passionnée, Barbara s’était très jeune émue pour les civilisations anciennes. Son cursus l’avait logiquement menée sur les traces de Lévi-Strauss. Son flirt précoce avec la psychanalyse avait également modelé son parcours peu structuré par une éducation résolument laxiste.


En quittant Paris, elle choisissait de s’éloigner de l’objet obsédant de son désir, Daniel Constantin, éminent spécialiste de la question inca. Un an plus tôt, la lecture d’un de ses ouvrages sur les conseils d’une amie l’avait bouleversée. Le style quasi-chirurgical dans lequel il rédigeait ses analyses anthropologiques pointues avait cinglé son âme, fait frissonner sa chair. Barbara avait dès le printemps demandé à être transférée dans l’unité de recherches sur les civilisations précolombiennes qu’il dirigeait. Elle avait savouré au fil des modules la présence de son idole, apprécié le timbre de sa voix, enregistré la sonorité de ses inflexions, mémorisé ses postures de tête, ses gestes les plus banals.


Au début, elle avait systématiquement fui son regard, de peur d’y faire paraître trop manifestement ses sentiments. Pourtant, Constantin habitait ses rêveries depuis maintenant des mois. Barbara aimait promener la tranche de ses ouvrages le long de sa peau lors de ses nuits de travail acharné. Elle se masturbait généreusement à la simple évocation d’une des paroles ou attitudes de Constantin, allait jusqu’à imaginer la vie commune qu’ils pourraient bâtir. Les mois passant, son attitude s’était progressivement inversée. Dans un premier temps, elle avait tenté d’accrocher son regard pour faire passer par ses yeux l’immensité de son désir, puis elle avait mis en œuvre toute sa gamme de séduction. Elle provoquait, sous différents prétextes liés à ses études, des entretiens individuels au cours desquels elle usait de vêtements courts et échancrés pour dévoiler de plus en plus son physique et tenter de le faire succomber à ses charmes. Hélas, il s’était jusque-là toujours montré imperturbable. Elle s’était sentie de plus en plus délirante de chérir autant un homme qui persistait à l’ignorer et, voyant l’échec de ses approches, elle commençait à penser que le moment était peut-être venu de s’en éloigner.


Or, les images de ce matin avaient agi comme un électrochoc, faisant voler en éclats ses pensées romantiques. Barbara était certaine qu’il ne pouvait s’agir uniquement de son propre fantasme : elle n’avait pas cette puissance créatrice, et cette violence… La scène appartenait assurément à un grand fonds commun. Les archétypes jungiens lui vinrent d’abord à l’esprit. S’imposa ensuite la pensée que son karma était chargé des souffrances de quelque esclave nubienne ou d’une sorcière persécutée, images qui l’avaient envahie régulièrement lors de séances de méditation. Quoi qu’il en fût, si la civilisation inca proposait une lecture judicieuse à ce rêve, c’était à l’université de Lima que Barbara en trouverait la trace. Le départ était programmé pour le 15 mars, soit exactement une semaine plus tard.




—ooOoo—




« Les passagers du vol 720 WA à destination de Lima sont invités à embarquer porte C ».

À cette annonce, le cœur de Barbara se serra sans qu’elle sache si c’était de plaisir ou de peur.

Peut-être était-ce simplement du soulagement ? Trouver un billet en si peu de temps avait été à la fois compliqué et simple. Le premier contact avec les agences de voyages s’était révélé catastrophique : les prix annoncés pour cette période si proche étaient purement prohibitifs.


Heureusement, une amie lui avait donné les coordonnées d’un site spécialisé dans les vols de dernière minute. Cet organisme rachetait à bas prix aux compagnies d’assurance garantissant des voyages, les trajets annulés par les passagers assurés. Elle avait ainsi obtenu pour un prix tout à fait correct un billet pour un vol régulier, et en plus, en première classe…


Comme elle progressait dans le couloir conduisant à la passerelle d’embarquement, elle se rendit compte que sa tenue décontractée (mi-aventurière, mi-baba cool) détonait au cœur du luxe et de la recherche des passagers qui l’entouraient. Le couple qui la précédait attira particulièrement son attention. Leurs vêtements dont la découpe mettait en valeur leur physique dénotaient d’une esthétique certaine et de l’aisance financière réservée à une certaine bourgeoisie. Du tailleur de madame descendaient deux jambes finement galbées portant un fessier délicatement sculpté. La veste s’entrouvrait sur un chemisier dont le décolleté laissait entrevoir une poitrine joliment rebondie. Le style de monsieur faisait plus sportwear de luxe, enveloppant sa carrure athlétique. « Typiquement la quarantaine qui s’entretient dans les salles de gym ! » pensa Barbara.


Elle découvrit que sa place se trouvait au même niveau que la leur, mais elle était dans la rangée du milieu alors qu’ils occupaient les deux fauteuils proches du hublot. Elle le regretta car elle aurait bien aimé regarder le paysage tant qu’ils survolaient la France. Au décollage, elle essaya d’apercevoir Paris mais elle était trop éloignée. S’ensuivit une escale d’une heure et demie à Londres (guère le temps de flâner, le temps de passer d’un terminal à l’autre) et elle prit place dans le Boeing 777 en partance pour New-York.

À nouveau elle était placée à côté du couple et n’avait pas accès au hublot. « Je ne peux tout de même me plaindre, songea-t-elle ; je voyage tout de même dans des conditions idéales. »

À peine s’était-elle installée que sa voisine s’adressa à elle :



Barbara plongea encore une fois son regard dans le vide pour se délecter de la surface miroitante de l’Atlantique. La femme avait remué ciel et terre pour que son mari lui cédât également sa place « avec vue sur les maisons-fourmis », s’était-elle esclaffée. Calée près du hublot, Barbara se sentait un peu déphasée dans l’univers feutré de cette première classe. Elle repoussa son plateau-repas étonnamment raffiné, commanda une deuxième petite bouteille de vin, puis un digestif sur les encouragements de son voisin. L’homme semblait amusé par son comportement et se montra de plus en plus attentionné et loquace. La conversation s’engagea sur divers sujets. Elle le trouvait certes séduisant, mais aussi intrusif et développait une retenue à son égard.



Barbara était troublée par la découpe virile de la mâchoire et des lèvres, ainsi que par le style très direct de l’homme. La conversation se poursuivit, de plus en plus animée, presque tendue. Barbara peinait à se concentrer mais mettait un point d’honneur à soutenir la joute verbale dans laquelle il l’entraînait, même si l’échange pouvait paraître trop intense pour deux inconnus. Elle se prit au jeu, s’enhardit, et trouva progressivement un certain plaisir à le provoquer par des attaques anticapitalistes soignées. Michèle inclinait ponctuellement son buste pour leur adresser depuis la travée voisine un sourire immense, offrant par cette occasion une vue plongeante sur ses seins. Elle ne semblait nullement gênée par leur échange. Malgré le regard réprobateur de l’hôtesse haut-perchée, l’homme recommanda un peu d’alcool fort pour eux trois.


L’après-midi passa ainsi, entre bavardages et crèmes de whisky. Barbara se sentait glisser vers une douce ivresse, et commençait à apprécier ces privilèges des classes supérieures auxquels elle avait très peu goûté dans sa courte existence. Elle riait maintenant bien volontiers aux plaisanteries et se dit enfin qu’elle était ravie de voyager à côté de cet homme raffiné.


Il se tourna un instant vers sa femme et lui parla à voix basse au-dessus de l’allée. De temps à autre, elle éclatait de rire en rejetant la tête en arrière et faisant clinquer ses boucles d’oreilles volumineuses. « Quelle pécore ! » songea Barbara, moqueuse, jalouse.

L’homme se retourna alors vers elle et, à son oreille, chuchota d’une manière presque agressive :



Ils se levèrent sans un mot de plus, abandonnant Barbara, un peu saoule, interdite devant ce changement de tonalité. La tête lui tournait sérieusement. Ils venaient de piquer sa fierté et éveiller sa curiosité par ce défi inconvenant, et elle ne parvenait pas à réfléchir. D’un bond, elle se leva à son tour et remonta l’allée à leur poursuite.


Elle arriva dans le compartiment réservé aux sanitaires mais ne les trouva pas. Elle s’aperçut au bout de quelques instants que la porte des toilettes réservées aux personnes handicapées était restée entrouverte et il lui sembla entendre de légers bruits provenant de ce local. Hésitante, elle s’approcha. L’intention de se couple malicieux commençait à se clarifier dans son esprit embrumé, encore qu’elle se demandait jusqu’où ceux-ci envisageaient d’aller. Elle doutait surtout de son intention à elle. La curiosité prit le dessus sur son appréhension, mais l’entrebâillement étant insuffisant, elle dut pousser la porte pour découvrir la scène dont on la voulait clairement spectatrice.

L’apercevant, Jacques lui ordonna aussitôt :



Elle s’installa sur la cuvette dont le couvercle fermé offrait un confort tout à fait acceptable. La pièce était d’ailleurs suffisamment grande pour que trois personnes puissent s’y mouvoir sans trop de gêne. Elle était fascinée par l’exhibition, n’ayant jusque-là rencontré de telles situations que dans son imagination (enrichie de quelques films érotico-pornographiques qu’elle avait téléchargés sur internet…).


Michèle s’était dévêtue de son tailleur et se trouvait à genoux entre les jambes de Jacques qui s’appuyait contre le lavabo. Elle portait un large serre-taille en dentelle blanche dont les jarretelles soutenaient des bas avec une bordure de la même conception. Le string qui découpait ses belles hanches et le soutien-gorge à balconnets sur lequel s’appuyait sa généreuse poitrine étaient du même ensemble tout à fait adapté pour mettre ses charmes en valeur. Mais l’attention de Barbara ne s’attarda pas longtemps à détailler cette lingerie. Elle était fascinée par l’activité de la langue de Michèle qui léchait méticuleusement la hampe du sexe de Jacques.


Après avoir joué un moment à balancer les testicules, elle revenait lentement vers le gland qu’elle lapait comme une glace. La belle bourgeoise jeta un coup d’œil provocateur à sa jeune spectatrice, puis entreprit de faire glisser l’organe fièrement dressé entre ses pulpeuses lèvres. Deux fois, trois fois, la bouche descendit en avalant près de la moitié du beau braquemart puis elle remonta en l’enduisant de son abondante salive. Une fois le pénis bien humecté, elle prit une grande aspiration, ouvrit largement sa bouche et engloutit d’un coup près des deux tiers du membre. Les lèvres serrées autour du pieu laissaient d’importants filets de bave. Elle continuait lentement de descendre, l’enfonçant peu à peu dans sa gorge jusqu’à ce qu’elle atteigne les couilles vers lesquelles elle fit glisser sa langue. Le souffle de Jacques était devenu plus rapide ; ses mains s’étaient crispées dans les cheveux de sa femme et il se mit à ressortir puis rentrer lentement sa verge, baisant sa bouche comme un sexe. Son regard se porta sur Barbara qui était entièrement captivée par la scène. L’esprit de la jeune femme se partageait entre l’attirance qu’elle éprouvait pour ce mâle affichant sa virilité dominatrice et la jalousie qu’elle ressentait vis-à-vis de cette épouse capable de lui prodiguer un tel plaisir. La femme arrêta sa fellation et se tourna vers elle.



L’étudiante ne résista pas une seconde à cette invitation et tomba à genoux à côté de sa rivale-complice. Elle goûta de la langue la liqueur pré-séminale qui sortait du méat, rejointe bientôt par Michèle qui léchait tantôt le sexe de son mari, tantôt la bouche de Barbara. Les deux femmes jouèrent un moment avec leurs langues avant de s’embrasser avec passion.



Et elle s’écarta pour laisser la jeune femme s’appliquer à sa tâche. Barbara reprit le gland entre ses lèvres, le faisant glisser avec sa langue à l’intérieur de son palais. Elle savait que son talent ne pouvait rivaliser avec la prestation à laquelle elle venait d’assister. Elle n’avait d’ailleurs jamais tenté de « gorge profonde » et redoutait qu’une telle intromission lui provoque une irrépressible envie de vomir. Elle s’appliqua à pomper ce sexe, comme lui avait conseillé l’ingénue épouse. Elle aspirait la verge en serrant ses lèvres comme si elle tétait un sein, ou plutôt le pis d’une vache.


Pendant ce temps, Michèle était passée derrière elle et caressait ses jambes en faisant remonter la robe. Elle eut la surprise de trouver des fesses entièrement dénudées, pas même un petit string minimaliste…



Barbara ne lui répondit pas, préférant au contraire amplifier sa fellation. La belle bourgeoise, elle, s’intéressait de près à ce jeune postérieur : le palpant fermement, puis écartant le sillon pour dégager le petit trou serré et l’abricot juteux qui suintait en-dessous.



Puis elle le porta à sa bouche.



Et elle colla sa bouche à la vulve mouillée, y enfonçant sa langue comme un petit phallus. Ainsi stimulée, la jeune femme accéléra son aspiration, la complétant d’une masturbation énergique. Sous ce traitement, Jacques sentit grandir son plaisir et ne tarda pas à exploser en jets puissants au fond de la gorge de la jeune étudiante. Celle-ci s’appliqua à tout avaler, juste avant que l’orgasme monte du profond d’elle. Elle retint difficilement les cris de jouissance qui gonflaient sa poitrine. De tels hurlements ne seraient pas passé inaperçus dans l’avion.


Quelques minutes après, tous les trois se trouvaient assis à nouveau lorsque l’hôtesse vint leur indiquer de bien vouloir attacher leur ceinture. La consigne était donnée avec un air plein de sous-entendus qui montrait bien qu’elle n’était pas dupe de ce qui s’était passé pendant que les trois passagers avaient quitté simultanément leurs fauteuils…

Comprenant le double sens de la remarque, Barbara devint rouge comme une pivoine. Jacques, à nouveau installé à ses côtés, se moqua gentiment de sa gêne :



Sa voisine préféra ne pas lui répondre et contempler le paysage américain qui s’offrait à sa vue. Elle ne savait que penser de ce qui venait de se passer avec ce couple. Jamais elle n’avait imaginé se retrouver dans cette situation. Certes, elle connaissait son attrait pour tout ce qui est sexuel et elle avait déjà laissé libre cours à sa sensualité, mais à aucun moment elle n’avait songé à une relation à trois, et surtout elle avait été complètement dépassée par la vitesse à laquelle ce scénario s’était développé. L’alcool qu’elle avait bu avait bien sûr contribué à lever ses inhibitions. Elle ne pouvait cependant pas nier la très forte attirance qu’elle avait ressentie pour ce couple dès le début de leur rencontre. Ce qui la surprenait le plus, au-delà de l’écart d’âge, c’est le désir qu’elle éprouvait pour cette femme. Le mari, certes, lui avait bien plu et elle s’était complètement prise dans son jeu de séduction ; mais c’était sans proportion avec les sentiments qu’elle ressentait pour Michèle. Pourtant, le souvenir qu’elle conservait des vagues échanges de caresses et de baisers échangés avec des copines au cours de son adolescence l’avait convaincue de son hétérosexualité. Elle aimait les hommes… avec quelque chose de concret entre les jambes !


Elle appréciait tout de même la plastique des femmes. Elle aimait regarder un corps aux formes bien marquées. Elle s’attardait parfois à contempler des mannequins de lingerie, mais elle n’imaginait rien de sexuel là-dedans. Au contraire, elle trouvait que c’était l’expression de sa féminité.


Et là, avec cette bourgeoise, elle découvrait une part méconnue de sa personnalité. Tout au début de leur conversation, elle s’était surprise à tenter d’imaginer la forme de ses seins à travers l’échancrure de son chemisier. Plus tard, lorsqu’elle les avait rejoints, elle avait été captée à la fois par ce que faisait cette femme et par son corps épanoui. Tandis qu’elle les observait, en même temps que son envie pour l’homme, elle avait ressenti le désir de la caresser, elle, de l’embrasser, de se frotter contre sa peau. Quand leurs langues s’étaient rejointes pour lécher ensemble le sexe de Jacques, quand elles avaient échangé ensuite un baiser passionné, le plaisir qu’elle avait éprouvé était quelque chose de profond et nouveau.

Son voisin la tira de ses réflexions pour lui montrer New-York vers laquelle l’avion commençait sa descente.


À peine l’avion immobilisé sur la piste, Michelle vint prendre la place de son mari pour glisser à Barbara :



La jeune femme ne savait que répondre à cette réflexion. Son aînée en profita pour enchaîner :



Barbara décida de se laisser porter par l’enthousiasme de son interlocutrice.

Ils descendirent du Boeing. Les deux femmes flânèrent quelques instants. À peine le temps de regarder quelques vitrines que le mari revint après avoir tout organisé.

Juste un saut d’ascenseur et les voilà à la porte de la chambre qu’il a réservée pour quelques heures. Barbara avait réglé le réveil de son téléphone à la fois pour ne pas rater son embarquement et pour s’occuper les mains et l’esprit, évitant de songer à ce qui allait se passer dans les prochaines minutes…


La porte se referma derrière Barbara. Elle serra entre ses bras son sac et se plaqua au mur, frissonnante. Michèle l’entraîna d’une invitation franche vers le lit qui trônait au centre de la pièce. Sans mot dire, elle la fit s’asseoir et lui baisa délicatement les paupières. Elle ôta ses escarpins et sa robe avec fluidité, s’installa à genoux derrière elle en lui massant les épaules.

Barbara, peu à peu, trembla moins, savourant ces caresses, se laissa aller à offrir sa nuque et son cou. Elle ouvrit alors les yeux et son regard rencontra immédiatement celui de Jacques. Il avait pris place dans le fauteuil, juste en face d’elles. Il scrutait les deux femmes avec insistance et froideur. Il s’était servi un alcool fort, porta le verre à sa bouche et déglutit sèchement. Barbara soutint cette intrusion avec effronterie, ne cligna pas des yeux. Michèle écarta lentement une des bretelles de la robe de Barbara, puis l’autre, et fit glisser la fermeture Éclair jusqu’à la naissance de ses fesses. D’un coup, elle abaissa le tissu à fleurs, offrant à Jacques une vue tout à fait bandante de la poitrine juvénile libérée et, comme Barbara soulevait intuitivement et avec servilité son bassin, fit glisser le vêtement jusqu’aux pieds.


D’un geste ferme, Michèle renversa Barbara et la chevaucha, puis s’assit sur elle, au niveau de ses hanches. Le contact de la chair chaude des fesses de Michèle émut Barbara. Elle sentit contre son pubis la ficelle du string de son amante et la moiteur qui se dégageait de son contact. Les deux femmes se trouvèrent visage à visage, poitrine à poitrine et sexe contre sexe. Michèle caressa les jeunes seins, testa la plasticité des tétons et enserra d’une main le cou gracile. Elle se pencha pour embrasser Barbara et toutes deux retrouvèrent instantanément la volupté de leur baiser aérien. Michèle goûta d’abord les lèvres et Barbara captura rapidement la langue dont elle reconnut le style inventif. Le baiser langoureux raviva chez les deux femmes le désir laissé en suspens. Leurs hanches se mouvaient de concert. Michèle glissa l’une de ses cuisses sous celle de Barbara pour qu’elles puissent presser avec une vigueur croissante leurs sexes l’un contre l’autre.


Michèle, soudain, libéra Barbara, se déplaça plus haut sur le lit, s’allongea sur le flanc et fit descendre son string le long de ses jambes, qu’elle écarta impudiquement. Elle offrait sa chatte splendide complètement épilée à sa jeune compagne. Barbara fut décontenancée d’abord ; puis, mue par la chaleur qui habitait son corps entier, s’approcha… mais eut un mouvement de recul irrépressible.



Comme Barbara restait immobile, elle revint vers elle à quatre pattes, la fit s’allonger et commença à caresser de sa bouche le sexe dont elle s’était délectée plus tôt. Sa gourmandise excita violemment Barbara, qui se sentit submergée de désir et de plaisir à la fois. Michèle, experte, gourmande, léchait tour à tour ses lèvres et son clitoris pour finalement se fixer sur le petit bouton érigé qu’elle pourlécha, suçota, titilla. Puis elle l’aspira tant et si bien que Barbara eut l’impression qu’il devenait verge puissante. La minette de Michèle était à disposition à quelques centimètres de son visage, et il ne fallut pas bien longtemps pour que Barbara attirât à elle le bassin. Elle le contempla sans y toucher tandis que la femme libérée, toujours affairée au plaisir de sa jeune amante, crevait d’envie qu’elle la dévore.


Mais Barbara se dégagea abruptement de l’étreinte de Michèle. Elle voulait se concentrer pleinement sur cette expérience qui s’offrait à elle. Elle s’agenouilla entre les jambes ouvertes et commença une dégustation toute particulière. Elle admira d’abord la robe rose foncée du sexe offert, et apprécia les déclinaisons de parme et de brun qui en nuançaient les plis. Elle jaugea ensuite la qualité des larmes qui sourdaient le long des parois et huma profondément les parfums animaux qui s’en dégageaient. Elle ressentit un plaisir immense à cette expérience sensuelle et inédite. Enfin, pour la toute première fois, elle mit en bouche la chair d’une femme. Tout était différent de ce qu’elle avait connu jusqu’alors, et c’est instinctivement qu’elle trouva les gestes justes qui rapidement firent gémir la belle Michèle. Prodiguant caresses, lampées, appuis et succions, Barbara se gorgea du grand cru, de son grain et son satiné, de ses reliefs et ses vallées, de sa saveur et son acidulé.


Quand elle fut repue, elle fit rouler son amante sur le côté, la retourna sur le ventre et appliqua ses mains sur les hanches pour qu’elle se mette à genoux dos à elle et lui montre son cul. Barbara la vengeresse souhaitait maintenant punir celle qui la faisait se découvrir autre que ce qu’elle croyait être. Elle immisça à sec son index et son majeur dans l’anus exposé et écartela l’orifice, y crachant copieusement pour lubrifier et humilier la putain qui lui offrait ses trous. Elle entama un va-et-vient vigoureux tandis que de sa main libre elle la claquait de toutes petites fessées régulières. Elle conduisait son amante et en éprouva une jouissance immense.


Michèle, qui ne s’attendait pas à ce traitement après de si suaves flatteries, geignait bruyamment. Barbara, de ses doigts précis, vint stimuler la vulve trempée. Elle savait précisément comment procéder, elle qui était tant habituée à s’octroyer des doigtés délicieux. La vue de ces fesses rougies, le halètement de la femme abandonnée lui donnaient des ailes et elle intensifia encore le rythme de ses manipulations calculées.

Michèle explosa en un cri de jouissance. Barbara l’étreignit, plaqua sa main sur son ventre et contint les tremblements de son corps, avant qu’elles ne s’écroulent dans les bras l’une de l’autre. Barbara abandonna subitement sa maîtrise, se fondit dans ce corps de plaisirs, s’y prélassa, s’y noya et ne fit qu’une avec sa bien-aimée.


Jacques, quant à lui, remontait déjà la braguette de son pantalon de toile. Il se félicita de n’avoir pas joui de cette belle branlée. Il pourrait ainsi en conserver l’état d’excitation encore quelque temps jusqu’à ce qu’à nouveau son espiègle de femme invente quelque stratagème pour le faire bander.




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Le vol jusqu’à Lima fut pour la jeune femme un temps particulier. Elle se sentait complètement suspendue dans le ciel et l’espace, digérant sans chercher à les analyser toutes les sensations ressenties au cours du trajet précédent et de son étape new-yorkaise. Elle n’était pas vraiment perturbée par le comportement qu’elle venait d’avoir. Son sentiment était plutôt un mélange de surprise (jamais elle n’avait réellement pensé vivre de telles relations) et… de fierté. Oui, elle était fière d’être allée au-delà de son conditionnement social, au-delà de l’hétérosexualité tranquille conforme à son éducation, au-delà même de ses fantasmes. Cette pensée l’arrêta un instant. Certes, ses pensées les plus libidineuses étaient bien en-deçà des moments de sexualité débridée qu’elle venait de vivre ; mais le souvenir de son dernier rêve lui rappela que son inconscient allait bien plus loin dans l’offrande de son corps sur des registres de soumissions et de sadomasochisme.


Petit à petit, sa réflexion fut engourdie par la somnolence et elle se réveilla alors que l’avion se posait dans la nuit finissante sur le tarmac de l’aéroport. Elle avait hâte de trouver un taxi qui l’amènerait rapidement à l’hôtel pour se reposer un peu avant d’aller à la découverte de la capitale péruvienne.




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Le professeur Constantin avala péniblement sa salive. Ce n’était certes pas la première fois qu’il se trouvait dans une telle situation, mais jamais jusqu’à présent il ne s’était senti pareillement troublé comme s’il s’engluait consciemment et volontairement dans la toile que tissait cette jolie araignée…

Pourtant, il connaissait par cœur ce jeu de séduction : petite robe offrant un décolleté plongeant et jeu de jambe dévoilant le galbe d’une cuisse… Plus d’une étudiante avait ainsi joué de ses charmes pour troubler son esprit. Parfois avec un succès éveillant en lui des désirs et des tensions qu’il défoulait une fois l’entretien passé en usant des services de mademoiselle Rose Laforêt, sa dévouée secrétaire toujours prête à lui rendre service.


Cette élève n’en était pas d’ailleurs à son premier essai avec lui. Depuis qu’elle avait rejoint son enseignement, elle ne ratait jamais l’occasion de planter ses yeux dans les siens en conservant son air candide alors que son regard ingénu tentait d’écrire au fond de sa rétine « où tu veux, quand tu veux ». Au début, il s’en était plutôt amusé, affichant une indifférence absolument conforme à la déontologie enseignante. Par la suite, il lui était arrivé d’y repenser en caressant sa vigueur lorsque le sommeil tardait à venir. Il s’était surpris un jour à substituer mentalement les fesses de la jouvencelle à celles de Rose qu’il était en train de pilonner. Mais jusque-là jamais, au grand jamais, il n’avait eu la tentation d’entreprendre quoi que ce soit lorsqu’elle était avec lui.

Et là, il était à deux doigts de succomber.

Il faut dire qu’elle avait mis les bouchées doubles (le double sens de cette pensée aggrava encore l’émoi de Daniel) : manifestement, elle avait omis de mettre un soutien-gorge avant de se rendre à l’entretien qu’elle avait sollicité sous prétexte d’avoir un complément d’information pour sa recherche sur les rites incas. Il n’avait d’ailleurs maintenant aucun doute là-dessus puisque, penché au-dessus de son épaule, il contemplait les aréoles de ses seins et ses tétons fièrement tendus. Comprenant qu’il n’arriverait plus à résister longtemps aux tentations de cette sirène, il décida de reprendre le dessus autrement. Quitte à renoncer à ses principes, autant en profiter le plus possible…



L’échange se faisait de moins en moins ambigu. Ils étaient de façon évidente d’accord pour faire évoluer leur relation. Pourtant, il voulut tout de même préciser doucement à son oreille :



En entendant cette réponse, l’enseignant fit glisser ses deux mains le long de la poitrine pour se saisir des deux tétons tentateurs. La jeune femme frémit, laissa échapper un plaisant soupir et glissa en arrière de sa chaise. Pendant quelques minutes, le professeur pétrit consciencieusement les deux pamplemousses fermes et bien bombés. Il faisait saillir de plus en plus fort les pointes érigées puis les pinça entre le pouce et l’index. La jeune femme se crispa mais tenta de ne pas montrer sa douleur.

L’homme sourit en voyant sa réaction. Maintenant qu’il avait lâché toutes ces retenues qui habituellement le bridaient dans les relations avec ses élèves, il se sentait l’âme d’un carnassier. Il avait envie de s’amuser un moment avec sa proie avant de la consommer sauvagement, et il voulait aussi lui faire payer toutes les frustrations qu’il avait endurées lorsqu’il s’obligeait à résister à ses avances.



Et tout en tournant le visage de la jeune femme vers lui, il ouvrit sa braguette, sortit son sexe et le lui enfonça directement dans la bouche. Barbara hoqueta à la fois de l’envahissement soudain de son palais et sous la surprise de la tournure brusque et directive de leur relation. Elle recula un peu en sentant la verge taper contre sa luette, puis serra ses lèvres pour stimuler la verge avec sa bouche. Elle alternait des moments où elle faisait coulisser le pénis dans cet anneau buccal avec des temps où elle aspirait le gland, le pompant comme pour en extraire son jus. En entendant la respiration du professeur s’accélérer, elle ralentit pour le garder en son pouvoir et fit tourner sa langue autour de ce gros sucre d’orge sans le sortir de son palais. Daniel profita de ce répit pour se ressaisir. Il avait bien senti que la situation avait failli lui échapper. Il tenait à tout prix à reprendre le contrôle et à le lui faire sentir !



La belle dévoila ses fesses et, avec un sourire qu’elle ne tenta même pas de cacher, elle s’étendit sur les jambes de son bourreau en offrant à son regard et à ses mains son joli postérieur.



L’enseignant contemplait cette sphère joufflue délicatement fendue avec au centre de cette vallée ce sombre petit puits si attirant. Un tel spectacle lui mettait l’eau à la bouche et de l’ardeur dans les veines. Il sentit d’ailleurs une tension se développer et venir durcir contre le ventre de la donzelle. Sa main réagit en venant s’abattre fermement sur la chair rebondie, venant imprimer une première marque rouge sur la peau blanche.



La fessée se poursuivit avec constance, les traces recouvrant petit à petit la totalité du globe.

À chaque coup reçu, Barbara frottait son pubis sur la jambe de Daniel qui se retrouva, lorsque la dixième claque fut frappée, toute mouillée du plaisir qui dégoulinait de la chatte de la jeune fille.



Il ajouta un deuxième doigt et branla profondément et régulièrement la jeune fille qui accompagna sa masturbation de gémissements de plaisir. Il présenta le majeur de son autre main à la bouche de l’étudiante, lui ordonnant de bien le lécher. Il compléta là aussi de son index, et tandis que la main gauche s’enfonçait dans la chatte, la droite se faisait avaler par la bouche. Elle quitta bientôt l’orifice buccal et vint se présenter devant l’ouverture encore serrée de l’anus. Celui-ci s’ouvrit sous la pression et absorba une première phalange, puis le doigt entier. La pénétration était facilitée par le plaisir que provoquait l’autre main. Daniel retira son doigt, fit couler un filet de salive sur l’anneau qu’il venait de forcer et revint coulisser dans le conduit étroit. Lorsque l’endroit lui sembla suffisamment détendu, il remplaça ses doigts par ceux qui étaient jusque-là dans la moiteur de la chatte et qui, ainsi lubrifiés, continuèrent à pénétrer et écarter l’anus. La trouvant enfin suffisamment ouverte, le professeur l’installa à genoux sur la chaise, se plaça derrière elle et l’encula d’une ferme et forte poussée.



Et, déchaîné, il la prit avec frénésie tout en accompagnant ses mouvements de claques bien appuyées sur les flancs de la belle.

Daniel était prêt à exploser ; il poursuivait vaillamment son assaut mais se sentit soudain basculer dans le vide et se réveilla au pied de son lit.




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Dans le métro qui l’amenait à son travail, une heure après cette chute fatale qui avait pré-interrompu ce rêve étonnant, Daniel songeait encore à sa relation avec son étudiante préférée. Il était à la fois soulagé et triste de son départ pour le Pérou. La rapidité de l’organisation de celui-ci l’avait surpris. Certes, elle était intéressée par l’histoire précolombienne de ce pays qui présentait toujours des possibilités de compréhension nouvelles à partir des fouilles archéologiques qui se poursuivaient et qui amenaient régulièrement des découvertes intéressantes. Il n’avait pourtant jusque-là jamais imaginé qu’elle serait tentée par une bourse d’études en coopération avec l’université de Lima, considérant qu’elle préférait les connaissances théoriques à la recherche sur le terrain. Il s’interrogea sur les raisons éventuelles de ce départ de France. Avait-elle voulu s’éloigner de lui ? Mettre à distance l’objet d’un désir trop fort, à la fois inaccessible et de plus en plus attirant ? Cette prétention fit sourire Daniel ; ses songes de la nuit précédente l’amenaient à se croire absolument irrésistible… Pourtant, il était exact que l’attitude de Barbara s’était fortement amplifiée ces dernières semaines et que ses tentatives de séduction frôlaient ces derniers temps l’exhibition, surtout lorsqu’ils étaient seuls pour un entretien. Il avait d’ailleurs réduit le plus possible ces situations, craignant de plus en plus de succomber à ces provocations malgré les soulagements que lui prodiguait Rose avant chacune de ces rencontres. L’évocation de sa secrétaire lui rappela qu’il était justement parti avec un peu d’avance afin de profiter de ses attentions avant le début de son premier cours. « Une bonne pipe sera la bienvenue… » se dit-il. Il s’était réveillé sur sa descente de lit, frustré et en pleine érection. Après avoir envisagé de se recoucher pour se masturber en se rappelant son rêve, il avait préféré se préparer rapidement, préférant rejoindre les lèvres pulpeuses et la langue douce de Madame Laforêt.




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De l’autre côté de l’Atlantique, Barbara dormait à poings fermés dans son petit studio que l’université de Lima lui avait réservé à deux pas de la faculté. Ses premières journées au Pérou avaient été bien remplies par son installation et les différentes démarches administratives. Elle commençait à peine à se repérer, et ce n’est que l’avant-veille qu’elle avait débuté ses cours et pris connaissance de son programme de recherches. L’assistant qui était chargé de l’accompagner dans ses travaux s’était montré compétent et aussi très prévenant. De retour chez elle, elle s’était amusée de son côté macho faisant le beau devant la petite Française. Toutefois, son numéro n’était pas complètement inefficace puisqu’elle avait fini par accepter une invitation à dîner pour le lendemain soir.


Une fois couchée, elle avait feuilleté un ouvrage acquis chez un petit bouquiniste in extremis la veille de son départ. En humant l’odeur de la poussière des rayons qui venait encore du livre, une petite nostalgie de la vie parisienne l’avait un instant effleurée. Mais ce trouble avait vite était chassé et elle s’était lancée dans la lecture.

Y étaient mentionnées les vierges du soleil ; elle se rappela alors le rêve violent qui l’avait menée ici.

Ainsi, elle avait pressenti que sa vie changerait, et ces derniers épisodes le lui confirmaient.

Si elle avait été capable de se prêter à de telles pratiques, jusqu’où pourrait-on l’entraîner ? Le sommeil l’avait gagnée sans qu’elle ait la réponse à cette question.




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De retour chez elle en fin d’après-midi, Barbara se réjouissait d’avoir un logement aussi proche de l’université. Cela lui permettait de se préparer tranquillement avant de se rendre à son rendez-vous. Après avoir délassé son corps sous les vapeurs d’une douche chaude, elle s’était enduite d’un lait corporel légèrement parfumé qu’elle avait emporté dans ses bagages. C’était un cadeau que sa mère lui avait offert à son dernier anniversaire ; et pendant qu’elle lissait la crème sur sa peau, ses pensées l’emmenaient vers la France où était sa famille. Les liens qu’elle maintenait avec ses parents (divorcés alors qu’elle était adolescente) étaient déjà distants sans être pour autant hostiles ; aussi, son départ pour l’Amérique latine n’entraînerait pas un bouleversement dans leurs relations. Ils avaient déjà passé de longues périodes sans se voir, et les possibilités de communication par téléphone et Internet leurs convenaient très bien. Tout en se massant, elle repensa à sa vie à Paris. Au souvenir de Daniel Constantin, ses doigts se firent plus caressants et glissèrent sur ses seins. Contrairement à ses objectifs, elle n’essayait même pas de l’oublier et se masturbait régulièrement en pensant à lui ; une de ses mains était d’ailleurs maintenant sur son pubis et jouait avec son clitoris. Son corps frissonna et elle sentit son sexe s’humidifier. Elle fit glisser un doigt le long de ses grandes lèvres, puis revint frotter son petit bouton. Un soupir s’échappa de ses lèvres et elle laissa son index s’enfoncer dans sa chatte pour faire exploser ce plaisir qu’elle sentait monter. Une fois les derniers spasmes passés, ses pensées revinrent à son présent, à la soirée qui l’attendait et aux préparatifs qu’elle devait terminer.


À peine une heure plus tard, Barbara montait dans un taxi pour se rendre au bar où elle avait rendez-vous. Dès qu’elle fut assise, elle perçut le regard du chauffeur qui, dans le rétroviseur, détaillait sa tenue. Il faut dire qu’elle avait décidé de la jouer « parisienne », histoire de renvoyer la balle à Pedro qui devait se croire irrésistible depuis qu’elle avait accepté son invitation. La chaleur de cette fin d’été lui avait permis de s’habiller léger (ce qu’elle appréciait encore plus en pensant que Paris était encore dans la grisaille de l’hiver) ; sa jupette plissée mettait en évidence ses longues jambes aux cuisses fuselées, et le galbe de ses chevilles était accentué par l’attache fine de ses chaussures à talons hauts. La simplicité de son chemisier mettait en évidence l’échancrure où un pendentif à pierre d’émeraude accroché à une chaîne en or semblait plonger entre ses seins. Ses oreilles étaient elles aussi décorées d’un bijou semblable qui venait rappeler l’éclat de ses yeux verts. Elle ramena le conducteur à son cadre professionnel en lui indiquant qu’elle souhaitait se rendre à l’Antigua taberna Queirolo.


Le taxi fila vers les avenues ; Barbara savait que le quartier du Pueblo Libre où elle se rendait n’était pas trop éloigné. Elle avait un peu étudié le plan de la ville mais n’était pour le moment pas à même d’utiliser les transports en commun qui lui semblaient complexes et peu rapides. Ils longèrent l’université de San Marcos où elle faisait ses recherches. Celle-ci, fondée au début du XVIe siècle, était la plus ancienne de l’Amérique et elle espérait que ses archives historiques très réputées pourraient aider ses études en croisant les découvertes archéologiques actuelles avec les textes rédigés lors de la conquête du continent par les Espagnols.


La voiture traversa l’avenue du Venezuela et poursuivit en passant entre l’Université Catholique et le quartier Santa Emma. Quelques minutes plus tard, le taxi s’arrêta devant la taverne très typique et déposa sa passagère. Elle fit les quelques mètres qui la menaient jusqu’à l’entrée en sentant le pesant regard du chauffeur l’accompagner jusqu’à la porte. Loin de s’offusquer, elle retira un surcroît de confiance de l’effet qu’elle faisait sur ce mâle et bomba le torse en entrant dans l’établissement.


La salle était sombre et enfumée (elle avait oublié ces ambiances que l’hygiénique Europe avait désormais interdites) ; elle scruta un moment les différentes tablées avant de s’apercevoir que Pedro l’attendait au comptoir. Celui-ci la matait avec un plaisir évident, et son sourire augmenta encore en la voyant se jucher sur le tabouret, les plis de sa petite jupe ne cachant de fait que l’extrémité du haut de ses cuisses. Barbara s’amusait de sa réaction de jeune coq ; il lui rappelait les dessins de Tex Avery. Par provocation, elle se pencha vers lui en laissant son décolleté bâiller un peu plus tandis qu’elle déposait une bise légère sur ses joues. Elle imaginait ses yeux sortant de ses orbites comme dans les bandes dessinées. Le jeune homme laissa passer son émotion et lui proposa en apéritif un cocktail à base de tequila, un peu fort mais délicieux. Elle accepta tout en se promettant de renoncer aux alcools pour le reste de la soirée afin de conserver un certain contrôle sur la suite des événements. Pedro se montra un charmant ambassadeur de la culture péruvienne ; il lui vanta le Musée Larco qui se trouvait à quelques pâtés de maison d’ici dans le Pueblo Libre et promit de le lui faire prochainement visiter.


Il l’emmena ensuite au Gran Timba, restaurant spécialisé dans les parilladas et très animé où ils purent savourer leurs grillades en écoutant un groupe musical s’inspirant de thèmes traditionnels mis aux rythmes du XXIe siècle. Barbara apprécia la qualité de la cuisine, mais trouva la composition musicale moins à son goût. Elle regrettait surtout que le concert ait mis fin à leur conversation. Pedro en profita pour lui proposer de finir la soirée chez lui, tout en s’engageant à la ramener chez elle après un dernier verre. Barbara savait que cette proposition viendrait finir le repas, le jeune macho voulant forcément ajouter une nouvelle conquête à son tableau de chasse… La perspective ne lui déplaisait pas et elle savait qu’à ce jeu-là, celui qui se croyait chasseur était parfois à son insu la proie de la présumée victime. Elle comptait bien le lui montrer dans peu de temps.


L’acceptation de sa proposition renforça le jeune Péruvien dans sa fierté de mâle dominant. Sitôt sorti, il plaça un bras protecteur sur les épaules de la belle Française et la serra contre lui en l’emmenant à sa voiture. La conduite urbaine lui imposa de concentrer son attention sur la route, mais il jetait de fréquents regards sur les cuisses que sa passagère exposait très complaisamment, sa jupe étant remontée bien au-delà des limites classiques de la décence. Il profita d’un feu rouge pour poser sur la jambe de son invitée une main conquérante. Barbara, qui attendait ce geste depuis qu’elle s’était assise, ne montra ni son impatience ni sa satisfaction, mais maintint ses genoux suffisamment écartés pour permettre aux doigts de glisser et caresser sa peau au moins jusqu’aux limites de la jupe. Le feu passa au vert alors que la paume finissait de glisser au bord du tissu. Pedro dut reprendre la conduite, et la fluidité de la circulation à cette heure tardive ne lui permit pas de renouveler son geste avant la fin de leur trajet.


Sitôt garé, il se pencha pour embrasser la jeune femme tout en reprenant possession de ses cuisses. Barbara offrit sa bouche à son baiser fougueux et son corps à ses mains caressantes. Le jeune homme – comme elle s’en doutait – se montrait direct et très entreprenant, mais cela lui convenait bien. La main s’était glissée sous la jupe et, tandis que la langue de Pedro fouillait sa bouche, ses doigts découvraient l’humidité de sa culotte et venaient caresser ses autres lèvres. Le baiser devint encore plus passionné mais leur étreinte était gênée par l’habitacle. Ils sortirent pour se rendre à l’appartement. Sur le palier de l’immeuble, il reprit Barbara dans ses bras et en profita pour empaumer ses fesses que le string laissait entièrement disponibles à ses caresses. La jeune femme se serra contre lui en frottant son pubis contre son bassin. Elle sentit un bâton se déployer et durcir contre son ventre. Bien que le risque d’être vus ajoutât à son excitation, elle eut envie de se laisser aller librement dans un cadre plus intime.



À peine la porte de l’appartement fermée, elle se serra contre lui, frottant son corps contre le sien, mordillant son cou, aspirant le lobe de son oreille. Elle se faisait chatte, allumant son matou pour le faire brûler de désir. Les mains du mâle avait repris le malaxage de la femelle, et il avait glissé une jambe entre celles de sa conquête pour permettre à celle-ci d’y frotter voluptueusement son sexe. Il avait l’impression de sentir à travers son jean l’humidité qui coulait de cette source de plaisir. Gardant l’initiative, elle déboutonna la chemise du fier Péruvien et caressa sa poitrine velue. Elle n’admira même pas les pectoraux et abdominaux que l’étudiant, sans être athlétique, entretenait consciencieusement. Son attention était avant tout attirée par ce volume de chair qui gonflait la braguette du jeune homme et que sa hanche venait frôler tandis qu’elle serrait sa cuisse contre son entrejambe. Elle résistait à l’envie de glisser sa main pour ouvrir le pantalon et libérer ce membre qui ne demandait qu’à se déployer. Elle reprit le dégrafage des boutons du vêtement qu’elle avait commencé à enlever en évitant de descendre jusqu’à la ceinture ; et dès que l’ouverture le lui permit, elle passa ses mains dans le dos de son amant en se serrant un peu plus contre lui. Ses ongles glissaient sur la peau à la limite de la griffure, descendaient des omoplates jusqu’au sacrum pour remonter le long de la colonne vertébrale.


Pedro n’en pouvait plus de toutes ces sensations. Il n’était plus qu’une bête avide de sexe et de plaisir, toute réflexion, toute retenue lui étaient impossibles, son cerveau étant totalement submergé par la force de son désir. Il ouvrit son pantalon, sortit son sexe, écarta le string qui cachait sa cible et tenta de s’enfoncer dans cette chair brûlante et humide. Barbara ne voulait pas de cette fin brusquée, et elle tenait à conserver la maîtrise du plaisir de son jeune amant. Elle le repoussa, s’accroupit devant lui et avala sa queue tendue d’où suintait déjà la liqueur séminale. L’homme poussa un cri qui montrait bien que le changement d’orifice ne le décevait pas, en définitive. Il faut dire que sa maîtresse se consacrait avec ardeur et technique à sa nouvelle tâche. Elle branlait la base du pénis tout en pompant le gland avidement ; elle l’enfonçait au plus profond de sa bouche puis le ressortait lentement en le serrant fortement entre ses lèvres ; elle le léchait comme une glace, jouait à le faire tourner avec sa langue, titillait le méat avec la pointe de celle-ci, puis reprenait goulûment son aspiration comme une pompe qui voudrait le vider de son suc.


Rapidement, les résultats prévisibles s’annoncèrent : l’homme gémissait, haletait. Quelques minutes à peine après le début de la fellation il se crispa, et sans retenue envoya de puissantes giclées de foutre au fond de la gorge de son amante. Sans surprise, car elle savait bien quelle serait la conséquence du traitement qu’elle venait d’effectuer sur le jeune macho, Barbara avala la semence puis se redressa en regardant avec ironie le mâle dont le corps tremblait encore des derniers soubresauts de sa jouissance. Pedro avait l’impression d’être complètement vidé. Pas uniquement ses précieuses bourses : la force du plaisir qui venait de le secouer le laissait complètement terrassé. Il se sentait épuisé ; ne tenant plus sur ses jambes, il vacilla et avança péniblement jusqu’au salon pour s’effondrer dans un fauteuil. Le désir si fort qu’il avait de la jeune femme s’était continuellement amplifié tout au long de la soirée pour finir dans l’explosion de son éjaculation. Toute son énergie avait disparu. Abattu, il était incapable d’adresser le moindre mot ou même un regard à la jeune femme qu’il voulait conquérir quelques instants plus tôt.


« Post coïtum, animale triste est… » songea-t-elle en se remémorant ses cours de lettres. Malgré la frustration de ne pas avoir sa part du plaisir annoncé, Barbara jubilait d’avoir fait rendre ses armes au prétentieux. Le goût du sperme au fond de sa bouche avait la saveur de la victoire : la femelle avait triomphé du mâle et elle s’amusait de le voir KO dès le premier round… Elle profita du téléphone qui se trouvait dans la pièce pour appeler un taxi, puis posa un léger baiser sur les lèvres de Pedro en guise de salut. Celui-ci essaya vaguement de protester et de la retenir, mais il était de façon évidente très ramolli… Elle lui affirma qu’une bonne nuit lui ferait du bien et lui donna rendez-vous lundi à l’université.


De retour chez elle après un bref trajet, elle s’en voulut un moment de ne pas avoir profité des plaisirs que ce sexe bandé aurait dû logiquement lui donner. Elle revint vite à la joie de son petit triomphe sur ce mâle qui croyait la dominer et qu’elle avait si bien su dégonfler. Déshabillée en un instant, elle se jeta nue sur son lit et confia à ses doigts la mission d’accomplir ce que le phallus défaillant n’avait pu faire. Tandis qu’une main pinçait ses tétons et malaxait ses seins, l’autre jouait avec son clitoris et les lèvres de son sexe. Le plaisir revint très vite et très fort. Elle enfonçait maintenant deux doigts dans son vagin à nouveau dégoulinant, les jambes légèrement pliées ; en appui sur ses talons, elle soulevait ses fesses et envoyait son bassin à la rencontre de ses doigts comme si, dans un coït passionné, elle voulait enfoncer la bite de son amant au plus profond d’elle. L’idée d’attraper un gode la traversa un moment, mais elle ne voulait plus repousser la jouissance qui montait et elle accentua son rythme forcené. Sa main gauche avait abandonné ses seins trop sensibles aux tortures qu’elle leur infligeait et, glissée sous ses hanches, elle ouvrait son cul pour enfoncer le majeur dans son œillet déjà accueillant et lubrifié par la mouille qui coulait de sa chatte. Emportée par cette double pénétration, tout son corps se mit à vibrer ; un gémissement monta de sa gorge pour devenir un cri soufflé par le halètement de ses poumons. Tendue maintenant comme un arc, elle serrait ses mains entre ses jambes tandis que ses doigts lui assenaient les derniers va-et-vient. Elle retomba après un ultime cri, repue et heureuse de ce plaisir solitaire qu’elle s’offrait comme une revanche sur le machisme.




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Marchant tranquillement du métro jusqu’à son restaurant préféré, le professeur Constantin était songeur. C’était la première fois qu’il dînait avec Rose, leurs rencontres s’étant jusque-là limitées à l’enceinte de l’université. Il avait été très étonné lorsque sa secrétaire lui avait annoncé qu’elle était libre pour la soirée (mari et enfants étant partis faire du ski pour le week-end) et qu’elle souhaitait passer ce moment avec lui. D’un ton protecteur, elle lui avait dit qu’il fallait qu’elle lui parle tranquillement, qu’elle voulait l’aider à réfléchir. L’œillade qu’elle lui avait ensuite adressée sous-entendait qu’il pourrait passer le temps autrement qu’en discussions, ce que sa frustration actuelle souhaitait vivement. Mais il était intrigué par ce changement de forme de leurs relations : Rose, amante dévouée et soumise, n’avait jusqu’alors jamais proposé de rencontres hors de leur cadre de travail.


Arrivé un peu en avance, il s’installa à une table tranquille et dégusta un whisky en attendant son invitée. Depuis des années qu’elle collaborait avec lui, il pensait bien la connaître ; leurs relations étaient longtemps restées très professionnelles, et il appréciait son sens de l’organisation, sa vigilance au bon fonctionnement de l’unité de recherches ainsi que les conseils qu’elle lui prodiguait parfois sur l’attitude à avoir avec tel ou tel étudiant. Cela ferait bientôt deux ans qu’ils étaient devenus amants.




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Ce printemps-là, il avait remarqué qu’elle offrait à son regard le charme de ses formes voluptueuses que les rayons de soleil exposaient à travers la transparence d’une robe et d’un chemisier des plus légers. Quand il s’était aperçu que son voyeurisme n’avait rien de discret, il avait rougi en percevant son regard, mais le sourire qu’elle lui avait adressé avait effacé toute honte ou culpabilité. Dans l’après-midi qui suivit, leurs yeux s’étaient souvent croisés, mais sans qu’aucune parole n’accompagne ce trouble. Au moment où les bureaux s’étaient vidés du reste du personnel, Daniel avait eu le regret de ne plus la voir. Étonné qu’elle soit partie sans le saluer, il avait rangé ses affaires en s’interrogeant sur cette attitude. L’avait-elle fui ? S’était-elle effrayée de désirs inavouables pour une femme mariée ? Il ne connaissait pas grand-chose de sa vie de couple, leurs conversations ayant jusque-là écarté toute confidence. Elle avait deux adolescents de 14 et 16 ans. Les rares remarques qu’elle avait faites aux retours de vacances exprimaient parfois une lassitude de se sentir au service de son mari et de ses fils qui consacraient beaucoup d’ardeur au sport, mais pas au ménage. Madame Laforêt n’était jamais allée au-delà de ces plaintes ; mais, lorsque les collègues lui avaient souhaité ses quarante-cinq ans quelques semaines plus tôt, elle avait exprimé le regret de devenir une vieille femme. Propos contesté aussitôt par l’équipe, lui affirmant qu’elle restait belle et « fraîche ». Daniel s’était sincèrement associé à ces remarques sans que celles-ci n’ait eu pour autant une connotation personnelle : jusque-là, il ne l’avait jamais regardée comme une femme. Ses réflexions furent interrompues par un bruit de pas dans le couloir.



En disant cela, elle se plaça devant la fenêtre, exposant à nouveau la transparence de ses vêtements. Daniel, stupéfait, constata qu’elle avait enlevé culotte et soutien-gorge. Après quelques secondes d’émotion, il s’exclama :



Pour compenser sa petite taille, Rose portait toujours de hauts talons qui, accentuant sa cambrure et le galbe de ses jambes, mettaient en valeur ses fesses rebondies. Ses seins volumineux souffraient un peu du manque de support, mais l’excitation de l’exhibition compensait en partie leur lourdeur, et les gros tétons dardaient sous le chemisier. Une fois son tour fini, elle avait constaté qu’une belle bosse venait gonfler le pantalon du professeur…



Il l’avait serrée dans ses bras et embrassée avec fougue, explorant sauvagement sa bouche de sa langue. Ses mains avaient massé un moment les épaules puis étaient descendues le long du dos pour empaumer ce cul magnifique qui le faisait tant bander. Elle s’était serrée un peu plus contre lui pour mieux sentir cette érection qui la flattait. Le professeur avait soulevé la robe pour caresser directement la peau de ces belles fesses. Il appréciait le rebondi et la souplesse de celles-ci. Écartant ses jambes et pliant un peu les genoux pour se mettre à sa hauteur, il l’avait serrée contre lui afin de coller son bassin contre le sien. Sa bouche s’était décollée des lèvres de sa secrétaire pour lécher, mordiller et baiser son cou et ses oreilles.

Rose avait frissonné, gémi, et frotté son pubis contre cette bite qu’elle voulait et qui serait bientôt en elle. Daniel avait reculé un peu les épaules en gardant le bas de son corps serré contre la femme qui s’offrait à lui, puis remonté une main pour ouvrir le chemisier et dégager les splendides mamelles. Il avait saisi ce beau pamplemousse, appréciant son poids, sa fermeté. L’enveloppant de ses doigts, il avait joué à l’écraser pour faire ressortir les beaux tétons. La rudesse de ce traitement avait amplifié l’excitation de sa secrétaire. La transparence de ses yeux azurés avait commencé à se voiler, le regard se perdant dans les troubles contrées du plaisir.

Le professeur s’était glissé aux genoux de la belle pour gober ce pis tandis qu’il continuait à traire l’autre sein. Sa collaboratrice avait laissé échapper un rauque feulement de plaisir qui s’était transformé en halètement quand, délaissant son cul, les doigts s’étaient glissé dans sa culotte et avaient commencé à pistonner son vagin.



Caleçon et pantalon avait été enlevés en un instant et le mâle, après avoir renversé sa femelle sur le bureau, avait d’une seule poussée enfoncé sa queue dans la chatte ouverte et trempée.

Leur accouplement avait été sauvage et débridé. Elle l’avait entouré de ses jambes et lui avait donné le rythme à grands coups de talons dans les fesses. Il l’avait pénétrée, enfoncée, fouillée, forée, dévastée, limée, ramonée avec toute l’énergie dont il était capable, jusqu’à ce qu’il sente le corps de sa partenaire se tendre comme un arc et sa jouissance éclater.


Plus tard, enfin repue de son envie de sexe, elle lui avait expliqué ce qui avait déclenché son désir si fort et sa séduction si directe.


Sexuellement délaissée depuis plusieurs mois par son mari, elle avait accepté l’arrêt de leurs rapports physiques en mettant sur le compte de l’âge cette baisse de libido. Cela faisait d’ailleurs plusieurs années qu’ils avaient cessé d’explorer le Kâma-Sûtra, leur sexualité se faisant plus tranquille avec des rapports de plus en plus courts et de moins en moins fréquents. Et puis, la semaine précédente, elle avait découvert qu’il avait une maîtresse.


Abattue pendant plusieurs jours, elle n’avait pas réussi à parler avec lui de cette liaison, mais elle avait tout envisagé : le divorce, bien sûr, mais aussi le meurtre ou le suicide… Elle se sentait flouée, mise au rebut, plus bonne à rien. Après cette longue descente dans le désespoir, elle avait, en touchant le fond, trouvé une étincelle de vie. Elle s’y était accrochée avec l’espoir de se reconstruire, de pouvoir exister. Petit à petit, elle avait raisonné, argumenté en elle-même l’opposition à sa désespérance : si lui ne la désirait plus, peut-être pouvait-elle encore plaire à d’autres ; il se pouvait que le choix de son mari soit une erreur et qu’elle puisse encore séduire !


Elle s’était longuement observée dans la glace. Son corps n’avait plus la vigueur de ses vingt ans, mais elle avait conservé (et même développé) l’essentiel de ses avantages. Sa poitrine, qu’elle avait parfois entendu qualifier « d’arrogante », s’était un peu plus gonflée avec les grossesses et elle voyait souvent le regard des hommes glisser dans son décolleté. Ses fesses s’étaient elles aussi un peu plus rebondies ; mais, malgré la mode et les mannequins anorexiques, les Vénus callipyges continuaient à attirer bien des mâles. Bien sûr, il y avait le reste, le ventre trop arrondi, les cuisses trop lourdes… Elle avait réussi à ne pas se focaliser sur ces traces des ans et à faire un constat plutôt positif de l’inventaire de son corps. Alors elle avait décidé de se mettre en chasse ! L’évidence s’était vite imposait à elle : s’il y avait un homme qu’elle voulait « se faire », c’était le professeur Constantin.


Daniel, encore palpitant et essoufflé de la joute qu’ils venaient de mener, avait recueilli avec intérêt cette confession dont la conclusion lui convenait pleinement : Rose voulait un amant pour vivre pleinement sa libido retrouvée sans pour autant quitter sa famille ; lui, il tenait à son célibat et refusait de s’engager.


Leurs relations professionnelles ne se trouvèrent pas modifiées par cette nouvelle complicité. Le seul changement apparent fut le passage au tutoiement qui ne surprit aucun de leurs collègues, leur entente étant déjà depuis longtemps chaleureuse. Il n’y eut pas non plus d’évolution amicale : ils continuèrent à ne pas se voir hors des temps de travail. Leurs retrouvailles se faisaient toujours près du bureau et ils connaissaient maintenant tous les locaux d’archives et débarras qui pouvaient les accueillir suffisamment discrètement.


Après cette première fois, ce fut toujours Daniel qui avait pris l’initiative de leurs rapports. Tant qu’il exprimait son désir, elle acceptait avec joie de le servir, d’être sa vestale et même son déversoir à foutre. Tout ce que l’homme donnait était reçu par la femme comme un hommage, quelles que soient la bestialité et la lubricité de leurs échanges. Sa bouche, ses seins, sa chatte, son cul étaient entièrement voués à son service et il pouvait en disposer comme il voulait. Sa servitude n’avait pas fait l’objet de discussions, ni d’une quelconque élaboration. Elle s’était établie dès le lendemain de ce premier coït. Elle était arrivée au travail sagement vêtue, et rien de particulier ne s’était passé au cours de la journée. Un peu avant la fin de la journée, il était passé au secrétariat et lui avait demandé de le rejoindre dans son bureau. Lorsqu’elle était entrée, il lui avait ordonné de fermer la porte et s’était approché d’elle tandis qu’elle tournait la clef. Ils s’étaient longuement regardés, et ce dialogue silencieux avait établi le cadre de leurs relations extra-professionnelles.



Elle s’était aussitôt agenouillée devant lui et avait exécuté l’ordre jusqu’à ce que sa bouche soit remplie de sperme. Ils s’étaient ensuite séparés sans le moindre commentaire. Dans les jours qui suivirent, il la baisa, l’encula, se branla entre ses seins toujours aussi directement et sans discussions inutiles.

Le reste du temps, il était toujours très respectueux d’elle, la domination restant réservée à leur sexualité.

Rose, loin d’être humiliée, s’était au contraire épanouie dans cette relation. Sa vie familiale s’en était trouvée facilitée. Elle n’était plus frustrée de l’absence d’attentions de son mari, et celui-ci, au bout de quelque temps, s’était à nouveau intéressé à elle. Elle l’avait d’abord laissé languir, supposant (à juste titre) que ce retour était sûrement dû à l’arrêt de leurs relations par sa maîtresse. Puis elle avait accepté qu’il l’honore, à condition d’y mettre les formes et qu’il soit très attentif à préparer son plaisir par de doux préliminaires. Elle vivait désormais deux formes opposées de sexualité, et ce contraste la satisfaisait pleinement.




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Tous ces souvenirs avaient émoustillé Daniel. Une érection bien marquée était venue gonfler son sexe qui se trouvait à l’étroit dans son pantalon. Il se concentra sur la dégustation de son fond de whisky pour changer ses pensées, et il envisageait d’en commander un autre lorsque sa secrétaire arriva. Il freina son envie de la questionner en se disant que d’ici le dessert, bien des réponses lui seraient données et il se lança avec elle dans l’étude de la carte. Le choix fut vite fait pour un plateau de fruits de mer : Rose raffolait des coquillages et crustacés, et Daniel garantissait la qualité des produits préparés dans ce restaurant. Elle demanda un blanc liquoreux – son vin de prédilection – et il en commanda pour lui un bien sec et fruité, accompagnement plus classique pour ces plats. Le repas fut agréable, tant par le cadre des lieux, la saveur des mets que par la diversité de la conversation. Il dégustait un mélange subtil d’ananas givré, de glace et de framboise lorsqu’elle se décida enfin à aborder la raison qui l’avait amenée à lui proposer cette soirée.



Le professeur l’écoutait, les yeux écarquillés sans comprendre où elle voulait en venir.



L’évidence de cette démonstration laissait Daniel sans réponse ; la conclusion s’était déjà formée inconsciemment dans son esprit, mais ses barrières morales l’avaient constamment repoussée. Rose profita de son silence pour poursuivre :



Daniel habitait à deux stations de métro de là. Et un quart d’heure plus tard ils entraient dans son appartement. Dès qu’il eût fermé la porte de son domicile, le professeur s’adressa à sa secrétaire avec une expression moqueuse, presque narquoise.



Il l’amena au milieu du salon, mit un disque des Moody Blues, s’installa dans un fauteuil, se servit un vieil armagnac et lui donna son premier ordre :



Rose commença à faire onduler son corps au rythme de Nights in White Satin. Elle faisait tanguer ses hanches, remonta ses mains au-dessus de sa tête puis les fit glisser dans son dos pour défaire sa robe. Une fois la fermeture ouverte, elle laissa celle-ci descendre en suivant le balancement de ses épaules, retira délicatement ses bras hors des manches, aida le vêtement à franchir les sommets de son opulente poitrine puis le laissa choir lentement à ses pieds. Perchée sur ses talons aiguilles, encore parée de ses bas sombres, d’une minuscule culotte et d’une guêpière faites toutes les deux de dentelle noire, elle continua à chalouper au rythme de la musique, tournant lentement pour exposer le côté face et le côté pile aux regards concupiscents de son spectateur.


Celui-ci finit par se lever, arrêtant le strip-tease ; il amena une large chaise et la fit s’agenouiller dessus, en appui contre le dossier. Sans un mot, il se saisit d’une corde et entreprit d’attacher les chevilles et les genoux aux quatre coins de l’assise. Ces entraves obligeaient son amante à ouvrir largement les jambes. Il accrocha ensuite les poignets aux barreaux des pieds de la chaise, obligeant ainsi sa victime consentante à coller son bassin au dossier et à se pencher dans un équilibre précaire. Il recula un peu, admira la femme ainsi offerte, et se déshabilla en un tour de main. Il s’approcha, redressa la tête penchée en la tirant par les cheveux et présenta son sexe déjà bien tendu devant la bouche de son esclave volontaire. Celle-ci ouvrit les lèvres ; il y glissa son gland et l’enfonça au fond du palais.



Soumise et appliquée, Rose aspira la grosse tige comme si c’était une gigantesque paille. En bougeant légèrement son bassin, il faisait de petits va-et-vient sans sortir de ses lèvres puis butait par petits coups contre la luette. Quand il fut bien enduit de salive, il attrapa sa tête de ses deux mains et entreprit de s’enfoncer dans sa gorge. Lors de leurs ébats au bureau, sa secrétaire avait déjà tenté d’avaler son sexe, mais la peur de l’étouffement l’empêchait de repousser le réflexe de déglutition et il n’avait jamais pu aller très profond. Aujourd’hui, elle se voulait entièrement offerte à son dominateur. Elle inspirait par le nez pour compenser le sentiment de manque d’air et salivait pour accompagner la lente descente de la verge. Daniel contemplait son sexe glissant dans la bouche ; la force de se spectacle et les stimulations de son gland dans ce conduit étroit le portaient à un niveau d’excitation extrême. Il ressortit de la bouche à la fois pour permettre à Rose de respirer et pour éviter une explosion bien trop précoce. La belle haletait un peu mais ne paraissait pas trop étouffée.



Elle sortit sa langue et le lapa des testicules jusqu’au gland. Elle s’attarda sur celui-ci, le dégustant comme une glace. Cet intermède avait permis au professeur de diminuer la pression et il était prêt à reprendre l’exploration de la gorge.



En bonne soumise, elle ne contesta pas l’ordre et ne le commenta pas non plus. Le passage ayant déjà été préparé, il s’enfonça plus facilement. Il avait l’impression qu’elle contrôlait mieux sa gorge, et il put glisser tout son sexe dans la bouche. Pendant quelques secondes, il profita de cette sensation particulière de sentir sa verge entièrement serrée. Il se retira ensuite lentement, laissa le temps d’une respiration, puis glissa à nouveau son membre dans la bouche et lima un moment celle-ci comme un sexe.


Se sentant à nouveau prêt à éjaculer, Daniel se retira et s’occupa de Rose. Il joua un moment avec ses seins pour augmenter son excitation. Il les massait sur la paume de ses mains, faisant ainsi tourner les tétons qui devenaient de plus en plus sensible et tendus. Il s’assit ensuite sous les mamelles et en goba une tandis qu’il pinçait l’autre pis entre ses doigts. Il était attentif à ne pas serrer trop fort afin de ne pas créer une douleur trop vive. Il glissa son autre main entre les barreaux de la chaise et remonta le long de la jambe en caressant la cuisse. Le souffle de la belle s’accéléra, témoignant de son excitation. Les doigts atteignirent la vallée humide ; le majeur se mouilla un peu entre les plis suintants et remonta jouer avec le bouton fièrement érigé. Il synchronisa le traitement des mamelles et la masturbation du clitoris, ce qui fit grimper de quelques paliers la montée du plaisir de Rose.


Les liens qui la maintenaient à la chaise créaient une contrainte l’empêchant de bouger. Mais de se sentir ainsi offerte à son amant décuplait ses sensations. Elle était livrée à ses caprices sexuels et n’avait aucune retenue vis-à-vis du plaisir qu’elle recevait. Lorsqu’elle sentit un doigt s’enfoncer dans sa chatte, elle savait d’avance que son amant qui connaissait toutes ses zones érogènes allait trouver ce point qui la faisait chavirer. Effectivement, au bout de quelques secondes de massage de sa vulve, un débordement voluptueux s’empara d’elle, la faisant vibrer, se tordre, se tendre à la limite de ce que lui permettaient ses attaches, et exploser en se pâmant tandis qu’elle dégoulinait sur la main qui avait déclenché ce feu d’artifice.


Daniel ne voulait pas qu’elle quitte cette tension et, avant qu’elle ne soit trop apaisée, il s’était redressé derrière elle et avait vertement enfoncé sa verge dans sa grotte toute mouillée. Il la pistonna de toutes ses forces pour relancer sa jouissance, provocant à nouveau les cris d’extase de sa partenaire. La pause qu’il s’était accordée lui permit de ne pas basculer lui aussi immédiatement dans l’orgasme, et il consacra toute son attention à ses efforts musculaires pour retarder la montée de son éjaculation. Il s’arrêta avant d’atteindre le moment de non-retour, sortit son sexe de la chatte trempée et y enfonça deux doigts qu’il lubrifia ainsi avant de les glisser l’un après l’autre dans l’anus. Il attrapa deux boules de geisha qu’il avait préparées discrètement et les plaça dans le trou dégoulinant. Il les enfonçait avec le pouce tandis que le majeur et l’index plantés dans le cul les massaient de l’intérieur. Rose avait perdu toute perception autre que celle de ces éclairs de plaisir qui irradiaient tout son corps.


Son amant remplaça les doigts par sa bite dont l’érection n’avait jamais été aussi forte. Il l’encula d’un trait, abandonnant toute retenue pour cette estocade. Il voulait se libérer enfin, jouir de cette salope qui l’avait tant excité, lui défoncer l’anus pour le remplir de son foutre. Ses va-et-vient faisaient danser les billes contenues dans les boules, et la femelle stimulée de partout hurlait à présent son plaisir. Le cri du mâle se joignit au sien au moment où il se déversa à grand jets dans son fourreau serré.


Pendant quelques minutes, on n’entendit plus que les halètements du couple qui essayait de se remettre de ce coït infernal. Puis Daniel se redressa, sortant ainsi du cul où il venait de se répandre.


Lentement, il entreprit de détacher sa partenaire. Il n’osait plus la toucher, percevant que le traitement qu’il venait de lui faire subir la laissait physiquement et psychiquement épuisée. Il ne voulait pas parler : les mots lui paraissaient inadaptés après ce moment de bestialité et de pulsions débridées. Il retourna dans son fauteuil et reprit le digestif qu’il avait laissé quelques minutes auparavant. « Post coïtum, animale triste est… » songea-t-il en sentant la fatigue l’envahir. Ce n’était pas une vraie tristesse, mais il n’y avait rien de doux dans cette torpeur. C’était un peu comme si une fois l’excitation retombée, il tombait lentement dans le vide, comme si la perception de son environnement en le faisant reprendre pied dans la réalité ramenait les questions existentielles. « Où suis-je, dans qu’elle étagère ? » se moqua-t-il intérieurement pour tenter d’échapper au spleen qui le gagnait.


La perspective de l’interrogatoire qu’il allait subir en rajoutait à son inquiétude. Il était complètement décidé à jouer le jeu, à affronter ces questions qui tentaient régulièrement de percer la carapace de célibataire indépendant qu’il s’était forgée. Les rêves érotiques qui l’envahissaient depuis quelque temps montraient à quel point son esprit était imprégné par cette créature, et il pensait de plus en plus souvent à elle de façon consciente…


Assise sur la chaise où elle venait de subir son voluptueux supplice, Rose observait le professeur. Elle avait l’impression de pouvoir suivre le cheminement de ses pensées, et elle savait qu’il avait démarré en solitaire la réflexion qu’elle voulait lui imposer. C’était d’ailleurs la seule chose à laquelle elle voulait le forcer : faire face à lui-même. En aucun cas elle ne voulait influencer ses décisions. Mais, au contraire, elle voulait le sortir de l’impression de passivité face au destin dans laquelle elle le sentait.



Si l’installation sur le divan et la description des rêves auraient pu faire penser à une séance de psychanalyse, l’attitude de la secrétaire était très éloignée des pratiques définies par Freud : agenouillée sur le tapis, elle tenait dans sa main le sexe de l’homme et elle accompagnait les descriptions d’une régulière masturbation. De temps en temps, un coup de langue sur le gland ou la hampe venait ponctuer une réflexion et encourager l’orateur à poursuivre. La remémoration de ces scènes oniriques avait relancé l’excitation de Daniel, et une belle érection se dressait à présent entre les doigts de sa partenaire. Celle-ci, bien que très attentive et émoustillée par les rêves rapportés, veillait à ne pas interrompre le récit du professeur ni à dériver vers un assouvissement immédiat du désir qu’elle entretenait. La vestale restait attentive à maintenir de son souffle et de ses caresses le feu sacré, mais veillait aussi aux propos tenus par le Priape.

Lorsque le professeur eût achevé le récit de ses cavalcades sexuelles imaginaires, Rose laissa tomber son verdict :



Elle avala d’un coup la moitié de la bite et la pompa jusqu’à ce qu’elle soit sûre d’avoir à nouveau atteint l’érection maximale. Elle s’installa à cheval au-dessus de cette belle queue et se l’enfonça dans la chatte.



Et tandis qu’il massait ses nichons et tripotait ses tétons, elle partit au galop sur son étalon, montant jusqu’au gland puis descendant jusqu’aux couilles sur cette belle verge qu’elle serrait entre les lèvres de son sexe. Quand elle sentit l’orgasme monter en elle, elle ordonna :



Il fusa aussitôt en salves puissantes au fond de son vagin.




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Trois semaines plus tard, Daniel embarquait à son tour sur le vol Paris – New-York – Lima.