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n° 15606Fiche technique20047 caractères20047
Temps de lecture estimé : 13 mn
12/05/13
Résumé:  Il veut une fellation, mais pas n'importe comment ! Le plaisir part du rez-de-chaussée puis monte, de marche en marche, jusqu'à atteindre le toit. À chaque étage, un arrêt, une surprise, une douceur.
Critères:  fh fsoumise hdomine fellation fgode double fdanus jeu sm attache bondage yeuxbandés fouetfesse piquepince confession -sm -fsoumisah -fellation
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message
Fellation par paliers

Fellation par paliers




Nous sommes dans le salon. J’ignore ce qu’il a prévu. Je suis au centre, en position d’attente, debout, jambes légèrement écartées, les mains dans le dos. Il tire une chaise de la table à manger. Je suis totalement incrédule. Normalement, nous utilisons cette chaise pour les punitions physiques. Sauf que je n’ai rien fait de mal. À ma grande satisfaction, j’ai été parfaite. Je suis fière de ne pas avoir déçu mon Maître une seule fois aujourd’hui. Pourquoi dans ce cas tire-t-il cette chaise ? Qu’a-t-il en tête ? Il claque des doigts et désigne la chaise. Je sursaute avant d’obéir rapidement. Mon excitation monte.


Je me penche en avant, posant mes mains de part et d’autre de l’assise de la chaise. Mon estomac repose presque sur le haut du dossier. Il se saisit d’une chaîne en métal, qu’il fait passer dans les anneaux de mes bracelets puis sous le dossier, avant de fermer le tout d’un cadenas. Je ne peux plus me relever, à moins de m’ôter moi-même mes bracelets, ce que je n’ai aucune raison de faire. J’aime être à lui, lui appartenir, ne plus contrôler, lui confier les rênes et le laisser m’emmener où il veut.


Il se saisit d’une longue tige en bois noire avec des anneaux à chaque bout. Je mouille rien qu’à voir la barre d’écartement. L’une après l’autre, mes chevilles sont entravées et me voilà grande ouverte, à sa merci. Il peut me faire ce qu’il veut mais je ne ressens aucune peur. J’ai totalement confiance en lui. Il me connaît aussi bien que je le connais. Il connaît mes goûts, mes limites.


Il ne bouge pas. Je tourne la tête vers lui. Il m’observe, savourant ma position. Je ne peux m’empêcher de rougir. Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’il me voit mais la position est vraiment indécente. Je me tortille de malaise et il sourit. Je ne peux rien faire et il adore ça. Je suis à lui, sans défense, offerte. Qu’a-t-il prévu de faire ? Je bous d’impatience et de curiosité mais n’en laisse rien voir. Pas question de lui faire ce plaisir.


Il bouge enfin pour se placer devant moi. D’habitude, la chaise est placée bien au centre du salon afin qu’il puisse se déplacer à sa guise autour de moi et punir sans restriction. Cette fois, la chaise est presque collée à la table et j’en comprends rapidement la raison. Il s’appuie sur la table et déboutonne son jean, faisant sortir son sexe mou, mais pas pour longtemps.



Je m’exécute avec bonheur : j’adore l’avoir en bouche et il le sait. Je m’applique. Sa queue grossit, s’allonge, se raidit. Il grogne de plaisir. Je sais qu’il apprécie. Pourtant, d’une main douce sous ma gorge, il me fait signe d’arrêter et je le lâche.


Pourquoi m’a-t-il retiré ma sucrerie ? Non ! Je la veux encore. Ça n’a pas été assez long à mon goût. Je ne dis rien, je ne chouine pas mais ne peux réprimer une moue dégoûtée. Il l’a sûrement vue mais ne relève pas.


Il va se placer derrière moi et me surprend en faisant entrer deux doigts au plus profond de mon ventre. Je suis trempée. Les doigts glissent sans me blesser le moins du monde. Je gémis de plaisir tandis qu’il bouge ses doigts. J’essaie de bouger pour l’accompagner mais ma latitude de mouvement est faible. Je peux bouger les hanches et me relever un peu, mais pas beaucoup.


Il continue son petit jeu, caressant mes fesses et mes cuisses de sa main libre. Il sait ce que j’aime. Il connaît l’endroit qui me fait vibrer. Il en joue avec habileté et mon plaisir monte…


Et me voilà vide. Il a cessé brutalement. Je gémis de mécontentement. Il ne relève pas.


Il reprend sa position face à moi et m’offre de nouveau son sexe. Pas besoin de me l’ordonner, cette fois. Je sais quoi faire et je m’y applique avec bonheur. Mon ventre gronde. Il voudrait qu’on s’occupe de lui mais je l’ignore pour me concentrer sur la seule chose importante : le plaisir de mon Maître. Le grossissement de sa queue me prouve qu’il apprécie mes actions. Il me laisse gérer, se contentant de profiter des coups de langue, des gorges profondes, des succions, des dents douces. Il aime être surpris et ses râles expriment tout son plaisir.


Pourtant, de nouveau, il me fait signe d’arrêter. Oh non ! Pas encore. C’était encore trop court. J’en veux encore ! Ma moue est plus nette que la première fois mais là encore, il l’ignore. Il se saisit d’un bandeau et me le passe. Me voici aveugle. Je l’entends bouger. Que va-t-il faire ? Ça ne m’angoisse pas de ne pas savoir. Ça m’excite !


Une main effleure mes fesses avant de les caresser vraiment. Je me détends et m’offre à lui. Lorsqu’il caresse l’intérieur de mes cuisses, j’ai le réflexe de serrer les cuisses. En vain, la barre d’écartement m’interdit totalement ce geste. Ma tentative n’est pas passée inaperçue à mon Maître. Il rit doucement, ravi de ma vulnérabilité.


Sa main sur mes fesses devient plus aventureuse, et bientôt ses doigts effleurent mon petit trou. Tout ça cesse. Je me crispe. Aveugle, je ne peux savoir ce qu’il va faire. Un gel froid tombe sur mon trou offert et je sursaute de surprise avant de me détendre. J’ai maintenant une idée claire de ce qu’il a en tête.


Il me fouille. Combien de doigts a-t-il mis ? Je n’en ai pas la moindre idée. Je gémis doucement et accompagne ses mouvements. Je sais que cela le rassure. Il sait que je n’aime pas spécialement ça sans que ça ne soit une limite. Je l’accepte parce que je sais combien il apprécie. Moi, cela ne m’apporte aucun plaisir physique mais aucune douleur ou aucun malaise. Cependant, j’aime quand il agit de la sorte mais mon plaisir est mental. Je suis tellement heureuse de plaire à mon Maître…


Il savoure ce moment, bougeant en moi. Ça me donne chaud malgré tout. Il retire ses doigts pour les remplacer rapidement par un plug, le plus petit du lot de trois que nous avons acheté ensemble. Le lubrifiant fait son effet. L’entrée se fait sans difficulté et je me sens remplie. J’adore ça. Il caresse mes fesses. Parfois, il appuie sur le plug, savourant mes sursauts de surprise. Il fait de moi ce qu’il veut. Ça l’excite. Ça m’excite.


Il prend possession de mon ventre. Ses doigts coulissent en moi sans difficulté. Il faut dire que je suis trempée. Il joue un moment, caressant mes zones sensibles, allant et venant, parfois en douceur, parfois avec brutalité, me prenant par surprise. Un donné pour un rendu. Il me rend la monnaie de mes fellations et je l’accepte avec plaisir.


Mon ventre gronde. La jouissance n’est pas loin. Il cesse son petit manège. Je crie de déception. Une claque douce sur mes fesses me fait cesser. Je n’ai pas à réclamer ou à me plaindre. Je baisse la tête et lutte pour garder le silence malgré ma frustration. Je souris. J’adore quand il me possède de cette façon.


Mon sourire s’agrandit en sentant un objet se frayer en douceur un passage dans mon ventre. Je le reconnais : le plus gros plug. Pas besoin de lubrifiant de ce côté-là. Cela prend du temps, mais bientôt je me sens totalement remplie. Quelle sensation extraordinaire ! Mon ventre se contracte naturellement au contact du corps étranger, m’envoyant de petites décharges de plaisir. Je gémis de plaisir.


Son sexe est de nouveau dans ma bouche. Trop concentrée sur mon plaisir, je ne l’ai pas entendu bouger. Je veux lui faire comprendre combien je lui suis reconnaissante et m’applique encore davantage. Il grossit rapidement. Il grogne, râle, gémit et se retire. Pas encore ! Combien de temps encore va-t-il jouer à ce petit jeu sadique ? Je veux le faire jouir. Quand va-t-il enfin me le permettre ? Je peste intérieurement. Je suis comme une gamine privée de la sucette promise.


Il se déplace de nouveau. Je fais la moue. J’ai envie de l’engueuler, de l’insulter mais je me résigne. C’est lui qui décide. Je lui ai donné ce droit. À moi d’assumer. Ma frustration n’en est pas moindre mais je souris maintenant.


Un cri d’étonnement sort de ma gorge. Le coup de martinet sur mes fesses m’a totalement prise par surprise. Je souris. Le martinet, mon objet de souffrance préféré. La douleur est légère et bien inférieure au plaisir reçu en échange. Mon côté maso chante de bonheur. Les coups pleuvent mais je les accueille au lieu de m’y opposer. Une douce sensation m’envahit. J’aime tellement ça ! La douleur me traverse. Elle est suffisamment faible pour que je puisse l’accepter. Je ne lutte pas. Les coups pleuvent, parfois doux, parfois plus appuyés. Il change régulièrement d’endroit, appréciant de me voir sursauter quand les douces lamelles de cuir tombent sur mes cuisses, ou quand j’essaie, en vain, de resserrer les cuisses quand la douleur tombe sur mon sexe.


À chaque coup, mes muscles se contractent, se resserrant sur les plugs, augmentant mon plaisir. Je gémis de contentement. Il en profite pour insister davantage. Mes fesses doivent rougir car je les sens s’échauffer. Je mouille un peu plus à chaque cinglement. Mon sourire s’élargit, mes gémissements se font plus présents. J’utilise le peu de mouvement dont je dispose pour onduler, acceptant chaque coup avec joie.


Ça s’arrête. Je ne me plains pas. C’est son droit. Je m’attends à ce qu’il vienne devant moi et m’offre sa queue. Je l’attends avec impatience. Le cri que je pousse est à la fois de surprise et de douleur. Une douleur vive, aiguë, intense mais brève. Le genre de souffrance que j’affectionne tout particulièrement. Il fait doucement cheminer la roulette sur mes fesses sensibles et je me crispe, je crie, je tremble et mon ventre gronde, se contracte, se trempe. Les petites dents piquent sans relâche, se hasardant parfois sur les cuisses ou sur le sexe offert. Il sait combien j’adore ça et en joue. Mes hurlements se font plus présents mais il sait qu’il peut continuer. D’un mot, convenu à l’avance, je pourrais le faire cesser si cela devenait trop intense. Ça n’est pas le cas. Je profite. J’adore crier. Mes propres hurlements augmentent mon plaisir. Il va-et-vient, cesse une seconde pour reprendre ailleurs, de manière toujours imprévisible. C’est tellement bon !


La roulette finit par cesser totalement son jeu sadique. Je souris pleinement. La douleur s’en va et ne reste que le plaisir amené par les endomorphines. J’accueille sa queue avec plaisir et la suce avec avidité. Je tiens à le remercier comme il se doit du plaisir qu’il me donne. Son sexe grossit ; il grogne, gémit. J’agis à ma guise et il adore ça. Je sens qu’il est proche et il se retire, m’ôtant une nouvelle fois ma sucrerie. Cette fois je ne chouine pas. Il faut dire que je m’y attendais. Je me contente de sourire. Lequel de nous deux est le plus frustré ? Moi, qui ne peux finir ma fellation, ou lui, qui se prive lui-même de son plaisir ? Difficile à déterminer. Cette pensée m’arrache un sourire complet.


Il bouge de nouveau autour de moi. À quoi dois-je m’attendre maintenant ? Tout peut arriver. Aveugle, j’ignore ce qu’il prépare. J’essaie d’écouter mais je n’entends que le bruit de ses pas. Il touche les plugs. Je ne m’y attendais pas. Je sursaute en criant un peu. Il rit puis s’amuse. D’une main, il caresse mes fesses, mes cuisses, mon dos. De l’autre, il joue avec mes petites lèvres, les pressant entre ses doigts avec douceur. Il me connaît tellement bien ! Le plaisir monte. Mes lèvres intimes se gonflent de sang, augmentant leur sensibilité. Il joue un moment et mon ventre gronde. Il veut plus. Il hurle. J’ondule comme je peux pour le lui faire comprendre. Comme si c’était nécessaire ! Comme s’il ne savait exactement ce que je ressentais ! Il sait parfaitement ce qu’il fait et les conséquences que cela a sur moi. Il se délecte de chaque tressaillement, de chaque contraction de mon ventre, de chaque tentative infructueuse de ma part de resserrer les jambes.


Il arrête et je me crispe. Je le connais assez bien pour me dire qu’il ne va pas m’offrir son sexe tout de suite. J’ai raison, mais je n’avais pas imaginé ce qu’il ferait… Mon cri de souffrance emplit l’air. La morsure de la pince sur mes lèvres intimes me fait hurler. Il n’attend pas que j’arrête avant d’en placer une seconde à côté de la première, toujours sur la petite lèvre gauche. Je crie. Elles sont vicieuses, ces pinces, avec leurs petites dents. La douleur est violente, intense, d’autant que mes petites lèvres, excitées, gonflées, sont hypersensibles. Je sais que la douleur va rapidement diminuer. Ces pinces sont comme ça : douleur intense immédiate mais assez brève. Cela me permet de tenir face à cette souffrance, bien plus importante que le plaisir associé. Bientôt, l’équilibre s’échangera et je pourrai en profiter. Pour cela, je dois accepter l’amorce, terriblement douloureuse. Je tente de serrer les cuisses. C’est un réflexe incontrôlable et ça le fait rire.


En réponse à cette tentative infructueuse de lui échapper, il caresse la petite lèvre encore intacte et je remue des hanches pour tenter de l’en empêcher. Je sais ce qu’il fait. Il la caresse pour qu’elle devienne sensible et que les pinces… Je hurle. Il vient d’accrocher la première et la seconde suit. Mon sexe est désormais paré de quatre pinces dentelées qui mordent ma chair sans se soucier de la douleur qu’elles engendrent. Il caresse mes fesses, mon dos, mes cuisses, buvant avec bonheur ma souffrance.


Il cesse ses attouchements et se déplace. J’attends sa queue avec impatience. Elle ne vient pas. À la place, il caresse mes seins, dont il ne s’est jamais occupé pour le moment. Il joue, tire, pince, serre, tord, effleure, empoigne. Je suis un jouet entre ses mains. Son jouet. Je ne peux lui échapper. Il fait de moi ce qu’il veut. Il sait que ma poitrine est une zone sensible de mon corps et il en profite.


Lorsqu’il cesse, je halète et je suis aux anges. Je veux pouvoir le remercier. Je veux sa queue. Nouvelle déception, nouvelle frustration et nouveau cri de douleur. Mon téton droit hurle sa désapprobation. La pince l’enserre sans s’inquiéter de la souffrance qui irradie jusqu’à mon cerveau. Le salopard ! Il a de nouveau sensibilisé une zone en douceur avant d’y placer de la douleur. La seconde pince mord le sein gauche. Je me doute que la chaîne qui les relie passe dans un barreau de la chaise, comme d’habitude. Il vient de me priver de ma dernière latitude de mouvement. Si je tente de me redresser, la chaîne, prisonnière de la chaise, tirera sur les pinces. Or ce sont des Japonix. Plus on tire, plus elles serrent. Je n’ai pas intérêt à me redresser, même un peu.


Il m’offre sa queue. Enfin ! Je l’attends depuis tellement longtemps ! Je le suce mais c’est difficile. La douleur dans les seins augmente en même temps que celle dans mon ventre diminue, ne me laissant aucun répit. Il connaît très bien cet effet réservoir. Les pinces dentelées font mal sur le coup puis moins. Les Japonix, c’est l’inverse. En plaçant les deux, on obtient une douleur constante mais changeante. Je dois oublier mon propre corps pour ne penser qu’à lui, qu’à son plaisir. Je pompe, je suce, je lèche, je suçote, je l’avale en entier. Son érection est importante. Il va enfin venir.


Non ! Il se retire de nouveau. Je pensais que son tableau était complet. À la manière d’un peintre, il a rajouté chaque touche, une par une, pour modeler son chef d’œuvre. Visiblement, il n’a pas encore terminé. Quelle couleur va-t-il désormais appliquer ? De quel outil va-t-il se servir ? Mon ventre et mon cul sont pleins. Mon sexe et mes seins sont ornés de pinces. Mes fesses et mes cuisses sont toujours chaudes du martinet. Que peut-il vouloir rajouter ? Cela ne lui suffit pas ?


La douleur des pinces dentelées, qui avait diminué, revient à la charge. Il s’amuse à les tirer, à les tordre. Je me tortille mais ça ne sert à rien. Je n’ai aucune possibilité de lui échapper. La souffrance augmente d’un cran. Je comprends qu’il a passé un crochet dans les boucles des pinces avant d’y fixer un poids. Les pinces, alourdies, tirent et étirent, blessant mes lèvres intimes. Je gémis et tente de bouger. Ma propre ondulation fait bouger le poids. Le mouvement de balancier ainsi généré augmente la douleur, faisant bouger les pinces qui étirent mes lèvres. La moindre tentative de lui échapper sera source de douleur pour moi. Il n’a plus besoin d’intervenir. Je dois rester stoïque pour limiter la souffrance. Comment réaliser ce miracle alors que je suis au milieu d’une tempête ?


Je me concentre. Je contrôle ma respiration, l’obligeant à ralentir, à se calmer. Je cesse de lutter contre cette souffrance pour la laisser m’envahir. Elle coule désormais en moi librement et je me sens mieux. Le plaisir m’envahit. Mon cri de souffrance, quand il accroche également un poids à la chaîne reliant les pinces Japonix, n’est pas trop fort. Je suis en paix dans la tourmente.


Il soulève ma tête et m’offre son sexe. Au moment où je me mets à vouloir le sucer, il agrippe mes cheveux et force les mouvements. Il m’ôte ma dernière poche de liberté. Il veut tout contrôler. Je dois tout lâcher et je m’offre sans restriction. Il va-et-vient à sa guise, jouant à son aise. Je suis son jouet. Les gorges profondes se succèdent. Je pleure sous le bandeau mais je reste concentrée. Hors de question de le décevoir ! Je ne m’oppose jamais à ses mouvements. Je veux qu’il soit fier. Il voulait en arriver là et je ne veux pas que tout ça ait été pour rien. Le finish se doit d’être parfait !


Je sens qu’il va venir. Va-t-il à nouveau se retirer ? Son œuvre est-elle enfin achevée ? Il grogne et m’empoigne, avant de s’enfoncer totalement. Il lâche ma tête mais je le garde en moi. Je sais que c’est ce qu’il veut. Qu’il me lâche me surprend cependant. Ne voulait-il pas maîtriser le finish ? Je comprends pourquoi quand une violente douleur irradie de mes seins. Il vient, d’un geste rapide et brutal, de m’ôter les deux pinces Japonix qui tombent sur l’assise de la chaise. J’aimerais pouvoir crier mais il a de nouveau saisi ma tête pour m’empêcher de me reculer. Il est au fond de moi et, malgré la souffrance, je ne dois pas bouger. Accepter, obéir, servir : voilà tout ce que je dois faire, et je m’y applique.


C’est un succès. Il jouit enfin et cela me remplit de joie et de fierté. L’artiste est parvenu à ses fins. Son modèle s’est laissé faire. Cela n’aurait pas été possible sans l’un ou l’autre. Seuls la complicité, la confiance et l’amour en ont permis la réalisation. Il se retire en douceur. J’ai déjà avalé. Il me caresse tendrement le visage.



Ces mots m’emplissent d’une joie profonde. Il soulève mon menton avant de m’embrasser à pleine bouche. Ma langue entre et sort. Il la tète, la suçote puis me relâche. Je suis bien, heureuse, détendue. Il me laisse un peu de temps pour souffler. Si cette scène-là est terminée, une autre va suivre et cette fois, qui sait, c’est peut-être moi qui jouirai !