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n° 15608Fiche technique20501 caractères20501
Temps de lecture estimé : 12 mn
14/05/13
Résumé:  Mon Maître veut jouer ; et comme toujours, le plaisir est au rendez-vous.
Critères:  fh fsoumise hdomine fellation fgode jeu sm attache confession -sm -fsoumisah -jeux
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message
Jeu sur balcon

Jeu sur balcon




Un toussotement m’amène à me retourner. Il est debout, derrière moi. Ses mains tendues devant lui portent mon collier de soumise. Le message est clair : il veut jouer. Je me tourne vers l’écran de l’ordinateur. Entre le jeu en ligne auquel je joue et son invitation, il n’y a pas photo. Le choix est vite fait. Je souris en me mordillant la lèvre inférieure. Il sourit à son tour. Il sait que j’accepte.


Je m’empare de la souris et ferme la fenêtre du jeu avant d’éteindre l’écran. Inutile de consommer pour rien. Puis je me tourne mais reste assise. Je ferme les yeux et respire plusieurs fois. Il me faut le temps d’entrer dans le jeu, de devenir sa soumise. Il attend patiemment.


Lorsque je suis prête, je m’agenouille devant lui. Mon dos est légèrement cambré, mes mains dans mon dos, mes jambes légèrement écartées, ma tête baissée.



Il s’approche avec le collier. Je soulève mes cheveux afin qu’il puisse l’attacher puis reprends ma position.



Je m’exécute. J’en profite pour lever les yeux sur lui et nous nous sourions, complices. Il s’empare de ma jupe et la baisse. Je l’enjambe et me voilà offerte. Je ne portais pas de culotte. Je sais qu’il adore ça. Il sourit, ravi.



L’ordre me surprend. Il ne m’a pas retiré mon haut. C’est étonnant. D’habitude, il me veut nue le plus vite possible. Je n’ai pas à comprendre. Je m’exécute et je me retrouve en position animale à ses pieds. Il attrape mes cheveux fermement et avance. Je le suis, docile. Nous empruntons le couloir, traversons l’entrée puis le salon pour nous retrouver devant la porte-fenêtre ouverte sur le balcon. D’une traction sur mes cheveux, il me force à me lever, puis à avancer pour me retrouver sur le balcon, où il me suit.


Il fait très beau aujourd’hui, et très chaud. Les oiseaux chantent et virevoltent. Depuis le quatrième et dernier étage, on a vue sur la cime des arbres et le ciel bleu. Pas de vis-à-vis, juste la nature. Un petit vent frais souffle. C’est très agréable. La balustrade du balcon est recouverte d’un brise-vue. Ainsi, depuis la rue, si quelqu’un lève les yeux sur nous, il ne verra que le haut de notre corps. Je comprends soudain pourquoi il ne m’a pas enlevé mon chemisier. Il veut jouer ici et il sait que l’exhibition n’est pas mon truc. Je souris. L’idée est intéressante.



Je regarde en bas. La rue appartient à la résidence. Il y a peu de passage mais pas aucun non plus. La résidence est grande. Il doit passer environ une voiture toutes les minutes.



Je souris pleinement. Je suis maso. La douleur est une récompense. Il vient de m’annoncer que je gagne à tous les coups. Victoire et défaite vont simplement amener une forme différente de plaisir. Mon sourire s’élargit.



Je sais qu’il y a une majorité de voitures blanches et noires sur le marché. J’augmente mes chances de victoire en agissant de la sorte.


Pendant de longues minutes, la rue reste vide. Nous profitons du soleil et du beau temps. Je sens son regard sur moi. Il en profite pour mater mes fesses découvertes et cela me fait sourire.


Un vrombissement annonce l’arrivée d’un véhicule, mais il continue tout droit au lieu de tourner dans ma rue. Fausse alerte. La voiture était bleue. Si elle avait tourné, j’aurais perdu.



L’attente reprend. Mon ventre gronde d’impatience. L’annonce des règles du jeu m’a donné l’eau à la bouche et me voilà obligée de patienter. Je le regarde. Il observe les arbres d’un air détaché mais je sais que lui aussi subit le plaisir de l’attente.


Enfin, la première voiture se présente. Elle vient de la gauche, de l’intérieur de la résidence… et elle est gris métallisé.



Je hausse les épaules. Que puis-je dire ?



Je frémis. Je déteste ces pinces. Je suis sensible des seins. La douleur engendrée est réelle, violente et difficile à supporter. Je comprends que j’ai peut-être sous-estimé le côté « défaite » de ce jeu.


J’enjambe l’appui de la porte-fenêtre, et une fois dans le salon je me mets à quatre pattes pour me rendre dans la chambre. J’ouvre le tiroir de la table de chevet, y trouve les pinces Japonix, mets dans ma bouche la chaîne qui les relie avant de retourner auprès de mon Maître, toujours en position animale. Ce n’est qu’une fois sur le balcon que je me lève et lui fais face.


Il attrape le jouet et m’ordonne de lever le haut afin de dévoiler mes seins. Il les triture doucement afin de faire durcir les tétons, qui réagissent vite, lui permettant de placer les pinces l’une après l’autre ; je gémis de douleur. Lorsque je remets le haut en place, la douleur augmente mais je ne bronche pas. J’ai perdu, après tout.



Il faut bien varier un peu !


La voiture suivante arrive rapidement. Elle est blanche. Je suis dégoûtée. Elle n’aurait pas pu arriver avant, celle-là ?



Je m’exécute. Il s’empare de ma petite lèvre intime droite et y fixe une pince dentelée. Je parviens à ne pas crier. Je ne dois pas hurler sans quoi tout le monde m’entendra. Cette pince fait mal, très mal. Je serre les dents. La défaite coûte réellement de la douleur. Il sait ce que j’aime… ou pas. Il caresse mes cheveux l’espace d’une seconde avant de se remettre à côté de moi.



La suivante a intérêt à être blanche ! Je me rends compte que je commence à réellement me prendre au jeu. Je veux gagner ! Les défaites risquent de me coûter cher. Je suis maso, certes, mais j’aime aussi recevoir du plaisir. La douleur n’est pas tout. « Allez, petite voiture, sois blanche, s’il te plaît ! »


Oui ! Le véhicule est blanc ! Je regarde mon Maître, qui ne réagit pas.



Sa mauvaise foi me coupe le souffle. Oui, d’accord, c’était un camion de livraison de surgelés ; et alors ?



Je souris. Elle est blanche ! Je vais quand même avoir droit à ma récompense. Je n’ai pas le temps de réagir. Il m’attrape, me plaque contre la vitre, place mes poignets au-dessus de ma tête et la maintient d’une main. Il m’embrasse avec férocité, prenant possession de ma bouche, tandis que son autre main investit sans ménagement mon ventre, le fouillant. Cette brutalité, cette animalité me fait gémir de plaisir. Ça, c’est une récompense ! Il se colle à moi, effleurant les pinces à seins sous mon chemisier, et la douleur se cumule au plaisir. C’est bon… Sa main dans mon ventre excite les bonnes zones tandis que sa paume frotte contre mon clitoris. Il sait y faire. Les baisers continuent. Mon plaisir monte mais il s’arrête. Il met ses doigts dans ma bouche. Je les suce pour les nettoyer et nous reprenons nos places. J’attends avec impatience la prochaine récompense.



Je hausse les épaules. Je fais confiance aux statistiques et aux probabilités. Il sourit. Après tout, il s’en fiche. Que je gagne ou que je perde, il est victorieux.


Pendant un moment, il ne se passe rien et je savoure les douces sensations émanant de mon ventre. La récompense a été très agréable.


La voiture qui se présente alors est rouge. Rouge ! Et moche, en plus. Je fais la moue. Il me demande à nouveau d’écarter les jambes. Ma petite lèvre intime gauche se retrouve ornée de la jumelle de celle sur la droite. Je serre les dents. Maintenant que je suis excitée, ça fait encore plus mal. J’ondule instinctivement des hanches. Ça ne sert à rien de faire ça, mais c’est naturel, je n’y peux rien.


À bien y regarder, ça ne sert pas à rien. Le sourire de mon Maître prouve que c’est utile. Ça lui fait plaisir. Je souris à mon tour. C’est tellement facile de lui plaire… J’accentue le mouvement, maintenant totalement volontaire de ma part, et son sourire s’élargit.


La victoire suivante n’arrivera qu’après que chacune de mes petites lèvres intimes se soit vue parée d’une pince dentelée supplémentaire.



Il fait croire de considérer la question, mais je connais déjà la réponse. Finalement, il hoche la tête en souriant. Je m’agenouille devant lui, déboutonne le jean et fais sortir du boxer son sexe déjà dur. Je commence par de doux baisers. Ils sont suivis de petits coups de langue. Je le lèche comme on déguste un cornet de glace. Je le serre entre mes dents, sans appuyer, tendrement, avec douceur. Je sais qu’il adore ça tout en étant frustré. Il veut plus, mais apprécie également de me laisser faire, de ne pas savoir ce qui va se produire. Il me laisse agir.


Je mets son gland dans ma bouche et le suçote en léchant. Il grogne et tremble. Il s’accroche à la rambarde et se cale, trouvant la position la plus confortable pour lui. Sans prévenir, je l’avale. Pas entièrement, non : je n’ai pas assez de salive pour ça tout de suite, mais le résultat est tout de même pas mal. Il grogne son contentement et je m’applique, alternant les mouvements rapides, lents, doux, brutaux. Je l’avale de mieux en mieux, et bientôt il est entièrement en moi. Son érection est totale. Je ressens son plaisir mais d’un geste, il me fait comprendre que je dois arrêter.



Je souris et me relève tandis qu’il se rhabille.



Deux secondes plus tard, une voiture de cette couleur se présente.



Je souris pleinement.



Je le dévisage une seconde puis obéis. Après tout, même si j’ai tiqué une seconde, il a raison : le plug anal est une récompense. Ça ne me fait pas souffrir et j’adore me sentir remplie et possédée. Je ne peux qu’admettre la classification en cadeau de ce sextoy. Je retourne dans la chambre en position animale, me saisis du plus petit plug et du tube de lubrifiant avant de revenir auprès de mon Maître.


Je me remets debout, les mains sur la rambarde, le dos cambré, le cul offert. Il met du lubrifiant, joue avec ses doigts un moment avant de mettre le plug. Je me tortille de plaisir, appréciant d’autant plus la situation que je sais qu’elle lui plaît.



Il me regarde, surpris.



Il ne voit pas bien les couleurs. J’aurais pu laisser filer et en profiter mais ce n’est pas mon genre. Je déteste tricher. Il hausse un sourcil, puis les épaules avant d’afficher un sourire sadique.



Je retourne dans l’appartement.



Je m’exécute puis il me désigne la chaise et je me mets en position : les mains sur l’assise, le dossier vers moi, mon estomac reposant dessus. Il retire sans ménagement la pince de mon sein gauche, fait passer la chaîne entre les barreaux du dossier avant de remettre la pince à sa place d’origine. Je crie de douleur. Me voici prisonnière. Je ne peux plus me relever.



Cette défaite me coûte réellement cher !



La douleur irradie dans mes fesses à chaque coup mais je tiens bon. La cravache est, il le sait, l’objet qui m’apporte le plus de douleur. À « vingt », je suis réellement heureuse que ça se termine. Il me libère de la chaise en délestant cette fois-ci le sein droit de la pince avant de la remettre en place. Je remets mon haut à sa demande et nous revoici sur le balcon. Combien de temps ce jeu va-t-il durer ? Je connais la réponse : aussi longtemps qu’il le voudra.


La voiture suivante est de la couleur que j’ai choisie. Ouf !



Il retire une pince dentelée et je dois me retenir de hurler. La douleur quand on les enlève est tellement intense !


Je perds le pari suivant et elle revient à sa place de départ. La douleur irradie. Deux victoires de suite me permettent de me délester de deux supplémentaires. Une défaite m’en redonne une. Mon Maître apprécie beaucoup ce petit jeu sadique. Il sourit. À la victoire suivante, je murmure :



Il me regarde intensément puis sourit en hochant la tête. Il me plaque de nouveau contre la vitre et fouille mon sexe. Les pinces m’envoient de la douleur mais les caresses de mon Maître, précises, habiles, permettent au plaisir de prendre le dessus, et rapidement je me sens mieux.



Je ne réponds plus que ça. La grande majorité des voitures s’avèrent être de cette couleur. Je n’ai gagné qu’en choisissant ça. Plusieurs voitures seront nécessaires pour qu’enfin je sois délestée de toutes les pinces.


Le jeu n’est pas fini et je perds la manche suivante. Je suis heureuse que les pinces dentelées aient été retirées du jeu.



J’obéis.



Je frémis. Que compte-t-il faire exactement ? Quand la roulette de Wartenberg se pose sur mes fesses rougies par la cravache, je comprends que cette défaite va être très difficile à supporter. Je n’ai pas le droit de bouger, et ne pas pouvoir hurler amène une difficulté supplémentaire. Que c’est dur ! La roulette passe et repasse sur mes fesses, descend sur mes cuisses, remonte pour s’enfoncer dans mes lèvres intimes, sensibles après les allers et venues des pinces dentelées.


Des gens passent dans la rue en bas. Ils ne voient que mon visage et le haut de mon corps. Rien ne peut leur faire savoir ce qui se passe, sauf si je me mets à hurler. Je me retiens mais c’est tellement dur… Je gémis, je me tortille, j’ondule mais je ne peux pas lui échapper. Je n’essaie pas. Je suis à lui. Il fait de moi ce qu’il veut et je l’accepte. Il n’empêche que c’est difficile de tenir alors qu’il me torture délicieusement. La petite roue passe sur mon clitoris et je sens que je mouille. C’est tellement bon ! Je tremble de partout. Mes mains agrippent la rambarde.


Lorsque le supplice s’arrête, je suis à la fois bien et mal. J’ai envie qu’il continue et qu’il s’arrête. Heureusement que mon avis n’est pas requis car je serais bien incapable de trancher.



C’est une victoire.



Mon sourire est complet. Ça, c’est une récompense ! Je suis tellement mouillée qu’il entre sans problème. Je ronronne en sentant mon ventre bien rempli. C’est tellement bon !


La manche suivante est une nouvelle victoire. Je suis en veine. Les voitures ont toutes décidé d’être blanches ! Cela permet à ma poitrine d’être libérée de sa souffrance. La défaite suivante me coûte dix coups de martinet sur chaque sein. Maintenant que les pinces ne sont plus là, il peut s’en donner à cœur joie. Les retirer était-il vraiment une récompense ? À long terme, pas si sûr…


L’annonce du cadeau suite à ma victoire – survenue grâce à une voiture noire – m’offre un large sourire. C’est avec plaisir que je vais chercher le Magicwand. C’est sur le balcon, contre la porte-fenêtre, face aux arbres et au ciel bleu que je me retrouve entre les mains expertes de mon Maître. Il joue avec les plugs, applique les vibrations sur mon clitoris, titille gentiment mes seins, m’embrasse, me lèche, me mordille ; je jouis entre ses bras. Mon seul regret ? Ne pas pouvoir crier ! Je dois rester silencieuse, le plus possible, pour ne pas attirer l’attention des passants en contrebas.


Il ne se contente pas de me faire jouir une fois. Il insiste et obtient ce qu’il veut. Lorsqu’il s’arrête, je me sens tout simplement très bien. Il sourit.



Double récompense ? Quelle chance ! À moins qu’il ne tienne tout simplement plus. À voir comme il se déshabille rapidement, je penche pour cette seconde solution. Je ne joue pas avec lui. Je le prends directement, désireuse de lui plaire, de lui montrer combien je lui suis reconnaissante de ce qu’il vient de m’offrir. Je sais ce qu’il aime. Je vais directement à l’essentiel. Je veux le soulager, lui rendre la jouissance qu’il vient de m’offrir. Il devait être au bord de la souffrance car il se décharge rapidement dans un râle de contentement.


Je suis heureuse. Je lève les yeux sur lui. Il me sourit et me fait un clin d’œil. Ce jeu sur balcon a été tout simplement… délicieux.