n° 15615 | Fiche technique | 20075 caractères | 20075Temps de lecture estimé : 12 mn | 22/05/13 |
Résumé: Nouveau jeu, nouvelles scènes, mais toujours avec respect et beaucoup de plaisir. | ||||
Critères: fh fsoumise hdomine fellation jeu sm attache bondage yeuxbandés fouetfesse piquepince -couple -sm -fsoumisah | ||||
Auteur : Myhrisse Envoi mini-message |
Je suis dans le salon. Un grand sourire barre mon visage. On va jouer et j’attends ça avec impatience. Que va-t-il sortir de l’imagination fertile et délicieusement perverse de mon Maître ? Je m’en délecte d’avance. Je suis debout, en position d’attente, bras dans le dos, jambes légèrement écartées. Je ne porte que mon collier. Il est habillé, comme d’habitude.
Ça ressemble plus à une affirmation qu’à une question, mais je réponds tout de même.
Il allume l’écran et s’empare de la télécommande.
Je regarde le menu en me demandant ce que mon Maître peut bien avoir derrière la tête.
Je le regarde intensément, puis mon regard se tourne vers la télévision. Il faut que je trouve des publicités, alors que je passe mon temps à essayer de les éviter. Voilà qui change de l’habitude.
En effet, il pleut à verse et il fait froid. Ce n’est pas un temps à jouer dehors.
Il hoche la tête.
Il est 14 h12. On vient à peine de finir de déjeuner. Ça nous laisse du temps.
Je suis ailleurs. Si je gagne, je demande quoi ? Car il ne fait aucun doute qu’il y a bien réfléchi à l’avance. C’est de la triche ! Lui sait déjà ce qu’il veut et moi, je dois choisir dans la seconde. Ce n’est pas juste ! Je fais la moue. Il le voit mais choisit de ne pas relever.
TF1 me semble une bonne idée. Cette chaîne est tout le temps en train de montrer des publicités qui durent des plombes. Il enclenche la télévision et choisit la première chaîne. Le son est coupé. C’est inutile pour déterminer la nature du programme en cours et il s’agit d’un film d’action avec Bruce Willis qui vient tout juste de débuter. À quelques minutes près, j’avais les pubs précédant le film. Je grimace.
Il éteint la télévision avant de me fixer. Il sait que j’attends la nature de la scène, mais fait exprès de me faire mariner. C’est tout lui, ça. Il retire les coussins de la table basse, dans mon dos. Je l’observe sans rien dire. Il sort du salon pour revenir avec une corde. Il fait un nœud coulant et me demande mon poignet gauche. Je suppose qu’il veut passer le nœud coulant dessus mais non : il fait un autre nœud, laissant le nœud coulant libre. Bientôt, mon poignet gauche est attaché. Le nœud coulant, libre, pend misérablement. Je comprends qu’il veut y passer mon second poignet que je lui offre mais il le refuse. Je hausse les sourcils mais ne dis rien. Il décide, après tout.
Je m’exécute. La table est froide, mais c’est supportable.
La table est à peine plus large que mes épaules. Mes coudes arrivent au bord, me permettant de placer mes avant-bras sous la table. Une fois que je suis en position, il passe le nœud coulant autour du poignet droit et le serre, vérifiant avant de se relever qu’il n’est pas trop serré. Ainsi attachée, je ne peux pas me redresser. Mes jambes sont libres. En revanche, le haut de mon corps est maintenu fermement. Il me passe un bandeau sur les yeux et me voilà aveugle.
Son rire sadique fait frémir mon côté maso. Je tente de bouger tandis qu’il se déplace dans la pièce. Rien à faire. Je ne peux pas bouger. Mes seins lui sont offerts et je ne peux rien faire pour lui échapper.
Je n’ai pas vu venir le premier coup et je me tords de douleur en criant. Il y est allé doucement. J’ai davantage crié de surprise que de douleur. Je reconnais le cinglement de la badine. Je crains énormément cet outil, surtout sur mes seins, et il le sait. Il a décidé de commencer fort. Il est clair qu’il a envie de montrer que je lui appartiens, qu’il fait de moi ce qu’il veut. Le second coup est plus appuyé et je me retiens de crier. Le coup suivant tombe sur mon téton droit et je hurle.
J’essaie de lui échapper mais ma position m’interdit tout mouvement en haut du corps. C’est peine perdue. Il continue à jouer ainsi. Parfois, il fait siffler la badine mais ne me touche pas, riant de me voir me crisper et gémir alors que rien ne se produit.
Puis je sens ses mains sur mes seins. Elles sont douces et chaudes. Il les pétrit avec douceur, les caresse. Pourtant, je tremble à l’idée de ce qui va se produire ensuite. Il utilise de l’huile de massage. Le message est clair. Quand il prend l’huile de massage, c’est qu’il va… J’ai vu juste. La première goutte de cire qui tombe sur mon sein me fait crier. La douleur est plus grande à cause de l’huile. Je tente à nouveau de me débattre mais rien n’y fait. Je subis la chaleur intense et brève de chaque goutte de cire brûlante qui s’écrase. Quand la douleur causée par une perle liquide de bougie s’atténue, une autre arrive, sur l’autre sein ou sur un téton. Je ne sais jamais où la souffrance va exploser. Il boit ma souffrance avec délectation et je cesse de me débattre pour embrasser la douleur, la faire mienne, qu’elle coule en moi et le plaisir suit avec fureur.
Lorsque je l’entends souffler la bougie, je gémis car je sais que la suite ne sera pas moins douloureuse.
Grâce à l’huile, la cire part plus facilement, mais pas aisément tout de même. Les coups pleuvent. La douleur est trop forte.
Il cesse immédiatement, pose une main sur mon sexe et me caresse, malaxant les petites lèvres, pétrissant le clitoris puis entre des doigts dans mon ventre pour me fouiller habilement. La douleur dans mes seins diminue rapidement, balayée par le plaisir. Il m’observe attentivement et arrête quand il constate que je ne montre plus de signe de souffrance.
Après quelques minutes, mes seins sont enfin débarrassés de la cire. Il a fini les quelques bouts récalcitrants à la main. La douleur est cuisante mais elle est étroitement liée au plaisir. L’équilibre est fragile mais présent. Je suis sur un petit nuage. Il me détache et m’aide à m’asseoir, me prenant dans ses bras. Quand je tiens assise, il retire le bandeau de mes yeux et me donne un verre d’eau. J’en bois le contenu puis le lui rends. Pendant quelques minutes, il ne se passe rien. Nous reprenons des forces. Il est 14 h 47 quand il demande :
Je me tourne vers lui et lui souris. « Quelle chaîne ? je répète dans ma tête. Qu’en sais-je ? Où ai-je le plus de chance de tomber sur des pubs ? »
Vu l’heure, le film est toujours en cours. Il faudrait que je tombe sur les publicités dans le film. Il n’est commencé que depuis une demi-heure. Je préfère ne pas tenter.
M6 propose également de nombreuses publicités. Il allume la télévision sur la chaîne demandée. C’est bien la première fois que je suis heureuse de voir une famille manger un fromage et s’extasier dessus. J’ai gagné ! Je vais pouvoir choisir la scène. Sauf que je n’ai aucune idée de ce qui pourrait me plaire. Je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir !
Je sais bien ! Que pourrais-je demander ? Mes seins me font mal. C’est ça !
Il sourit. Ça ne sera pas difficile de m’obéir. Mes seins sont maintenant hypersensibles.
Je réfléchis. Qu’est-ce qui me ferait envie ?
Il hoche la tête et nous nous rendons dans la pièce choisie. Je fais moi-même les nœuds coulants pour mes mains, et les attache moi-même aux montants avant du lit sous le regard amusé de mon Maître. Puis je me couche sur le dos, et il passe mes poignets dans les boucles avant de serrer. Je suis à sa merci. Il peut me faire ce qu’il veut mais j’ai toute confiance en lui. J’ai demandé du plaisir et c’est ce qu’il va me donner.
Il se place sur moi sans m’écraser et caresse doucement mes seins. Les minutes de repos ont été profitables. Je ne souffre presque plus. La douleur, présente mais faible, ne fait qu’augmenter mon plaisir. Il joue habilement, alternant caresses, titillements, succions, tractions, pressions, malaxages. Le défi est parfaitement rempli. Je profite avec bonheur, gémissant régulièrement de plaisir, tandis qu’il n’agit que pour moi. Le plaisir transperce mon cerveau, déferlant par vagues, et je me laisse bercer jusqu’à ce que je n’en puisse plus et que je lui demande, d’un souffle, d’arrêter. Il obéit instantanément et me détache. Il me laisse seule quelques secondes pour revenir avec un verre d’eau dont il me force à avaler le contenu avant de me laisser tranquillement reprendre mes esprits.
À 15 h 23, Gulli est en plein dessins animés. Pas de publicité à l’horizon.
Cette fois, il fait les nœuds. Un bout de chacune des deux cordes est lié aux pieds du lit. Il me fait coucher sur le ventre et insère mes chevilles dans les nœuds coulants. Je ne peux plus resserrer mes jambes, désormais très écartées. Il me fait mettre les mains au-dessus de la tête et lie mes poignets entre eux, parallèlement, l’un à l’autre. Il fait ensuite passer le bout de corde sortant du lien entre mes poignets sous ma poitrine – je me soulève pour le lui permettre – puis sous mon ventre jusqu’à ce que la corde ressorte entre mes jambes et tombe sur le sol en bas du lit. Il soulève le haut de mon corps et me demande de faire passer mes bras sous mon corps. Je m’exécute.
Ma tête repose sur le lit doux, ainsi que mes épaules. Mes bras, sous moi, écrasent un peu mes seins. Il tire doucement mais fermement sur la corde, m’obligeant à descendre sur le lit pour suivre. Je dois plier les genoux et donc relever les fesses. La position devient de plus en plus indécente. Il passe la corde dans le montant du lit et l’y attache, en faisant en sorte que la tension soit maximale.Je ne peux plus bouger. Mes chevilles sont tenues, mes bras tirés vers le bas m’interdisent de remonter. Mes fesses en l’air lui sont offertes sans restriction. Il les caresse avant de lancer :
Je ris. Non, ce n’est pas utile. Il retire son tee-shirt et le jette sur ma tête. Je suis aveugle mais je souris. J’ai l’odeur de mon Maître autour de moi. C’est très agréable !
Le premier coup est cinglant. J’essaie de bouger. Je n’ai quasiment aucune latitude de mouvement. Cette position est redoutable. Je ne peux lui échapper. Quand j’annonce « Dix », il arrête et demande :
J’obéis et j’alterne entre cris et comptage. La même question arrive à « Dix ».
Le martinet suivra. Je sens mes fesses rougir et chauffer. Le martinet, pourtant l’outil le moins douloureux mais ici utilisé après la cravache et la badine, me fait beaucoup crier. Au « Dix » suivant, à sa question récurrente, je réponds en souriant :
La fessée a été douce. Il ne s’agit pas d’une punition, mais d’un jeu.
Je m’exécute tandis que la roulette de Wartenberg parcourt mes fesses. Chacun de mes cris m’empêche de continuer à compter et augmente d’autant le temps de la torture. Les petites pointes sur ma peau rougie et sensible m’électrisent de partout. Pourtant, il faut garder le contrôle, continuer à compter, penser à maîtriser sa respiration alors que le plaisir grandit. C’est difficile, mais finalement j’arrive à zéro et il me détache.
À nouveau, j’ai le droit de boire et de me reposer un peu. Il est 16 h 05 quand je choisis de nouveau TF1. Le film doit être fini, maintenant. Erreur… On tombe en plein sur des explosions et Bruce Willis qui court et échappe de peu au feu.
La position des bras est identique mais mes chevilles sont liées de la même manière. Ainsi, je ne peux resserrer les cuisses car mes jambes entourent le plateau de la table, m’empêchant de bouger. Il me met de nouveau un bandeau sur les yeux.
Je fais appel à ma mémoire et annonce :
Les coups sont donnés parfois avec force, parfois avec douceur, parfois sur les lèvres ou le mont de Vénus, parfois plus à l’intérieur. Je sais que rien ne le fera arrêter. Il fait ce qu’il veut. Mes cris augmentent son plaisir autant que le mien. Il finit tout de même par s’arrêter.
Après un gros effort de mémoire, mais également de concentration après ce moment intense, je parviens à articuler « Bougie ». L’huile de massage est de nouveau utilisée puis les gouttelettes brûlantes tombent sur mon entrejambe. J’essaie d’y échapper, de bouger. Je me tortille, j’ondule, mais rien n’y fait. Je suis offerte. Je suis à lui. Il fait de moi ce qu’il veut. Je m’abandonne à ses soins. Je ne lutte plus. Le martinet augmente encore le plaisir.
Finalement, mon sexe est débarrassé de la cire et je suis détachée. Je bois, je respire, je reprends pied. Il reste encore une séance, une chance de gagner.
« Saleté de pub ! Où te trouves-tu ? Tu es tout le temps là, à me faire chier ; et quand je veux te trouver, tu m’échappes ? Montre-toi, saleté ! Où es-tu ? »
Il est 16 h 37. Si ce putain de film n’est pas fini, Bruce Willis ira dans la liste des acteurs que je déteste.
La télévision s’allume. Le menu apparaît puis, d’une pression sur la télécommande, mon Maître affiche la Une. Une femme à moitié nue se promène sur le toit d’un immeuble et je souris. Cette publicité, probablement pour un parfum vu le scénario débile, me rend euphorique. J’ai gagné ! Je vais pouvoir décider de la scène suivante, la dernière scène. Je compte bien prendre mon temps et en profiter pleinement.
Mon sourire est le parfait reflet du sien. Nous nous rendons dans la chambre. Je lui ordonne de se déshabiller et il s’exécute en souriant. Il prend possession de mon sexe en y enfouissant un doigt, puis deux, puis trois. Il caresse, malaxe, touche, effleure, cajole, taquine, câline. Tandis que je m’approche de son sexe, il continue à faire monter le plaisir dans mon ventre. Je le caresse puis le suce, le tout sans lui demander son avis. Après tout, je décide. J’ai gagné. Cette scène m’appartient. Son érection déjà bien entamée me fait savoir qu’il n’est pas opposé au traitement que je lui impose. Ses grognements vont également dans ce sens.
Il durcit, grossit, et mon envie augmente.
À ces mots, il retire ses doigts de mon ventre et je l’enfourche, enfouissant son sexe au fond de mon ventre. Il grogne, je gémis de plaisir et je bouge. Il prend mes seins tandis que je bouge mes hanches, entamant un lent mouvement de va-et-vient tout en ondulant en petits cercles. Le plaisir monte, le sien comme le mien, et le rythme s’accélère. Le titillement sur mes seins et le plaisir dans mon ventre me font exploser et l’orgasme se répand dans mon corps, éclatant dans mon cerveau. Je continue à bouger. Il me caresse, pose ses mains sur mes hanches pour imposer un rythme et je ne me rebelle pas. Nous ne sommes plus Maître et soumise. Il n’y a plus de dominant et de dominé. Plus de gagnant et de perdant. Juste deux amants qui partagent un moment intime et exquis. Il jouit en moi alors que mon orgasme n’a toujours pas cessé.
Nous nous affalons sur le lit, éreintés. Le jeu a été intense mais nous sourions tous deux, main dans la main. Ça a été tellement bon ! À quand le prochain ?