Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 15636Fiche technique54435 caractères54435
Temps de lecture estimé : 32 mn
07/06/13
Résumé:  Le chef de Robert ne cesse de l'inviter pour un week-end en Normandie. Il ne peut plus refuser. Il s'est juste assuré qu'il n'est pas homo.
Critères:  fh 2couples couplus cocus collègues piscine campagne fellation cunnilingu pénétratio fsodo échange
Auteur : VincenLise      Envoi mini-message
Vive la Normandie

Récit de Robert



Après de multiples tergiversations, j’ai bien été obligé d’accepter. Bondard, de son prénom Thomas, responsable de département dans la boîte où je travaille m’a à la bonne. Je ne sais pas ce que je lui ai fait, mais depuis quelque temps il ne passe pas une semaine sans me féliciter pour mon travail, au point qu’un moment j’ai pensé qu’il était gay. Mais non : les collègues m’ont rassuré ; et son invitation répétée de venir passer un week-end en Normandie dans sa résidence secondaire avec sa femme, pour profiter du bon air et de leur piscine, m’a convaincu que ce n’était pas un plan drague.


Donc, en ce samedi matin ensoleillé, je suis sur la route de la province de l’ouest, avec quelques autres parisiens qui ont tous eu la même idée. Ma copine a réussi à se défiler et moi j’ai prétexté un vendredi chargé pour faire sauter une nuit.


À mon arrivée, mon patron est seul pour m’accueillir, les autres étant partis au marché. C’est donc lui qui se charge de me faire visiter. C’est vrai qu’il peut être fier de sa maison avec son jardin, son parc et sa piscine. J’ai droit à tout, du cellier au grenier, en passant par les chambres, y compris la sienne et celle de sa fille. Je suis presque gêné d’entrer ainsi dans leur intimité avec les vêtements abandonnés sur des sièges et dans celle de la fille des sous-vêtements sur le lit.


Heureusement, les autres sont de retour et il me les présente. Sa femme, Anne, sa fille Sophie et le copain Pascal. Impossible de ne pas voir que la mère et la fille sont du même sang : même taille, même couleur de cheveux. Dans la rue, anonymes, on pourrait penser à deux sœurs. Si, tout de même : la mère est plus enveloppée comparée à sa fille.

Nous échangeons des politesses.



Je déteste ce prénom ridicule mais je ne vais pas me faire remarquer en demandant d’utiliser mon second prénom comme mes intimes le font, Vincent.

Je propose d’aider, mais on me le refuse comme il se doit, et c’est sur la terrasse que Thomas et moi sirotons un apéritif pendant que madame officie dans la cuisine. La fille et son copain ont disparu, mais alors que nous démarrons le barbecue on entend des cris, puis le bruit d’une voiture qui démarre.

Anne vient aux nouvelles et c’est par un « Pascal ne mangera pas avec nous » annoncé sur un ton sec que sa fille coupe court à toute interrogation.


Heureusement, malgré le visage renfrogné de Sophie, le repas se déroule très bien. Le mari et la femme sont de bien agréables hôtes, et même si j’ai une bonne décennie de moins, nous avons de nombreux points communs. Peut-être aussi que les bonnes bouteilles aident à détendre l’atmosphère. Pour ma part, je fais très attention à limiter ma consommation car, d’une certaine façon, je suis en représentation et dois « garder le contrôle ». Ce n’est peut-être pas tout à fait le cas de mon patron qui décide d’aller faire une sieste après le repas, me confiant à son épouse.


J’aide celle-ci à débarrasser, la fille ayant disparu. Anne éprouve le besoin d’excuser son mari qui « décompresse » de sa semaine. Bien sûr, je compatis et, faux cul, reconnais la charge écrasante de travail que son mari doit gérer à l’entreprise. C’est d’ailleurs vrai que Thomas n’est pas le dernier arrivé ni le premier parti.

Quelques minutes suffisent pour tout ranger et la femme me propose de nous retrouver au bord de la piscine, « à moins que, vous aussi, vous souhaitiez vous reposer ». Bien sûr, j’opte pour la piscine et quelques minutes plus tard nous profitons de ce soleil printanier confortablement installés dans des transats. Nous parlons de choses et d’autres. Mon hôtesse s’intéresse beaucoup à ma vie sentimentale et je ne suis même pas choqué de son indiscrétion.

Sa fille vient nous rejoindre mais s’installe, toujours boudeuse, un peu plus loin. Bien sûr, j’ai remarqué son arrivée et profité de la vue que son topless propose.



C’est à la poitrine généreuse et ferme de la jeune femme que je fais allusion. Et j’ajoute :



En souriant et rajustant son haut de maillot de bain triangle, elle me répond :



Comme je la regarde tirer sur les triangles qui ont bien du mal à recouvrir ses seins, elle s’arrête pour dire :



Je continue.



Les femmes sont toujours sensibles à ce type de compliment. Et c’est la femme de mon patron ; alors autant la mettre dans ma poche.



Mais elle ne me dit pas son âge. Ma remarque a fait son effet. Cependant, pour ne pas franchir la limite invisible de sa pudeur, je change de sujet et l’entreprends sur la beauté de la région. Elle m’en vante le charme, et soudain lance à sa fille :



On ne peut pas affirmer que cette demande enchante la fille, mais elle accepte tout de même. Quelques minutes plus tard nous voilà sur les sentiers, mon guide – pas vraiment bavard – pédalant devant moi. Au bout d’un moment, elle rouspète sur ses pneus manifestement pas assez gonflés. Toujours galant, je lui propose de les regonfler ; mais non, mademoiselle n’a besoin de personne.

Le spectacle qu’elle m’offre est des plus délicieux. Bien que je l’aie vue à demi-nue au bord de la piscine, la vision de ses seins qui se balancent au rythme de la pompe est très érotique. Le polo qu’elle a enfilé est assez décolleté et large pour que, depuis les hauteurs où je suis, j’aie une vision de ses lobes qui se balancent en totale contradiction avec les lois de la pesanteur.



Mais je ne me sens pas coupable et rétorque :



La drôlerie de la situation ne lui échappe pas, d’autant que je ne suis pas un athlète et que ma poitrine est loin d’être une publicité pour la gonflette. Son rire se joint au mien. La glace est brisée. Je prends sa place pour terminer le gonflage. Maintenant, c’est son pubis avec sa chatte marquée par le tissu du short que j’ai sous les yeux. Je regarde ailleurs. Il ne faut pas exagérer avec les bonnes choses, et je ne veux pas passer pour un voyeur ou un obsédé.

Le reste de la balade est plus sympa, et Sophie devient une charmante guide. Elle me confie aussi pourquoi elle a viré son copain : il a couché avec une autre. Bien sûr, je jette l’opprobre sur ce garçon qui ne la méritait pas, etc.


La fin d’après-midi et le dîner se déroulent sans anicroches. Tout le monde est de bonne humeur et je me laisse même à accepter un magnifique Havane avec une eau-de-vie Hors d’âge. Le plan du lendemain est établi : visites, visites, visites.

Tout le monde va se coucher. Resté sur la terrasse pour terminer mon cigare, j’assiste à l’extinction des lampes dans les deux chambres ; je profite du ciel étoilé, sans lune, à peine gâché par la lumière des spots qui éclairent le fond de la piscine.



Je n’ai rien remarqué, certainement plongé dans mes pensées. Sophie est dans la piscine et m’interpelle, sa tête dépasse à peine de la margelle. Au lieu de répondre, je m’approche et j’ai la surprise de la découvrir nue dans l’eau rendue translucide par l’éclairage. Un instant, j’hésite. Son invitation est sans ambiguïté. On n’invite pas un homme à vous rejoindre alors qu’on l’attend totalement nue sans prévoir un dénouement sexuel. Non, ce qui me retient, ce sont ses parents. Mais après tout, elle a 22 ans et ils acceptent bien qu’un copain la rejoigne. À son âge, ce n’est pas pour jouer à la poupée.

Son regard ne me quitte pas pendant que je fais sauter mes habits. Elle a la preuve que je ne suis pas indifférent à ses charmes car mon sexe commence déjà sa nouvelle vie. Pourtant, nous nageons un moment avant que je décide de m’arrêter pour me caler dans un angle, près des marches, dans une partie où j’ai pied. J’attends. Je veux que ce soit elle qui prenne l’initiative, confirmant ainsi son choix.


Elle arrive en brasse coulée pour émerger juste en face de moi, dans un ruissellement de gouttes que le spot à nos pieds transforme en perles scintillantes. Le contact de ses lèvres sur les miennes apporte une touche de fraîcheur qui disparaît bien vite lorsque sa langue décide de m’envahir. C’est elle qui prend mon visage entre ses mains pour transformer ce baiser en un échange sensuel auquel je ne peux que répondre. C’est à mon tour d’étendre mes bras pour l’envelopper et enfin pouvoir caresser ce corps qu’inconsciemment j’ai désiré toute la journée. Je ne résiste pas au plaisir de palper ses seins si généreux et pourtant avec toute la fermeté de la jeunesse.


C’est le temps de la découverte. Elle aussi envoie ses mains en exploration. Un sourire de connivence au moment où elle caresse mon torse, souvenir de la plaisanterie de cet après-midi. Mais ses yeux brillent, et j’en suis fier alors qu’elle atteint ma verge maintenant bien dressée, une main en prenant la dimension pendant que l’autre va vérifier la présence des jumelles. La petite Sophie n’est pas maladroite et sait y faire pour plaire aux hommes…


Moi, je tète à la source de sa poitrine, étirant entre mes dents les mamelons dressés et humides. Humide aussi sa fente que mes doigts entrouvrent et apprivoisent.

Elle coule. Ses longs cheveux forment un voile qui me cache la nageuse, mais ma verge sait qu’une bouche vient la sucer. Une fois, deux fois, trois fois elle remonte chercher l’air avant de retourner pomper ma queue. Elle doit avoir reçu une formation de bébé nageur dans son enfance pour être si pointue.


Si cette situation est très érotique, elle n’en est pas moins fatigante et je propose à Sophie de sortir de l’eau, mais elle refuse. Je comprends qu’elle cherche à réaliser un fantasme. Alors c’est à mon tour de la plaquer contre la paroi, puis en plaçant mes mains sous ses fesses et en l’allongeant sur le dos, je la fait flotter sans grand effort. Maintenant, son minou est à portée de mes lèvres et c’est à moi de jouer avec ses sens. Ma copine me félicite souvent pour ma technique, et j’ai une pensée pour elle lorsque les premiers gémissements arrivent. J’ai la satisfaction de faire jouir cette jeune femme uniquement par ma langue et mes lèvres.

Lorsque je la relâche et qu’elle reprend pied – dans tous les sens du terme – elle vient s’accrocher à mon cou et dans un souffle me demande « Prends-moi… ». C’est d’elle-même qu’elle se tourne et, attrapant ma queue durcie et impatiente, la guide dans sa grotte aquatique. Il ne faut pas me le dire deux fois ; d’une poussée, j’envahis son con humide de ma salive et de son jus.


Sous mes coups, son corps se soulève si haut que ma queue est abandonnée. Je dois modérer ma vigueur et m’accrocher à ses hanches pour que ne formions plus qu’un corps flottant uniquement rattaché à la terre ferme par les mains de Sophie sur la margelle. L’amour en apesanteur doit donner les mêmes sensations. C’est à la fois fort, sensuel et ralenti. Chaque mouvement nous fait osciller. Chaque coup de queue nous propulse. C’est très lentement que je sens venir ma jouissance. Elle aussi donne des signes avant-coureurs. Notre plaisir arrive. Ma sève monte, geyser apprivoisé et contenu dans son écrin étroit de jeune femme que la maternité n’a pas encore dilaté.


En sortant de la piscine, j’ai le réflexe de récupérer les filets blancs qui flottent entre deux eaux et qu’un œil un peu aguerri pourrait identifier.

Nous nous séparons. Chacun rejoint sa chambre. La maison est silencieuse ; peut-être même qu’un léger ronflement indique que les parents dorment.

Il est trop tard pour appeler Lise, ma copine. J’envoie juste un SMS, un peu mystérieux :


Belle journée. Autochtones très accueillants.


Je lui raconterai demain mon aventure. Oui ! Bien sûr ! Cela fait partie de nos accords. Chacun peut vivre des aventures en dehors de notre couple, mais l’autre doit en être informé. Notre libido s’en porte à merveille et nous veillons à ce que les écarts soient équilibrés.


Avant de m’endormir, je lis toujours, quelle que soit l’heure, surtout après une partie de baise afin que le corps et l’esprit se calment. Mais j’entends que l’on frappe à ma porte. « À cette heure ? Qui…? » Je réponds d’un « oui » à peine audible, et pourtant la porte s’ouvre. Un bras apparaît, la main se dirigeant vers l’interrupteur, et la seconde d’après la pièce est plongée dans l’obscurité.


Sophie – car cela ne peut être qu’elle – semble vouloir remettre le couvert, comme on dit. Décidemment, elle a du tempérament, cette fille ! Il fait nuit noire, et les volets fermés empêchent la lueur de la lune de venir adoucir cette noirceur.

La porte se referme sans bruit. Elle a raison d’être prudente : ses parents dorment de l’autre côté de la cloison. Le lit bouge, des mains cherchent des repères et une bouche cherche la mienne, l’atteint après un tâtonnement bien agréable. Ce ne sont plus les lèvres humides, celles que l’eau de la piscine rendait si fraîches, mais des lèvres chaudes, sensuelles qui dévorent ma bouche dans un baiser dominateur. Quel tempérament ! Mes mains découvrent un corps chaud et nu qui se presse contre le mien.


Mais elle m’abandonne. Je sens le drap tiré vers le bas et aussitôt mon short de nuit suit le même chemin. Mon ventre est chatouillé par ses longs cheveux et la seconde suivante sa bouche s’empare de mon sexe, encore tranquillement au repos. Mais bien vite il répond présent, se déployant et se raidissant pour faire honneur à la suceuse. Étrange sensation de ne rien voir et de tout faire à tâtons. En réalité, je ne fais rien. Sophie s’occupe de tout. Sur le lit, sans le handicap de l’eau, elle me donne un très bel aperçu de son talent, dans une fellation qui me ferait juter si notre première séance dans la piscine n’avait ralenti mes ardeurs.


Mouvements. Une jambe manque de me cogner et je me retrouve chevauché par ce que je devine la chatte de ma belle. Pas de doute : sous son aimable pression, je découvre à l’aveugle ce que la lumière diffuse de la piscine m’avait révélé. Étrangement, dans le noir, les sensations sont totalement différentes. Le minou est généreux, les plis plus charnus ; même le clito semble plus grand. La fraîcheur de l’eau doit certainement agir sur les femmes comme sur nous, les hommes, qui montrons parfois des sexes presque ridicules tellement ils sont contractés.


Mais je me régale devant tant de chaleur et de sensualité. Sophie ondule, me présentant toute la panoplie de son intimité. Depuis son petit bouton jusqu’à son anus, elle se fait un plaisir de proposer à ma langue – que je regrette si petite – tous les recoins d’une femme. Elle insiste longuement sur son petit trou que je sens s’animer sous mes caresses.

Et si…? Mais je n’ai pas le temps de vérifier mon hypothèse qu’elle me quitte.


Nouveaux mouvements, et c’est pour retrouver Sophie sur moi, déjà en place pour se posséder sur ma queue. Mon cerveau reconstitue tout ce qu’il ne voit pas mais que les autres sens lui disent.

Elle, à genoux sur mon pubis, ma verge entre ses doigts et sa flexion qui amène la fente déjà ouverte vers le gland. Mon gland qui disparaît, plongeur émérite et avant-garde de la hampe qui ne fait que passer pour, elle aussi, être happée par la bouche gourmande de ce sexe brûlant. Les fesses, qui maintenant s’appuient sur mes cuisses, mais qui ne font que passer, pour revenir frapper dans un bruit que le silence de la pièce amplifie et m’inquiète pour nos voisins.

Je suis bien, au chaud, à l’étroit dans ce con de jeune fille dans lequel je glisse pourtant sans effort.


Mes mains se tendent pour apporter leur contribution de caresses aux seins qui doivent ballotter au rythme de la possession. Mais elles rencontrent d’autres mains qui en ont déjà pris possession et que je devine palper, caresser les globes charnus et fiers avec les doigts qui doivent pincer et étirer les tétons érigés.

Sophie n’a pas besoin de moi. Je ne suis que le fournisseur du pieu chaud, dur et vivant sur lequel elle se baise. Elle se baise, à son rythme, avec la profondeur et la force d’une Amazone qui, petit à petit, s’emporte sur sa monture. Je tends alors mon bras pour aller caresser son clito qui doit être livré à lui-même. Voilà, il est là, caché dans son repli que je m’amuse à découvrir avec mes doigts. Mais… Où est… ? Je pousse mon exploration un peu plus loin et comprends que Sophie s’est empalée par le cul et non pas par le fourreau que je découvre libre. Quelle coquine ! Si jeune et déjà si experte… Il me semblait bien que sa rondelle appréciait mes caresses buccales. Ainsi, elle se sodomise.

Cette révélation sert de déclencheur à mon plaisir. Comme un coup de fouet dans mes reins, cette vision libère toute la tension accumulée et mon sperme, pour la deuxième fois de la soirée, jaillit en spasmes délivreurs.


Sophie, elle aussi, s’approche de la conclusion. Sa bouche laisse passer des gémissements qu’elle retient pour ne pas éveiller les soupçons, mais elle ne peut cacher l’orgasme qui la paralyse un instant. Elle tressaille maintenant, et petit à petit semble retrouver son calme.

Un baiser et la belle disparaît non sans rallumer la lampe toujours avec cette main inconnue avant de repousser la porte. Quelle drôle, mais quelle bonne idée de jouer les rats d’hôtel pour venir apporter au client un service d’étage digne des Mille-et-Une-Nuits !




—ooOoo—




J’ai très bien dormi, et c’est l’odeur du café avec celle du pain grillé qui sont venues me souhaiter le bonjour. Je me retiens de saluer familièrement Sophie, mais la présence de sa mère me retient de l’impair. La journée s’annonce radieuse. Thomas est déjà parti pour son footing, me laissant seul avec les femmes de la maison.

Au petit déjeuner, alors qu’Anne et Sophie me proposent jus de fruit et café, j’ai une révélation. Ces deux mains que j’ai sous les yeux ne se différencient que par le simple anneau de mariage à l’annulaire de la mère. Et un flash me fait revivre la vision de ce bras qui, cette nuit, dépasse de la porte et appuie sur l’interrupteur pour plonger la chambre dans l’obscurité. « Mais oui ! C’est évident ! Cette main, cette main gauche, elle portait une alliance ! C’est la mère ! C’est Anne qui est venue et avec qui j’ai fait l’amour. Incroyable. Énorme. »

J’essaie de cacher ma surprise, d’autant que le mari, Thomas, qui revient, me demande, un sourire aux lèvres, si j’ai passé une bonne nuit.


Je crois que j’ai su donner le change car le reste de la journée s’est passé dans une charmante ambiance, bien qu’étant toujours sur mes gardes pour ne pas faire d’erreur.




—ooOoo—




Le lundi matin, au bureau, après la traditionnelle réunion de cadrage, Thomas – pardon, mon patron – me demande de rester un peu. D’un geste amical, il me fait asseoir et me dit :



Je vais répondre une banalité, bien que ses paroles soient en partie surprenantes. Mais il reprend :



En un éclair je comprends tout. Il est au courant que sa femme est venue la nuit. Ils sont complices… Il continue.



Et, m’invitant à sortir de son bureau :









Récit de Thomas



La première fois que j’ai vu cette femme, j’ai aussitôt senti une envie irrépressible de la prendre dans mes bras et de l’entraîner loin de la foule pour lui faire l’amour. Bien sûr, les choses ne se passent pas comme cela dans la réalité. C’était à la traditionnelle fête de fin d’année de l’entreprise, et la population était familiale : papa, maman et les enfants. Alors que je me dirigeais vers elle pour faire connaissance, Robert – un ingénieur de mon service – la rejoint avec deux coupes de champagne et, me voyant arriver, me présente. C’est son amie, Lise, que je salue rapidement avant de m’éloigner, prétextant d’autres invités à rencontrer. Toute la soirée je l’ai suivie du regard. Anne, ma femme, a remarqué ce manège ; je lui expliquai que cette pulsion subite était dénuée de toute raison, tant Lise – même si c’est une belle fille – ne jouait pas du tout la séductrice. Au contraire, elle donnait l’impression de se barber, ce que je comprends pour une couple de la trentaine égaré parmi les familles.

Peut-être que l’attitude de ma femme vous étonne, mais il faut savoir que nous formons depuis de nombreuses années un couple libre qui a des expériences sexuelles avec d’autres.


J’avais tiré un trait sur cette passade – on ne drague pas les amies ou les femmes de ses collaborateurs – lorsqu’arrive à mes oreilles une histoire de liaison entre Robert et une secrétaire de mon service. Sans grande illusion sur l’ouverture que pourrait m’apporter cette histoire, je convoque la secrétaire pour lui rappeler que « ce n’est pas bon, pour la bonne marche du service, d’avoir des relations avec un autre collègue, surtout lorsque celui-ci est en ménage ». Et là, elle me répond que « de toute façon, Robert et sa copine sont libres d’avoir des amants chacun de leur côté, que cela fait partie d’un accord, à la condition de toujours se l’avouer ». C’est ce que Robert lui aurait dit !


Bien que je me méfie de ce qu’un homme peut inventer pour coucher avec une fille, je me dis que, si jamais cela était la vérité, je pourrais tenter ma chance. Lorsque j’en parle à ma femme, elle propose de les inviter et qu’ainsi elle pourrait profiter du beau Robert si moi je conclue avec sa copine.


La suite, vous la connaissez. D’abord, Lise n’est pas venue. Ensuite, ma fille Sophie s’est incrustée, ne nous laissant pas seuls avec Robert. Puis nous avons assisté à la séance dans la piscine, pas du tout prévue ainsi. C’est ma femme qui devait le tester. Heureusement, tout s’est bien terminé, Anne l’ayant rejoint dans sa chambre.

Si, sur le moment, Robert a pu penser que tout s’était passé derrière mon dos, ce que je lui ai dit le lundi matin, au travail, a dû lui dessiller les yeux.



Sur le moment il s’est demandé s’il avait bien compris. Alors j’ai décidé d’être plus direct. Après tout, nous sommes adultes.



Et, le laissant à ses réflexions, j’ajoute :





—ooOoo—




La réponse ne s’est pas fait attendre et cela m’a rassuré. Je craignais un refus de son amie. Je suis plus âgé, et bien que j’aie du succès avec les femmes, j’aurais pu lui déplaire. Indépendamment de leur réponse positive, c’est le fait qu’ils soient venus dès le vendredi soir qui a enflammé notre libido.


Vendredi a juste été une prise de contact : dîner, bavardage ; les premiers échanges sont chaleureux.

Ils ont eu la même idée – ou envie – que nous, et comme leur chambre est juste à côté, nous les avons entendus faire l’amour. Nous leur avons répondu, surtout Anne, qui peut être extravertie dans sa jouissance.




—ooOoo—




Le lendemain matin, déjà complices par ces échanges sonores, nous nous partageons les tâches. Lise et moi allons au marché pendant que Robert et Anne doivent s’occuper du reste.

Je prétexte le besoin de placer rapidement au frais les homards que nous venons d’acheter pour revenir à la maison plus rapidement que prévu. Je sais que le test est en place car nous sommes convenus d’un scénario avec ma femme ; nous avons déjà vécu des échecs avec des couples qui se croyaient libres, mais qui au dernier moment se sont transformés en couples hurlants et prêts à en venir aux mains. Aussi, ce test doit servir à vérifier que nos invités sont assez libres pour ce que nous envisageons.


La cuisine, comme toutes les pièces de la maison, donne sur la piscine. Pendant que je range les homards au frigo, naturellement, Lise se dirige vers la fenêtre. Nul besoin de voir : je sais ce qui se passe à quelques pas, sur la terrasse. Je ne suis pas devin, je ne sais pas où ils en sont, mais je sais qu’Anne et Robert font l’amour. Je ne connais pas beaucoup de gars capables de résister à ma femme, surtout lorsqu’on a déjà goûté à ses délices, et c’est le cas de Robert.

J’observe d’un œil l’attitude de Lise lorsqu’elle les découvre. Pas de cri, pas de sursaut. Elle regarde, c’est tout. Je la laisse un moment, puis m’approche. Je suis à son côté, mais en retrait. Bien sûr, elle sait ma présence mais ne réagit pas. Je me penche près de son oreille, et dans un murmure lui susurre :



Je n’attends pas vraiment de réponse, mais sans cesser de regarder elle répond :



C’est vrai que le spectacle que nous offrent nos conjoints est des plus agréables. Anne chevauche son amant. Si lui, allongé, ne peut nous voir, je sais que ma femme qui est face à nous, les yeux presque clos, comme concentrée sur son plaisir, surveille notre présence. Elle monte et descend sur la verge bien raide, lentement, doucement, avec cette gourmandise qui la caractérise et qui lui fait obtenir le meilleur de ses amants.


Lise regarde, presque hypnotisée. Je me déplace pour me placer derrière elle, mon corps collé contre le sien. Nous ne formons plus qu’un et elle ne refuse pas la pression de ma verge, maintenant tendue, contre ses fesses. Tendrement, je l’embrasse dans le cou, sous l’oreille, sur la nuque. Soudain elle sursaute : Anne vient d’ouvrir les yeux et, faisant semblant de nous découvrir voyeurs de son plaisir, nous sourit.


Je laisse les deux femmes échanger leur regard et me glisse à terre pour venir détacher le short, puis la culotte de la voyeuse qui se laisse faire, apportant même sa contribution en soulevant les jambes pour m’aider. Charmant spectacle de la croupe puis de la chatte lorsque je passe entre ses cuisses pour placer mon visage face à son intimité. J’ai rêvé cet instant de nombreuses fois. Ma bouche trouve le chemin de ce fruit juteux, si bien nommé abricot. Tout rappelle ce fruit : la peau duveteuse, le jus qui coule entre les lèvres et que j’aspire, ce noyau, véritable perle dure au milieu d’un océan de douceur que je presse de la langue pour le faire ériger encore plus. Lise apprécie mes caresses et ondule pour que j’explore chaque centimètre carré, me livrant ses odeurs, du clito à l’anus magnifiquement ourlé. Un instant j’envisage de me relever et venir posséder la belle, mais je me retiens. Je veux profiter et découvrir tout ce qu’elle peut m’offrir. Et nous avons deux jours.


J’ai déjà ma première récompense : les petits gémissements annonciateurs de sa jouissance et ce goût particulier entre mes lèvres du jus d’amour qui suinte de cette source intime.


Quelques minutes plus tard, nous reprenons nos vélos et partons pour la suite de nos courses, abandonnant les amants sur la terrasse. Robert n’a rien vu. Maintenant, j’ose parler plus librement à Lise. Je la questionne sur cette relation entre Robert et elle et apprends qu’en réalité chacun a des aventures, mais jamais ensemble. Donc, c’est la première fois qu’elle voit son ami avec une autre. Je ne m’attendais pas à cette situation et envisage aussitôt des limites à ce week-end. Heureusement, elle m’avoue – mais son attitude avait parlé pour elle – que le spectacle auquel elle a assisté avait été fort plaisant et érotique. Ainsi, voir son ami avec une autre femme ne la heurtait pas ; au contraire, ça l’excitait. « Ouf ! Mais, comment Robert réagirait, lui ? »


Le déjeuner se passe admirablement bien. Nos invités se sont isolés un instant et j’imagine qu’ils ont parlé. Pour l’instant, pas un nuage ne vient gâcher notre rencontre.

Après le café, je propose une promenade en voiture. J’ai une vieille 2CV, antiquité parmi les antiquités, mais qui est parfaite pour la visite de notre belle région. Ce que je n’avais pas prévu, c’est l’orage qui nous est tombé dessus ; et pourtant, j’aurais dû me méfier de ce printemps capricieux. Le problème, c’est la capote – aussi capricieuse que le temps – qui est restée coincée, ouverte. C’est donc totalement inondés que nous avons fait le chemin du retour.


Trempés, gelés, c’est ainsi que nous revenons. Même la maison paraît froide. Heureusement, j’ai toujours un feu prêt à être allumé dans la cheminée. Le temps qu’Anne aille nous chercher des serviettes, le feu démarre et j’ai servi un calva pour nous réchauffer.

Nous offrons un spectacle affligeant.

Affligeant peut-être, mais pas dénué de sensualité. Les femmes surtout, dont les chemisiers trempés font comme une seconde peau, révélant le charmant spectacle de leur poitrine heureusement libre de soutien-gorge. Charmant spectacle aussi que ces shorts déjà serrés, que l’eau semble avoir rétrécis et collés au pubis et aux fesses. Mais nous, les hommes, sommes dans le même état ; et si les tétons des femmes pointent, que dire de nos verges rendues pas tout à fait innocentes par ce que nous voyons ?

Nous avons l’air un peu emprunté, même si des sourires sont visibles. C’est Anne qui nous libère. Me tendant une serviette elle me dit :



Et dans le même mouvement, elle donne une autre serviette à Robert en se plaçant tout près de lui. Chacun commence à sécher sa voisine, d’abord sagement, puis plus audacieusement, d’autant qu’Anne, toujours bien inspirée, lance :



Et elle commence à dégrafer son chemisier.



Vous pensez bien qu’il ne se fait pas prier et qu’en un instant ma femme est nue. La serviette ne cache pas grand-chose d’elle, et il est évident que l’homme sèche plus longuement certaines zones.



Elle aide Robert à se déshabiller, et c’est elle qui promène la serviette sur son corps nu ; mais il ne peut pas dissimuler une érection, bien naturelle dans ces circonstances. Lise et moi les regardons, sans vraiment bouger, si ce n’est que je sèche le bas de son dos avec insistance.

C’est Anne, encore une fois qui relance :



Et elle l’entraîne un peu plus loin dans la pièce pour s’installer sur le canapé.


Ils ne sont pas loin, pourtant nous oublions leur présence. Je découvre le corps charmant et sensuel de cette femme dont une vision fugitive a suffi pour me séduire. Bien vite, moi aussi je suis nu, avec une belle érection que – j’espère – elle va prendre comme un compliment. Nous sommes face à face et je penche mon visage vers le sien. Mes lèvres touchent les siennes et elle ne se dérobe pas. Nos langues s’apprivoisent, jouent, mais bien vite ne suffisent plus. J’écrase mon corps contre le sien alors que ses mains pressent ma nuque pour mieux nous dévorer. Mes mains descendent vers ses reins, mais ne font qu’accompagner le mouvement du bassin qui vient masser ma verge de plus en plus rigide. Elle est un peu plus grande que moi et ce doux massage ne fait que me guider vers sa chatte. Il suffirait d’une poussée pour que je la pénètre.


Mais elle non plus ne veut pas aller trop vite. Elle me pousse vers le fauteuil bergère, à côté de la cheminée. Elle s’agenouille à mes pieds et commence à caresser ma verge avec une main pendant que l’autre palpe mes bourses. Je croise le regard de ma femme qui me fait un petit sourire alors qu’elle surveille son amant qui semble hypnotisé par ce qu’il voit. Quelques mètres seulement nous séparent. « Comment Robert… » Mais ce que ma femme prend entre ses mains est la preuve que le spectacle lui plaît. Il bande.


En plus, ils sont magnifiquement placés. Alors que Lise vient lentement placer ses lèvres sur mon gland, nos voyeurs ne ratent rien du spectacle. Le lent travail des lèvres qui descendent, alors qu’à l’intérieur la langue mutine explore. Les couilles qu’elle vient gober comme une friandise le temps de reprendre son souffle. Je suis sûr que dans le silence, uniquement souligné par le crépitement de quelques brandons dans la cheminée, ils entendent le bruit humide de la succion sur le méat. Elle sait y faire pour exciter, mais aussi entretenir un homme : surtout ne pas le faire jouir trop vite.

Mais elle se relève et, avant que je ne bouge, vient me chevaucher en me tournant le dos. Elle guide ma queue en elle et j’entre comme dans un pot de crème. Pas de doute, la coquine mouille et son jus se combine à la salive pour former le plus délicieux des lubrifiants. Elle s’assoit sur ma verge tout en se penchant un peu en avant.


Nos voyeurs sont toujours là. Robert, immobile, uniquement tourné vers le spectacle de son amie qui se baise avec ma queue. Anne, ma femme, en parfaite maîtresse de maison, le branle lentement tout en se caressant le petit bouton. « Tout de même, il pourrait s’occuper d’elle ! » Mais c’est le prix à payer pour la première fois. Elle aura plein d’occasions de se rattraper.


Lise accélère. Ses fesses frappent sur mes cuisses avec la merveilleuse musique du choc de la chair contre la chair. Sa position n’est pas confortable. Je me fais l’effet d’un vieillard qu’une jeunette baise. Mais c’est si bon… Elle se tortille, sa jouissance arrive. Elle arrive, soulignée par de petits gémissements, et un instant j’ai l’impression qu’elle tourne la tête pour regarder son ami et lui offrir ce spectacle nouveau pour lui. Lui, que la main qui le branle amène aussi au plaisir. Le sperme jaillit, éclaboussant son torse, puis son ventre pour enfin finir en coulées que la main d’Anne malaxe avec la queue qui débande doucement.


Moi aussi je lâche la purée, fluide épais qui vient se mêler aux liqueurs de ma belle cavalière.

Ma verge diminue lentement et glisse hors du fourreau, mais je ne pense déjà qu’à recommencer. Je n’ai qu’une envie : c’est profiter de ce corps pour le posséder à nouveau, oui, mais aussi le dominer et faire crier Lise sous mes assauts. Patience…

Pour l’instant les serviettes sont utiles pour sécher autre chose que la pluie, maintenant évaporée par nos efforts.


L’expérience montre que le retour sur terre après les premiers plaisir dans des conditions semblables est toujours délicat. Les nouveaux amants se sentent coupables que leurs sens et leur morale aient permis de telles excentricités. Mais encore une fois, avec son sens inné de femme experte, Anne se lève pour venir me rejoindre et échanger un baiser complice, donnant ainsi à Lise l’opportunité de faire la même chose avec son ami.

Les deux couples sont reconstitués et apaisés.


La pluie qui redouble et frappe la baie vitrée avec force enlève tout espoir de sortie dans notre belle campagne normande. Après les remarques de circonstances sur l’hiver froid et le printemps pourri de cette année, je propose de rester au coin du feu pour jouer aux cartes, ou regarder un film, la télé, etc.



Devant nos visages interrogateurs, elle précise :



Je suis sur le départ. Juste avant de fermer la porte et affronter la pluie, j’entends Lise qui dit :



Ce à quoi ma femme répond :



À mon retour, la table est mise. Bougies et belle vaisselle. Un tour à la cave pour sélectionner quelques bonnes bouteilles puis placer le champagne au frais.

Robert apparaît ; il m’aide à ouvrir les huîtres et préparer le plateau. À ma question « Où est Lise ? » il m’informe qu’Anne et elle sont en train de se préparer dans notre chambre et que, manifestement, elles s’amusent comme des ados si on en juge par les rires qui traversent les murs.


L’ouverture des huîtres est un moment délicat que tout connaisseur accompagne, pour agrémenter le labeur, de grandes rasades d’Entre-Deux-Mers. Lorsque nos femmes reviennent, elles nous découvrent déjà bien « avancés ». Mais leur arrivée est un grand moment de bonheur. Je ne sais pas où Anne avait stocké ses tenues, mais elles rivalisent d’élégance dans deux robes qui damneraient un saint. « Si, je sais et me souviens : restes d’une soirée très chaude après une sortie en boîte à Deauville. »

Elles nous chassent pour que nous allions nous préparer. Je n’ai rien de très chic et en plus, l’alcool aidant, n’ai pas envie de m’encombrer d’un costard. Une chemise avec cravate et un pantalon classique feront l’affaire.


Il est à peine 18 h lorsque nous nous retrouvons au salon. Le champagne est déjà servi, et manifestement nos femmes ont décidé de rattraper leur retard. Le temps a décidé de jouer le jeu et les nuages bas sont tout à fait dans l’ambiance. On se croirait à la tombée de la nuit ; et alors que je vais pour mettre quelques lumières, c’est un tollé féminin qui veut conserver la magie de Noël avec son feu de cheminée.

Il est un peu tôt pour dîner, aussi je propose une partie de cartes. La réponse ne se fait pas attendre : les filles se moquent de moi en insinuant que j’ai une idée derrière la tête, qu’elles me voient arriver avec mes gros sabots et qu’elles savent très bien que c’est un strip-poker que je veux.

La réaction d’Anne me surprend car elle est totalement complice avec Lise. Je propose alors un film, mais sans plus de succès.



Maintenant, je comprends son attitude. Elle veut avancer ses pions.



Ils acquiescent sans vraiment savoir.

Notre album est en réalité un DVD sur lequel sont stockées des photos et des vidéos enregistrées pendant nos ébats avec d’autres couples. C’est Anne qui en est la vedette. Je suis peu présent car c’est souvent moi l’opérateur. Si, au lieu d’être classées par ordre chronologique, les images l’étaient par situation, on pourrait leur donner des titres du genre : Anne se fait sucer ; Anne suce ; Anne se fait prendre, devant, derrière ; Anne avec deux hommes ; etc. Il est vrai qu’une description de ce type pourrait donner une idée bien peu engageante de nos aventures. Mais la réalité est bien plus agréable à regarder, et nos invités ne quittent pas l’écran des yeux. Je suis certain que Robert bande et cette certitude me plaît. Lise semble, elle aussi, troublée. Son regard passe de l’écran à Anne, comme si elle doutait que ce soit la même femme sur l’écran et à côté d’elle.


Le DVD s’arrête. Un ange passe. Un œil avisé pourrait voir que, bien qu’asexué, il transpire la sensualité. L’écran maintenant éteint, la pièce n’est plus éclairée que par les bougies et le feu que je relance de quelques bûches. Je remplis les coupes de champagne et les gorges sèches peuvent s’épancher.



C’est Anne qui lance cette idée et qui, sans attendre de réponse, branche la chaîne et choisit un morceau.



Je retrouve le contact du corps de Lise. Les slows s’enchaînent. Encore une fois, c’est Anne qui donne le « la ». Sa robe est à terre et elle nous apparaît dans une tenue coquine. Une femme nue, c’est beau. Mais une femme avec des sous-vêtements bien choisis, c’est autre chose. Le string avec pour seul tissu un étroit triangle qui ne sert que de prétexte pour des ficelles passant sur les hanches, et ce soutien-gorge qui ne fait que soulever ses seins, laissant les tétons darder de ses lobes arrondis, sont des merveilles. Son cavalier a déjà perdu sa chemise et les poitrines se cherchent.


Lise et moi devons relever le défi, et j’ai l’agréable surprise de découvrir que ma cavalière est en accord avec l’ambiance. Je reconnais sur elle l’ensemble que j’ai offert à ma femme pour je ne sais plus quelle occasion. Slip et soutien-gorge rouges, largement fendus dans une perversité folle et qui sont le parfait exemple de l’érotisme. L’érotisme et la sensualité des seins juste maintenus par un disque de tissu qui laisse le téton et la plus grosse part de la chair gonflée visible. Érotisme et sensualité de cette fente déjà brillante qui tranche sur le triangle rouge largement découpé.

Les femmes rient de notre découverte. Robert et moi échangeons des regards complices, et tout en regardant la cavalière de l’autre, nos mains explorent le corps nu, chaud et provoquant de celle que la danse amène contre nous.


Anne entraîne son cavalier vers le canapé. Alors qu’elle reste avec ses dessous, elle le déshabille, le pousse vers le siège et entreprend de s’occuper de son sexe déjà bien raide.

Moi, je reste avec Lise et pendant que nous dansons, chacun joue avec l’autre. Il m’est facile de caresser sa chatte par l’ouverture du slip alors qu’elle est obligée de batailler avec les ceintures et élastiques qui gênent son approche. Elle prend le taureau par les cornes et libère mon pieu après avoir fait sauter mon pantalon et son complice, le slip.


Mes doigts glissent dans son conduit pendant qu’elle me branle. Il suffit que je fléchisse légèrement les jambes, et par une lente remontée ma bite entre en elle pendant qu’elle m’accompagne en descendant un peu. Nous sommes collés l’un à l’autre, reliés par une cheville de chair pendant que nos lèvres se soudent. La position n’est pas stable, aussi je me dégage, l’entraîne vers le canapé et la fait se placer en appui contre le dos du siège, pour aussitôt me glisser en levrette dans sa chatte. Elle est juste à côté de son ami que ma femme déguste toujours, et il suffit à Robert de tourner son visage pour se trouver face à celui de Lise.


Maintenant, je réalise vraiment mon envie de posséder cette femme. Je me sens puissant, conquérant, alors que je la baise avec entrain, mes mains bien accrochées à ses hanches pour lui éviter de basculer en avant. Son compagnon a renoncé à l’embrasser devant mes assauts, mais il la regarde et j’espère que son visage reflète tout le plaisir que je lui donne.


Ma femme abandonne la queue maintenant raide, tendue et luisante de sa salive. D’un geste, elle commande à son amant de quitter le canapé pour qu’elle s’y installe à genoux, lui offrant comme une évidence sa croupe pour la saillie. Mais, appuyant la tête sur le dossier, elle tend ses bras en arrière pour que ses mains viennent écarter ses fesses et nous offrir le plus sexy des spectacles : une femme qui offre son cul à son amant, et ce n’est pas la ficelle du string qui ferme le passage ! Je sais que Robert a déjà connu le bonheur de ce fourreau étroit pendant leur première fois dans la chambre, et il ne résiste pas à l’appel.


Je ne connais pas de spectacle plus érotique, mais aussi émouvant, que celui du visage de votre compagne, femme ou amante, alors qu’un dard trouve le chemin de son intimité. J’arrête un instant ma baise pour en profiter. D’ailleurs, Lise qui est juste en face, est hypnotisée. Chaque muscle semble traduire une émotion, un moment, un mouvement, une sensation. La dilatation du sphincter sous la poussée du gland. Le relâchement soudain alors qu’il est entré et que l’anneau étrangle maintenant sa base. La lente progression qui écarte les chairs et donne l’impression que cette colonne est sans fin. Mais aussi les bourses qui viennent heurter la chatte et signifie que la bête est toute entière dans la place.


Ce n’est pas la première fois qu’Anne m’offre ce spectacle, mais c’est toujours une révélation et je ne me lasse pas de regarder. Son amant s’immobilise un instant. Je reprends ma baise sur Lise. Les deux femmes sont face à face. Robert décide de commencer ses mouvements.

Alors se produit une chose inattendue : Lise, certainement emportée par l’exemple de ma femme, véritable égérie de la sodomie, reproduit la même scène et m’offre son cul. C’est à son compagnon de maintenant s’immobiliser pour regarder. Je n’ose pourtant pas l’enculer malgré l’envie qui me tenaille, car sa rondelle paraît très serrée. Même si cela semble vulgaire, je décide de laisser tomber de la salive sur sa raie, et d’un doigt masse le petit trou. Mais la belle cache bien son jeu car, dès que je pousse la porte avec le pouce, le battant s’écarte et je glisse sans grande difficulté. Deux ou trois va-et-vient et je remplace mon doigt par ma queue. Moi aussi, je dilate l’anus. Moi aussi, je sens le muscle serrer la hampe. Moi aussi, je pousse doucement jusqu’à sentir mes couilles contre sa chatte.


Si je ne peux voir le visage de l’enculée, par contre celui de son ami est là, juste en face. Je sais que pour lui c’est la première fois ; et même s’il encule quelquefois sa copine, jamais il n’a pu la voir dans cette situation. Ses yeux vont de la croupe envahie par mon dard au visage de Lise. Aller, retour. Voilà qui invite à reprendre.


Ma queue est à l’étroit dans ce cul et c’est si bon de se retrouver ainsi, fantasmant d’être le premier. Je vais et je viens, entre tes reins ! Nos anciens savaient reconnaître et chanter les belles choses !


Je vais et lui aussi va, maintenant. Nos deux femmes sont à l’unisson. Je joue maintenant à sortir mon dard entièrement pour regarder un instant l’anus resté ouvert, œil bâillant qui me regarde et semble me dire « Allez, reviens ! ». Et je reviens, envahissant avec allégresse ce cul offert, si étroit mais heureusement déjà rodé par mes prédécesseurs.


Robert et moi nous regardons. Chacun, d’un regard, remercie l’autre de ce qu’il lui offre. Nous avançons et reculons de concert dans les reins de nos compagnes. Elles aussi se regardent. Elles sont si proches. Les visages pourraient se toucher, et à chaque poussée elles pourraient… Oui… Elles le font… Anne, coquine, tend ses lèvres… Nous poussons plus fort. Les bouches s’approchent, se frôlent, se touchent et semblent rester collées l’une à l’autre. Elles échangent un baiser. C’est trop fort. Trop beau ! Trop bon !


Je viens ! Je jouis ! Mon jus envahit ce cul, inonde, déborde, coule. La vie est belle. Anne sourit. Ses yeux sont plein d’amour. « Je t’aime, ma chérie. Prends ton plaisir. » Son visage se crispe, ses lèvres se pincent. Entre douleur et jouissance, la séparation est mince. Son amant aussi gémit. Je reconnais les signes annonciateurs de l’orgasme, de la montée du jus d’amour, concentré, rassemblé dans ce liquide chaud, crémeux, à la fois épais et fluide que Robert éjacule avec ces secousses et ces frissons qui sont autant de signes d’extase.


Quelques instants plus tard, déjà j’imagine la suite. Je n’en ai pas fini avec cette femme, Lise ; plus je la connais, plus mes reins la désirent. « D’abord, éjaculer dans sa bouche. Voir mon sperme sur sa langue, puis le voir disparaître alors qu’elle l’avale… »


« Mais aussi – mais surtout – pouvoir la posséder alors que son ami la prend aussi. Sentir ma queue se frotter à une autre dans ce corps que je veux faire vibrer… »


Déjà, je rebande…