Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 15644Fiche technique17537 caractères17537
Temps de lecture estimé : 10 mn
14/06/13
corrigé 10/06/21
Résumé:  La réalité et la fiction se mélangent.
Critères:  fh jardin intermast fellation cunnilingu
Auteur : Dosto            Envoi mini-message
Karine devient réalité ?

Humilié !

Je me sens humilié ; après vingt ans de mariage, elle réussit encore à me vexer comme jamais.


Cela faisait longtemps que l’on ne s’était pas prévu un petit moment à deux, sans nos enfants.

J’ai donc décidé de prendre l’initiative ; je tenais à trouver un truc que l’on n’avait jamais fait.

Mission accomplie.

J’avais réservé dans un endroit branché parisien pour un dîner-spectacle. Au programme : bonne cuisine, concert de musique soul / rhythm’n’blues. Ça s’annonçait sympa.


Le jour J arriva.

Le matin, mon épouse avait enfilé une robe et des dessous sexy assortis. Une main baladeuse, je lui glissai à l’oreille :



Que s’est-il passé dans sa journée ? Je n’en sais rien. Toujours est-il qu’elle était en furie quand elle est rentrée. Elle râlait sur tout le monde. Rien n’allait, rien n’était à sa place ; tout était prétexte pour crier ! Je restais zen, tâchant d’éteindre tous les incendies ; mais rien n’y faisait.

Le couperet tomba. Elle lâcha :



J’étais effondré d’incompréhension.



Pour toute réponse, elle commença à se déshabiller… J’enrageai :



Ce furent les dernières paroles que je prononçai ce soir-là. Un coup de fil pour annuler et au lit. Malgré ses tentatives de rapprochement (je la sentais penaude et peu fière), je suis resté obstinément de mon côté du lit toute la nuit.




—ooOoo—




Le lendemain, ma rage n’est pas tombée. Comme tous les samedis matin, je pars au parc pour mon jogging. En fait, j’ai surtout besoin de m’isoler, pas envie de courir.

Mon bouquin avec moi, j’avise un banc inoccupé et ensoleillé (le dernier offrant ces deux critères indispensables à mes yeux). Je vais pour en prendre possession quand une charmante blonde semble avoir eu la même idée.



Elle est beaucoup plus avenante que je ne le suis, mais malgré mon humeur de chien, j’accepte.



Poli, je réponds :



Elle sourit et sort de son sac le tome 2 de Dôme.



Je ne peux m’empêcher de m’esclaffer « Haha ! ». Limite vexée, elle rétorque :



Elle pose alors son livre :



C’est vrai que ça m’amuserait…



Je me lance donc :



Un jour où je m’ennuyais au boulot, je me suis promené sur Internet et j’ai découvert le site Revebebe. C’est un endroit où l’on trouve des tas d’histoires érotiques. C’est très bien fait. Bien sûr, il y en a de mauvaises, mais dans l’ensemble ces histoires sont bien écrites, souvent crues et assez excitantes. Régulièrement, j’allais visiter Revebebe et dévorais toutes ces aventures. Et puis l’envie d’écrire me chatouilla.

Sur un blog confidentiel que je n’alimentais plus depuis longtemps, j’avais écrit un texte un peu hot. Copié-collé, arrangé, signé Dosto (mon pseudo virtuel) et hop, j’ai donc publié.


À la parution de mon histoire, je me suis aperçu que les lecteurs pouvaient noter et donner des appréciations… horreur ! Les notes obtenues par mon œuvre étaient tout juste au-dessus de la moyenne. Pire, les commentaires des habitués laissaient entendre que c’était bâclé, peu crédible ; enfin pas top. Soyons honnêtes : ces critiques étaient justes. Et même si, sur une cinquantaine de personnes qui avaient noté, je m’en sortais avec une moyenne approchant 12, j’étais un peu vexé. Il fallait que je fasse mieux !


L’idée a mûri ; progressivement, l’histoire se construisait dans ma tête. J’ai préparé un chemin, peaufiné les mots, travaillé les situations, écrit et réécrit des scènes… et un second texte est né.

J’étais assez content de moi, et le verdict de Revebebe allait me donner raison : de plus nombreuses et superbes appréciations. De beaux encouragements. Ma moyenne avoisinait le 16 avec plus de cent notations. Mon ego était satisfait.




Elle éclate alors d’un rire bruyant, sincère, communicatif, que je ne peux qu’accompagner.

Malheureusement, il faut mettre un terme à cette matinée agréable.





—ooOoo—




Le lendemain, elle m’attend sur notre banc. Nous faisons enfin connaissance. Elle est mariée depuis 15 ans. Elle aime à passer ses matinées à lire dans parc pendant que ses hommes (mari et fils) la délaissent pour faire leur sport. Sans entrer dans les détails, je lui explique la fâcherie avec ma femme. Nous comblons notre solitude du moment.



Elle est d’accord avec moi :



Mon regard se fait interrogatif.



Boum ! Gêné, j’ose lui demander :



Pas peu fier d’avoir les impressions en direct d’une de mes lectrices, je la remercie de ses compliments. Mais elle n’a pas terminé :



Je ne comprends encore rien. Karine poursuit :



J’ai un grand sourire aux lèvres ; elle rétorque :



Elle se met à raconter :



Mon mari regardait le foot pendant que je lisais les histoires les unes après les autres. Mon entrejambe commençait à mouiller lorsqu’il est venu se coucher. Il s’est allongé ; je me suis tournée vers lui, une main sur son sexe, l’autre sur sa bouche.


  • — Chhhhut : tais-toi et laisse-toi faire ! lui ai-je ordonné.

J’empoignai sa queue ; mes caresses efficaces le long de sa tige eurent l’effet escompté : c’est une bite bien dure que je pris en bouche. Je pompais, j’aspirais. Ma langue passait lentement de ses bourses à son sexe. D’une main, je n’oubliais pas de titiller ma fente ruisselante de désir. Je cessai ce traitement pour venir m’asseoir sur le visage de mon époux ; il savait quoi faire… Je me pâmais sous ses succions. Il agrippait mes fesses, malaxait un sein puis l’autre. J’étais comblée, mais pas rassasiée.


Je retournai dévorer sa queue et lui redonner de la vigueur, puis je m’empalai. Mon mari commença à bouger. Je le bloquai en appuyant mes mains sur sa poitrine :


  • — Non, c’est moi qui commande…

Je montais et descendais sur sa hampe ; j’ondulais, telle une danseuse du ventre, je contractais, je donnais le rythme, j’accélérais… J’étais toute à mon plaisir. Il allait jouir, je le sentais.

Une dernière poussée, et nous avons hurlé de concert.




Mes joues empourprées renforcent mes dires. Karine baisse les yeux :



Zut, je bande ! Mon short ne dissimule en rien mon sexe dressé.



Elle ne me laisse pas finir :



Nous rions de bon cœur.



Me voilà coincé ; je n’ai donc aucun autre choix.



Elle ajoute, malicieusement :



Rendez-vous est donc pris.




—ooOoo—




Le samedi suivant, j’arrive le premier. Elle apparaît vêtue d’une jupe-cloche et d’un top. Ses longs cheveux blonds lâchés font ressortir ses magnifiques yeux bleus. Elle est très séduisante ; c’est d’ailleurs la première chose que je lui dis.

La suite de notre conversation est banale jusqu’au :



Je me retourne pour être face à elle :



Pas le temps de commencer, elle a déjà une question :



Je débute mon récit :



Un matin où nos enfants étaient partis, nous étions encore à nous préparer. J’étais dans la salle de bain, finissant de me brosser les dents, lorsque ma femme entra :


  • — Bouge pas ; je vais me laver les mains dans la baignoire.

Penchée, elle m’offrait une vue imprenable sur son cul dénudé. On était en froid ; je devais résister. L’homme est faible… Ma main se précipita pour caresser ses douces fesses. Elle ne bougeait pas, et j’étais sûr qu’elle souriait. Elle avait gagné !

Résigné à ma défaite, je m’enhardis et me plaçai derrière elle. Sans laisser son cul, je me faufilai sous sa nuisette pour attraper ses seins. Je pétris sa poitrine ; ses tétons me confirmaient que je devais poursuivre.

Doucement, elle écarta ses jambes pour laisser passer mes doigts inquisiteurs ; un léger gémissement sortit de sa bouche au moment où j’entrai une phalange dans sa chatte. Elle frémissait à chacune de mes caresses.

Elle se retourna, s’assit sur le rebord de la baignoire et me débarrassa de mon boxer. Elle fixa d’abord mon regard puis s’en alla déguster ma bite. Ses coups de langue étaient exquis, ses caresses me transportaient. Elle me pompait si fort… J’allais défaillir.


Je l’arrêtai. Je la pris dans mes bras et la plaquai contre le mur. Je soulevai sa jambe pour la déposer là où elle était assise ; elle était à ma merci. Cette fois-ci, c’est mon sexe qui la pénétra.

Elle râlait en rythme avec les coups de reins que je lui assenais. Je ralentis pour savourer sa poitrine que je léchai bruyamment. Je repris vite la cadence jusqu’à l’explosion de notre plaisir.



Je tiens ma revanche : mon auditrice est troublée à son tour. Et moi aussi ! Je ne sais pas si c’est son émoi ou mon récit qui en est la cause, mais une érection pointe malgré le pantalon assez large que je porte. Évidemment, elle s’en aperçoit, s’approche et affirme :



Elle se met alors à caresser mon sexe avec le dos de sa main. Surpris, je lui réponds sur le même ton :



Je me penche vers elle et l’embrasse goulûment. Elle me rend mon baiser tout en appuyant ses caresses. C’est très chaud ; la situation est intenable, d’autant plus que nous sommes visibles.

Je continue :



Aussitôt dit, nous nous levons à la recherche d’un endroit discret.

« Pelouse en repos ». C’est notre chance. Derrière cet écriteau, de grands buissons cachent un coin d’herbe désert. Nous y allons. Karine s’allonge sur l’herbe, je l’y rejoins.



Ma langue dans sa bouche, une main sous sa jupe, je me délecte de cette femme. Je soulève son top et découvre ses petits seins gonflés de désir. Je lape, je suce ; sa peau est douce. Je continue mon exploration. Son string enlevé, je plonge vers sa chatte.

Son sexe dégage un parfum vanillé. Je taquine son intimité avant d’y enfouir mes doigts ; elle étouffe un cri. Ma bouche s’occupe de son clito tandis que mon majeur continue son œuvre, bien calé en elle. Dans un soubresaut, elle rugit de bonheur.


Nous reprenons notre souffle ; je m’adosse à un arbre. Karine s’approche et murmure :



Mon pantalon se retrouve très vite à mes genoux. Elle me prodigue alors une agréable pipe, câline, délicate. Excité à la vue de cette blonde qui pompe ma queue, je gémis ; je voudrais qu’elle ne s’arrête jamais. Pourtant, comme une liane, elle vient s’accrocher à moi. À califourchon, elle descend lentement pour faire disparaître mon sexe dans son corps.


Ensuite, cela va très vite ; nous sommes fous, nous sommes incandescents. Nos bassins dansent vers la jouissance. Ses ongles s’enfoncent dans ma nuque, mes mains enserrent ses hanches.


Nous sommes repus.

Il faut maintenant s’en retourner à nos vies respectives. Karine a cependant une dernière requête :