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n° 15656Fiche technique35988 caractères35988
Temps de lecture estimé : 21 mn
19/06/13
Résumé:  Écrire une histoire érotique n'est pas si facile, sauf... sauf si c'est sur commande !
Critères:  fhh jeunes école voir fmast fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Lacducoucou  (humble amateur)            Envoi mini-message
Lola sur commande




Ah, l’angoisse de la page blanche ! J’envie les abondants, les prolixes à la plume facile dont l’imagination déborde des pages comme les crues du printemps inondent les prés et les caves des petits villages au pied des collines.


Sauf si… sauf si c’est pour écrire un texte érotique sur commande. J’insiste bien : sur commande !

Là, tilt ! Plus d’angoisse : des ailes…




Imaginez, parmi vos relations, une amie qui vous demande de commettre un texte érotique spécialement pour elle, sachant que vous ne rechigneriez pas à lui donner satisfaction dans cette veine-là. Écartons d’entrée l’insinuation malveillante qui consisterait à lui coller une étiquette de co-pine. Quoique, virtuellement, c’est un peu comme si…


À l’évidence, pour être « sur mesure », le texte sera rédigé selon les envies, les souhaits et les critères définis par la future lectrice. L’auteur ne rédige pas ce que lui souhaiterait lire : il écrit ce que sa lectrice veut lire, elle. Et cela tient du challenge, eu égard au nombre de paramètres, voire de contraintes qui jalonnent le récit. Un challenge nanti d’un côté positif, voire jouissif : il dope la créativité, chasse le laborieux et titille la libido.


Pour le texte qui va suivre, citons donc quelques-uns de ces paramètres, transmis à votre serviteur par le truchement d’un questionnaire anonyme auquel la demanderesse répond à des questions précises avec des + ou des – qui traduisent les « j’aime…, je n’aime pas… », avec des +++ ou des – – – pour les « j’adore…, je déteste… ».


Nous relevons, en bref et en vrac :

– deux partenaires ;

– du vigoureux/sauvage, mais sans brutalité ;

– héroïne soumise, mais qui sait ce qu’elle veut ;

– un penchant pour les mots crus (l’exercice de la coprolalie devient difficile si l’on veut s’épargner les vulgarités) ;

– pas d’excès de dialogues : le volume de narration des actes et gestes doit primer sur celui des dialogues ;

– une trame, certes, mais pas de scénario alambiqué : bref, du sexe ! Du sexe pour le sexe sans tomber dans le porno ? Là encore, exercice difficile – pas de sodomie, ce qui exclut également le cliché de la double pénétration – etc., etc.


Pour se conformer aux souhaits exprimés, le texte aura donc un léger parfum de « total sexe », comme le lecteur va s’en apercevoir.


Dans cette histoire, l’héroïne se prénommera Lola. J’ajoute que la publication de ce texte sur Revebebe s’est faite avec l’autorisation préalable de celle qui l’a inspiré.


Lectrices et lecteurs, voici Lola.







À la fac, Lola avait repéré depuis longtemps ces deux camarades de cours. Ils lui paraissaient sympathiques et avenants, mais elle n’avait jamais pris les devants pour leur manifester son intérêt même si, à l’occasion, elle avait échangé quelques paroles de courtoisie avec eux. Ils étaient sans cesse entourés d’une cour de jeunes étudiantes fofolles et il lui rebutait par nature de jouer la concurrence.


Aussi est-elle pour le moins surprise lorsqu’ils l’abordent, souriants, et lui proposent de prendre un rafraîchissement à une terrasse en ville. La journée n’est pas terminée, il y a un soleil magnifique et l’après-midi s’achève en roue libre du fait de l’absence imprévue d’un prof. « Pourquoi pas ? » se dit-elle, secrètement ravie.


Ils sont attablés. Elle, Lola, face à Fabien et Thomas selon les présentations respectives. Sans en avoir l’air, elle les observe attentivement durant leur conversation. Elle est surprise de les découvrir non seulement séduisants, mais plus encore, délicieux. Des voix chaleureuses, un ton gai et – ce qui ne gâte rien – des propos intelligents et pleins d’humour. À cent lieues de ces hâbleurs machos qui peuplent trop souvent les rues ou… les amphis. Elle s’avoue qu’elle serait bien en peine de choisir l’un des deux. La pensée lui vient, fulgurante :


« Et pourquoi pas les deux ? ». Elle pouffe.



D’une même voix, la réponse fuse :



Ils éclatent de rire.



Lola garde le silence un moment. Elle réfléchit à toute vitesse ; elle flaire la pente savonneuse car elle a immédiatement saisi le tour que prendrait la suite du film si elle répond au sens où ils l’attendent. Une question la taraude :


« Saurais-je assumer ou non ? Et pour commencer, en ai-je envie ? »


L’envie oui, certainement. Son copain l’a quittée depuis deux mois et le sexe commence à lui manquer furieusement. Elle avait connu trois partenaires différents en trois jours, mais le dernier – son copain attitré – ayant eu vent de la chose, n’avait pas du tout apprécié la double charge de cornes et l’avait plaquée de colère.

Et ce n’est pas chez sa tante, une veille bigote l’hébergeant durant cette année de fac, à l’autre bout de la ville, qu’elle peut envisager la moindre rencontre coquine.


Lola ferme les yeux et respire profondément :


« Ah oui, une bonne queue serait bienvenue ! Mais deux ? Est-ce possible ? »


Elle n’en a jamais fait l’expérience. Sa pensée vagabonde. Elle imagine deux membres dressés et durs. La nouveauté de ce fantasme la surprend, mais les perspectives qu’il offre l’emballent. Sournoisement, le mauvais petit diable de sa libido lui souffle à l’oreille :



  • — …et si c’était une expérience intéressante ? Tu ne veux pas mourir idiote, quand même ? Et qu’est-ce que tu risques ?


Elle se lance :



Lola hésite une seconde – enfin, une demi – et se lance. Elle n’a pas froid aux yeux ; sa décision est prise, nourrie d’une curiosité toute scientifique et de bien d’autres choses moins avouables. Reste à poser certaines bornes :



Ils acquiescent ; ils jurent la main sur le cœur, croix de bois, croix de fer, etc. Elle se lève résolument. Elle exulte intérieurement. Son esprit s’enflamme à la perspective du plan qui l’attend : deux beaux garçons pour elle toute seule ! Ils la félicitent et l’entraînent bras dessus, bras dessous jusqu’à leur colocation, à dix minutes, un gentil petit appartement propret et rangé. Rien que cela est déjà de bon augure.



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Pas de détour par le salon, pas de fioritures : illico, direction l’une des chambres à coucher où les garçons l’arrêtent devant le grand lit. Elle reste debout entre eux et attend sagement, Fabien lui faisant face, Thomas s’étant glissé derrière elle. Elle s’abandonne à leurs mains. Ils entreprennent, sans hâte, de la déshabiller. En fermant les yeux de contentement, le temps d’une inspiration profonde, elle les sent s’affairer.



Une jambe après l’autre, elle obtempère. Se laisser ainsi aller, se laisser porter ne manque pas de charme, surtout grâce à la promesse du plaisir qui se dessine. Son vis-à-vis lui défait chaque sandale sans négliger de lui caresser les chevilles, les mollets et les cuisses, ce qui la fait frissonner d’aise. Les mains de Thomas défont l’attache de sa jupe qui glisse vers le bas. Celles de Fabien sautent le vêtement chiffonné à terre et remontent lentement sur le satin de son épiderme. L’une d’elle vient caresser le mont de Vénus, par-dessus le string rouge. Elle s’y attarde par pressions successives des doigts. Lola tressaille et ses genoux plient légèrement. Dans sa nuque, le souffle chaud de Thomas qui lui susurre à l’oreille :



L’emploi d’entrée de leur « mot-hommage » la fait sursauter. À ce stade des événements, il lui semble prématuré, voire incongru… Mais par ailleurs, elle sait aussi que les mots crus la mettent dans tous ses états. Elle aime les entendre, elle aime les dire pendant l’acte. Quand une queue lui pistonne la chatte et la rend folle, elle peut se laisser aller à proférer un torrent d’obscénités qui augmentent d’autant l’excitation de son partenaire et la sienne en retour.


Docile et curieuse de connaître leur stratégie, elle lève les bras lorsque Fabien la débarrasse de son tee-shirt puis les laisse retomber le long du corps dans l’attente de la suite des événements. Des doigts habiles dégrafent l’attache de son soutien-gorge dont les bretelles glissent sur ses épaules. Il va rejoindre la jupe au sol. Sa poitrine est libérée. Une poitrine qui ne s’affale pas : de beaux, de très beaux fruits, opulents et mûrs. Thomas passe les mains sous ses aisselles pour empaumer les seins et rouler les pointes entre pouce et index. Cette caresse excite instantanément Lola, dont les mamelons durcissent. Les lèvres de Thomas se posent sur sa nuque, sa langue vient lécher l’épiderme ; des frissons la parcourent. La bouche descend lentement le long de sa colonne vertébrale tandis que les mains continuent à pétrir ses seins.


Lola savoure au plus haut point cet effeuillage caressant. Son émoi croît au fur et à mesure ; elle apprécie la démarche bien organisée des deux hommes, et une chaleur sourde irradie son ventre. Il n’empêche qu’elle ne verrait pas d’un mauvais œil les événements se précipiter. Elle ne dédaigne pas, femelle expérimentée, ces amants fébriles qui vont parfois jusqu’à lui arracher ses vêtements pour arriver plus vite à leurs fins.


Thomas la contourne et vient se placer aux côtés de Fabien. Le string ! Leurs doigts passent sous l’élastique et le font glisser lentement vers le bas, découvrant par étapes le trésor aux lèvres luisantes. Elle reste toujours immobile et les deux hommes prennent le temps d’admirer.



Son majeur remonte et redescend sur la fente, sans la pénétrer. La jeune fille tressaille et se crispe. Fabien faufile son doigt entre les lèvres déjà congestionnées, sans la pénétrer, recueille la cyprine suintante puis le porte à la bouche de Lola qui ne boude pas son plaisir. Provocatrice, en fixant son vis-à-vis dans les yeux, elle suce avec délectation.


Thomas en profite pour jeter à la hâte ses vêtements dans la pièce, son regard collé au sexe dénudé pour n’en surtout pas perdre une miette. Lorsqu’il est en caleçon, il prend la relève de son camarade en reconduisant l’attouchement tandis que les vêtements de Fabien connaissent le même sort. Les deux hommes la serrent alors contre eux à tour de rôle. Ses seins s’écrasent sur la poitrine de l’un, puis de l’autre. Leurs pointes éraflent leurs torses. Chacun l’embrasse, sur le cou, sur la gorge et sur la bouche. Elle se sent agrippée par les fesses, son pubis est plaqué sur leurs érections qui s’épanouissent contre son fruit dénudé et fouettent son désir.



Les deux font un pas en arrière pour lui laisser du champ. Lola s’approche et tire sur le caleçon de Fabien. Ce qu’elle découvre la ravit : une queue de taille convenable, épaisse et pleine de promesses. Elle aime voir la bite d’un homme, elle aime toucher, caresser, soupeser, branler. Elle prend la tige en main et applique quelques lents mouvements de va-et-vient. De l’autre, elle soupèse les testicules, les empaume. Elle sent le dard s’ériger, prendre corps, et durcir. La magie de son pouvoir sur cette colonne de chair l’enivre. Elle ferme les yeux, ses pensées anticipent…


Elle aurait envie de la prendre immédiatement en bouche, mais Thomas qui frémit d’impatience s’empare de sa main pour la diriger vers la grosse protubérance qui lui déforme le caleçon. Lola dévoile un trésor : une verge impressionnante, comme elle n’en avait jamais vue. Elle se demande si elle parviendra à mettre en bouche n’en serait-ce que le gland, et comment elle pourra accueillir ce monstre entre ses cuisses. Il y a dans son regard autant d’émerveillement que de convoitise. Elle recule pour mieux savourer le tableau.


Eux ne bougent pas, fascinés par sa nudité. Ils réalisent que la splendide femelle leur appartient, qu’ils peuvent en disposer selon leurs désirs. C’est un rêve inattendu et fou qui les invite au festin de la lubricité.


Lola a un corps superbe, harmonieusement dessiné, tout en courbes et en souplesse ; des collines de satin, des monts de velours et des recoins obscurs où le désir devient brasier. Elle est grande, avec des épaules de nageuse, de longues jambes qui montent vers des hanches évasées, une taille fine, un ventre légèrement arrondi. Un fruit de rêve et une poitrine orgueilleuse dont les tétons pointent, tendus par l’émoi.


Elle attend, arrogante, son regard fixé sur leurs queues. Elle affiche sa nudité sans complexe, comme pour les narguer avec l’offrande de son sexe et ses seins nus. Cela l’excite d’autant plus. Elle sait ce qu’il va advenir : à la fois ce qu’une pure jeune fille devrait craindre, mais pourtant ce qu’elle, Lola, convoite : être chargée, encornée, piétinée par ces taureaux.


Brusquement, son attitude change : elle ne veut plus rester passive. Elle prend l’initiative, s’agenouille et saisit les deux queues à hauteur de sa bouche pour les réunir et les lécher de concert. Les garçons frémissent ; leurs mains entourent sa tête, lui caressent le cou et les épaules. La tension monte… monte. Fabien lui demande à voix basse :



Ils la poussent en arrière et la font choir sur le lit de tout son long. Thomas écrase sa bouche sur la sienne et en force le passage avec sa langue, essayant d’aller au plus profond. Lola se prend au jeu et pour bien faire, elle enserre la tête de Thomas d’un bras et s’active avec sa langue. Pourtant, elle en veut plus ! Sa main se faufile entre eux jusqu’au membre convoité. Elle agrippe le lourd mandrin durci et le tire vers elle. Thomas comprend. Allongé sur le côté, il remonte pour permettre à la bouche de Lola de se rapprocher du dard. Elle se tourne légèrement et se penche vers le bambou charnu. Sa langue vient caresser l’extrémité du cylindre en mouvements circulaires.


« Maintenant, je vais savoir si cette bite est bonne ! » se dit-elle.


Elle ouvre les mâchoires et enfourne le gland. Délicieux ! Il est volumineux, chaud, élastique, savoureux à souhait ; il lui remplit bien la bouche. Elle commence alors à pomper puis, petit à petit, gagne du terrain sur la tige.



Son coude s’appuie sur le drap tandis que sa main saisit Lola par les cheveux derrière la tête et accompagne le mouvement de pompe en le renforçant. Son autre main malaxe ses seins et agace ses tétons. Lola s’anime, s’agite et pompe avec une frénésie qu’elle a de plus en plus de peine à maîtriser. Car il n’y a pas que cette queue dans sa bouche ; il y a Fabien, entre ses cuisses, qui la rend folle.



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Ses genoux sont pliés, ses pieds à plat sur le matelas. Fabien a largement écarté la fourche de son corps, sa tête s’est plaquée contre son entrejambe. Sa bouche s’acharne sur sa fente qu’il a élargie avec les doigts. Le contact de la langue sur son clitoris et ses lèvres intimes, dont il explore méticuleusement tous les contours, électrise la jeune femme. Le plus délicieusement insupportable est la frénésie de la pointe qui titille son bouton. Lola ne peut se retenir de gémir, malgré le gourdin qui occupe sa bouche. Elle suce avec d’autant plus de ferveur. C’est encore meilleur lorsque Fabien alterne ses caresses en aspirant puis en léchant sa petite excroissance de chair ; son cœur bat la chamade, ses sens se déchaînent.


Elle manque de défaillir lorsqu’il y ajoute l’action de ses doigts. Il en introduit deux dans son vagin et amorce un insidieux mouvement de va-et-vient qu’il accélère progressivement tandis que sa langue continue de s’activer. L’index de l’autre main se joint aux deux doigts enfourrés pour partager quelques mouvements de piston, puis Fabien le ressort mouillé de son jus intime et le pose sur l’œillet de sa petite porte. D’abord un innocent contact, qui la fait sursauter, puis des pressions répétées. Petit à petit, par à-coups, Fabien force l’entrée étroite. Le doigt est maintenant en elle, qui la pistonne en alternance avec les deux doigts dans son vagin.


Des crispations involontaires parcourent le ventre de Lola. Son sphincter est pris de contractions spasmodiques et rapides autour du doigt qui a investi le pertuis. Le plaisir est trop fort ; elle perd le contrôle de soi, s’arc-boute et pousse son bassin en avant. Elle est au bord de l’explosion. Fabien, qui l’a bien senti, retire ses doigts et enfonce sa langue tourbillonnante dans son fourreau de baise, le plus loin possible. Lola abandonne la queue de Thomas ; les yeux exorbités, elle se tétanise, elle hurle le plaisir d’un orgasme dévastateur. Sa tête dodeline à la va-vite d’un côté à l’autre, sans discontinuer. Elle appuie de toutes ses forces celle de Fabien contre son pubis. Sa plainte s’atténue progressivement. Elle retombe comme une poupée de chiffon.



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Une pause. Ils observent leur proie ; elle sourit :



Les garçons lui calent la tête sur deux oreillers superposés à la hâte. Maintenant, ils l’encadrent, à genoux, assis sur leurs talons. La main de Thomas se pose sur sa motte ; il pince avec douceur les lèvres trempées pour coincer et rouler le clitoris à travers les chairs tendres. Ce malaxage ne la laisse pas insensible. Son bassin réagit par un léger sursaut involontaire ; ses mains se referment sur le drap. Les doigts habiles continuent leur travail de sape. La respiration de Lola s’amplifie.



Thomas continue son travail de sape ; Lola s’agite de plus en plus et se met à gémir. Le poisson est ferré, la victime est mûre. Fabien lui saisit la main crispée sur sa tige et l’amène sur le terrain des délices pour remplacer celle de Thomas, qui avait réveillé la braise. Machinalement, Lola prend le relais. Elle sent une chaleur sourde embraser son ventre ; elle accélère les pincements et coince son clitoris avec d’autant plus de ferveur que les deux hommes lui malaxent les seins, flattent ses mamelons, caressent ses avant-bras et son ventre. La main de Thomas passe sous sa cuisse et son doigt vient agacer son œillet. Elle pousse de petits cris, les yeux mi-clos. Elle sent des frémissements incontrôlables parcourir ses fesses et ses cuisses.



Lola applique la consigne avec ferveur. C’est ce à quoi son excitation l’aurait naturellement conduite, mais c’est encore tellement plus excitant quand elle le fait pour obéir ! D’une main, elle écarte ses lèvres ; avec le majeur de l’autre, elle titille sans relâche son bouton congestionné. Elle sent monter sa tension ; des contractions sauvages crispent son ventre. Les garçons surveillent avec attention son visage et son doigt. Celui-ci va de plus en plus vite.


Genoux pliés, en appui sur ses pieds, cuisses écartées, le bassin tendu, les deux mains sur son sexe, sa position traduit la recherche éperdue du plaisir. Sa respiration devient sifflante, sa tête se rejette en arrière, yeux mi-clos, puis se soulève à nouveau pour regarder entre ses seins que caressent les garçons ses deux mains qui s’affairent. Les garçons l’encouragent.



Lola accélère encore. Ses râles alternent avec des mots crus.



Des vagues de spasmes continuent à agiter son ventre ; sa poitrine se soulève par à-coups. Thomas hurle :



Éperdue, elle obéit. Le poignet replié, c’est maintenant tout son avant-bras qu’elle agite avec frénésie pour accélérer encore les mouvements de son majeur. Elle voit les deux gars à genoux qui l’encadrent se branler maintenant eux-mêmes à toute vitesse. De pouvoir les exciter à ce point la chavire. La pensée fugitive d’une giclée de sperme en plein visage la traverse. Et cet ordre sec, qui fuse brutalement :



C’est l’étincelle ! La sensation est indescriptible ; le plaisir la submerge comme la vague efface la digue. La violence de l’orgasme lui arrache un hurlement animal. Son ventre se soulève, ses fesses se crispent ; elle reste arquée pendant quelques secondes puis se relâche enfin.



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Les deux garçons caressent alors avec douceur ses seins et son ventre, ses épaules et ses cheveux. Elle ressent un immense bien-être mais… elle ne peut empêcher son regard de chercher les deux membres dressés. Cette vision réveille peu à peu son désir, et l’intérêt qu’elle manifeste n’échappe naturellement pas aux deux garçons.



Fabien, à genoux derrière elle, parcourt sa fente plusieurs fois avec sa queue pour en lubrifier le gland. Lola pointe ses fesses vers le dard. Fabien s’introduit légèrement puis, agrippant ses hanches, il l’investit d’une poussée brutale qui lui arrache un cri. Il raffermit sa prise et se déchaîne. De puissants coups de reins. Son ventre vient heurter les fesses de Lola avec des bruits mats. Il la bourre, avec une violence qui va crescendo.



L’énergie bestiale que met son partenaire à la défoncer comble Lola. Tout son corps boit cette brutalité et n’aspire qu’à la sentir augmenter encore. Ses mains crispées sur le drap, elle pousse ses fesses de toutes ses forces vers le mandrin qui la pilonne. Le front sur le matelas, elle lâche de petits jappements, elle gémit, elle sanglote, elle halète. Les coups de boutoir se succèdent sans fin. Lola n’est plus que plaisir. Son ventre s’embrase, le feu infernal remonte jusqu’à sa poitrine, elle commence à trembler, des frémissements parcourent l’intérieur de ses cuisses. Pétrifiée sur le lit par cette queue impitoyable, elle a l’impression que le temps s’arrête, que toute sa pensée se réduit à cette bite démoniaque, l’unique chose qui compte à présent. Elle a juste le temps de sentir le doigt de Thomas forcer son œillet avant qu’une torride giclée de sperme inonde son ventre. Elle explose. Les yeux fous, elle crie à nouveau, noyée par le tsunami du plaisir. Puis elle s’effondre et roule sur le dos.


Fabien se retire ; un filet de sperme s’étire du fruit dégoulinant de Lola et coule sur sa cuisse. Thomas le prélève avec le doigt et le lui fait lécher. Elle n’hésite pas et nettoie le doigt avec sa langue.


Mais le feu couve toujours. Son regard est fasciné par l’imposant crotale de Thomas qui se dresse, prêt à frapper. Jamais elle n’a connu l’expérience d’un tel bambou. Avec précaution, avec délicatesse et amour, elle saisit le membre dur et chaud. Elle tire Thomas entre ses cuisses qu’elle ouvre largement. Elle positionne le gland sur sa fente, le lubrifie avec le sperme qui continue à s’écouler.



Elle sent l’épais cylindre la pénétrer petit à petit, en douceur, la dilater…



Cette sollicitation crue déchaîne l’artillerie lourde. Thomas la plaque sur le matelas et la pistonne à grands coups de reins rageurs. Lola, qui craignait que l’imposant engin pût la déchirer, sent au contraire ses parois se dilater pour mieux accueillir le monstre, pour en enserrer la plénitude et mieux se l’approprier. Car il lui appartient maintenant, à elle seule, voué au service exclusif d’un plaisir grondant qui remonte à la nuit des temps. À chaque allée et venue, elle voudrait le sentir encore plus gros, plus fort, plus brutal. Le monde autour d’elle n’existe plus : il n’y a plus que ces coups de boutoir. Et Thomas de renchérir :



Du bout des doigts, Lola exerce des pressions rapides sur les reins du taureau qui la couvre. Elle agite ses poignets aussi vite que Thomas est capable de suivre. Elle ouvre ses cuisses avec l’espoir qu’il la pénètre encore plus. Sa conscience s’évapore, son esprit s’évade. Plus rien n’existe que le plaisir.


C’est le moment que choisit Thomas pour changer de position. Elle pousse un déchirant cri de frustration lorsqu’il sort d’elle brusquement. Elle n’a pas le temps de poursuivre. Thomas passe ses bras sous ses cuisses, lui plaque les genoux sur les épaules. Elle se retrouve en position fœtale, écrasée sur le lit par son étalon.



Il ne lui laisse pas le temps de répondre et se déchaîne. Il entre en elle sans douceur, d’un grand coup de reins, puis la pistonne comme un fou. Jamais, dans son souvenir, elle n’a été prise aussi sauvagement. Ce sont des vagues de sensations incroyables qui déferlent. Elle pousse ses cuisses vers l’avant pour tenter de se déplier et repousser Thomas, mais n’y parvient pas. Tout son plaisir de femelle soumise à la torture souveraine de ce pieu de chair s’accroît d’autant. Elle pousse encore… encore… et encore. Rien n’y fait ; le marteau-pilon l’écrase sans pitié. Elle sent monter le feu d’artifice, elle sait qu’elle ne tiendra plus longtemps. C’en est trop, elle cède d’un coup :



Puis elle hurle :



La giclée la foudroie, lui fait connaître l’espace d’un court moment les délices de la petite mort. Elle revient sur terre lorsque Thomas, qui s’est retiré d’elle, lui répand une seconde giclée sur la chatte et s’empresse, aidé par Fabien, de lui tartiner le liquide crémeux sur le ventre et les seins.



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Ils la laissent prendre la douche en premier. Tout le monde se retrouve ensuite assis sur le canapé du salon devant café et tisane. C’est Thomas qui attaque :



Elle est d’abord abasourdie, puis surprise quand ils se prosternent à genoux face à elle, le front contre le sol, en psalmodiant de concert à ses pieds :