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n° 15661Fiche technique62606 caractères62606
Temps de lecture estimé : 36 mn
22/06/13
Résumé:  Assis sur ma chaise, je regarde autour de moi ; je ne me suis jamais senti aussi paumé que maintenant ! Il y a des jours durant lesquels on ne désire pas du tout avoir d'intuition, de déclic, et qu'on désire fortement rester aveugle.
Critères:  fh extracon fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Quadrature

Assis sur ma chaise, je regarde autour de moi ; je ne me suis jamais aussi senti paumé que maintenant ! Il y a des jours durant lesquels on ne désire pas du tout avoir d’intuition, de déclic, et qu’on désire fortement rester aveugle. C’est dans un état second que j’ai passé l’après-midi puis que je suis rentré chez moi. Ma femme a tout de suite vu que quelque chose n’allait pas :



Je pose un léger bisou sur son front. Je constate qu’elle a réfréné un léger mouvement de recul. Je m’adosse au mur puis je demande :



J’amorce un mouvement vers elle ; elle recule d’un pas. Je soupire :



Elle me regarde, un peu inquiète, puis prend son air sévère de maîtresse d’école :



Je lève les bras au ciel :



Je la regarde, l’air attristé :



Irrité, je hausse la voix :



Pas folichon comme perspective ! Inspiré subitement, je poursuis :



Excédé, je lance :



Aucune réponse. Colette est figée, la bouche ouverte. Elle bredouille :



Curieusement, je ne bronche pas.



Et je quitte la maison sans me retourner.




—ooOoo—




Alors que je suis arrivé au bout de la rue, je constate que je suis parti trop vite ; j’ai oublié ma sacoche avec tous mes papiers et mon portefeuille. Je retourne sur mes pas et j’entre silencieusement dans la maison ; je ne tiens pas à me retrouver face à face avec ma femme. C’est alors que j’entends sa voix :



Je me retourne, tout content, mais je ne vois personne. Je constate alors que ma femme parle dans la pièce voisine.



C’est alors que j’entre en scène :



Elle pousse un hurlement de surprise, laissant tomber le combiné au sol. Je m’approche d’elle ; elle reste figée. Je ramasse le téléphone. J’entends une voix familière qui s’inquiète de ce qu’il peut se passer. Je dis simplement :



Pas de réponse, l’homme raccroche aussitôt.



Pas de réponse à présent de sa part.



Je lui coupe la parole :



Je fais les cents pas dans notre salon.



Elle se mord les lèvres.



Elle s’approche de moi :



Elle tend la main pour me caresser la joue :



Je suis choqué par sa vision des choses ! Est-ce bien là ma Colette, ma femme, la mère de mes enfants ?



Je regarde les murs du salon, notre maison, celle que je partage avec une inconnue… Puis je me retourne vers ma femme :



Ma femme me regarde curieusement :



Colette me regarde anxieusement :



Elle serre les dents, ses yeux lançant des éclairs :



Je me dirige vers la porte à grands pas. La main sur la poignée, je me retourne vers ma femme, devenue blanche comme un linge :



Et je claque la porte.




—ooOoo—




Hélas pour moi et heureusement pour Paul, je n’ai pas réussi à le trouver, Colette l’ayant sans doute averti de mes projets. Bien sûr, il ne répond pas à mes appels. Je suis frustré. Je sais très bien que lui balancer mon poing en pleine figure n’est pas hautement civilisé, mais ça défoule ! Et même ça, je ne peux le faire !


Je n’ai rien dit à Isabelle quand je suis venu chez elle trouver son mari absent ; « un appel urgent » a-t-elle dit. J’ai eu pitié d’elle, cette adorable femme, un peu naïve, mais très gentille. Je ne me voyais pas lui expliquer que son Paul adoré s’envoyait en l’air avec ma femme, sa meilleure amie, et ce depuis des mois, voire des années.


Alors je suis revenu chez moi.


Colette m’attendait, inquiète. Je lui ai simplement dit que son Paul ne perdait rien pour attendre et qu’il allait déguster pour deux, voire plus. Puis les enfants sont rentrés, et tous les deux, nous avons fait semblant de rien.




—ooOoo—




Quelques jours se sont écoulés. J’ai l’impression que ma femme a peur de moi ; elle me fuit, même. Pourtant, ce n’est pas elle qui m’a dit aimer les bad boys ? Il est vrai que de temps en temps, je décroche ostensiblement mon téléphone pour tenter d’avoir Paul en ligne. J’ai même été voir directement à la sortie de son boulot. Mais Paul avait visiblement changé ses habitudes. Le soir même, Colette a fondu en larmes devant moi, une fois les enfants couchés.



Elle ne répond pas ; je poursuis :



Une fois de plus, elle ne répond pas. Nous nous endormons sans un mot.


Le lendemain, je me lève plus tôt et je pars sans la réveiller. Colette essaie de me contacter mais je ne réponds pas. Pour lui dire quoi ? Je n’arrive pas à digérer les événements. La journée passe, morne, vide. Après le travail, je vais flâner dans un parc voisin. Il y a quelques amoureux qui se bécotent ; je soupire, traînant des pieds.


Puis je me décide à rentrer chez moi.


Mais la maison était déserte. Comme Paul, c’est à présent Colette qui ne répond pas à mes appels. Un retour de bâton, sans doute. C’est alors que je songe aux enfants. Nous sommes mardi… donc sans doute chez mes beaux-parents, un arrangement de dernière minute.


Soudain, mon portable sonne ; je décroche. C’est Isabelle en ligne :



Un bref silence, puis d’une voix ferme que je ne lui connaissais pas, elle répond :



Ce ton… je suis intrigué :



Un bref silence, puis elle lâche :



Et je coupe illico la communication. Cinq mois ! Isabelle sait depuis cinq mois ! Je n’en reviens pas… Il faut que j’aie une explication directe avec elle. Dix minutes plus tard, je suis devant chez elle.



Je ne me fais pas prier. Aussitôt arrivé dans le salon, je questionne :



Un peu énervé, je m’agite :



Isabelle me désigne le canapé. Je m’assieds dedans, elle s’installe à côté de moi.



Elle soupire, croisant les doigts :



Puis un certain silence s’installe. C’est finalement moi qui brise cette quiétude lourde de tension :



Je me recule un peu :



Je respire un grand coup tout en la regardant dans les yeux :



Eh merde ! J’ai répondu trop vite !



Isabelle pivote vers moi, s’approchant un peu près :



Isa s’approche plus encore :



Elle s’approche plus encore, à me toucher :



Elle fait une étrange moue, une sorte de sourire tordu…



Elle tord ses lèvres dans l’autre sens :



Elle pose sa main sur la mienne :



Je rétorque vivement :



Elle serre ses doigts autour de ma main :



Je pose mon autre main sur ses doigts crispés :



De sa main libre, elle me bouscule, en riant :



C’est alors que ma main quitte la sienne pour aller se poser sur son épaule et que, spontanément, je l’attire à moi en grondant :



Et je l’embrasse !


Je ne me rappelle plus très bien l’enchaînement des faits, mais ce qui est sûr dans cette histoire, c’est qu’Isabelle ne m’a pas opposé une farouche résistance et qu’elle m’a rendu plus d’une fois ce premier baiser !


Ce que je constate aussi, c’est que je suis actuellement torse nu et en caleçon, tandis qu’elle est en soutien-gorge et jupe assez relevée, qu’une de ses mains caresse ma poitrine, que l’autre s’égare sur ma cuisse, tandis que mes doigts câlinent le sillon de ses seins et que d’autres se sont glissés sous sa jupe, bien au chaud.


Reprenant un peu ses esprits, Isabelle me regarde droit dans les yeux :



Et je l’embrasse à nouveau pour la faire taire. Elle ne s’y oppose absolument pas !


Mes mains caressent son dos dénudé tandis que nos lèvres se fondent les unes aux autres, nos langues s’entremêlent et une chaleur torride monte irrésistiblement en nous. J’adore son corps vibrant contre le mien, le contact soyeux et doux de sa peau, cette soif qui nous lie.


Tandis que je quitte ses lèvres pour explorer son cou, ma main descend le long de sa chute de rein si cambrée. Arrivée à l’orée de sa petite culotte, elle marque une faible hésitation, puis elle outrepasse l’élastique pour plonger sous le tissu à la découverte d’une fesse frémissante et accueillante. Mes doigts avides capturent une bien belle rotondité, la caressant, la pétrissant, l’agrippant pour bien en éprouver les douces chairs.


Isa se plaque encore plus contre moi ; elle ondule ostensiblement du bassin et du ventre contre la ferme bosse nichée sous mon caleçon, tige toute dure qui ne demande qu’à se révéler au grand jour.


Sans aucune parole émise, ce message muet sera compris puisque, peu après, Isa glisse ses doigts tout fins sur mon ventre, puis lentement ceux-ci s’acheminent plus bas. Puis sa main englobe mon sexe palpitant et commence vicieusement à jouer avec lui…


Il n’y a pas à dire : c’est divinement bon qu’on s’occupe de vous ainsi, d’autant que ses doigts savent s’y faire ! J’ai alors une fugace pensée pour Paul qui est indubitablement un crétin d’avoir négligé une femme si… chaude… dirons-nous dans un accès de bienséance…


Mais l’herbe est plus verte chez le voisin… surtout chez la voisine !


En parlant d’herbe, je décide d’aller voir si par-devant j’aurai droit ou pas à une petite ou grande touffe… Oui ? Non ? Je le saurai tantôt. Tandis que je recapture ses lèvres qu’elle m’offre sans retenue, ma main baladeuse glisse délicatement sous sa petite culotte pour aller découvrir ce qui peut bien se cacher là, si près de ma tige délicieusement titillée par des doigts experts… Durant ce temps, mon autre main est toujours plaquée dans le dos d’Isa, une Isabelle que je tiens fermement captive afin qu’elle ne m’échappe pas.


Bien que j’aie la nette impression que ce n’est pas du tout son idée que de me fuir…


Arrivés devant, le bout de mes doigts déniche quelques poils soyeux, pas très longs mais néanmoins fort doux. Visiblement – non, tactilement – Isabelle ne semble pas avoir cédé aux sirènes de la pilosité zéro. Ce qui n’est pas un mal !


Alors je commence à caresser délicatement cette mignonne petite touffe offerte, cherchant du bout des doigts à discerner son contour exact, sa forme secrète. C’est alors que nos lèvres se séparent et qu’elle dépose divers petits bisous dans mon cou, puis me murmure :



Je ne trouve pas les mots ; alors, je recours à cette technique qui me va si bien : je l’embrasse à nouveau à pleine bouche. C’est absolument mieux ainsi !


Durant ce temps, mes doigts ne restent pas du tout inactifs ; ils ont déjà découvert l’entrée de sa fente. Je constate avec plaisir que celle-ci est déjà bien humide. J’en éprouve les bords, les plis, puis je remonte à la recherche d’un certain petit bouton. Celui-ci ne se fait pas prier pour l’accueillir à son tour, et c’est en alternant grande douceur, agaceries diverses et caresses appuyées que je m’occupe de celui-ci. Son visage à présent niché dans mon cou, Isa gémit, frémit, vibre, le corps parcouru de tressaillements. Parfois elle se tend, se cabre, mais ne fait absolument rien pour se dégager de ma main torturante ! Rien du tout ! Je dirais même qu’elle se presse encore plus contre elle !


Alors, j’en profite pour accentuer plus encore cette douce torture, m’activant au mieux pour qu’elle cède, pour que je puisse enfin entendre ses cris de plaisir !


Soudain, elle se cabre, reste figée ainsi, puis pousse un long gémissement assourdi.



Je ne me fais pas prier : toujours obéir aux dames dans pareil cas ! À peine mes doigts entrés qu’elle frémit sous la double caresse de ma paume frottant son clitoris en feu et du reste de ma main en elle qui la titille, l’agace, l’excite !


Puis elle explose en mille petits cris désarticulés, ses ongles dans ma chair, complètement abandonnée à son plaisir qui fuse en elle.


Puis le silence, un souffle court, une respiration haletante…

Qui peu à peu s’apaise…

Doucement…


Nous sommes allongés dans le canapé, enlacés ; elle ronronne dans mes bras. J’aime ces moments de repos, de quiétude. Elle caresse distraitement mon sexe bien dressé qui frémit sous ses doigts agiles.

Toujours nichée contre moi, elle murmure :



Et elle commence à me masturber posément, lentement. Je constate bien vite qu’elle sait clairement s’y prendre, sachant alterner moments forts et moments doux, sachant très bien gérer les hauts et les bas, me conduisant à son rythme, là où elle veut, comme elle veut. Je songe à nouveau à Paul. Pourquoi diable a-t-il été s’encombrer de ma femme alors qu’il avait la sienne ? L’attrait du nouveau ? Pourtant Colette est moins active, plus passive…


À moins que ?


À moins que ce ne soit ça : Paul préfère prendre l’initiative, se garder le beau rôle. Ce qui ne m’étonnerait pas plus que ça ! Une voix coupe mes cogitations :



Elle se redresse sur un coude :



Puis, se penchant prestement, elle fait disparaître mon sexe dans sa bouche chaude et humide. La sensation est telle que je sursaute, ayant des difficultés folles à ne pas céder ! Oh oui, qu’elle est experte, à moins que ce ne soit moi qui suis trop sensible ! Ou les deux conjugués…


Sa langue m’enrobe, me taquine ; sa bouche m’aspire, je serre les poings. Elle voit bien que j’ai du mal à résister ; alors, fière d’elle, elle accentue sa torture, m’ôtant de sa bouche pour faire glisser ses lèvres sur ma tige humide et frémissante, la mordillant, jouant de la pointe de sa langue sur la petite ouverture de mon méat, suivant la bordure de mon gland pour ensuite m’avaler à nouveau. Et ce plusieurs fois de suite !



Soudain, je vois toute ma tige disparaître entre ses lèvres, remplissant sa bouche, puis elle se retire un peu, orientant la tête autrement, puis recommence à tout absorber en elle. Elle se soulève un peu, refait sortir mon manche de chair, le suçote un peu pour le plaisir, puis d’un mouvement affirmé, je sens mon sexe glisser en elle, au plus profond, vers sa gorge, dans sa gorge tandis que ses lèvres luisantes viennent se plaquer simultanément sur mon pubis et mes testicules !


L’effet est si fort, si inattendu que je lâche tout ! Me savoir au fond de sa gorge, si impudiquement, me fait alors jouir comme un dément. Je veux la remplir, l’étouffer sous mon foutre, la noyer, la submerger !


Des étoiles dansent sous mes yeux, littéralement ; je décolle, je suis ailleurs et partout !


Le temps file, je ne sais plus trop bien où je suis, voire qui je suis…



Je cligne des yeux ; j’ai un peu de mal à émerger :



Je ne réponds rien, mais je n’en pense pas moins. Qu’elle me laisse récupérer un peu que je lui démontre qu’il n’y a pas qu’elle qui puisse tuer par le sexe ! Attends un peu, mon Isa !


Elle n’attendra pas bien longtemps : je suis entre ses jambes en train de farfouiller allègrement dans sa petite chatte toute mignonne ! Pas très fournie, mais très agréable ! Un adorable petit triangle bien taillé. Quelques léchouilles bien appliquées plus tard, elle frémit déjà, tangue comme un bateau ivre – comme dirait le poète – et parfois tente de repousser ma tête ; mais je tiens à ma revanche, ma douce revanche !


Une bonne minute plus tard, elle explose à son tour, agitée de mille soubresauts, criant, glapissant de tous ces sons étranges et jubilatoires qui émaillent la jouissance !


Puis elle s’apaise petit à petit, la bouche grande ouverte, les yeux hagards, le corps affaissé, comme à moitié fondu sous une grande chaleur interne. C’est le moment que je choisis pour attaquer à nouveau !


Sexe bien pointé, je me propulse entre ses jambes, entrant en elle sans retenue et sans frein. Elle hoquette de surprise, me regardant, ébahie :



Je plonge en elle, au plus profond à grands coups de bassin, pivotant, oscillant autour de ma tige rivée, fichée en elle. Elle gémit :



Relevant une de ses jambes pour mieux m’introduire en elle, je m’affale à moitié sur elle pour mordiller ses lèvres, ravager son cou, déchirer son oreille !



Mais je n’ai cure de ses suppliques ; d’ailleurs, je suis en train de perdre le contrôle du désir qui me submerge irrésistiblement. Elle crie, je grogne, je la pistonne sans retenue, elle s’ouvre totalement à moi tandis que je la dévore, la mords, tandis que ses ongles me déchirent la peau, que ses dents marquent mon épaule, que nos corps fusionnent, que…


Que je sens que cette vague impétueuse qui monte en moi, que je vais à nouveau plonger dans une extase incroyable, que je suis débordé, bousculé, submergé…


Que j’explose, que je me vide en elle, aspiré, enveloppé de ses cris rauques de jouissance, de ses jambes qui m’enserrent, qui me broient…


Que je me perds complètement dans cette animalité qui nous soude totalement, elle en moi et moi en elle…


Maintenant, je sais ce que signifie le mot « fusion »…




—ooOoo—




Colette et Paul s’étaient effectivement enfuis ensemble, laissant leurs progénitures respectives derrière eux. Il va de soi qu’Isabelle et moi avons abusé de la situation, nous faisant passer pour les pauvres conjoints ignoblement trahis mais restant dignes, et se soutenant mutuellement face à l’adversité pour le plus grand bien des enfants. Le plus gênant dans l’histoire, ce fut les regards apitoyés des autres. Le meilleur dans cette histoire fut que nous nous sommes déchaînés sous la couette, sans que personne ne le sache ! Et « déchaînés » est peut-être bien faible comme terme…


Puis un beau jour, Colette et Paul ont dû pointer le bout de leur nez, car vivre d’amour et d’eau fraîche, c’est romantique ; mais il existe des contraintes pécuniaires auxquelles il est difficile de se soustraire, surtout quand on fait opposition aux cartes de crédit. Paul a bien tenté de s’imposer, de jouer les fiers-à-bras, comme à son habitude ; mais Isabelle a parfaitement joué les pauvres femmes et en même temps les amies d’enfance éplorées et trahies. Moi-même, j’étais soufflé par sa performance et son culot.


Pendant plusieurs jours, elle a joué une comédie d’enfer, ameutant tout le quartier, allant pleurer à droite, gémissant à gauche, jetant la honte sur les deux fugitifs. Colette et Paul se faisaient apostropher et vilipender par tout le voisinage et leurs diverses relations. Sans parler de leurs employeurs, assez marris de cette mauvaise publicité.


Tandis que la nuit – car nos infidèles dormaient à l’hôtel – Isa se faisait un plaisir de transformer notre lit en champ de bataille, explorant avec moi toutes les turpitudes qui pouvaient nous traverser l’esprit. Et croyez-moi, on peut devenir très vite imaginatif !




—ooOoo—




Nous sommes actuellement réunis tous les quatre afin de régler divers points de détail. Paul essaie malgré tout de la ramener ; c’est viscéral, chez lui :



Aussitôt, je m’interpose :



Jusque-là silencieuse, Colette intervient :



Paul grogne :



Je plonge dans la conversation :



Un sourire moqueur aux lèvres, Isabelle se lève :



Elle suspend sa phrase, bouche ouverte puis elle se ravise ; s’approchant de moi, elle m’embrasse fougueusement devant les yeux étonnés et ébahis de Colette et Paul. Je la garde dans mes bras tandis que ses mains toujours autour de mon cou, elle poursuit :



Paul est cramoisi ; il serre les poings, il ne sait pas ce qu’il doit faire. Ma grande carrure ne lui donne pas d’autre choix que de temporiser. Isabelle a très bien compris la situation et elle en profite un maximum, se collant voluptueusement contre moi, très câline. Je ne peux résister bien longtemps ; je bande déjà comme un forcené ! Cette femme est décidément trop dangereuse !


Se frottant délibérément sur ma bosse, Isa lance à son mari :



S’écartant un peu de moi, elle se tourne vers Colette :



Possessif, je presse mon amante contre moi, ses seins bien pressés sur ma poitrine, l’embrassant sur le front ; c’est à mon tour de prendre la parole :



C’est Isa qui poursuit :



Paul est tremblant de fureur ; Colette est à la fois inquiète, et elle aussi pas très contente de la tournure des choses. De mon côté, je trouve qu’Isa pousse le bouchon un peu loin ; mais connaissant Paul, je crains que ce ne soit le seul moyen de l’obliger à plier. Paul est incapable de faire dans la demi-mesure : il faut donc forcer le trait avec lui pour avoir une chance de se faire entendre.



Même s’il faut l’attaquer sur la fibre sensible de bien des hommes : leurs performances au lit, leur virilité. Pour un peu, je me sentirais presque solidaire de Paul, si j’oubliais qu’il a « performé » ma future ex-femme…


Toujours blottie dans mes bras, Isa sourit ; elle prend visiblement sa revanche. Je ne peux pas lui en tenir rigueur ; je suis moi-même plutôt satisfait. Je sais que ce n’est pas bien, mais je m’en fiche : je commence à ouvrir les yeux sur certaines choses. Au final, Isa, que je croyais assez innocente et naïve (sauf au lit, j’en sais quelque chose) se révèle être nettement plus dangereuse que sa sage image.


Il est vrai aussi qu’une femme blessée n’est jamais à traiter à la légère ; ses griffes se révèlent être empoisonnées…


Je pourrais me demander si je ne fais pas une grosse connerie de vivre avec elle – enfin, de coucher avec elle – car pas question de faire ménage commun avant que le double divorce ne soit prononcé. Mais je sais qu’il ne faut pas lui marcher sur les pieds : elle est capable de mordre férocement. Sinon, pour le reste, c’est un agréable bout de femme comme je les aime. De plus, comme amante, j’en suis plus que satisfait !


Et le quotidien vous offre vraiment beaucoup de surprises… Comme ce matin, par exemple : les enfants étant chez leurs grands-parents, nous en avons profité, Isa et moi, pour passer la nuit ensemble ; ce fut… grandiose, et épuisant !


Pour en revenir à ce matin, oui, je me souviens…


Isa allait mettre un pied dans le bac de la douche quand je suis entré dans son dos. Ensommeillée, elle tourne la tête vers moi. Je suis nu avec ma tige bien horizontale pointée vers elle. Amusée, Isa comprend de suite ce qui risque de se passer d’ici quelques secondes. Elle doit se dire en elle-même que j’exagère, là, comme ça au matin avant d’aller au boulot ; mais c’est toujours bon de s’offrir quelques petites folies avec son corps !


Sans dire mot, je me plaque sur elle, lui prenant les deux seins que je soupèse amoureusement et, du bout de mon sexe empressé déjà calé dans sa raie fessière, je la pousse dans la cabine. Elle se retrouve plaquée contre la paroi plastique logeant savons et shampoings avec toujours ma tige à deux doigts de la pénétrer. Je lâche à regret un sein pour fermer la porte de la cabine derrière nous puis ouvrir le robinet que je cale sur 38, la température favorite d’Isa, le commencement de la fièvre… C’est là l’avantage des thermostats. Impatiente, ma main se replace sous son sein libre, et toujours sans dire mot alors que l’eau chaude nous asperge, je l’embrasse dans le cou tout en lui mordillant l’oreille.


Isa n’est pas toujours du genre à servir de self-service à son homme, mais la situation l’amuse, l’excite et elle laisse faire. Elle s’alanguit contre moi, me signifiant bien qu’elle me laissera faire mes petites fantaisies matinales, même si elles sont très cavalières à la hussarde !


Bien sûr, je comprends de suite le message et je décide d’en profiter plus encore. Si Isa veut, je ne vois pas pourquoi je ne pousserais pas plus loin mon avantage !


L’eau commence à ruisseler abondamment sur nos corps. Je lui prends en pince ses seins encore plus, mes doigts jouant avec les tétons dressés, me tortillant contre son petit cul affriolant afin de mieux me caler. Je sens vite du bout de mon gland l’entrée de son accueillant vagin convoité, et sans grande cérémonie, je m’abaisse pour mieux me positionner. Ce faisant, je plaque sans vergogne plus encore ma compagne contre la paroi. Mon gland est alors enrobé par deux lèvres caressantes et peut amorcer son entrée dans une chatte doublement humide. L’instant d’après, je commence mon pistonnage tandis qu’elle se masturbe d’une main. Dans le feu de l’excitation, je la mordille dans le cou, laissant sur sa nuque et plus bas des empreintes en forme de croissant de lune. Enfiévré, je remonte ses seins au plus haut, leurs deux masses laiteuses pointées vers le plafond, les malaxant pour en éprouver la plastique, le volume, le poids…


Je capture ses tétons entre le majeur et l’index de chaque main, je les pince en ciseaux, les étirant, les malaxant fermement. Isa a un petit cri de douleur qui se mue en une sorte de plainte jouissive. Je l’oblige alors à se laisser glisser le long de la paroi, ses seins écrasés entre mes mains avides. Elle se retrouve vite sur les genoux dans une position de totale soumission, haletante.


J’en profite pour mieux me caler en elle, ruisselant d’eau et de désir sauvage. Je force pour aller encore plus loin en elle, rudement, sans répit. Quelques coups de boutoir puis, n’en pouvant plus, je m’abandonne alors et je jouis égoïstement en elle. À mon râle, elle accélère la cadence de ses doigts sur son clitoris et jouit aussitôt quelques secondes après tandis que, fermement agrippé à ses seins, je continue à me relâcher en elle…


Peu après, vidé, je me retire.


Isa sent quelques secondes plus tard un gant de toilette savonner son dos puis ses fesses. Agenouillée, elle a ses jambes toujours écartées et le gant s’en va mousser l’orée de sa chatte alanguie. Moins d’une minute plus tard, elle est totalement savonnée sur tout le corps, toujours prosternée, telle une chienne soumise, ma chienne.


Je me place alors devant elle, l’obligeant à plaquer ses fesses sur la paroi. L’eau de la douche coule toujours sur nous à 38 degrés, toujours cette fièvre. J’aplatis mon sexe gluant de sperme sur son visage et, en bonne compagne aimante qu’elle est, elle ouvre la bouche pour l’accueillir. Sans doute pense-t-elle que je la prends plutôt pour une poupée gonflable que ma tendre future épouse adorée ! Mais un peu de goujaterie ne lui déplaît pas, si elle y trouve aussi son compte…


Elle n’a pas gardé mon sexe plus de trente secondes en bouche que celui-ci explose à nouveau, se répandant en salves chaudes et visqueuses qu’elle avale goulûment pour ne pas se laisser déborder. Je sais depuis peu qu’elle aime cette façon de servir son homme rien qu’à elle, et que m’avoir ainsi en bouche la conforte dans son sentiment d’exclusivité.


Je me retire ; elle fronce les sourcils. Prenant un autre gant de toilette, je commence alors à la toiletter à nouveau comme s’il s’agissait d’une enfant. Elle se laisse faire, bien contente d’être soignée ainsi. Afin de la rincer, mon gant de toilette glisse sur tous les recoins de son corps avec minutie et délicatesse. Après cinq minutes d’exploration active, elle doit se demander quelle partie de son corps n’a pas été visitée !


Je coupe l’eau et l’enveloppe dans une grande serviette blanche, toujours sans mot dire. Isa est ensuite portée de la salle de bain vers le grand lit conjugal. Je déploie la serviette de son corps comme on ouvre les pétales d’une fleur et je m’active doucement à la sécher, tout tendrement…


Elle est ouverte et offerte, les bras en croix, les jambes en V, posée sur la grande serviette blanche installée sur la couette bleu nuit. Je pense qu’il y a matière à photo ou à tableau, tout en admirant ces oppositions de formes et de couleurs. Je me place debout au pied du lit, face à elle. Mon sexe se redresse à nouveau, prêt à partir !



Je ne réponds rien, me penchant sur elle, les bras en appui et ma bouche atterrit directement sur la chatte humide déjà frémissante. Elle plonge alors ses doigts dans mes cheveux, me guidant pour que ma langue torturante fasse encore plus d’effet. Très vite, elle frémit, elle gémit, elle tangue, comme si une vague fondait sur elle et qu’elle se laisse emporter par elle. Isa pousse des petits cris comme pour moduler cette source de plaisir, petits cris qui meurent en un long soupir.

Je me relève, agenouillé entre ses jambes tremblantes, le sexe turgescent. J’en pince la base entre le pouce et l’index puis le majeur, comme pour bloquer l’éjaculation qui menace.



Une longue salve vient s’écraser en un trait entre ses seins ; des éclaboussures émaillent son cou et son menton. La deuxième salve s’aplatit sur son ventre en une masse plus large.


D’autres suivent, moins puissantes, traçant ainsi une succession de sillages de son cou à son pubis. Épuisé par ces trois fois consécutives, je m’effondre à côté d’elle, notre réveil s’achevant sur un long câlin.


Cette femme me tuera par le sexe, j’en suis convaincu. Mais ce sera alors une belle mort ! Je suis moi-même étonné de mes prouesses physiques en la matière, mais j’ai parfois peur qu’Isa s’habitue trop bien à mes performances !




—ooOoo—




Six mois se sont écoulés. Nos divorces respectifs ont été prononcés très rapidement, à la grande satisfaction de tous ; nous avons été moins gourmands que prévu, et les choses se sont arrangées très vite, chacun voulant tourner la page et reconstruire sa vie.


Le couple formé par Paul et Colette n’a pas résisté plus que quatre mois, une fois le divorce définitivement conclu. Comme l’a si bien avoué mon ex-femme à ma nouvelle compagne, Paul est brillant quand on le fréquente ci et là, mais il est invivable au quotidien. Et sur le dos de Paul, les deux femmes se sont réconciliées. La mentalité féminine me surprendra toujours !


Pour ma part, j’ai retenu la leçon : je reste une sorte de gentil mari, mais avec un peu plus d’autorité et de virilité ; bref, je joue au mâle chef de famille. Isa n’est pas dupe et moi non plus, mais ça fonctionne très bien ainsi.


Isabelle est devenue une grande adepte du sport en chambre ; je ne m’en plains absolument pas, bien que parfois je me surprenne à souhaiter une nuit de repos, car Madame est devenue plutôt exigeante quant à mes performances et prouesses. Il faut dire que les premières fois, j’y avais été de bon cœur, rattrapant au passage des mois, voire des années de frustration, et voulant aussi prouver à ma nouvelle amante que j’étais particulièrement un bon coup : j’ai ma fierté ! J’ai un peu trop bien réussi…


Presque chaque jour, j’offre mes dévotions à ma déesse personnelle, et je sais qu’elle adore mes prières, que je sois gentil amant ou maître implacable. Chaque centimètre de son corps m’est connu, et je ne m’en lasse pas. Combien de fois ai-je été en elle, peu importe sa porte ? Qu’elle soit de jade, de nacre ou d’ébène ? Je ne compte plus ; mais à chaque fois, c’est toujours un plaisir émerveillé que de la franchir et de s’y perdre !


Oui, j’ai peut-être trop bien réussi…


J’ai d’ailleurs eu une certaine frayeur, samedi dernier, quand Colette est venue manger à la maison (eh oui !). Alors que les enfants étaient partis jouer dehors, les deux femmes m’ont regardé d’un drôle œil, avec des phrases du style « Tu crois que quand il y en a pour une, il peut y en avoir pour deux ? ».


J’ai préféré ne pas relever !

Il y a des moments où il vaut mieux être sourd !