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n° 15664Fiche technique19704 caractères19704
Temps de lecture estimé : 13 mn
22/06/13
Résumé:  Maxime a 18 ans, il passe des vacances en famille et découvre pour la première fois l'autre sexe.
Critères:  fh vacances intermast
Auteur : Rêveur      Envoi mini-message
La première expérience

C’est l’été, mon père s’affaire à mettre les derniers bagages dans la voiture et vérifie que la caravane est bien attelée, ma mère vient nous réveiller, ma petite sœur Lucie qui a neuf ans et moi, il est quatre heures du matin et nous partons en vacances.



Moi qui ai passé l’année à éviter le regard des autres, toujours peur de déranger, peur de dire des bêtises, peur de ne pas être accepté. J’ai raté mon Bac pour la deuxième fois à cause de ma « timidité maladive » comme dit ma mère, je ne sais toujours pas ce que je ferai en septembre, et aujourd’hui, mes parents me traînent dans un camping. Je les déteste.

En plus aujourd’hui, c’est mon anniversaire…

J’ai 18 ans…


Huit heures de route pour rejoindre la Bretagne et ce camping où je n’avais pas envie d’aller, à 18 ans, j’avais d’autres projets, mais les parents sont toujours les plus forts, ils ont toujours le dernier mot, me voilà donc dans cette voiture, en route pour les dernières vacances que je passerai avec eux, l’an prochain je trouverai un petit job dans le coin, ils seront bien obligés de me laisser seul à la maison pendant leur voyage vers l’ouest et je pourrai profiter, le soir, après le boulot… Sorties entre copains s’ils veulent de moi, cinéma, soirée « pyjama » sans pyjama avec ma copine, si j’en trouve une d’ici là bien sûr.


Je regarde la route le nez collé à la vitre avec mes écouteurs sur les oreilles car mon père écoute la radio de l’autoroute et la musique n’est franchement pas à mon goût.

Il est midi, pause repas, le dernier arrêt selon mon père.



Effectivement, il est à peine 14 heures et nous voilà sur notre emplacement. Après avoir donné un coup de main à faire l’installation de la caravane et de l’auvent, je prends mon nécessaire de toilette et vais prendre une douche.


Le bâtiment qui accueille les douches est configuré de façon bizarre, un bâtiment rond les douches au centre, disposées comme des portions de camembert, les éviers pour la vaisselle et le linge sur l’extérieur.


Je rentre dans la première douche qui est disponible, je me déshabille, fais couler l’eau et me glisse dessous. Ça fait du bien. Je reste un moment sans bouger laissant l’eau couler le long de mon corps qui ne demande qu’à en profiter.

Tout en laissant couler l’eau sur ma tête je m’aperçois qu’il y a un défaut dans la paroi, je me penche, passe mon doigt dessus, ce n’est pas un défaut, c’est un trou. J’y jette un œil et je me rends compte que l’on y voit la douche suivante. J’entends quelqu’un entrer dans le bâtiment et entends la porte de cette douche se refermer. Je suis pris de panique, me colle à la paroi pour que « l’autre » ne me voie pas de l’autre côté du trou, ne bouge plus, pétrifié. De la façon que j’entends couler l’eau dans la douche d’à côté, je me rends compte que cette personne est positionnée sous le jet, qu’elle ne regarde pas par le trou. Je prends donc sur moi et avance la tête vers cette ouverture, j’hésite… Je regarde… Non je n’ai pas le droit, je ne vais pas violer l’intimité de cette personne que je ne connais pas… La tentation est tellement forte… Allez, juste un œil, pour voir… Une silhouette apparaît dans le trou, j’y reconnais des fesses, des mains qui se savonnent et dans un mouvement pivotant très lent, un sexe d’homme.


Gêné par ce que je viens de voir, je termine rapidement ma douche et sors quasi en courant pour rejoindre mes parents.

Pendant mon absence, mon père a installé à côté de la caravane une petite tente et me dit en souriant :



C’est un cadeau qui me va très bien, un peu d’indépendance et d’intimité le jour de mes 18 ans, ça ne pouvait si bien tomber. Je remercie très chaleureusement mes parents et propose d’emmener ma sœur à la piscine le temps qu’ils terminent l’installation.


La piscine n’est pas bien grande, avec un dénivelé assez ridicule, 1 mètre d’un côté pour 1 mètre 40 de l’autre sur une longueur d’une dizaine de mètres,



Cela m’arrange, je ne suis pas un nageur excellent et là au moins, elle a pied.

Nous chahutons tous les deux quelques minutes quand ELLE apparaît.


Elle est jeune, très jolie dans son maillot de bain une pièce, avec ses lunettes de soleil on dirait une star de cinéma. Elle jette d’un geste naturellement élégant son drap de bain sur le sol et saute dans l’eau. Elle penche sa tête en arrière pour mouiller ses cheveux, elle a gardé ses lunettes mais je sens qu’elle me regarde au travers… Je rougis… je le sens… Je dois me reprendre… ne pas faire attention à elle… Penser à autre chose, Lucie, voilà, joue avec elle…


Avec mes gestes maladroits je cogne la tête de Lucie avec mon coude, elle se met à crier, à pleurer, je ne sais plus où me mettre tellement je suis honteux d’avoir frappé ma sœur et je ne veux pas me faire remarquer, je prends ma sœur dans les bras, j’essaye de la consoler mais je n’y arrive pas, elle continue à pleurer.

La star de cinéma a bien vu la scène, elle s’approche de nous et vient cajoler Lucie qui pleure toujours et qui s’agrippe à son cou.



Je me sens rougir à nouveau, je baisse les yeux pour ne pas la regarder.

Ma sœur s’est enfin calmée, elle ne pleure plus. La star de cinéma s’approche de moi, me tend la petite, j’avance doucement les bras et entoure Lucie, je sens sur mon bras une sensation de fermeté et de douceur, je me recule et je me rends compte que j’ai effleuré un sein dont le téton pointe en dessous du tissu du maillot trempé… Je rougis, j’en suis sûr. Elle me fait un sourire, s’approche du bord et d’un petit saut, se retrouve assise sur le bord de la piscine, elle se lève, ramasse sa serviette, se retourne à nouveau vers moi, soulève ses lunettes et me dit :



Puis elle s’en va.

J’ai lâché ma sœur qui patauge maintenant un peu plus loin et je me retrouve seul, dans cette piscine, sans pouvoir bouger, je sens mon visage brûler, il doit être d’un rouge pivoine écarlate, j’entends encore sa douce et jolie voix me dire « Moi, c’est Clara… ». Je suis comme dans un film, l’impression d’être dans un brouillard total, sauf… elle… Clara… qui s’éloigne sans se retourner.




—ooOoo—




Il est 22 heures, après avoir mangé et fait la vaisselle avec ma mère, mon père me propose de faire une partie de cartes avec eux, je n’en ai pas envie, je dis à mon père que je vais faire un tour du côté de la plage, j’ai besoin de me retrouver seul, cela fait maintenant quatre jours et je n’ai pas revu Clara.

Sa voix, son corps, son visage et ses yeux couleur émeraude me hantent, je pense à elle tous les jours… mais surtout toutes les nuits.

Était-ce un rêve ?


Après une balade de plus de deux heures sur la plage complètement déserte, je décide de rentrer. Il est minuit et il n’y a plus un bruit dans le camping. Je vais prendre une douche, ça me fera du bien.

Les douches sont vides, il fait noir, mais pas complètement, les lumières sont éteintes sauf un petit plafonnier qui est resté allumé, ça donne un petit côté « lumière tamisée » qui me rappelle un film où, dans le coin d’une boîte de nuit, des boxes sont éclairés ainsi pour pouvoir y faire des choses avec les dames de petite vertu. Je m’imagine dans un de ces boxes avec Clara. Les images sont tellement fortes que mon short commence à se bomber. Je m’imagine lui caressant le cou, puis les seins et descendant jusqu’à sa petite toison d’or qui s’offre à moi. Tout en continuant à m’imaginer mon petit film, j’entre dans une douche, me déshabille, puis commence à me caresser comme si c’était les mains de Clara.


Un bruit… Je ne bouge plus…


Une porte qui s’ouvre, un verrou se ferme, c’est la douche d’à côté. L’eau commence à couler, des bruits de vêtements que l’on accroche, je tourne la tête pour trouver une solution pour me sortir de cette mauvaise situation et mon regard s’arrête sur la paroi… Le trou… je suis dans la douche où il y a un trou… J’avais oublié ce trou depuis l’histoire de la piscine… Je m’approche doucement, sans faire de bruit, je colle mon œil sur la paroi et là je vois un corps… superbe… la ligne des hanches… les fesses bien rebondies, bien fermes… puis un sein… ferme et qui paraît doux à la fois… une main qui se savonne et qui descend jusqu’à une petite toison brune, un doigt qui s’y perd, des lèvres qui s’ouvrent et qui invitent le doigt à y entrer, un petit mouvement très lent de va-et-vient, j’ai mon sexe qui me fait mal, la sensation qu’il va exploser, je me caresse tout en regardant ce spectacle, puis un gel douche qui tombe devant mes yeux… un corps qui se penche pour le ramasser… un visage qui apparaît, c’est Clara… Je me recule pour ne pas être vu mais je glisse et tombe assis dans la douche.



Je me relève aussi sec et n’ose plus bouger, mon visage est un peu plus loin du trou mais j’y vois encore des mouvements derrière, des mouvements de bras, de corps, puis un œil… un œil vert qui me regarde, me fixe… Elle m’a vu, c’est sûr, que va-t-elle penser de moi ? Ça fait presque une semaine qu’elle est avec moi dans mes pensées, dans mes rêves et moi je l’espionne.



J’enfile mon short et mon maillot et je sors de la douche et attends qu’elle en fasse autant. La porte de sa douche s’ouvre, elle s’est enroulée dans sa serviette.



Je me sens encore plus rouge que je ne l’ai jamais été, je finis par bafouiller :



J’entends l’eau qui se remet à couler, des frottements de vêtements, la porte s’ouvre et Clara apparaît devant moi, les cheveux entourés de la serviette que j’ai vue quelques minutes plus tôt enroulée autour de son corps si beau, un chemisier à fleurs où les boutons du haut ne sont pas fermés, elle a noué les pans au-dessus de son nombril et un petit short blanc qui laisse apparaître la forme de la ficelle d’un string.



Elle se met à rire. Elle est si belle quand elle rit. Elle m’attrape le bras et nous nous dirigeons vers la sortie.



Je baisse la tête et me rends compte que mon short paraît bien petit pour mon sexe qui ne demande qu’à en sortir.

Clara s’arrête au milieu de l’allée et me dit de l’attendre deux minutes puis se dirige vers une tente à quelques mètres de là. Je la regarde s’éloigner, ouvrir la tente, y jeter ses affaires et faire demi-tour pour me rejoindre.



Nous sommes devant ma petite tente et je ne sais pas quoi faire, je suis paralysé, tétanisé. Clara me prends le bras à nouveau et me dit :



Tout en liant le geste à la parole, elle s’avance, ouvre la fermeture de la tente et s’agenouille à l’intérieur. Elle tapote sur le sol comme pour m’inviter à entrer et m’installer à côté d’elle.

Une fois installé à l’intérieur de la tente, j’allume une lampe de poche que je pose à terre devant nous. La lumière qui fait des contre-jours sur le visage de Clara la rend encore plus belle. Nous entamons une conversation sur nos vies respectives, au début c’est Clara qui parle, elle m’explique tout, ses études, sa famille, sa ville, ses copines, ses vacances, et moi je suis là, j’écoute, je n’ose pas ouvrir la bouche, je bois littéralement ses paroles tant sa voix est douce, mais je n’arrive pas à me concentrer sur ce qu’elle dit, la lampe de poche a maintenant glissé sur le côté et est dirigée vers son chemisier, le contre-jour a changé et j’ai une vue plongeante sur un corsage où il n’y a pas de soutien-gorge, je vois les formes de sa poitrine et avec ses gestes le téton apparaît parfois, c’est magnifique.


Elle me questionne sur ma vie, mes études, ma famille et là je suis bien obligé de lui répondre, tout en bafouillant à chaque mot. Comme pour me calmer, Clara me prend la main, la caresse un moment puis la pose sur sa cuisse en la recouvrant des siennes. Comme cela me rend encore plus mal à l’aise je bafouille de plus belle, Clara qui s’en est aperçu essaye de me calmer en approchant son visage près du mien et me dépose un bisou sur la joue avec une tendresse qui fait encore plus gonfler mon short, elle lâche ma main et vient poser la sienne sur ma joue, me fait pivoter la tête et m’embrasse délicatement sur les lèvres. C’est chaud, doux, légèrement humide, tendre, avec un petit goût de je ne sais quoi. Je suis paralysé. Tout en laissant ses lèvres sur les miennes, Clara me pousse doucement jusqu’à ce que je sois allongé et commence à me caresser le cou.

Je ne sais pas ce que je dois faire, c’est Clara qui dirige tout.


Sa langue glisse dans ma bouche et s’amuse avec la mienne, c’est la première fois que j’embrasse une fille. Sa main a lâché mon cou et caresse mon torse au-dessus du maillot, sa poitrine vient se coller à moi, je la sens, ses tétons sont pointus, fermes. Sa main glisse en dessous du maillot et sans même m’en rendre compte je me retrouve torse nu, il va y avoir une explosion dans mon short tellement il est serré et me fait mal. La main de Clara descend le long de ma poitrine pour me caresser le ventre puis continue sa descente jusqu’à mon short. Je sens sa main se poser sur mon sexe et je ne peux me retenir, je lâche un râle et inonde mon short de la semence qui s’accumule depuis le début de ma douche.



Je suis bouillant de honte, je n’ose la regarder.



Elle me tend ses lèvres pour me faire comprendre qu’il faut que je l’embrasse à nouveau et je lui obéis. Clara prend ma main et la pose sur sa poitrine, sa main posée sur la mienne, Clara entame un mouvement doux sur ses seins, ses tétons sont très durs, elle s’arrête un instant, se redresse et enlève son chemisier. Les caresses reprennent de plus belle, le mouvement symphonique de nos mains qui glissent sur son corps entame une descente le long de son ventre pour arriver enfin à la fermeture de son short. D’un doigt habile, elle fait sauter cette fermeture et fait glisser le tissu le long de ses jambes, nos mains continuent les caresses, d’abord au-dessus du string puis s’y glissent ensemble pour y trouver la petite toison de poils bruns que j’ai entraperçue tout à l’heure sous la douche.


Elle me guide, son index vient se mettre sur le mien pour titiller sa vulve qui est déjà humide, puis son pouce vient s’appuyer sur le mien pour faire rouler son clitoris. Clara se cambre et émet un petit cri de plaisir. Son index pousse le mien jusqu’à entrer dans son intimité, sa main serre la mienne et entame un lent mouvement de va-et-vient. Clara se cambre à nouveau et gémit de plaisir, mon doigt est trempé, je comprends qu’elle vient de jouir.

Clara s’assied, me regarde, m’embrasse et remet son short et son chemisier, elle me pousse pour que je m’allonge et vient se blottir contre mon torse.



Je ne sais quoi répondre. Si elle savait, je pense qu’elle le sait, que c’était la première fois pour moi. Nous nous endormons, blottis l’un contre l’autre, heureux.




—ooOoo—




Le matin est déjà bien entamé quand j’ouvre un œil. Clara n’est plus là.

Je sors de la tente et vois mon père qui me dit avec un sourire :



Je prétexte le fait de prendre une douche pour aller voir Clara.

Sa tente n’est plus là.

Je ne la reverrai jamais.