n° 15673 | Fiche technique | 20236 caractères | 20236Temps de lecture estimé : 12 mn | 29/06/13 corrigé 10/06/21 |
Résumé: Estelle, assistante de direction, et femme mariée, n'aurait jamais cru tomber amoureuse de son patron. C'était tellement cliché ! Et pourtant, insidieusement, irrésistiblement, la situation lui échappe. | ||||
Critères: fh extracon collègues travail fellation cunnilingu préservati amour | ||||
Auteur : Mandragore-Online (Mandragore) Envoi mini-message |
Victor de Mérandes fascinait Estelle.
Elle avait toujours aimé les hommes, trouvant que le monde était délicieusement rempli de mâles à qui elle trouvait un charme propre, malgré leur âge ou leurs défauts.
Mariée, mère de trois enfants, elle avait eu une fois une aventure, mais c’était il y avait bien longtemps, et n’avait pas renouvelé l’expérience. Parce qu’elle était bien avec son mari, tout simplement.
C’était donc un simple plaisir des yeux que d’arriver tous les matins sur son nouveau lieu de travail. Dans cette entreprise à l’activité industrielle, elle était entourée davantage par des collaborateurs masculins, se déplaçant dans des usines en tenue de sécurité, que par des collaboratrices lookées… Et c’était très bien comme ça. Elle s’entendait mal avec les filles, de toute façon, elle qui détestait se maquiller et porter des talons. En tant qu’assistante de cette équipe de directeurs, elle avait de nombreux interlocuteurs, et appréciait de venir travailler tous les matins.
Lorsqu’on lui avait présenté Victor de Mérandes, directeur marketing, elle était restée figée comme une idiote. Il était très grand, plus d’un mètre quatre-vingts, élancé, le visage glabre et les cheveux épais, qui poussaient vite en une masse drue et ondulée, à tel point que c’était devenu un sujet de taquinerie de la part de ses collègues :
Elle avait observé une distance toute professionnelle, les premiers temps, sachant que les cadres d’une entreprise de cette taille, pour certains avec des noms à particule, n’étaient pas de son monde. Mais en photocopiant les passeports en vue d’un déplacement en Russie, elle ne put s’empêcher de constater que Victor de Mérandes, qui lui avait toujours paru être si inaccessible, avait seulement deux mois de plus qu’elle : 31 ans en avril… Ils auraient pu aller à l’école ensemble, en fait. Mais après le bac, elle avait fait Histoire de l’Art, et lui avait intégré Polytechnique.
Aujourd’hui, elle peinait à joindre les deux bouts, avec un CDI tout neuf comme assistante de direction, un loyer en lointaine banlieue, un crédit et des cours de conduite qui s’éternisaient… Et lui était directeur marketing, un appartement dans le troisième arrondissement, une Audi TT rouge comme véhicule de fonction et un salaire à six chiffres.
Il ne portait pas d’alliance. Elle, si.
Quand on riait, à la machine à café ou au self, sur telle mésaventure arrivée au directeur des achats dont la femme venait d’accoucher, Victor ne lâchait rien sur sa vie privée. Personne au bureau n’était en mesure de dire s’il était seul ou en couple, à tel point que la rumeur courait qu’il était fiancé à la fille du DG… ou gay. Deux bonnes raisons de taire son statut marital dans un milieu professionnel à dominance masculine.
Estelle, sans réelles intentions, laissait glisser ses yeux sur les fesses de Victor, essayant de les deviner sous son pantalon, et de l’imaginer nu. Il portait ses chemises avec trois boutons ouverts, et elle devinait qu’il était mince, et glabre. Il n’avait jamais de barbe de trois jours. Soit il se rasait soigneusement tous les matins, soit il avait simplement, naturellement, le visage net. L’absence de pilosité apparente de son torse laissait supposer la deuxième option.
On aurait pu s’attendre à ce qu’un homme de son milieu, qui avait tout (l’argent, la fonction, la particule, la bagnole de branleur…) soit une sorte de surhomme, arrogant et prétentieux.
Victor, au contraire, était plutôt timide. Il rougissait quand Estelle lui laissait entendre qu’il devait avoir du succès avec les femmes, et était d’une maladresse qu’elle trouvait charmante. Il n’avait pas son pareil pour faire tomber son téléphone, renverser son café, louper son train, oublier son pull à l’hôtel, accumuler les contraventions pour stationnement gênant… Estelle avait plus de boulot pour réparer ses gaffes quotidiennes que pour assister les dix autres directeurs dont elle avait la charge.
Il s’adressait à elle par mail en l’appelant « Milady ». Elle répondait « Milord ». S’il refusait de l’accompagner déjeuner, elle proposait de lui ramener un plat ou un sandwich. Lui laisser un macaron, une viennoiserie ou un gâteau sur son bureau devint une sorte d’habitude. Elle aimait qu’il vienne la voir, tout sourire, pour la remercier pour cette attention. Elle se sentit tomber sous le charme. Elle avait envie de goûter sa bouche, de lui arracher sa chemise, de caresser son torse. Elle n’avait pas envie d’une aventure, pas envie de rompre avec son mari, pas envie que la vie soit si compliquée : elle avait juste envie de goûter Victor, comme pour exorciser l’attraction irrésistible qu’il exerçait sur elle.
Ce jour de juin, au déjeuner, il s’assit à côté d’elle. Par deux fois, pour lui servir de l’eau ou lui passer le sel, elle toucha sa main, et se fit violence pour ne pas rougir jusqu’à la racine des cheveux. Son cœur battait la chamade. Elle avait tellement envie de lui qu’elle se sentit excitée à ce simple contact. Elle n’avait pas de capotes, aucune piste lui laissant supposer que l’attraction était réciproque, et la crainte qu’une liaison avec son chef lui fasse perdre son boulot. Et pourtant, elle savait qu’au fond d’elle, le pas était franchi. S’il y avait une ouverture, elle serait incapable de refuser, ni de revenir en arrière. Elle plongerait, et se noierait, dans les bras de Victor.
Un mail, dans l’après-midi, pour confirmer que le contrat était parti. Elle ajouta « Bises » à la fin, comme par erreur. S’il s’en offusquait, elle dirait qu’elle l’avait écrit par réflexe, comme un mail personnel ; s’il ne s’en offusquait pas… on verrait bien.
Elle n’obtint pas de réponse à ce mail, et ne sut donc pas comment il avait réagi. Enfin, si : il avait réagi en ne répondant pas. Qu’est-ce que ça sous-entendait ? Elle n’était pas avancée…
La semaine suivante, Estelle était occupée à ouvrir le courrier pour tout le service, lorsque Victor entra dans son bureau. Il avait reçu une livraison, à l’accueil, il avait besoin d’aide pour transporter les colis.
Elle déposa son coupe-papier et le suivit dans l’ascenseur. Seule, avec lui, dans un ascenseur… Elle avait du mal à le regarder dans les yeux, tant elle craignait de rougir comme une adolescente. Il portait un jean, une chemise et une veste de costume, et elle tenta de deviner les courbes de son corps alors qu’il s’adossait à la cloison de la cabine et croisait les chevilles. Ses cheveux avaient déjà poussé, sa tignasse brune et bouclée cachait en partie son front. Estelle eut envie de glisser des doigts dedans. La cabine était malheureusement assez spacieuse pour s’y tenir à deux, même à quatre, sans proximité physique. C’était presque dommage…
L’ascenseur arriva au rez-de-chaussée, déposant Victor et Estelle à l’accueil, où deux grands cartons avaient été livrés. Victor en prit un, Estelle prit l’autre, malgré ses sandales à plate-forme, pas idéales pour les travaux de manutention. Au troisième sous-sol, ce fut un véritable casse-tête que de faire rentrer les deux cartons dans la voiture rouge, coupée davantage pour la frime que pour les livraisons. On poussa les sièges, plia les dossiers, tenta de faire rentrer les cartons dans un sens, dans l’autre… Épaule contre épaule, Estelle frissonna. C’était la première fois qu’elle touchait Victor. Leurs mains se frôlèrent plusieurs fois dans l’exercice, et elle se sentit chaude, et molle, à ce simple contact. Elle avait tellement envie qu’il l’embrasse, c’était comme avoir faim ou avoir envie de fumer. Son corps appelait ce contact, elle avait envie, presque besoin, de le toucher. C’en était douloureux de frustration !
En remontant à l’étage par l’ascenseur, elle se trouva contrainte de se tenir contre lui pour laisser de la place aux autres passagers. Ils étaient épaule contre épaule, adossés à la paroi arrière de la cabine. Alors, dans un acte qui lui coûta tout ce qu’elle avait de courage, Estelle glissa sa main contre la sienne. Elle n’osa pas tourner la tête, de peur de croiser son regard… Mais il ne retira pas sa main. Au contraire, il glissa son pouce le long de celui de la jeune femme, comme une caresse. Estelle crut que son cœur allait exploser. Elle rougit jusqu’à la racine des cheveux, et sentit son pubis réagir. Elle était excitée, elle avait envie de lui… Pourvu que personne ne remarque rien ! Elle eut du mal à souhaiter une bonne journée aux collaborateurs qui descendirent au quatrième. Arrivés à leur étage, elle retira sa main de celle de Victor, et quitta la cabine avant lui.
Elle se dirigea vers son bureau, où elle avait laissé le courrier, et lui entra dans le sien, en laissant la porte ouverte. Estelle était brûlante. Son cœur battait la chamade, elle sentait son corps réagir et appeler à des caresses. Alors, obéissant à une impulsion, elle entra dans le bureau de son chef. C’était midi, les bureaux étaient vides. Ils étaient seuls, pour le moment.
Victor se leva lorsqu’il la vit, et la contourna pour aller fermer la porte, à laquelle il fit un tour de clé ; il tourna la commande des stores vénitiens dans la cloison vitrée, et revint alors vers elle. Le bureau était clos. Estelle ne savait pas comment agir, ni comment réagir. Elle n’avait pas réfléchi. Elle ne savait même pas quelles seraient les conséquences. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle voulait toucher sa peau, là, tout de suite !
Il prit ses mains dans les siennes, les porta à sa bouche à gestes lents et en embrassa les paumes, sans quitter Estelle des yeux. Puis, avec une lenteur exquise, il se pencha vers elle et posa ses lèvres sur les siennes. Estelle ferma les yeux, toute à l’écoute de son désir et de ses sensations. Il avait les lèvres chaudes et sèches, et Estelle huma, avec délice, l’odeur de sa peau mêlée à celle de son parfum. Entrouvrant les lèvres, elle y fit glisser sa langue, et rencontra bientôt celle de Victor. Chaude, douce, humide… Estelle s’adonna avec passion à ce baiser, prenant sa bouche de la sienne, goûtant sa saveur, faisant glisser ses mains entre sa chemise et sa veste. Elle enroula des bras autour de son cou, se serra contre lui, et poussa un gémissement d’envie en sentant son érection contre son ventre. Elle l’embrassait à pleine bouche, caressait son visage et, comble du bonheur, glissait des doigts dans ses cheveux. Ils étaient épais et doux, elle avait envie de s’y agripper.
Leurs langues se titillaient, se caressaient, s’exploraient… Leurs mains faisaient de même. Estelle avait tiré la chemise de Victor de son jean, et glissé ses mains dessous. Elle appréciait sous ses doigts la douceur de sa peau, sa moiteur aussi, alors qu’il dévorait sa bouche et lui caressait les seins à travers son chemisier. Il embrassa ses seins, caressa ses hanches, glissa ses mains sous ses fesses et d’un geste, la souleva et l’assit sur le bord de son bureau.
Estelle tressaillit de plaisir, les doigts dans les cheveux de Victor, alors qu’il faisait sauter un à un les boutons de son corsage et posait ses lèvres sur son ventre. Elle bascula en arrière, se cambrant sous ses caresses. Chaque baiser arrachait à la jeune femme un soupir de délice. Il embrassait sa peau, son nombril, descendait plus bas, et arrivé à la ceinture de sa jupe, il la retroussa, et passa ses mains sous les hanches d’Estelle. Elle souleva le bassin, et il lui retira sa culotte. C’était une culotte sage, en coton noir. Victor fit un sourire à Estelle, lui saisit les fesses de ses deux mains pour les soulever un peu, et mit un coup de langue sur le sexe d’Estelle, qui poussa un cri entre bonheur et impatience. Elle avait envie de lui, elle voulait tellement qu’il la prenne, là, qu’il la pénètre et qu’elle hurle de plaisir ! Une langue experte glissa le long de sa fente. Elle était trempée, elle tremblait de désir pour lui. Elle avait toujours les doigts dans ses cheveux, les jambes repliées sur le bord du bureau, la tête entre le clavier et le pot à crayons, et son bassin se soulevait de manière incontrôlable, alors que la bouche de Victor prenait son clitoris, écartait ses lèvres, et le titillait avec ardeur. Elle sentait son vagin se crisper, appelant pour une queue, elle se sentait mouiller, glisser de plaisir, et la langue de Victor qui fouillait son sexe et l’embrasait dans une torture insoutenable.
Elle ne voulait pas jouir maintenant, elle voulait qu’il la prenne, elle n’avait pas de capotes, elle s’en foutait, c’était si bon ! Elle écarta les cuisses autant que possible, ondulant du bassin, lorsque soudain, Victor glissa un doigt en elle, puis deux. La sensation fut telle qu’Estelle jouit immédiatement et violemment, secouée de spasmes et feulant comme une chatte pour s’empêcher de crier. La tension retomba et elle se mit à rire de manière incontrôlable, les joues brûlantes et le corps tendu. Puis elle se redressa sur ses coudes, fit face à Victor et l’attira à elle pour l’embrasser. Il avait la bouche humide d’un mélange de mouille et de salive, et elle le nettoya en le léchant comme une chatte.
De sa main gauche, elle caressait son pénis, tendu, à travers son jean. Il fallut s’arracher de sa bouche pour défaire sa ceinture, déboutonner le jean et glisser une main à l’intérieur. Il portait un boxer de marque, qu’Estelle caressa lentement de haut en bas, descendant jusqu’aux bourses. Il bandait fort, sa verge était terriblement dure dans la main d’Estelle qui agrippa le jean pour le faire descendre, et le boxer avec, dévoilant enfin la queue de Victor. Une toison de poils bouclés et drus, une belle verge bien tendue, veinée de rose, et un gland violacé qui mouillait comme un appel.
Estelle descendit de la table, agrippa le jean pour le faire descendre aux chevilles, et avec un soupir d’aise, prit la verge dans sa bouche. Elle était chaude et salée, et Estelle y entoura sa langue avant la faire glisser entre ses lèvres. De sa main gauche, elle caressait les bourses de Victor et de la droite, elle accompagnait le mouvement de sa bouche le long de cette queue qu’elle avait tant attendue. Victor avait glissé ses doigts dans ses cheveux et elle sentait, aux crispations de ses phalanges, qu’il aimait qu’elle le suce. Elle aimait lui donner du plaisir, lui rendre un peu de celui qu’elle avait pris et elle s’appliqua à le lécher et le branler avec ardeur. Elle le sentait vibrer sous sa caresse, mais il lui toucha l’épaule et la tira vers le haut. Elle l’embrassa goulûment, mêlant leurs salives, puis il la saisit par la taille, la retourna, et la fit basculer en avant sur le bureau.
Le son de sa voix la surprit. Elle le vit fouiller de sa main gauche dans un tiroir, craquer le papier avec sa bouche, puis ne put voir la suite car il appuyait sur son dos pour la remettre en position. Les mains de Victor la prirent par les hanches, la tirèrent en arrière… Estelle poussa un cri de plaisir quand il la pénétra. Son cœur battait la chamade. Elle avait peur qu’on les trouve, mais elle n’avait pas pu retenir ce cri, une impulsion du fond de son ventre, lorsque la queue de Victor s’était enfin enfoncée en elle. Elle était brûlante, elle était gonflée, et elle allait et venait en elle, provoquant une escalade de sensations à tel point qu’Estelle ne put se retenir de feuler et de pousser des râles de plaisir. Victor enfonçait ses doigts dans la chair de ses hanches, la tirant à lui pour la prendre plus profond encore. Estelle sentait des couilles battre contre son clitoris, elle en perdait la tête de délice. Une main de son amant quitta sa hanche et vint se glisser sur son pubis, puis le majeur vint sur son clitoris, écartant les lèvres. Estelle écarta les cuisses pour lui dégager le passage.
Victor continua de la pénétrer, allant et venant en elle sans ralentir, mais de sa main il lui caressait le clitoris, d’un geste expert. Estelle avait perdu toute notion de conscience, elle n’était plus qu’une chose qu’on baisait et qui voulait être baisée, un corps vibrant de sensations irradiant de son vagin et de son clitoris en même temps, si bien qu’elle sentit son corps se tendre alors qu’un second orgasme la secouait. Elle ne put se retenir de crier cette fois, tant les coups de boutoir de Victor combinés aux éclairs de plaisir lui faisaient perdre la tête. Elle sentit alors la verge aller plus loin en elle, s’agiter de soubresauts, tandis que Victor poussait un gémissement en écho à ses cris de jouissance. Il fit encore quelques allées et venues, mais se retira bientôt. Il retira la capote, la noua, et la jeta à la poubelle, avant de remonter son boxer et son jean. Estelle se retourna.
Elle sortit son pénis de son écrin. Il était mou et poisseux, et le lécha consciencieusement pour le nettoyer. Alors seulement, elle autorisa Victor à se rhabiller.
Pendant qu’il boutonnait sa chemise, Estelle remit la sienne, renfila sa culotte, lissa sa jupe. Ils se trouvèrent face à face dans le bureau, ne sachant ni quoi dire ni quoi faire maintenant qu’ils avaient apaisé la tension sexuelle entre eux.
Estelle retourna à son bureau, et s’assit sur le fauteuil. Elle se sentait toute drôle. Elle n’était pas certaine de savoir comment elle devait gérer la situation à partir de là.
Sa collègue Françoise rentra de déjeuner dix minutes plus tard, et ne manqua pas de lui trouver un drôle d’air.
Estelle fila aux toilettes et constata, épouvantée, qu’elle était échevelée. Elle avait les joues rouges, et se rappeler les caresses et la passion de Victor lui faisait monter le sang au visage, ce qui n’arrangeait rien. Elle se recoiffa, se passa le visage sous l’eau fraîche. De retour à son bureau, elle ne parvint pas à rester assise, se fit un café à la machine, et alla s’asseoir sur la terrasse pour le boire. Elle avait encore envie de lui.
Son portable vibra. Un SMS :
Tu veux sortir boire un verre, tout à l’heure ? V.
Elle sourit et pianota :
Je ne peux pas, il y a quelqu’un qui m’attend à la maison. Pas toi ?
Son cœur se mit à battre. Elle ne savait pas si elle serait triste ou heureuse que Victor ne soit pas célibataire.
En fait, si. Une autre fois alors.
Oui. Qu’est-ce qu’on va faire ?
Pour le moment, ne pas trop réfléchir. Nous verrons bien.
Estelle glissa le portable dans sa poche, et termina son café. Elle n’avait pas calculé ça. Elle n’avait pas voulu être infidèle. Elle n’avait pas dit non. Elle avait dit oui avec passion. Et maintenant, quoi ?
Elle verrait bien.
***
Cette histoire est partiellement vraie, je vous laisse deviner où commence la fiction.
« Victor », si tu me lis, si tu te reconnais : appelle moi.