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n° 15698Fiche technique8863 caractères8863
Temps de lecture estimé : 6 mn
15/07/13
Résumé:  Deux hommes sur une plage ; le hasard fait parfois bien les choses.
Critères:  hh
Auteur : Bernard      Envoi mini-message
Une balade tout nu

Autant commencer par les présentations : je m’appelle Michel, j’ai 60 ans, marié, des enfants et petits-enfants ; physiquement, je ne suis pas trop mal conservé grâce notamment à une activité sportive régulière. Depuis quelques années, je cultive un petit jardin secret : je fantasme sur une relation avec un homme. Mais c’est pas du tout évident de passer le pas : faut trouver le bon complice. J’ai été sur différents tchats, jeté un œil sur les petites annonces spécialisées, j’ai eu des contacts qui auraient pu se conclure par une rencontre, mais j’avais trop le trac, je déclinais au dernier moment. Puis en juin 2012, j’étais en vacances avec mon épouse et des amis ; au moment où je m’y attendais le moins, j’ai fait une rencontre qui allait bouleverser ma vie.






Aujourd’hui, le temps est plutôt maussade, le soleil a disparu, il fait gris ; mais malgré ça, la température est plutôt agréable. Les femmes sont parties faire des courses ; quant à mon ami, il dévore un roman avec passion. Je décide d’en profiter pour aller me balader seul, je suis plutôt ravi d’avoir ce moment de liberté. Je décide d’aller marcher sur la plage ; sac à dos, bouteille d’eau et me voilà parti.


Le temps est bizarre, un peu couvert. L’océan est d’une couleur métallique ; peu de vagues, le calme avant la tempête. Ici, la plage est à perte de vue ; il y a très peu de monde. Malgré le sable mou, je m’éloigne de la station balnéaire d’un bon pas. Tout au loin, je vois deux femmes qui marchent aussi. Je suis bien.


À un moment, je m’aperçois que sur ma droite, du côté des dunes, il y a un homme qui semble admirer l’océan. Quand je passe à sa hauteur, je regarde discrètement : il semble hésitant, à la recherche de quelque chose. Ce n’est pas définissable, mais c’est le sentiment que j’ai à ce moment précis.


Je continue mon chemin. La présence de cet homme sur la dune me trouble ; en m’éloignant, je tourne la tête : il s’est avancé sur la plage et il est en train de retirer son tee-shirt ; je me fais la réflexion qu’il va se baigner. Je reprends ma rando, mais au bout d’un moment je sens le besoin de me désaltérer. Je m’arrête ; et là, surprise : je vois arriver l’homme de la dune complètement nu, mis a part ses tennis aux pieds. Je devrais détourner mon regard par discrétion, mais mon audace me surprend : je l’observe ouvertement. Je lui donne une cinquantaine d’années ; cheveux bruns, torse peu velu, un petit ventre rond. Son pubis est assez fourni ; quant à son sexe, je le qualifierais de normal. Par contre, ses bourses sont plutôt volumineuses. Ce n’est pas un Apollon, mais dans toute sa nudité je le trouve attachant.


Un moment, je suis intrigué car il a légèrement dévié sa trajectoire pour venir vers moi. Tempête sous un crâne : j’ai des doutes, je suis un peu paniqué même ; je ne sais pas quelle réaction avoir, puis je me dis « C’est l’occasion ou jamais ! ». Quand il arrive à ma hauteur, il me sourit, ce qui m’encourage à lui dire :



Je m’empresse d’accepter. Je me dévêts devant lui ; il m’observe. C’est à la fois gênant et excitant. Je retire mon polo, mon short, et quand je baisse mon slip, je perds l’équilibre. Il a le réflexe de me retenir ; ses mains sur ma peau me troublent terriblement. Je le remercie. Nos regards se croisent : je sais qu’il est troublé aussi.


Je mets mes vêtements dans mon sac à dos, et je lui propose d’y mettre les siens aussi car, n’ayant pas de sac, il les tient à la main. Il me les donne. Je lui fais remarquer en souriant qu’il n’a pas de sous-vêtement ; il m’explique que, pendant les vacances, il apprécie d’être très libre dans son short. Tout en marchant, nous faisons connaissance ; nous nous dévoilons assez, comme si nous étions complices depuis longtemps. Je lui parle de mon péché mignon : le plaisir solitaire en pleine nature, la peur d’être surpris qui décuple l’excitation. Je lui raconte mes petites aventures de cam sur le net avec des couples qui se dévoilent ; nous avons des terrains de jeux identiques, il apprécie les mêmes choses.


Le vent s’est levé, il nous caresse la peau. Malgré notre conversation de plus en plus intime, je n’ose pas aborder le sujet d’une rencontre entre hommes, de peur de rompre le charme. On marche côte à côte ; je tourne la tête vers lui : nous ne pouvons plus cacher notre émotion, nos sexes sont en érection. Nous ne parlons plus, le temps est suspendu ; c’est lui qui rompt le silence en me proposant d’aller nous asseoir au bas de la dune. Nous regardons autour de nous : au loin, il y a toujours ce couple de filles qui continue son chemin ; personne d’autre à perte de vue.


Une fois assis, il pose sa main sur ma cuisse et me demande si j’ai déjà eu une expérience avec un homme. À mon grand soulagement, je lui avoue que je fantasme là-dessus depuis longtemps, sans oser le faire. Il me rétorque que nous étions faits pour nous rencontrer, car il est dans le même cas.


Il me caresse la cuisse ; j’ai la tête en feu. Sa main vient s’emparer de mon sexe, qui n’avait jamais été aussi tendu. Il me masturbe doucement d’abord en me décalottant à fond. Je m’allonge sur le sable, jambes écartées, offert totalement. Il active, il ralentit ; comme je sens que je ne vais pas résister longtemps, je lui demande d’arrêter. À mon tour, je lui prodigue les mêmes caresses. Quel bonheur de toucher une bite autre que la mienne ! C’est doux au touché, mais dur aussi. Il gémit. Je me penche sur son ventre, lui lèche le nombril, et ma bouche descend vers son sexe. J’avais tellement rêvé de ça… Je l’engloutis, le dévore. Je passe ma langue sur le gland ; j’aspire, un peu maladroit, trop excité. Il me demande d’y aller plus doucement. Je m’applique, mets le bout de ma langue sur son méat, le masturbe en même temps ; je lui masse les testicules aussi. Il gémit de plus en plus, sans retenue. Je sens qu’il est au bord de l’explosion…



Il est là, allongé, inerte, détendu. Il me sourit, se relève et me demande de m’allonger sur le dos et me prodigue exactement les mêmes caresses. Je ne résiste pas longtemps ; heureusement que nous sommes seuls sur la plage, car je pousse un véritable cri quand j’éjacule. En plus, il m’étale mon sperme sur le ventre, la verge, les couilles, et même sur ma raie ; formidable sensation !


Nous sommes là, pleins de sable, épuisés, heureux. Nous restons un moment allongés, puis je lui propose de le laver dans l’océan. Il me regarde avec un sourire complice et nous nous dirigeons vers l’eau froide. Nous sommes pleins de sable, même dans les recoins les plus intimes. Avec douceur, je retire le sable de son corps. Je lui demande d’écarter ses fesses pour pouvoir le débarrasser des grains qui le gênent ; cette situation l’excite : son sexe est de nouveau triomphant, et le mien aussi.


Je m’attarde sur sa rosette ; j’y introduis le bout du doigt, sans insister, mais je continue à le caresser le long de la raie pendant qu’il se masturbe. Bien sûr, j’ai droit aux mêmes sévices. D’habitude, quand j’ai joui une fois, je ne suis pas capable de recommencer ; mais là, je me branle, lui aussi, sans retenue, seuls au monde. Nous jouissons une nouvelle fois, de l’eau jusqu’aux genoux.


Quand nous reprenons nos esprits, les deux filles ne sont plus qu’à quelques mètres ; elles nous regardent en souriant. Nous les avons pas vu revenir, trop occupés, mais elles continuent sans faire la moindre allusion ; je me suis jamais senti aussi gêné, et mon complice aussi.






Nous n’avons pas eu l’occasion de nous revoir une seconde fois, mais je garderai un souvenir inoubliable de cette balade tout nu.