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n° 15703Fiche technique95873 caractères95873
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Temps de lecture estimé : 71 mn
18/07/13
corrigé 10/06/21
Résumé:  Alex reçoit une invitation mystère pour une soirée érotique particulière. Il aime le sexe ; Béryl (sa femme) est absente, alors il accepte. Arrivé sur place, une grande lettre lui explique que 7 femmes sont là pour lui : à lui de choisir son aventure.
Critères:  fh ff ffh extracon anniversai collection vengeance cérébral revede exhib strip fellation cunnilingu pénétratio jeu piquepince exercice portrait délire -héros
Auteur : Cheminamants  (Choisissez votre histoire.)            Envoi mini-message

Concours : Concours "Trame imposée"
Partition pour doigts majeurs

Je vous propose 238 combinaisons possibles qui s’entrecroisent parfois et vous mènent, d’aventure en aventure, à la même FIN. Merci aux correcteurs qui ont patiemment installé les balises, rendant fonctionnels les liens internes à la page pour vous permettre de lire cette histoire à tiroirs (de 25 000 à 50 000 caractères).


Les expressions peu connues ont leur signification accolée ou en report.


J’aurais souhaité proposer ce texte pour le "Concours 344 - trame imposée" mais - vu sa taille - il se retrouve de ce fait hors concours.








Un bon petit déjeuner, que du bonheur ! Surtout que nous sommes lundi de Pentecôte, le 20 mai 2013 et qu’une grande journée de repos solitaire m’attend, puisque ma femme Béryl reste coincée du côté de Marseille par un déplacement professionnel de quinze jours, sans pause week-end. Té ! Ça va faire dix ans dans quelques jours que je l’ai caligné pour la première fois avec un brin de causette et un autre de lilas blanc. Peuchère, pour offrir le second, j’étais bien nigaud.


Eh bé aujourd’hui, je ne vais pas la plaindre, elle qui retourne de temps en temps dans mon pays natal, alors que je me contente depuis un an de l’autre bout de la France à Bayeux, dans le Calvados. Eh oui, mon nez en face de l’Angleterre et mon verre qui n’a pas besoin de faire fondre un crachat d’esquimau pour noyer mon pastaga, tant l’eau y est froide. D’accord, je galèje un peu, vu que Marseille, c’est Marseille ! Mais pas tant que ça, quand même.


D’un autre côté, ses absences ne me font pas languir, puisqu’elles me permettent de petites compensations. Té, sans chichinettes – les manières, ce n’est pas mon genre – je ne fais pas le mouligasse raplapla quand je peux chasper une main aventureuse par-ci par-là. Et des mignonnes bien tanquées qui passent à portée de cigales juste en tendant le bras, il y en a partout, tant que ma femme ne le sait pas.


En passant devant l’entrée de notre petite maison de ville – té, l’adresse est faite pour moi : rue aux Coqs, en face du grand parking – où nous avons dû migrer pour nous rapprocher de sa famille, je découvre une lettre glissée sous la porte. Bizarre : il n’y a personne dehors, et je n’ai pas entendu sonner. De qui provient-elle ? Je n’en ai aucune idée.


Je l’ouvre et je lis :


« Alex, je sais que vous aimez les coquineries et les expériences nouvelles, tout comme moi. Mon petit doigt me l’a dit, celui qui est majeur autant que le vôtre.

Alors c’est tout simple :

• Soit vous me dites : « Pouce ! Du plaisir plein les mains en oubliant mon annulaire ? Non merci ! » et vous vous mettez à l’index sans me donner de réponse.

• Soit vous êtes prêt à vivre une aventure érotique et sexuelle unique et particulière.

Alors, glissez dans votre boîte aux lettres, vendredi avant minuit, un message pour « C’est moi » avec un « OUI ! Je serai là ! » en me précisant votre nuit de disponible. J’espère que vous serez en pleine forme ! ».


Eh, on me prend pour un couilletti, là, ou quoi ? Pourtant, je n’ai pas la tête d’un imbécile. Je la relis en me demandant si je dois y croire, pourquoi elle m’est adressée et qui peut bien être au courant de mon penchant pour les patoches barbues ou épilées de ces dames. À part ma femme qui ignore l’existence de Camille (ma délicieuse maîtresse) et de mes occasionnelles rencontres « extra-maîtressiales », franchement, je ne vois pas. Et puis je me retiens quand même d’avoir de la mine dans le crayon 68 trop souvent, pour ne pas éveiller les soupçons. Est-ce que je suis tenté par ce que me promet cette lettre ? Oui, mais… en fait, je n’y crois pas.



Vendredi 24 au soir, mon démon me pousse quand même à tenter ma chance pour un petit « en-cas sexuel ». Alors, juste avant minuit, je dépose dans ma boîte aux lettres le papier écrit à la hâte : « OK pour demain ! ».


Ma nuit est agréablement perturbée par un fantasme chaud-chaud avec un défilé de jolies cailles, avé les tétés bien ronds qui me font grossir les mirettes. Elles s’emparent de ma queue à tour de rôle. Et que ça y va, et que ça y va… à me pomper à s’en creuser les joues ! Ça me fait peine de me réveiller et de réaliser que c’est seulement la sueur qui goutte de mon corps. Alors j’ai arrangé ça et je me suis ségué jusqu’à ce que mon jus m’explose dans la main. J’ai même dû pisser trois gouttes tellement il y en avait ; alors je suis allé changer l’eau aux olives pour me vider du reste et je me suis rendormi le kiki tout mou, comme un petit bicou.



Ce matin, samedi, un nouveau message est dans ma boîte aux lettres. Je m’en empare en pensant à la chance que j’ai ; et je commence la lecture :


Ce soir, c’est le grand soir !


Alex, dites, vous voulez bien jouer avec moi, hum ?


C’est facile : vous cliquez sur le chiffre et la suite apparaît.


On commence tout de suite 2.


STOP, N’ALLEZ PAS PLUS LOIN ! Si tel est votre désir,

ou suivez le 2.



1 : C’est quoi, ce foutoir ? pensez-vous.

Coool… vous êtes de bonne humeur et vous jouez le jeu 3.



2 : Bravo ! J’aime bien ça : tout de suite, c’est tout de suite ! Maintenant que vous avez compris, on va là ? 4.



3 : Même si vous pensez que ça commence sérieusement à vous énerver. Mais puisque vous en êtes là, autant continuer ; comme ça, vous aurez l’impression de l’avoir mérité, votre soirée sexe !

Allez, on avance ! 5.



4 : Oui ? Eh bien, ça me fait plaisir.

Mais il vous faut l’adresse pour vous rendre sur le lieu de votre aventure.

Hihihiiiii !

Je pense que vous avez compris. Allez, on reprend la lecture ! 1.



5 : Ici ! Dans cette maison normande en pierres blanches de la rue de l’Église, à Courseulles-sur-Mer. Elle est en face des serres ; sa grille de fer forgé et ses volets sont bleu foncé. L’accueil y est excellent dans chacune de ses pièces, je vous l’assure. Pour vous en convaincre, à 20 h, allez directement en haut de l’escalier, sur le palier.




……………………Lecture finie……………………




Mince alors, elle est pas mal, celle-là ! Pas de numéro de maison !

Qu’est-ce que je fais ? Contrôler l’adresse ? Oui. Et si elle existe, j’y vais !

Si elle n’existe pas, je liste quelques copines en espérant qu’il y en ait une de libre ce soir pour jouer à touche-mounine, avec des frisottis de foufoune à écarter de mes doigts pour accéder à la cerise que je décalotterai de ma langue. Et tant pis pour Camille, puisqu’elle ne peut pas s’éclipser sous le nez de Dominique, son mari.


Ou alors, j’appelle mon pote Franck pour faire une virée drague compensatrice.

D’ailleurs, je ferais mieux de l’appeler tout de suite, au cas où il ait déjà prévu un plan sympa pour ce soir ; comme ça au moins, je me laisserai embarquer pour naviguer pleins flots, si mon histoire tombe à l’eau.


Je lui envoie un texto :



Le message que je complète est plus long. En bref, je lui fais un topo de la situation.

Sa réponse arrive en retour :





--- oooOooo ---




Renseignements pris, l’adresse existe, à une vingtaine de kilomètres de Bayeux.


Je file sous la douche en fin d’après-midi. Puis j’hésite : jean ou pantalon de ville ? Clair ou foncé ? Tee-shirt ou chemisette ? Ma veste ou mon blouson ? Pire qu’une femme ! Résultat, je n’ai plus le temps de tergiverser : j’opte pour le décontracté !

Vite fait, je prépare un sac de sport avec quelques affaires pour la nuit en pensant au « plus si affinités… ».

Je prends un repas conséquent en vue des efforts à fournir ; puis je pars.


À destination, j’ai une petite hésitation devant la haute grille de la maison.

« Mais c’est n’importe quoi ; je n’ai pas fait tout ce chemin pour rien, quand même ! Hardi, mon coco, tu ne vas pas laisser tomber ! ».

Je regarde la bosse que j’ai entre les jambes : « Ça non, pas question que je laisse tomber ! ».

La grille n’est pas fermée à clé. Je la franchis, et vingt mètres plus loin je sonne à la porte. Personne. Re ! … Nada ! Elle n’est pas verrouillée, donc je rentre en prévenant bien fort que je suis là. Silence ! Mon rendez-vous est au premier, alors j’y vais pour suivre le fil des recommandations.


Je trouve une grande enveloppe en haut des marches avec : « C’est moi ! ».

Une femme invisible, c’est coton et ça ne passe pas bien ! (Je reste convaincu que c’est une femme). Mais je maintiens la zen-attitude pour ne pas mettre mes nerfs en pelote alors que je viens tout juste d’arriver.

J’en sors une lettre de plusieurs pages. En plus d’être absente, elle est loquace : une vraie bazarette de l’écriture… C’est le pompon !




----------oooooOOOooooo----------




…………………… Alex commence la lecture ……………………




Bienvenue, Alex !


Du palier, vous voyez le couloir avec des portes en bois épais de chaque côté ?

Elles portent chacune une petite note de musique peinte en bleu pour donner le ton.

J’espère que vous profiterez de toute la gamme.


Procédez comme avec les chiffres, selon votre envie, et les portes s’ouvriront sur les salles des plaisirs aménagées pour vous avec divers accessoires.

Vous partagerez dans ces pièces de bons moments avec vos hôtesses :

Sophie, Caélia, Sabrina, Nathalie, Noémie, Cynthia et Bérénice.

Mais à tout moment vous pourrez revenir au point de départ en actionnant (0)




…………………… Alex arrête la lecture ……………………




Eh bien, si je m’attendais à ça ! Sept femmes pour moi tout seul ! Et autant de pièces à découvrir avec elles. Wouaaa… si Franck savait ! D’ailleurs, je ne suis pas à deux minutes près, un texto fera l’affaire.


J’envoie :





…………………… Alex reprend la lecture ……………………




0 : À présent, venez par là 8. Eh oui, ça recommence !



La : Vous êtes devant la porte du petit salon, le cœur battant, impatient et curieux. Frappez et entrez. Celle qui vous y attend en se balançant s’appelle Cynthia. (0).



7 : Mais si vous souhaitez la faire patienter, ou si vous manquez de temps, allez vite dans la petite pièce Si. Tous les accessoires sont à votre disposition et seront utiles pour vos jeux. Choisissez-en un, avec l’aide de Bérénice, puis vous retournerez autant de fois que vous voudrez pour l’échanger, avant de rejoindre une des charmantes demoiselles. Usez d’imagination, la coquinerie dépend de vous !

Alors, vous préférez rester ici et ouvrir la porte du petit salon et tanguer de plaisir avec Cynthia sur la balançoire ? Ou découvrir les jeunes femmes l’une après l’autre ?

C’est à vous de décider. (0).



8 : Vous pouvez faire vos premiers choix. Et mon petit doigt me confirme que vous aimez les sexes torrides et les relations débridées, comme celles que vous découvrirez avec Sabrina dans la chambre Mi. Mais aussi la montée crescendo des plaisirs, la tentation qui fait naître l’envie et qui sont possibles en rejoignant Sophie. Et pour avoir encore plus d’érotisme et de suggestion pour chauffer doucement vos sens, vous me dites quoi ? Oui ? Non ? Alors peut-être serez-vous tenté par le petit salon La.



Sophie : Elle vous attend avec impatience dans sa chambre, en femme soumise qui adore jouer à la prisonnière.

Qui ne craque pas en face de cet oiseau de paradis à la peau bronzée couleur de miel ? Vous ? Ça m’étonnerait, avec sa chevelure d’un blond satin qui vous donne envie de découvrir Venise à ses côtés. En plus de son hâle, elle est magnifique, pulpeuse, avec des jambes longues et fuselées. Des rondeurs là où il faut, mais pas trop ? Oui !

Sa taille ? Un vrai bonheur, si elle est prise entre vos grandes mains d’homme. Elle n’a rien à envier à celle d’une guêpe : souple et d’une minceur idéale, de celles que vous rêvez d’agripper. Faites-lui plaisir en la tenant serrée contre vous. Longtemps ? Oui !

Encore ? Ouiiii ! L’envie vous prend de glisser vos doigts sur son corps à la peau de pêche ; de partir à la découverte de ses hanches aux belles courbes féminines, ou de caresser sa croupe qu’elle met en valeur en creusant ses reins. Alors osez palper son fessier.

Et pour que votre plaisir ne vous échappe pas, juste avant, fermez sur vous deux la porte de la cage géante dans la chambre Do. Puis continuez à profiter 11. (0).



Cynthia : Comme elle est belle ! Une féline ronronnante, si vous savez la satisfaire. Debout en face de vous, elle se hissera sur la pointe des pieds et relèvera la tête pour planter ses yeux vert lagon, vindicatifs et envoûtants dans les vôtres, à vous suggérer d’enlever votre maillot de bain pour plonger avec elle. Pourquoi ? Parce qu’elle aime un peu plus ce que les femmes en général aiment un peu moins. En deux mots : fellation et sodomie, et elle vous mettra au défi de jouer à pile et face ! Ne restez pas bouche bée ; laissez-lui donc ce rôle dans un premier temps, et puisqu’elle est toute chaude de partout, avant même d’avoir mis entre vos mains sa lune dont vous n’aurez pas à craindre une éclipse, découvrez-la ! 7.

Cette petite brunette est tout à fait charmante, n’est-ce pas ? (0).



11 : Quelles fesses ! Je suis d’accord avec vous. Mais… vous ne souhaitez pas jouer un hymne à mains nues avec cette partition, alors que vous pourriez faire plus qu’une symphonie pour doigts majeurs. Comment ? Eh bien, en allant chercher l’objet de votre choix, celui que Bérénice 37 vous confiera volontiers et qui se trouve dans la petite pièce aux accessoires Si.

Peut-être un rouge à lèvres ? (0).



12 : Ça, c’est une excellente idée de vouloir rester ! La musique s’emballe ; et Sabrina la jolie brunette n’a qu’une envie : enlever son mini soutien-gorge dont le tissu est si fin que vous voyez déjà par transparence la pointe de ses tétons. Son corps est d’une souplesse, mais d’une telle souplesse… qu’elle tiendrait dans une jolie boîte pour votre cadeau d’anniversaire. Quel dommage que ce ne soit pas aujourd’hui ! Et sa petite personne tout entière est moulée dans des proportions généreuses et harmonieuses dont elle vous montrera bien son atout premier : ses seins ! Ne suez pas trop d’envie tout de même, car à vous faire vivre des instants d’enfer, d’amour et de déshydratation, vous n’en garderez que la saveur du sel ! Allez, la musique ! Plus fort, plus vite, avec l’envoûtement garanti au bout des notes. Et sa poitrine aguicheuse s’agite en rythme, sous vos yeux admiratifs. Un strip-tease bien mené, comme celui-ci, ça vous tente ? Oui ! 22. Non ! 36. (0).



13 : Je l’aurais parié ! Bien sûr que non, vous ne refusez pas de regarder ! 29. (0).



Un rouge à lèvres : Oui, vous avez fait un bon choix. Imaginez, Sophie vous a vu avec le tube et elle prend position pour vous ! À genoux, elle plie sa taille en deux, se penche en avant en appui sur ses coudes, met ses fesses en l’air et vous offre ses monts de velours pleine lune pour que vous laissiez libre cours à votre imagination. Le doux postérieur est à vous. N’est-ce pas agréable de préparer le terrain avec quelques massages plein cul ? Mais n’oubliez pas : semer dans le fion = moisson de couillon. Et puis ceci : entre raie implant de poireau fera jus choir du moineau.

Mais revenons aux préparatifs. L’emplacement est souple, vous forcez si peu… et votre doigt se retrouve dans le trou. Mais retirez-le, voyons, nous n’en sommes pas là ! Il est temps de prendre l’instrument en main… Pschiiit ! Alex, nooon, pas celui-là… Alleeez, lâchez-moi votre enthousiaste plantoir, et ne faites pas l’étonné de lire que l’objet de délices est le rouge à lèvres, bien sûr !


Enfin, la grande question : que dessiner sur son fessier ? Une magnifique rose rouge ! Et comptez sur moi pour vous y aider.

Mais, chuuut, ne lui dites pas : ce sera la surprise. Salivez d’avance et régalez-vous de voir, à votre premier tracé, un frisson de plaisir parcourir les fesses fermes et rebondies de Sophie. La tige est droite ; elle œuvre et s’occupe de la fleur, bout rouge à l’air, allant et venant pour tracer le sillage et compléter avec dextérité le remplissage plein tube de son postérieur. Vous y allez avec vigueur jusqu’à la raie et à la limite du buisson bien touffu, sans délaisser le bouton de rose.


Quel artiste jardinier vous faites ! Maintenant, pour parfaire votre œuvre et laisser votre empreinte sur le terrain, vous arrosez la belle fleur de grands jets. C’est bon pour son épanouissement ! Voyez comme elle est heureuse de recevoir votre jus abondant qui coule sur les pétales ! Ensuite ? 17. (0).


Do : Dans cette chambre règne une ambiance avec un air de printemps. Les barreaux de la cage géante qui est posée sur le sol permettent bien des jeux sexuels, à deux à l’intérieur, pour le plus grand bonheur de Sophie. Elle adore se sentir prisonnière et elle compte sur votre complicité.

Comment ? vous demandez-vous.

Tout simplement en utilisant des mots magiques.

Par exemple, tentez celui-ci : menottes !


À vous :


  • — …

Allez, dites-le à voix haute.


  • — …

Alex, j’insiste, je n’ai rien entendu.




…………………… Alex arrête la lecture ……………………




Ô, bonne Mère, elle croit quoi, là ? Que je vais faire le couillon à lui dire « menottes » ?

Mais si je laisse passer cent ans de dimanches, hé bé… je ne suis pas prêt de lui regarder la pachole cachée par ses poils pubiens, à la petite caille ! Et si ce n’est pas franchement la grosse grillade, tellement je ne me marre pas pour le moment à faire que lire cette foutue lettre, ça veut pas dire que j’ai envie de les envoyer à Pichauris, et zou, bon vent, du balai, toutes ces minettes !

Allez, je le dis, mais c’est bien pour voir ce qui va se passer.



C’est ce qu’elle fait, et j’écoute la conversation :



Puis à moi :



Du coup, le choix est vite fait !



D’une voix vibrante, j’avoue à Sophie :



Ensuite elle a rajouté : « Je ne te sens pas assez chaude… surtout… »

C’est quand elle m’a empalé le sexe d’un doigt qu’elle a précisé : « Là ! ». Et j’en ai gémi de plaisir.


Le téléphone sonne. Sophie me confirme que c’est Bérénice. Puis, réponse reçue, elle me dit d’un air triste qu’elle est trop déçue car les menottes sont introuvables et qu’elle préfère que je reprenne la lecture là où je l’ai laissée et que je continue l’aventure sans elle, le temps qu’elle oublie cet épisode.


Ça me fait marronner et je rage tout ce que je peux, puis je me décide à reprendre la lettre.




…………………… Alex reprend la lecture ……………………




Si cette tentative, n’a pas abouti, qu’est-ce qu’il vous reste à faire, Alex ? Vous passer de l’autorisation de qui que ce soit pour aller chercher un rouge à lèvres qui servira à Noémie. Mais il faudra… hummm… vous aimez les surprises, Alex ? (0).




--- oooOooo ---




La sucette ? Un petit fantasme bien masculin (quoique…). Pensez à Sabrina donnant des coups de langue suggestifs sur le bonbon. Vous rêvez de remplacer la gourmandise par votre phallus ?

Je vois bien le tableau d’ici : Sabrina, cette superbe femme à l’œil coquin et sa sucette en bouche, tétant, avec une petite moue sur les lèvres. Regardez, Alex, son petit air ingénu qui fait bien des ravages…


Ohhh… ça couuuule un peu sur le coin de sa bouche. Elle récupère du bout de sa langue les gouttes sucrées avec des « hummmm… j’adooore ». Et en plus, elle vous fait un strip-tease sur une musique à envoûter même les Pierre. Alors, vous imaginez bien ce qu’elle peut faire avec un Popaul !

Elle se contorsionne et se déhanche pour vous. Alors, vous n’allez pas refuser de la regarder, sous prétexte que vous avez hâte de passer à l’action ? Oui ? Non ? 13.

Et un autre trip avec un rouge à lèvres, ça vous dit ? Mais alors, c’est vous qui ferez le Peau-Rouge pour Noémie. (0).




--- oooOooo ---




17 : Sophie désire s’asseoir après avoir offert ses rondeurs à vos doigts habiles de jardinier dessinateur ; et d’un mouvement gracieux, elle pose ses fesses bien bombées. La rose offerte par vous est écrasée sur le sol par sa chair pulpeuse, et elle se pique le derrière ! C’est vrai que la fleur porte des épines d’un réalisme plus vrai que nature… Et alors ? 20. (0).



La chaînette a ses pinces accrochées fermement aux pointes des seins, et les tétons lui font mal à force d’être écrasés. Sophie n’en peut plus et enlève l’objet de torture. Elle pousse un soupir de plaisir et de soulagement. Sa poitrine est libre et elle peut la masser avec douceur. Ses doigts palpent les beaux fruits, détendent la chair en faisant douceur-douceur sur la peau. Un doigt roule autour de son petit grain de beauté à la limite de l’aréole sur le sein droit. Que cela lui fait du bien… Et de vous regarder vous tordre vos mains l’une dans l’autre pour vous retenir de faire tendresse avec elle ajoute à son plaisir.


Mais Sophie se souvient des pinces qui l’ont fait souffrir. Elle étire un peu entre deux doigts un mamelon après l’autre. Une petite grimace fait une apparition furtive ; vous aussi, peiné par sa mimique qui n’augure rien de bon. Aussitôt, son sourire revient : non, elle n’a plus du tout mal ! Vous voilà soulagé, rassuré, persuadé que tout va bien. C’est vraiii, maiiis regardeeez, son sourire s’élargit et son regard s’illumine. Elle a enviiie, ouiii… même très enviiie. Elle vous tend les bras, chaînette à la main. Ohhh, vous êtes… heureux, impatient, excité. Abandonné à son désir ? Hummm… Elle ouvre une pince.


Et c’est à votre tour, puisque vous lui avez dit que la petite douleur qu’elle supportait pour vous était jouissive. Pourquoi n’aimeriez-vous pas avoir la même ? Hein ?


C’est que la chaînette avec les pinces est un modèle pour femme, pensez-vous ?

Mais nooon, Sophie peut vous l’assurer !

Vos tétons viennent de se rétracter ? Sophie peut les faire revenir !


Mais qu’est-ce qui vous prend ? Vous vous levez, embarrassé, et vous n’avez qu’une hâte : vous sauver de la cage ? 25.


OHHH ! Vouuus alors… (0).




--- oooOooo ---




19 : Vous avez les mains occupées, c’est vrai ; alors la délicieuse coquine descend elle-même votre braguette en vous demandant de ne surtout pas la remercier, puisque c’est à elle que vous faites plaisir. Puis Bérénice vous réclame un peu de gel alimentaire sur ses doigts fins ; et délicatement, elle commence à caresser votre gland en le décalottant doucement. Vous êtes heureux de lui laisser ce plaisir et votre membre se raidit. Une telle lubrification ne peut avoir de meilleure place que dans sa bouche. Elle vous l’ouvre. À vous de décider quoi lui offrir : 72. 64. (0).



20 : Le mâle a fait œuvre de génie avec le bâton, et Sophie pousse un petit cri surpris : « Aïe ! ».

Quelle idée aussi de lui avoir bandé les yeux au début de votre jeu pour tracer la rose en secret, en réussissant si bien la pointe des épines ! Mais en quoi c’est gênant d’avoir ombragé ses beaux yeux ? Demandez-vous : placée comme elle l’est, Sophie n’a pas pu voir la rose posée sur ses fesses ; alors, les yeux bandés ou pas n’y change rien.


Et ce n’est pas non plus la chaînette avec les pinces accrochées fermement à ses seins, dont vous teniez à faire usage avant de dessiner, qui entrave sa vue !


Donc, une femme aussi bien équipée n’est pas pour vous déplaire… Dites-moi, vous n’êtes pas qu’un peintre talentueux prêt à proposer ses services ? 24. (0).



La cage géante : Vous rêvez qu’elle soit sous vos yeux et Sophie assise à l’intérieur. Elle glisse son bras à travers les barreaux de fer forgé et vous fait signe du doigt pour vous inviter à la rejoindre. Vous vous approchez, et quand votre visage est à quelques centimètres du sien, elle vous murmure d’une voix douce où pointe son désir :

« Avez-vous apporté la chaîne à pinces, Alex ? Nous pourrions varier les plaisirs en partageant des jeux coquins. Vous voulez bien aller la chercher ? 48. Si c’est oui, Bérénice sera ravie. À moins que vous préfériez me bander les yeux. J’adore sentir sur mon visage le tissu de velours ». (0).



22 : Vraiment, c’est oui ? D’accord, mais après avoir fait un peu plus la connaissance de Sabrina, c’est mieux. (0).



23 : Et j’insiste une fois de plus avec un nouveau message interrogatif pour savoir à la FIN qui a monté toute cette histoire. (0).



24 : Sûrement, puisque vous aimez utiliser toutes les cordes de votre arc.

Et quoi d’autre ? Des sangles avec picots ? Des bâillons de cuir avec une boule d’acier pour entraver la bouche ? Des menottes et des cordes pour immobiliser votre partenaire ? Réjouissez-vous : c’est possible de vivre ici vos fantasmes les plus hard si vous en avez envie, et quels qu’ils soient ! Bérénice a tout ce qu’il faut.


Mais pas de chance : ce soir, ce n’est pas la soirée SM.


Ça vous donne du plaisir, une petite pointe de sadisme ? Vous aimez la souffrance ? Sophie aussi, mais pas trop avec la chaînette. (0).



25 :




……………………Alex arrête la lecture ……………………




Oui ! Il était temps d’échapper à son plan imaginaire. Eh bé, quand j’y pense : un supplice pareil prévu pour moi ! Mais il n’y a rien de tel pour débander mon chibron et le faire chouner dans la Manche. Et pi m’en fouti, si j’échoue lamentablement en échappant aux pinces !


C’est pervers, quand même. D’ailleurs, en réfléchissant bien, je trouve que c’est comme ça depuis le début de soirée.

C’est vrai, ça ! Quand est-ce que j’ai pu réellement toucher une de ces femmes ? JAMAIS !

Ce n’était que de la suggestion, et j’ai passé mon temps à choisir entre toutes les options.

Maintenant, ça suffit ! Allez, zou, la cacarinette ! Pas question que je continue à croire à toute cette histoire incroyable.


Je sors de cette maison.

Dans la rue, j’envoie un texto à Franck :



Aussitôt, il me répond :





--- oooOooo ---




26 : Je le retrouve à l’intérieur du Bowling de la Mer, place du 6 Juin et on échange une poignée de mains virile.



J’ai repéré les deux belles femmes dont il m’a parlé et je lui confirme :





…………………… Alex reprend la lecture ……………………




27 : Oh oui ! Une musique douce s’égrène, et Sabrina ondule de la taille : un régal pour les yeux autant que pour les oreilles !

Faites comme si vous y étiez. Vous pouvez savourer : ses gestes sont gracieux, ses doigts se glissent dans sa longue chevelure brune. Elle a une petite fossette qui creuse un peu plus sa joue quand elle sourit. Vous aimez ? Mais si le morceau de musique lente s’arrête ?

Qu’importe, vous pouvez avoir plus et mieux : 34. (0).



Sabrina : Jolie comme un cœur, et une envie de vous faire plaisir. Franchement, vous n’avez pas besoin de résister, elle serait trop déçue. En un mot, c’est une gourmande en plus d’être une bonne danseuse/strip-teaseuse ! Vous n’allez pas me dire qu’elle ne vous tente pas, je ne vous crois pas ; et ça peut se confirmer avec une de ses autres bonnes idées que vous pouvez imaginer partager avec elle : la sucette.


Uhhhhmmm… ce plan est tout aussi sympa à réaliser que celui de Nathalie. (0).



29 : Surtout que vous n’êtes pas aveugle, puisque vous êtes en train de lire cette lettre !

Mais si vous ne voulez pas voir, autant allez chercher un bandeau bandant. (0).




……………………Alex arrête la lecture ……………………




Ré : « C’est décidé, je tente ma chance en salle de détente. Voyons voir ce que le message laissé par Noémie dans le boudoir disait. »




…………………… Alex reprend la lecture ……………………




« Sinon, je suis avec Caélia dans la salle de détente pour profiter du massage qu’elle propose en tenue ultra-coquine. On vous attend. ».




……………………Alex arrête la lecture ……………………




J’y vais, je frappe. Pas de réponse. La porte est fermée à clé. En posant la main sur la poignée, je découvre un papier bien enroulé et tenu par un élastique :

« Alex, on se voit plus tard ! » signé Caélia.


« Elles commencent à me courir sur le haricot les cocottes ! » Mieux vaut la bonne compagnie de Franck ; alors je lui envoie un message illico : 63. (0).




…………………… Alex reprend la lecture ……………………




Nathalie : Elle est toute belle et ne demande qu’à vous montrer son tempérament bien trempé : elle qui adore prendre une douche, ça coule de source. Volontaire, vive, avec des idées plein la tête qu’elle souhaite partager avec vous dans la salle de bain. Sa dernière envie : être menottée sur la barre qui sert à accrocher le pommeau de douche. Enfin, plus précisément, il s’agit de passer derrière la barre la chaînette terminée par de belles pinces alligator (à tétons) pourvues de petites vis pour régler le serrage. Il suffit ensuite que Nathalie vous tourne le dos dans la douche et se retrouve face au mur pour que vous puissiez fixer les attaches sur chacun de ses seins. À vous de jouer : elle est votre soumise. Domptez-la, elle adore ; exigez, elle obéira.


Mais si vous avez envie qu’elle soit face à vous plutôt que d’avoir les seins calés de chaque côté de la barre, vous voulez bien déplacer les pinces pour les fixer sur ses lèvres intimes ?

À vous de tirer sur la chaînette pour écarter les petites portes de son puits. Sachez aussi qu’elle n’est pas la seule à vouloir être votre prisonnière Sophie. (0).



Noémie ne demande pas mieux que vous la laissiez faire, puisqu’elle a pris le rouge à lèvres de vos mains.


Approchez-vous tout contre elle. Encore plus près ! Installez-vous sur le tapis indien à côté d’elle.


Vous l’observez : ses cheveux flamboyants et courts encadrent sagement sa jolie frimousse parsemée de « pites de rousseurs » comme vous diriez. Vous vous étonnez de sa peau si dorée, mais vous comprendrez bien vite que du sang indien coule dans ses veines (par son grand-père paternel) et elle s’amuse de l’effet que sa beauté métissée a sur vous.


Allez, frôlez-vous carrément à ses cuisses, à sa peau, et mettez la main sur son sein.

Bieeeen !

Tendez votre joue, et ne craignez pas qu’elle vous gifle, non : ce petit privilège est plutôt pour ses fesses. Pour vous, ce sera un baiser chaste avec sa reconnaissance de chipie pour bien vouloir jouer avec elle. Mais ce n’est pas tout :


Maintenant, vous, Kansa, Sioux plaît ! Elle, Micmac !


Mais comment, quand ça ? demandez-vous. Beeen… tout de suite, et avec embrouille !


Alors, ce serait dommage que vous tiriez un trait sur votre soirée tant que Noémie n’a pas fini d’utiliser le rouge à lèvres sur vous de la même manière. Vous ne le regretterez pas, puisqu’ensuite un seul mot est possible « wistelkiya », qui exprime chez les Sioux la délicatesse des choses du sexe, dont elle est si friande.


Et elle vous réserve une surprise :


La danse sacrée du désir d’amour accompagnée de tambours, à chanter en scandant ces paroles :


« Tam-tammm… tam-tammm… Youhouuu-HouwouuuOU… tam-tammm tam-tammm… toitYyééé-YiiiciiiY… tam-tam tamtammm… etmoijerigoliiiY… tam-tammm tam-tammm… AlexY niYaaa PaaaDiiinon… tam-tammm… tamtammm… pisqu’ilDitoutantOuiiiY… tam-tammm tam-tammm… BinwaziiiTonziziiiY… tam-tam tamtammm… quiPiiiqueleTiti d’NoémiiiY… tam-tam tam-tammm ! »


Après cette surprenante effervescence qui vous est dédiée, Alex le Grand Manie-Tout (en espérant que ça suffise pour recevoir la bénédiction des ancêtres), le repos et la relaxation sont nécessaires : à présent, assis en tailleur, face à elle, calez-vous entre ses cuisses ouvertes. Ne bougez plus. Avec le rouge à lèvres, elle trace sur vos joues et votre front les traits rouges qui font de vous son Indien. Et si elle vous appelle « mon guerrier de l’amour », ne la contrariez pas : c’est son fantasme. Elle imagine le partager avec vous, ce qui la chauffe au plus haut point.


Elle rêve de faire l’amour avec des préliminaires d’Indiens, longs et agréables dont voici un aperçu :

Sous la couverture légère que vous placez sur vos têtes pour recouvrir vos corps…


Non, Alex ! Ne prenez pas la toute rouge ! Malheureux !


Par le grand voyant-guérisseur, le « rêveur d’élan » et le Grand-Esprit ! *

Par le crâne de bison qui accompagne la danse du soleil et les prières anciennes ! *

Par la glycérie (plante) et le kinnickinnick (tabac fait avec de l’écorce de saule rouge) pour le calumet ! *

Et par la couche-culotte Pampers avec le petit élastique là, nécessaire neuf mois après !


Alex, la couverture rouge, c’est celle réservée au mariage !


Il vous manquerait la flûte de cèdre décorée du cheval qui aide les braves « esseulés » à ensorceler quelque chipie récalcitrante *, et on aura tout vu !


(* D’après le travail de Marie Asper « Le mariage sioux » qui fait référence à « De mémoire indienne » de Ushte Tahca et Erdoes Richard p.184-186)

.


Vous voilà prévenu, Alex ; donc, prenez plutôt la couverture tissée de bandes et de carrés chamarrés pour vous cacher tous les deux.


Voilà qui est mieux. Commencez par caresser son visage du bout des doigts, puis sa nuque et glissez votre main pour effleurer sa colonne vertébrale. Elle frissonne, puis se trémousse en vous soufflant à l’oreille qu’elle a changé d’avis : « Nooon, pas de préliminaires, enflammez-moi tout de suite, Alex ! ».


Pardonnez-lui ce revirement qui vient de la part du sang irlandais qui coule aussi dans ses veines (du côté de sa mère), ce qui n’enlève rien à sa fougue mais augmente son impatience.


Vous n’hésitez donc pas longtemps avant de la satisfaire avec des caresses intimes et vous découvrez, majeur tendu, la douceur de son puits. Ensuite, vous enlevez lentement votre doigt pour qu’elle souffre de son retrait. Mouillé de sa liqueur de femme au goût de plaisir, mettez-le dans sa bouche en lui donnant l’envie de le sucer.


Vous bandez. Elle s’en réjouit ; et sa main attrape votre sexe et s’active pour vous offrir une masturbation experte d’une poigne nette.

Oooh que c’est booon, au point que… (Mais si vous venez de là ¤, retournez-y avant la cata).


Patatras…


Éjaculation précoce !


Rassurez-vous, vous n’êtes pas nul ; et Noémie vous explique que vous êtes même le contraire de nul.



Par exemple : le premier argument qui lui vient à l’esprit :


« Ce sont les meilleurs qui partent les premiers ! ».


C’est flatteur, n’est-ce pas ?

Et vous voilà rasséréné.

Non ? 60.


Elle va rajouter que vous êtes aussi le contraire de précoce, puisque Le Grand Robert, qui a vu le jour en 1964, a connu la masturbation pour la première fois à une dizaine d’années, alors que vous, vous avez attendu l’adolescence.


Ses arguments vous ont convaincu ?

Non ? 60.


Alors, sans se retenir (comme vous…), Noémie dit merci à Montaigne, puisque c’est lui qui l’a introduite (mais non, Montaigne ne l’a pas introduite, elle, mais la masturbation, avec un premier coup de langue française) sous la forme « manustupration » (Essais, livre II, chap. 12 : « Apologie de Raimond Sebond » en 1580).


De savoir tout cela vous a refroidi ? 61.


Alors ?


(Je vous l’avais bien dit que si vous veniez de là-bas, il fallait y retourner ! D’ailleurs, vous pouvez le faire maintenant ¤).


</div>


…………………… Alex arrête la lecture ……………………




Mais enfin, c’est quoi, ça ? Je viens pour un plan cul avec le boudoir et Noémie qui me veut en Peau-Rouge ; et tout ce que je peux avoir en définitive, au lieu d’aller au beurre et m’adonner à la gaudriole, c’est une masturbation cérébrale.

Ah non, les casses-boffis et écrases-coucougnettes, j’en ai marre !


Elle a mieux à faire avec sa bouche que de parler, cette soi-disant magicienne du sexe à la main ; et une masturbation buccale, ça lui en boucherait un coin, si j’osais lui lancer dès mon entrée :

« Allez la fée, la fellation, fais-la tout de suite ! ».


Bien décidé à obtenir ce que je considère maintenant comme un dû, je frappe à la porte.

Pas de réponse.

Je colle mon oreille. Pas de bruit.

J’entre ; le boudoir est vide, pas de Noémie, mais je vois deux papiers sur la petite table.




…………………… Alex reprend la lecture ……………………




Le premier : « Je suis fatiguée de vous attendre. Je suis partie prendre une douche avec Nathalie. Venez nous rejoindre si vous voulez en Fa ».

Le deuxième : « Sinon, je suis avec Caélia dans la salle de détente pour profiter du massage qu’elle propose en tenue ultra-coquine. On vous attend en  ». (0).



Mi : Eh oui, dans la chambre de Sabrina, ça ne demande qu’à chauffer.

Le programme qui vous y attend ? Le vôtre ! Il y a un grand lit avec un matelas suffisamment ferme pour vous permettre toutes les acrobaties. Et en musique, si ça vous chante ! Vous voulez un strip-tease érotique sur un tempo cool pendant que vous serez allongé ? 27. Elle s’en réjouira. (0).



34 : Je parle du rythme, un plus cadencé pour qu’elle se déshabille en balançant ses hanches avec audace. Oooh, la coquine est capable de se retourner en dansant. Et c’est à parier que vous ne regardez pas que son dos, puisqu’elle secoue son popotin sous vos yeux, les mains posées sur chaque fesse. Puis elle fait glisser sa petite culotte le long de ses jambes. Ça swingue à tout casser. Et hop ! un petit sautillement de plus en musique, plus de culotte. Encore un ; elle pivote sur elle-même et se retrouve face à vous. Sa foufoune est bien épilée et ses petites lèvres dépassent à peine ; mais il faut être très près pour s’en rendre compte et lui demander d’arrêter de se tortiller en musique.

Oui, si vous souhaitez tout ça, Sabrina vous en remerciera tout autant 12. (0).



35 : N’ayez pas de regrets, croyez-moi, Noémie n’a rien à lui envier : elle est si charmante et gracieuse. Vous aimez l’érotisme ? Alors, profitez de ce que peut vous apporter cette jolie petite rouquine aux cheveux courts. Et elle voudra certainement que vous lui bandiez les yeux, quand elle verra le bandeau que vous avez dans votre main.

Pas d’inquiétude : il lui reste sa bouche et ses mains pour assouvir vos fantasmes, et il n’y a pas meilleure qu’elle pour s’en servir en faisant l’amour. Si vous ne me croyez pas, allez vous en rendre compte par vous-même. D’ailleurs, elle est certainement allongée sur le tapis indien à vous attendre patiemment dans le boudoir 47. (0).



36 : Non, ce n’est pas votre trip, un déshabillage fait par une volcanique jeune femme qui peut vous demander de l’aider ? Mais c’est comme vous voulez. Dommage ! D’autant que pour le final, elle a prévu de vous réclamer une petite troussée.

Elle s’est juré aussi de vous tenir tête ; et si vous voulez l’empêcher d’appeler ses copines pour un plan entre filles, ce sera oui quand même. Et puisque vous ne voulez pas de strip-tease, elles resteront ensemble pour finir la soirée en se léchant le minou. Et franchement, elles sauront bien où mettre les doigts, en plus de donner la langue aux chattes.

Un majeur enfoncé dans un des jolis petits culs. Un index crochetant un vagin pour titiller le point G, et voilà une mignonne bien servie qui s’enflamme, se contorsionne et se tortille, gavée de plaisir, comme un ver dans un trou, alors que c’est elle qui fait le trou pendant qu’un doigt l’asticote.


Allez, faites un petit effort pour Sabrina ; car c’est triste et décevant de penser qu’elle s’est mise en condition en vous attendant. Pour queue nenni ? Quelle frustration vous lui faites subir, Alex ! alors qu’elle est tout excitée. Et pensez qu’au moins une de ses copines a mâché le travail pour vous, la tête entre ses cuisses et la bouche goûtant sa vulve. En ouvrant la porte de la chambre, vous verrez : sa chatoune est bien béante, prête à ce que vous lui enfiliez un beau mandrin bien raide, bien gorgé de sang. Il ne tient qu’à vous que ça cartonne, puisque vous êtes dans ses petits papiers !


Mais bon, je n’insiste pas : je respecte votre décision, même si c’est à regret ; et puisque vous avez dit non au strip-tease, c’est comme pour un bon repas : pas faim pour l’entrée, alors pas de dessert !


Allez Alex, vous avez encore une dernière chance pour finir la soirée bien occupé.

Choisissez et gardez le sourire : 43 ou 58. (0).



37 : La « miss gadget », c’est Bérénice ! Tout lui plaît et elle ne va pas se priver de vous montrer les petits objets qu’elle garde. Vous voulez des idées de jeux ? Comptez sur elle ! Une petite démonstration ? Vous avez raison de sourire ; car en la voyant, vous imaginez bien qu’elle ne demande que ça ! D’ailleurs, vous avez peut-être déjà vu Bérénice ici.

Si c’est le cas, alors laissez-la et allez plutôt rejoindre Cynthia pour quelques balancements érotiques 56. (0).



Si : Cette petite pièce est conçue pour vous. Eh bien, ça promet, puisque vous n’êtes pas au bout de tout ce qu’elle propose. Et pourquoi échapper à Bérénice 37 et à ses bons conseils ? D’ailleurs aucun homme ne le souhaite, pas plus que vous. (0).



Un bandeau ? Bien sûr, Bérénice vous le donne. Mais tant pis pour Sabrina et vous, puisque vous avez quitté sa chambre. Et pour une fois, au lieu de choisir, vous allez m’écouter : le bandeau, en fait, c’est pour Noémie 35 puisqu’elle est adepte d’amaurophilie. Vous ne la connaissez pas, cette jeunette de vingt-cinq ans ? Alors, allez la rejoindre dans le boudoir. C’est comme ça ! Il fallait vous décider de rester avec Sabrina en manifestant un peu plus de conviction, et la regarder danser, sa sucette à la bouche. (0).



40 : Je ne suis pas étonné en lisant le conseil de Franck :

« Mon pote, ta lettre à la con, brûle-la ! ».

Ça me démange, mais ça me démange d’y aller du briquet sur le papier et de lui envoyer une braise… Autant qu’il le sache ! Et un texto de plus : 52. (0).



41 : « Tu as bien une poubelle ? »


Quel culot il a, ce Franck, je vous jure !

Et j’ai bien l’intention de la jeter !

Mais par acquit de conscience, pour voir si je n’ai vraiment rien à regretter, je vais lire la FIN de la lettre.

À moins que je ne lui envoie avant un dernier texto : 55. (0).




--- oooOooo ---




<div class='tab1'>

<div class='i'>Bérénice, Ahhh, cette femme et sa caverne aux trésors, c’est quelqu’un ! Elle vous supplie à genoux. Pourquoi ?

C’est bien simple, Bérénice n’aime pas perdre de temps aux présentations et elle va droit au but. C’est une rapide, délurée et bien « rodée » aux approches. Elle a de quoi écrire un livre sur ses expériences sexuelles.


Sa technique : quand vous ouvrez la porte de cette petite pièce où sont rangés les accessoires pour les jeux érotiques, elle commence par vous tourner le dos.

Mais oui ! Elle se met tout de suite à genoux en prétextant qu’elle doit récupérer un objet glissé sous la commode, sans vous dire lequel. Comme elle parle très doucement, vous vous approchez en lui demandant de répéter. Elle se retourne en se montrant heureuse de vous voir, un grand sourire aux lèvres, et un grand décolleté sur sa poitrine. À peine arrivé à côté d’elle, vous êtes déjà sous le charme. À ce moment-là, elle attrape le dit objet. Si c’est le petit flacon qui n’a pas d’étiquette, elle vous demande de l’ouvrir pour elle. Vous le faites gentiment, brave homme que vous êtes ! Puis, d’une toute petite voix tout attendrissante et ingénue, comme une gamine, Bérénice vous demande ce que vous n’osez pas lui refuser, trop heureux de profiter de sa hardiesse. Voyez : 19.


Mais la seconde d’après, vous vous souvenez que Sophie vous attend. Quel dilemme !

Comme vous êtes venu chercher la chaîne à pinces, vous arrêtez Bérénice dans son élan et repartez avec l’objet, bien décidé à l’utiliser avec Sophie. Vous l’avez mérité, c’est sûr ! 62. (0).



43 : Faire de bonnes parties de tarot ou de belote, entre potes 69. (0).




--- oooOooo ---




44 : Je regarde le message de Franck : « Vas-y, fonce ! ».

OK, mais avant de me décider, je vais quand même lire son autre texto : 46. (0).



Fa : La salle de bain a une douche suffisamment spacieuse pour y tenir à plusieurs. C’est là que Noémie, la petite rouquine, est censée avoir rejoint Nathalie, la grande blonde, pour s’abandonner aux plaisirs saphiques. Elles sont chaudes à point ; allez-y, Alex !




…………………… Alex arrête la lecture ……………………




C’est exactement ce dont j’ai besoin ! Deux belles nénettes collées peau à peau sous la douche, souffle court contre souffle court. Des mains rendues glissantes par le savon (plus érotique que du gel), des caresses pleines de mousse. Enfin du concret !


Je regarde les notes de musique sur les portes. J’ai trouvé : troisième à gauche en partant du palier. Je frappe et j’entends une voix charmante :



À moi les gâteries ! Fan de chichourne, c’est mieux que de me séguer mon chichi viril à pleine main jusqu’à m’en user les phalanges !

Et pour commencer, je verrais bien une descente de doigts pour accompagner la mousse sur leur ventre, quelques petites caresses autour de l’embouligue, puis du nombril partir à l’exploration des chattes. J’espère bien aussi contenter les deux petits culs et faire plus que de les masser sous le jet d’eau.


J’entre !


La salle est assez petite, mais tout le fond est entièrement caché par un rideau de douche qui est tiré sur toute sa largeur, cachant la femme qui m’attend.



(Déduction faite au vu de sa silhouette et des infos reçues, en comparant à la mienne).



Un peu freiné dans mon élan, je pose ma grande lettre sur le meuble et je m’assois en la regardant à travers le rideau. Bien foutue, la nana ; vraiment, je ne suis pas déçu. Un fessier rebondi qui lui donne une belle cambrure et des seins ronds, plantés haut, quoiqu’un peu volumineux pour moi ; mais au moins j’en aurai plein les mains. J’ai hâte de la prendre dans mes bras et j’espère que l’attente ne sera pas interminable à me faire tuer un âne à coup de figues.


Elle se savonne et se tourne et se retourne, se caresse les cuisses, se frotte les bras. Ça me donne envie et je sens que j’ai la trique. Ses gestes sont délicats, elle a du charme.



Je déboutonne mon jean et je libère l’engin.



Elle n’est vraiment pas farouche, la nana !



Ohhh, la coquine… Là, elle me chauffe, mais j’aime ça. Une petite voix comme une coulée de miel qui fond dans la bouche.



Ça, c’est malin ; elle me fait débander !

Franchement, elle est mieux quand elle ne parle pas.



Je ne me fais pas prier, car il est temps de passer à l’action.

Les vêtements vite enlevés et posés sur la chaise, nu et ragaillardi, je me présente au rideau.



Eh bé, je préfère encore une pignole du boufarik ! 66 car elle est encore mieux… quand je ne la vois pas ! Et là, franchement, je n’ai qu’une hâte : sortir de la salle d’eau et rejoindre une des autres femmes. Je recule d’un pas. Elle me lance :



Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui répondre, à part qu’elle peut y retourner et s’enfermer à clé, même sans les menottes ? Tout en réfléchissant, je me rhabille, puis je lui sors un air de pipeau stupide avec un vouvoiement de repli :



Me voilà revenu dans le couloir avec ma grande lettre à la main, et j’hésite entre appeler vraiment Franck 63, tenter ma chance avec Sabrina et profiter de son strip-tease endiablé en espérant enfin me lâcher comme promis avec elle 67.

Mais je peux aussi rejoindre Nathalie qui aide Bérénice à ranger les accessoires, d’après ce qu’a dit « Miss immonde » 65.

Ou alors, je reprends ma lecture et je vais dans la salle de massage où Caélia s’occupe de Noémie, en tenue ultra-coquine, comme l’annonçait l’autre petit papier en , en espérant qu’elles ne soient pas déjà parties boire un verre. (0).



46 : « Tu as vraiment besoin de moi pour te décider ? ».


Ça alors, il est gonflé ! Tiens, je retourne à nos messages et je vais lui écrire ce que je pense : 49. (0).



47 : Le boudoir et Noémie ! Voilà tous vos espoirs enfin entendus, et tant qu’un bandeau ne lui bouche pas les oreilles, elle est à votre écoute pour vous satisfaire. Alors, heureux ? Un peu comme si vous alliez pouvoir vous abandonner enfin au plaisir ? Celui qui vous attend : 54. (0).



48 : Vous retournez dans le couloir…




…………………… Alex arrête la lecture ……………………




STOP !

Encore une qui veut me faire courir pour satisfaire ses moindres désirs. Alors là, trop c’est trop ! Ma patience est sérieusement entamée.

Terminée, la lecture ! Je pars ou je ne pars pas ? Tiens, je vais demander à Franck ce qu’il en pense :



J’attends. Puis une minute plus tard, maintenant que j’ai bien fait baizaine en pleine défection sexuelle, il reprend avec un nouveau message :



Ou à celui du lendemain : 46.

Mais si c’est « non », fais plutôt ce que je t’ai proposé dimanche 5 mai à 12 h 36 : 40.

Ou alors ça, du même jour à 13 h 26 : 41.


Il ne va pas s’y mettre, lui aussi ! (0).



49 : Ma réaction après avoir fait mon choix :



Je reviens donc à ma lecture pour me remettre dans le bain avec la cage. Mais je vais choisir d’aller chercher la chaîne chez Bérénice. (0).




--- oooOooo ---




50 : Franck jette un œil de temps en temps sur les mignonnes installées à la table d’à côté dans le fond du pub-bowling, le coin le plus tranquille de la caverne des pirates ; et je commande une mousse.



Je hèle le barman en m’installant à côté d’elle tandis que Franck, souriant, se glisse près de la charmante blondinette.



Elles se consultent du regard et dans un éclat de rire, comme une évidence :



¤ : D’un seul coup, je tilte : les nanas décrites dans ma lettre ont les mêmes prénoms que ces deux délicieuses délurées, et leurs physiques correspondent. J’ai besoin d’en avoir le cœur net.



Suspicion ; les sourcils fins se froncent, puis un éclair illumine leurs visages.



Que du bonheur, je vous jure ! Je suis là à bader, bouche bée. Puis je tente une main sur la cuisse toute chaude. Elle me la retire pour la poser sur la table en me lançant :



La seconde d’après, elle plaque sans ménagement sa main sur mon entrejambe en précisant :



Et de « petite », l’affaire s’agrandit à toute allure ; et je ne suis pas peu fier de proposer à sa main un beau rebondi qui tire dare-dare sur ma braguette.



Mais je n’ose rien dire, pas plus que d’enlever mes mains de la table, de peur que les doigts s’arrêtent de se frotter à ma queue.


Franck est un curieux, tout comme moi, et il aimerait être à l’agachon pour écouter la conversation, l’air de rien, et apprendre ce qu’il y a de si important pour que Nath veuille interrompre les gâteries. Je vois qu’il hésite entre venir près de Noémie, 57 ou aller espionner la jolie blonde en trouvant un prétexte pour s’éloigner de nous ; car si elles sont aussi loquaces qu’excitées, ce sera amusant de les entendre 73. (0).




…………………… Alex reprend la lecture ……………………




51 : Vous longez le couloir, prêt à la découvrir, à lui bander les yeux, à la caresser, à l’embrasser, à faire l’amour avec elle en l’espérant hardie et pleine d’idées. Vous voilà devant la porte.


« WINNNNN… WINNN…W… ».


Une sirène retentit et vous arrête juste au moment où vous alliez frapper à la porte.

Après ces « winnn », une voix robotisée féminine enchaîne :


« Votre soirée est terminée, votre soirée est terminée. Toutes les portes sont verrouillées. Rentrez chez vous et bonne nuit. Votre soirée est ter… ».




…………………… Alex arrête la lecture ……………………




Mais enfin, c’est quoi ça, je n’ai même pas pu la voir ! J’ai de quoi rager tout de même. Je n’ai eu droit qu’à une approche virtuelle, et c’est frustrant.

Dans un dernier petit sursaut d’espoir, j’essaie d’ouvrir la porte du boudoir. Impossible ! Et les autres : fermées à clé elles aussi ! J’appelle ; personne ne me répond.

Je décide de rentrer chez moi et c’est ce que je fais 53. (0).



52 : Mon dernier texto :


« Je n’aime pas les allumeuses, j’arrête ! »


Au moins, il y aura le feu quelque part, puisque avant d’enflammer cette lettre je vais réécrire une dernière fois pour savoir qui est derrière le FIN mot de l’histoire. (0).




--- oooOooo ---




53 : Me voilà de retour à la maison, et la seule chose que j’arrive à faire, c’est de tourner en rond. Fatigué ? Pas du tout. Remonté à bloc ? Ça oui ! Et mon portable se met à biper.

Ce n’est vraiment pas le moment !

Je regarde : c’est un message de Franck :


  • — Alors tu es chez toi ? Raconte. Tu sais qui c’est ?
  • — Oui. Pas encore. A+.

Je préfère couper mon téléphone.

La nuit qui suit est perturbée.


Dimanche 26 mai : journée pourrie.

Lundi matin, en fait, je suis presque content de reprendre le travail.


Le soir, en relevant le courrier, je trouve une lettre semblable aux autres.

« Quel toupet ! » est ma première pensée, mais curieux, je lis :


<div class='tab1'>

« Alex, c’était de la part d’une femme motivée. Si vous voulez savoir qui je suis, laissez un message dans votre boîte aux lettres ».


« Cui cui cui… » :


Elle est assez longue, la liste de mots d’oiseaux que je sors, passablement en rage.

Mais bien sûr, je veux savoir !

J’écris mon message en demandant des explications. La minute d’après, mon papier est dans la boîte aux lettres.


Le lendemain, la réponse arrive :


« C’est moi ! ».




--- oooOooo ---




Ah non, ça ne me suffit pas ! 23. (0).




--- oooOooo ---




54 : Elle, dans vos bras, c’est votre envie ? Vous avez raison. Alors, allez vous présenter à la porte du boudoir qui se trouve au fond du couloir sur votre gauche 51. (0).



55 : Et vlan ! Voilà mon dernier texto pour ce cher Franck :





--- oooOooo ---




56 : Cynthia se balance en vous attendant, Alex, et le petit flacon de gel vous attend lui aussi. Est-ce que vous aurez envie de le goûter, mélangé à la mouille de la belle ?

Il y a de la place pour vous allonger sous la balançoire(0).



57 : Voilà, Franck a choisi de s’installer de l’autre côté de Noémie en attendant le retour de Nathalie. Et tant qu’il ne me prive pas de la bonne volonté de la petite rouquine, moi, ça me va.


D’ailleurs, elle continue à faire grimper toutes mes températures corporelles. Nous avons bien choisi, Franck et moi, en rejoignant les filles à leur table, car au fond de la caverne des pirates, les box ont des banquettes qui se font face, ce qui nous cache des autres.


Elle défait nos braguettes en commençant par la mienne, puis nous demande de nous masturber, les yeux fixés à tour de rôle sur nos alibofis, comme je dis parfois en marseillais d’origine. Je vois la queue de mon pote pour la première fois. Té, aussi grosse que celle de la sardine qui en boucha le port ! Peuchère, ça m’espante, tellement je suis surpris. Et en pensant qu’il n’était pas bien esquiché dans son pantalon, avec le peu de place qu’elle prend, il ne risquait pas de déchirer le tissu. Pauvre, je le plains autant que Camille.


Boudiou, je bande d’autant plus et je fais le kakou, ravi de l’effet que je produis, plus de l’ordre du bœuf que de celui la biquette, et la main de Noémie me fait du bien à n’en pas finir…


Son portable se met à sonner et aussitôt elle nous lâche le sexe pour répondre :



Tiens, je suis concerné !




58 : Appelez, appelez, appelez… vous trouverez bien une copine à vous, partante pour la dernière séance de ciné 69. (0).



La balançoire avec sa chaise brésilienne est en filet de coton tressé suffisamment large pour laisser libres les parties féminines qu’elle a bien jolies. Tous les jeux sont permis. Vraiment, vous êtes tenté et vous préférez entrer dans le petit salon pour tanguer de plaisir avec Cynthia toute dévêtue ?

Elle a mis sous l’assise suspendue un petit flacon de gel comestible au goût de framboise. Si vous vous allongez juste sous elle, elle s’installera sur le ventre dans le filet. Le réglage est parfait car votre bouche arrivera à ras des mailles si vous mettez un coussin sous votre tête.


Et lorsque vous donnerez à la balançoire le mouvement qui vous convient, vous n’aurez qu’à frôler les seins de la belle qui s’offrent à vous à chaque passage, de tous vos doigts, ou à pleine bouche, puisqu’ils sortent des mailles.

Quand elle arrive à vous, déposez dans une caresse un peu de gel sur son minou jusqu’à rendre ses lèvres brillantes. Au prochain balancement, votre langue savamment tendue léchera le puits qui s’ouvrira de plaisir.


Puis immobilisez l’assise pour introduire plus profondément vos doigts et votre langue dans son fourreau au parfum de fruit. Quant à votre sexe, Alex, il grimpera au beau fixe et disparaîtra bien vite dans la fente accueillante lorsque vous grimperez vous-même sur la petite brunette aux yeux vert lagon. Vous vous imaginez déjà profiter de ce bonheur ?


Alors, ce n’est rien si vous échangez vos places, car Cynthia adore plus que beaucoup de femmes la fellation. Hummm… profitez, profitez, profitez… Avant de rejoindre Caélia. (0).



60 : Alors, des mots comme ceux-là, il y en a d’autres bons à faire ; que vous pouvez sauter pour échapper à la débandade. Par exemple (0) :



61 : Mais au fait, Noémie n’est pas responsable, si de votre côté, pour elle et son jeu de Peau-Rouge, l’attrait a très tardé, à traînasser ainsi comme vous le faites devant la « Si », lassé, sans vous décider plutôt, plus tôt, plus tonique, à entrer ! Alors ?. (0).



62 : Dans la cage, Sophie va vous blâmer vivement d’avoir mis longtemps avant de revenir…




…………………… Alex arrête la lecture ……………………




Si c’est pour avoir des reproches, autant que je ne la rejoigne pas.

J’appelle Franck pour lui proposer de finir la soirée avec moi 63. (0).



63 :



Je résume, il réagit :




64 : Mais oui, votre sexe, Alex ! Posez-le sur la langue tendue de Bérénice ; elle calera sur votre gland sa lèvre supérieure et l’aspirera doucement dans un mouvement de succion. Ah, ce gel intime lubrifiant Frutopia, il est gé-ni-al ! Vraiment ? Pensez donc, il est comestible, sans sucre ajouté et elle se régale de son goût de mangue sur votre membre.


Alors, Alex, on la met à combien, la compatibilité-plaisir ? Vous, avec votre tige au grain de peau souple, et elle, qui la fait glisser sur ses papilles gustatives en jouant de pressions variées tout le long dans des va-et-vient d’enfer ?


Vous diriez 90% sans hésiter ? Pas mal !

Pour elle, se sera 50% seulement !

Oui, mais il y a 20% de désagrément car le goût devient écœurant depuis qu’elle a accéléré le rythme de sa fellation, ce qui lui donne soif. Il ne faut pas oublier les 20% supplémentaires pour son inconfort d’être à genoux, surtout qu’elle est bêtement restée ainsi pendant votre aller-retour du rez-de-chaussée.


Eh bien, tous calculs faits, on tombe sur le même résultat, comme chez Jacques Martin ! Franchement, c’est gé-ni-al !


Dès que possible, Alex, vivez tout ça !


En plus, Bérénice laisse le soin à Caélia de vous proposer un peu plus tard le parfum de cerise, si elle y pense. Mais pour celui à la framboise que Cynthia vous réserve, vous pourriez la rejoindre tout de suite et jouer avec elle au jeu de la balançoire. (0).



65 : C’est vrai que je peux rejoindre Nathalie qui aide Bérénice à ranger les accessoires, puisque Sophie me l’a glissé dans la conversation ; mais si j’y vais, elles seraient bien capables de me demander de les aider. Là, ça me donne un coup de fatigue rien que d’y penser. Mais je peux y aller quand même et les débaucher toutes les deux. Et si elles me disent « non », je vais te leur foutre l’ouaï sur leurs étagères, avec une pagaille de n’importe quoi 78. Et que ça me refatigue encore un peu plus à me donner la pépie. Té, avant, je ferais bien d’aller boire un verre dans la cuisine 79. (0).



66 : Une pignole, c’est une branlette ; le boufarik, c’est le pénis en argot marseillais. Vous pouvez retourner où vous en étiez : Retour. (0).



67 : Maintenant que je connais le talent de Sabrina, je vais profiter de son strip-tease endiablé.

Je rejoins la chambre « Mi » et j’écoute à la porte avant de toquer. Sympa, cette petite musique ! Un rythme effectivement qui affinerait bien la taille d’une danseuse ; et j’imagine très bien les fesses de Sabrina balancer en cadence.


Comme personne ne me répond, j’entre. Sabrina ? Volatilisée ! Disparue !

Je lui prêterais bien le nom d’« Heather en toc » à cette hétaïre antique, « coquinette attitrée » de haut rang qui flambait de la tête autant que du cul.


Première déception passée, je vois une petite télé sur une des deux tables de nuit, avec l’image figée d’une femme portant un loup. Sa longue chevelure brune est magnifique ! J’enclenche le lecteur CD et la vidéo démarre.


« Bonjour, Alex ; moi, c’est Sabrina et je suis là comme promis pour te donner du plaisir.

J’espère que tu vas te régaler avec mon strip-tease.

Écoute et regarde : cette danse est pour toi ; et si tu souhaites continuer, je me déchaînerai encore plus sur le prochain morceau… Mais si… »


Je n’en reviens pas du culot de la personne qui a monté toute cette mise en scène ; et je ne vais pas me retrouver comme un con à regarder une superbe femme se déhancher, alors qu’elle est aussi plate qu’une vitre !


« … Mais si, reprend-elle, tu préfères mettre le CD qui te montre l’instigatrice de cette soirée, va le chercher 77 ».


Ensuite, mets : « Lecture ». (0).



68 : « Avoir de la mine dans le crayon » est une expression populaire qui signifie pour un homme : « Avoir un grand appétit sexuel, et même parfois être courailleux (volage) ». Retour.


69 : Allez, sans rancune, même si j’ai le culot de vous faire remarquer que l’on se quitte sur un « 69 » !




……………………Lecture finie ……………………




Au lecteur : si au final, ce nombre ne vous plaît pas, et si vous voulez découvrir qui est la personne qui a envoyé ces messages à Alex, vous pouvez reprendre votre lecture au moment où il ouvre la lettre en arrivant dans cette maison (0), et suivre un autre « chemin ».




--- oooOooo ---




Pour Caélia, c’est oui !

Et Franck pourrait bien être là à faire le curieux, l’oreille collée à la porte que ça ne me dérangerait pas plus que ça.

J’ai avancé dans le couloir, et deux portes plus loin je suis entré dans la salle de détente Ré.


Je regarde : Caélia est telle que je l’ai vue sur la vidéo en mettant Lecture ; mais si proche de moi qu’en tendant la main je pourrais la toucher. Elle est splendide, et je n’ose pas. Je n’ose rien ! C’est étrange, elle en face de moi, irradiant, maîtresse totale d’elle-même ; et moi en comparaison, je me sens tellement ramolli, con fondu !


Elle est allongée sur la table de massage, en appui sur ses avant-bras, le buste relevé, les seins à peine couverts et ses jambes battent l’air en petits mouvements espiègles faisant plisser sa jolie culotte. Elle prend son temps et s’offre à mon regard en soupirant d’aise. Je suis scotché et ne sais pas quoi dire. Je ferme les poings, comme si mes doigts raidis pouvaient m’aider à contenir mon érection grandissante. Mon sexe se gorge de sang, et les pulsions frappent mes tempes à me laisser croire que mon sang multiplie ses gouttes au même rythme que la montée en puissance de mon désir.


Sa tenue très sexe, ses cheveux cachés et son masque de chatte font d’elle une parfaite inconnue. Ça me plaît, puisque je peux l’imaginer à ma guise.



Caélia se redresse et s’assoit avec élégance. Ses mouvements sont gracieux, l’érotisme la transcende. De son visage, je ne vois que sa bouche pulpeuse recouverte d’un brun orangé et ses yeux maquillés qui accentuent sa félinité. Quel regard étonnant ! rendu animal par les lentilles de contact dont les iris sont en amande et la font encore plus chatte. Elle est étrange et je suis troublé.



En haut de sa poitrine, elle prend les deux bouts du lacet de son corset et tire lentement dessus pour faire lâcher les boucles. Ses yeux m’interrogent sur mon envie. Je la rassure d’un sourire : c’est oui !



Je mets la main à mon paquet et je le masse.

Aussitôt, ses paumes de main recouvrent le cuir de son corset à la limite de l’échancrure et ses doigts caressent la naissance des seins.



Je défais ma braguette.

Alors elle décroise le lien qui maintient son buste gainé.

Je libère mon sexe ; et quand je sors mes testicules du pantalon, en même temps elle fait perdre à ses seins le cuir noir et rouge qui les retient prisonniers. Entre ses fruits ronds et fermes à la peau laiteuse, je vois le gant de velours rouge, mouillé de son intimité, celui qu’elle m’a promis sur la vidéo.



Sans rien dire, j’attrape à pleine main mon membre raidi par le plaisir.

Elle dégage son cou en arrangeant le filet qui pare sa longue chevelure brune.

J’ai envie de la satisfaire ; ma main monte et descend d’un geste lent, décalotte au passage mon gland qui perle ses premières gouttes. Puis mes doigts forcent au maximum l’amplitude pour repousser la peau du prépuce. Les plis coulissent, se lissent puis se plissent et recommencent. Je pousse encore en tenant le bâton, comme si je voulais aller plus loin que mon bas-ventre pour atteindre les racines de mon pieu, tendant la peau au maximum.

C’est encore plus jouissif de voir que ses yeux, où pointe le plaisir, sont fixés sur mes premiers mouvements de masturbation.



Une profonde inspiration gonfle sa poitrine.

Elle me tend son gant et m’ordonne de sa voix singulière :



Je m’exécute, narines ouvertes sur les senteurs ; et sa muqueuse me livre ses secrets : poivre chaud mélangé d’une pointe de sucre roux et de l’humus discret posé sur un galet quand la mer se retire.

Je suis excité, même si ses phéromones se sont évaporées et que la peau de ses seins a estompé le parfum de son intimité.



Une pulsion passe de mon cerveau directement à mes burnes qui se contractent. C’est plus fort que moi ; ma main libre accentue ses va-et-vient avec fermeté et rythme pour me délivrer de mes tensions internes pendant que je m’enivre de ses odeurs intimes. Mais je suis frustré : il me manque le goût de sa chatte pour que mes sens s’affolent encore plus.



Je la satisfais en abandonnant ma première pudeur, puis je mouille le gant des gouttes nacrées qui perlent de mon méat et je lui tends le doux tissu. Caélia s’en empare et s’en frotte la vulve à travers la fente de sa culotte. La table de massage est à bonne hauteur ; je m’approche, attrape la charmante par les cuisses et la fais basculer en repliant ses jambes. Allongée, j’ouvre son entrejambe, écarte le tissu et admire le mont dépoilé et son ouverture prête à m’accueillir.


De mes mains, je repousse ses babinettes dont le rose s’enflamme. J’enfonce deux doigts dans sa cavité. Caélia gémit l’espace d’une seconde. Je découvre son intérieur, je tâte, crochète et caresse son bijou, titille sa petite perle dont la nacre devient luisante de mouille océane. Puis je replonge deux doigts. Elle serre les fesses, balance son bassin vers moi, comme emportée par une vague. L’air de la petite salle se charge vite de l’odeur des embruns de transpiration et d’amour.


Ma langue, enfin est en elle, raide, tendue à côté de mes doigts. Broute-minou, agaceries et agitations à tout va, la grotte est à moi ! J’en suis le maître visiteur, l’explorateur exclusif et je me régale à tâtons. Puis j’enlève mes doigts et je replonge ma langue au plus profond. Je goûte, je lape ; la mignardise n’échappe pas à ma bouche. Mais je m’accommode difficilement du silence de Caélia, et je ne comprends pas pourquoi elle étouffe ses gémissements au fond de sa gorge. Son corps est si chaud, mais sa tête reste froide.


Le cunni, j’adore, et j’en ai fait brailler plus d’une en aiguillonnant leur trésor ; alors, pourquoi pas elle ? Il me manque ses cris, le plaisir qu’elle hurle et qui l’emporte. Plus j’y pense et plus je m’acharne à la satisfaire. Je veux l’entendre exploser dans l’orgasme !


Je la retourne, ventre sur le matelas de la table de massage ; elle se laisse faire et même mieux, elle recule son bassin jusqu’au bord de la table, puis se plie à angle droit. Quand ses pieds sont par terre, elle écarte un peu ses jambes, attrape ses fesses et me présente son petit trou qui est accessible par l’ouverture centrale de sa culotte.


Quelques coups de langue, et la rondelle de la dame est ouverte ; un doigt plein de salive fait doucement le passage, et ses fesses se détendent. Je m’accroche à sa croupe et ma queue investit doucement le foiron en écartant ses chairs. Je pousse jusqu’à la garde. Enfin un gémissement ! Mais elle le retient aussitôt. Je claque ses fesses sans violence, et à chaque crispation s’enchaîne un relâchement. J’adore le changement de pression sur ma gaule, et la coquine accompagne mes mouvements de va-et-vient en puissance pour que je la défonce, allant au-devant de mes coups de reins. C’est de plus en plus chaud ; elle s’active et finit par se tétaniser en ravalant son cri de jouissance. J’explose à mon tour, remplissant son cul de belles giclées, puis je m’effondre sur son dos en faisant attention de ne pas trop l’écraser sous mon poids.


« Nous sommes resté à faire l’amour plusieurs heures » : c’est ce que j’aimerais pouvoir dire ; mais malheureusement, elle n’y a pas mis son cœur. Dans mes bras, je n’ai obtenu d’elle aucune émotion ; et je suis tombé dans sa toile, beuglant à ses passages en pattes d’araignée, car aucune zone n’a été épargnée par sa langue. Jamais elle n’a enlevé sa tenue érotique, pas plus que sa culotte à double fente qui s’est imbibée de mouille ; et son masque n’a pas quitté son visage.

L’abandon… J’aurais tellement voulu qu’elle s’abandonne et que son corps exalte la passion en dansant en harmonie avec le mien ! Nous avons joué de nos doigts, mais je n’ai pas ressenti d’osmose ; les jeux érotiques n’avaient rien de fusionnel avec elle, et elle m’a privé de sa voix. Je l’ai quittée avec la conviction d’un adieu, et j’ai refermé la porte sur mes regrets sans oser lui demander « pourquoi ? ».



FIN. (0).




--- oooOooo ---




71 : Lundi matin, rien dans la boîte aux lettres. Mais le soir en rentrant du bureau, je trouve le petit paquet qui emballe la vidéo. Je suis impatient de la visionner et voir si c’est bien Béryl, ma femme, qui m’a tendu ce piège diabolique. Ça voudrait dire aussi qu’elle est au courant que je l’ai trompée avec Caélia. Et là, j’imagine le pire.


Voilà, tout est prêt. Ça commence par un titre : Bérénice et Caélia ; puis, dès les premières images, je reconnais bien Caélia, la courtisane avec qui j’ai fait l’amour samedi soir…


Ça sonne à la porte. Je mets sur « pause » ; et quelle n’est pas ma surprise de voir Dominique, le mari de Camille, ma maîtresse.



Et j’ai l’impression d’avoir en face de moi un coupable qui ne veut pas avouer son crime.

Mon portable se met à sonner, coupant court à mes questions.

C’est justement Béryl qui est au bout du fil.



Oh, ça sent le roussi ; je ravale mon côté outragé d’il y a deux minutes. Mieux vaut aussi ne pas la contrarier pour le moment ; quant à Dominique, on réglera ça plus tard.



Elle raccroche. En réfléchissant bien, la vidéo prouvera au pire que j’ai trompé ma femme ; alors, que Dominique le sache, je m’en fous, tant qu’il n’est pas au courant que je fais la même chose avec la sienne !


À Dominique et de mauvaise grâce :



Sur la vidéo, Caélia fait la chatte de manière très glamour. C’est vrai qu’elle est gironde ; mais là, avec Dominique qui écarquille de grands yeux étonnés à côté de moi, c’est réaction zéro en dessous du nombril.



La belle se contorsionne et recommence ses caresses sous l’œil de la caméra qui tourne autour d’elle. Qui dit œil, dit aussi deux mains pour tenir cette dévoreuse d’images ; et le ou la cinéaste ne se montre pas qu’un peu cochon(ne) avec ses gros plans sur le sexe et les bigoudoches bien rebondies de la coquine quand elle se montre de dos en retroussant ses voilages.



Caélia enlève sa jupe, son bustier avec un érotisme qui fait se nouer ma gorge malgré moi.


Puis la caméra s’immobilise, sans doute posée sur un meuble. La femme qui filmait se montre : tenue de tigresse et loup cachant son identité. Elle nous fait un petit coucou gracieux avant de rejoindre Caélia.



Avec grâce et sensualité, elles s’exhibent, se caressent et s’embrassent. Pour le moment, je profite de la vue imprenable et du spectacle magnifique que nous offrent les deux lesbiennes.


Puis elles bougent et montrent leur dos à la caméra. Elles commencent un strip-tease, l’une déshabillant l’autre, en finissant par les masques.


Enfin la tigresse se retourne.


Oh, fatche ! Là, je tombe du platane ! Je n’en reviens pas. Et c’est pire qu’une soupe de brigues ! Car au lieu d’exprimer sa mauvaise humeur et de faire la grimace, elle sourit. Elle, c’est Béryl, ma femme ! Je savais bien qu’elle était derrière tout ça ; mais de là à être sur place alors qu’elle était censée rester à deux pas de Marseille, ça m’escagasse.



Béryl s’adresse à nous :


« Alex, Dominique, nous voilà réunis pour fêter un heureux événement : Dominique, ta femme te quitte… »



« …et je ne veux plus de toi comme amant ! Quant à toi, Alex, ça fait exactement un an que tu m’es infidèle avec Camille, et j’ai eu un malin plaisir à aller jusqu’au bout pour en avoir la preuve. Mais c’est grâce à tes tromperies avec elle que j’ai rencontré l’amour et que je te quitte. Allez, zou ! comme tu dis si bien… »



Béryl s’adresse à Caélia en tournant la tête vers elle :


« …et je te remercie, d’avoir organisé la soirée de samedi pour me venger aussi de Dominique. »


Béryl de nouveau face à la caméra :


« Dominique, tu as voulu me faire chanter pour m’empêcher de te quitter après t’avoir séduit pour de mauvaises raisons, sans jamais te dire lesquelles. Alors, quand je suis allée en larmes pour tout avouer à Camille… elle m’a… hummm… délicieusement… consolée. ».


Béryl murmure ces derniers mots en embrassant la courtisane qui vient de se retourner.



Et les deux amantes enlacées quittent la pièce en bout de vidéo vengeresse 76. (0).




--- oooOooo ---




72 : Alors, qu’allez-vous mettre entre les lèvres de Bérénice ?


« Rien ! »

Comment ça, rien ? Et vous rajouterez avec gêne que c’est votre envie de pipi qui est la plus forte. OK ! Filez vite au rez-de-chaussée, porte à droite près de l’entrée, puis retournez aussitôt près d’elle en espérant qu’elle ait gardé la bouche ouverte pour vous 19. (0).



73 : Franck a suivi Nathalie. Il arrive au pissadou réservé aux hommes et plaque son oreille contre la paroi des WC des dames. Pas de chance : il a loupé le début, mais il entend Nath :


  • — Bon, alors, qu’est-ce qu’on fait ?
  • — …
  • — Le sexe, s’il aime ? Mais il ne demande que ça ! C’est un chaud lapin apparemment.
  • — …
  • — Nonnn, tu crois qu’une pipe, ça lui ferait plaisir ?
  • — …
  • — Tu as raison, mieux vaut commencer par une fellation. Et quand j’aurai avalé le jus, il tiendra le coup pour la prochaine tournée dans ma bouche. Après ça, tu crois qu’il aura assez de ressort pour me prendre en levrette sur le capot de sa voiture ?
  • — …
  • — Tiens, ce n’est pas mal, ton idée ; et tu as raison : c’est mieux qu’une baise d’enfer, enfermés dans les WC ; ça pue trop, ici ! Alors en final, tu penses que je pourrais avoir une troisième giclée dans ma chatte ou mon petit cul…
  • — …
  • — Oh la la ! Tu es une vraie cochonne, toi ! Tu l’imagines faire ça, et en plus tu veux que je lui demande ?
  • — …

Un tambourinage sur la cloison qui sépare les lieux d’aisances, à la surprise de Franck. Et Nath lui lance :


  • — Oh, Franck, ma copine, heuuu… Bérénice veut savoir si tu te masturbes en m’écoutant !

Il reste sans voix ! Alors comme ça, Nath savait qu’il allait la suivre ; pourtant, elle ne le connaît pas plus que sa copine Bérénice. Maintenant, il est comme un con et il préfère s’éclipser discrètement pour faire un tour avant de les rejoindre 75. (0).



Lecture : Je regarde l’écran et j’écoute la musique d’ambiance.


Cheveux coiffés d’un filet qui maintient ses longueurs brunes, la femme est costumée en courtisane moderne : corset en cuir noir et rouge resserré à la taille par un lacet qui fait ressortir sa poitrine et affine sa silhouette. En guise de jupe, elle porte une cage noire avec des barreaux fins et souples en forme de cloche, voilée de transparences de la taille jusqu’en haut de ses cuisses.


Ses jambes sont parfaitement dessinées. Des bas de soie noire galbent ses chevilles fines et ses mollets dans de charmantes rondeurs. Mon œil aguerri pétille et remonte au-dessus de la dentelle qui froufroute son rouge à l’arrêt des mailles en s’accrochant au porte-jarretelles sombre à dix centimètres du pli de ses cuisses.


Elle est assise sur le tapis indien du boudoir, jambes croisées, l’air diablement félin.

J’imagine qu’elle me sourit sous son masque de chatte grise aux petites oreilles dont le creux est tout rose et velouté. Et plus que ronronnante : elle me semble prête à bondir, si peu qu’une souris l’approche. Elle est gantée de rouge velours jusqu’aux coudes ; et dans un geste érotique, elle fait semblant de lécher son bras, comme pour faire sa toilette.


Je me demande si c’est cette belle femme qui mène la danse depuis mon arrivée, et si ça vaut le coup de continuer à la regarder.

Elle allonge son bras et il me semble même qu’elle me le tend. Ça devient plus intéressant.


Du doigt, elle me fait signe de m’approcher, tout en pivotant sur une fesse pour se trouver juste en face de moi. J’avance un peu. La délicieuse plie ses genoux gracieux et souples en écartant ses cuisses. Je découvre, émerveillé, la peau crémeuse de ses hauts de gambettes qui rejoignent au centre son minou rebondi. Et la fente de sa petite culotte noire s’entrebâille pour me dévoiler une minette toute lisse. Le rejet des poils déchaîne toutes les impudicités qui bouillonnent en moi.


La féminité triomphante triomphe une fois de plus, et mériterait bien le trophée de chair et de sang qui se prépare dans mon pantalon. « En veux-tu, la belle, avec un hymne à la troussée ? » ai-je envie de m’exclamer. Mais je me retiens avec une maîtrise de langue dont je ne suis pas peu fier, le silence valant chasteté.


Mais j’ai l’évidence qui se redresse de côté et bouscule l’agencement de mes bourses en faisant sa place dans le creux de l’aine. « Liberté ! Liberté ! » réclame-t-il en poussant les parois de sa prison textile. Je l’exhorte à se calmer tout en recalant au mieux mes balustrines. Je bave devant l’écran qui enferme cette femme, autant que de mon bout devant les crans qui ferment mon pantalon, et je me retiens de les faire glisser en un éclair.


Elle ne parle toujours pas, mais cela ne m’empêche pas d’être en proie à un début de fascination ; et comme personne ne me voit, je colle presque le nez à l’écran lorsque le zoom me montre son sexe de près. Hummm… elle a des lèvres souples à réclamer une bouche et une ouverture de vulve mouillée qui attirerait, pour le coup, une langue agile. J’en ferais quasi-cas, si Kaa j’étais, en me serpentant le bout de ma queue jusqu’au fond.


La jolie pousse un petit gémissement en enfonçant un doigt ganté entre ses lèvres intimes. Elle se masturbe lentement, et sa main à plat galbe le mont de Vénus quand son doigt la fouille au plus profond. La minute suivante, elle retire sa main, enlève son gant et le pend à un petit cadre sur pied, posé sur la table. À la place d’une photo, il y a marqué :


« Je suis Caélia. Noémie m’a laissé le boudoir pour tourner cette vidéo ; mais je retourne à l’espace détente et si tu viens chercher mon gant, on fera l’amour ! ». (0).



75 : Franck est de retour après son petit séjour aux WC pour écouter au mur, puis son passage sur la place du 6 Juin, histoire de prendre l’air quelques minutes ; mais il ne voit plus Alex.

Les filles lui expliquent :




76 : Au lecteur : Voilà cette histoire à tiroirs finie, et j’espère que vos choix vous ont fait passer un bon moment. Si vous le souhaitez, vous pouvez recommencer en suivant un autre chemin parmi les 238 combinaisons possibles, pour découvrir d’autres aventures (qui comprennent de 25 000 à 50 000 caractères), avant les léchouilles finales de nos chipies (0).



77 : J’ai trouvé le CD dans le tiroir de l’autre table de nuit de la chambre musicale ; et parce que ma curiosité est plus forte que mon ras-le-bol, je le prends, plutôt que de tout laisser en plan et partir de cette maison.


Enfin, je vais savoir ! Allez, Lecture ! (0).



78 : Voilà, j’ai trouvé la pièce aux accessoires : c’est la « Si ». Mais c’est bien silencieux à l’intérieur ; et ça, c’est lassant, je te jure ! Je frappe à la porte. Rien.



Toujours rien et la porte est fermée à clé. J’aurais mieux fait d’aller boire un verre… D’ailleurs, je l’avais bien dit qu’il fallait que je commence par ça ! 79. (0).



79 : La cuisine est près de l’entrée et j’entends chuchoter à l’intérieur. J’entre direct et je tombe nez à nez avec deux jolies femmes. Une toute petite brune aux cheveux courts, dont les yeux sont étonnamment verts, et une brunette aux cheveux longs un peu plus grande. Chez elle, c’est la poitrine généreuse que je remarque aussitôt.


Elles sont muettes, tournées vers moi, un instant embarrassées, me semble-t-il. Mais très vite, la plantureuse à la chevelure qui lui tombe sur les épaules se ressaisit :



Puis à moi :



Elles se mettent à rire et je remarque la petite fossette sur la joue de Sabrina qui m’invite à s’asseoir à côté d’elle en me susurrant :



À son tour, elle m’invite à m’asseoir à côté d’elle. Le choix est difficile entre côtoyer les petits seins en forme de poire de Cynthia et mon envie d’en pincer les tétons entre mes lèvres 81, ou les tétés tout aussi aguicheurs de Sabrina, que je désire prendre à pleine bouche 82. (0).


80 : Ah non ! Hors de question de suivre Franck jusque chez lui. Manquerait plus que de connaître son adresse, de revenir faire du tarabisque dans son ménage ou de le solliciter pour un plan sexe. Pour ça, il est bien assez grand pour se débrouiller tout seul, sans lui filer un coup de main. Mieux vaut faire les curieux par là avec Caélia. (0).




--- oooOooo ---




81 : Oui, mais si je m’installe à côté de Cynthia, je vais me priver de Sabrina. Alors, j’ai une autre idée : 83. (0).



82 : Oui, mais si je m’installe à côté de Sabrina, je vais me priver de Cynthia. Alors, j’ai une autre idée : 83. (0).



83 : Je prends la chaise en bout de table et je m’assois en proposant aux deux jeunes femmes de venir près de moi.


Quel bonheur de les voir arriver toutes deux ; et en trémoussant leurs fesses, chacune s’installe face-à-face confortablement sur un genou ! J’écarte mes cuisses pour donner plus d’espace à elles trois : les coquines qui intercalent leurs jambes, et ma tige qui manifeste sa vigueur à l’étroit dans mon pantalon.



Je les ai embrassées, mais pas de partout, le temps m’a manqué. J’ai parcouru leur bouche, j’ai malaxé leurs seins de mes lèvres. Oh, que Cynthia est toute mignonnette avec son grain de beauté dans le cou qu’elle m’a tendu en frémissant de plaisir. Je les ai caressées, caressées, encore et encore, sans arrêter mes baisers. J’ai fait le câlin pour les entendre ronronner.


Puis j’ai mis un doigt dans la culotte de Sabrina pour palper son minou lisse et bien rebondi. Elle a dandiné sa tête (ses longs cheveux se sont joliment balancés autour de son visage rougi de plaisir) en me disant des « ouiii, ouiii » qui m’ont fait bander encore plus. Mais quand j’ai voulu rentrer mon doigt entre ses lèvres charnues, elle a croisé les jambes en me disant des « nooon, nooon » qui m’ont fait tenter l’aventure auprès de Cynthia.

Toute chaude, la peau douce, elle a bien voulu que j’écarte ses cuisses. Elle a avancé sa petite chatte toute poilue en basculant son bassin en avant. J’ai mis mes doigts dans les boucles qui frisottent souplement pour amadouer la belle et obtenir un peu plus que sa copine. Quand elle s’est mise à gémir, j’ai titillé son petit bouton d’amour ; mais quand mon doigt s’est présenté à l’entrée de son puits, elle m’a soufflé d’une voix coquine : « c’est l’heuuure… » avant de refermer ses cuisses.


J’ai bisouté leur bout de nez, puis j’ai quitté la cuisine.


Au premier étage, ce bon souvenir me lance encore entre les jambes. J’entre dans la chambre et je mets « Lecture ». (0).




--- oooOooo ---




FIN :


Alors, quelle est cette femme qui m’a embarqué dans cette aventure ?

Va-t-elle finir par me le dire ?


Le lendemain matin, je reçois ce poème glissé sous ma porte :


Géniale, cette soirée ; originale, cette partition pour doigts majeurs,

que tu as jouée pour me plaire, sans fausses notes, avec ta baguette.

Mais vas-tu digérer, Alex, après mon petit trou normand dont tu t’es pourléché,

l’aveu que voici :


C’est mal de te voler au final, avec mauvaise intention, un doigt de cavaleur,

Et pour notre anniversaire de rencontre, une baisotte où je suis à la fête.

Mais c’est mérité, Alex, après tout ce temps que tu as passé à tricher,

le feu au kiki !


Signé : celle qui va t’envoyer une vidéo démasquée.




……………………Lecture finie……………………




Ça y est, j’ai compris et je m’exclame :


― Oh, la coquine ! C’est Béryl, ma caennaise de femme qui a tout manigancé ! D’ailleurs, j’en aurai la confirmation dès que je recevrai la vidéo 71. (0).