n° 15706 | Fiche technique | 13268 caractères | 13268Temps de lecture estimé : 8 mn | 20/07/13 |
Résumé: Un délire de soumission/domination. | ||||
Critères: fh couple hsoumis sm attache yeuxbandés bougie fouetfesse -couple -sm | ||||
Auteur : Diablocor |
Il est seul, il a les deux bras tendus au-dessus de lui, il a froid, il est nu. Il a un bandeau sur les yeux. Il n’y a pas un bruit. Il ne sait pas où il est, ce qu’il se passe. Il essaie de tâter ses mains ; elles sont entravées par ce qui lui semble des menottes, suffisamment serrées pour qu’il ne puisse pas tourner ses poignets. Il remonte le long du lien et comprend qu’il s’agit d’un crochet savamment travaillé pour qu’il ne puisse pas s’échapper.
C’est un bel homme brun, grand, d’une belle peau mate, musclé juste ce qu’il faut, un dragon monté par une amazone en tenue de guerrière tatoué sur son dos, magnifique dessin très coloré partant de son épaule de boxeur veinée de muscles saillants et descendant le long d’un torse viril pour terminer juste au-dessus de ses fesses très fermes. Un fauteuil à quelques mètres de lui et moi assise dedans, vêtue d’une guêpière latex rouge vif, lacée sur le devant, corsetée et serrée à souhait, laissant apparaître des seins rebondis, un shorty coordonné, et mes fameuses cuissardes stiletto. Volontairement, j’ai omis les bas résille. Je veux, au moment crucial où j’aurai décidé, sentir ses mains à même ma peau, sans qu’aucune matière ne vienne s’interposer.
Il est là, devant moi, dans une pénombre étudiée. Il remue violemment la tête dans l’espoir vain que le bandeau cède. Il est magnifiquement bâti, le genre d’homme solide que les femmes aiment avoir à leur bras. Qui les sécurise. Et cet homme a peur. Il rage de ne pouvoir rien faire et tout ça, devant une femme, lascivement étendue sur son fauteuil qui le regarde avec un petit sourire narquois. Bien sûr, il ne le sait pas encore…
Soudain, un bruit. Je fais crisser ma botte que le sol. Il a un sursaut, puis tourne la tête en ma direction. Il est dans la nuit.
Je refais immédiatement silence pendant quelques instants. Il stresse. Le fauteuil craque.
De nouveau… silence. Puis je me lève, après l’avoir longuement dévisagé, étudié, et m’être imprégnée de chaque endroit de sa superbe musculature d’étalon latino. Je m’approche doucement derrière lui, et commence le savant jeu que je lui ai destiné. Il sent une présence, essaie de se dégager mais doit se rendre à l’évidence de l’impossibilité de tout mouvement. Je passe une de mes mains dans sa belle chevelure noir corbeau, tellement noire que par endroits, elle en est bleutée. Ses boucles s’enroulent autour de mes doigts. Ses cheveux sont doux et épais. J’aime. J’ai senti un frisson parcourir sa nuque.
Autant de questions qui pour le moment n’auront pas de réponse. L’atmosphère commence à se réchauffer, je vois une goutte de sueur perler sur le devant de son torse, la frayeur de l’inconnu pointe le bout de son nez. Je descends mon regard vers sa taille. Cet homme est majestueux, sublime, d’une prestance que même la peur n’arrive pas à ébranler. Je souris. J’approche ma bouche du lobe de son oreille gauche et la lèche en petits mouvements doux et saccadés. Je sens son souffle s’accélérer. Il ne comprend pas… Il est à ma merci, je peux en faire ce que bon me semble, je trouve cette situation tellement jouissive que ma respiration aussi se fait plus intense.
Puis subitement il hurle :
C’est alors que je lui assène une fessée retentissante sur sa fesse droite. Si forte qu’elle laisse une trace rougeâtre avec la marque de mes doigts. Il crie de douleur et rentre dans une colère noire. D’où une autre fessée, plus forte encore, exactement à la même place que la précédente. La douleur s’amplifie. Un rictus s’empare de sa mâchoire, il serre les dents et marmonne des mots inintelligibles. Puis, silence. Je reste à quelques centimètres de lui, le regardant de plaisir.
Il souffre, il geint, il se remue comme un beau diable, retente de se libérer les mains. Sans succès. J’aime.
Je pose alors mes deux mains sur ses épaules, toujours sans un mot, remonte le long de ses bras tendus dont les poils noirs se dressent à mon contact, et redescends vers ses larges épaules, continue vers son poitrail et je peux voir que ses mamelons ont durci. « Éprouverait-il finalement un quelconque plaisir à mon jeu démoniaque ? » me dis-je en moi-même. Je m’empare alors de deux pinces à linge qui se trouvent là et lui attrape simultanément l’un et l’autre de ses tétons dressés. Un cri de souffrance jaillit de sa gorge en un râlement de mâle aux abois. J’aime. Je me délecte. Il est grand, il est fort, ses muscles se bandent d’un seul coup, ses bras s’agitent de façon spectaculaire, au risque de se blesser. Ses poignets sont au supplice et de larges traces commencent à se montrer. Je le laisse se calmer en continuant de savourer mon vil stratagème. Après quelques instants de répit, je fais vibrer à nouveau les épingles à linge, les tire un peu, remue ses tétons qui n’aspirent qu’à la délivrance. Mais le moment n’est pas encore venu. Patience. Il crie de nouveau :
Me faire traiter de chienne… pourquoi pas ? Remarquez… Cependant, j’ai décidé de ne pas l’entendre de cette oreille. Je m’éclipse donc, et vais chercher quelque chose de dur et de long, prends un briquet et reviens vers ma victime. J’allume alors la bougie et attends que la cire fonde un peu et forme une petite mare sur le dessus. Ayant le souvenir de la « chienne », je renverse quelques gouttelettes sur ses aisselles dégagées et offertes.
Je maintiens la tête de la bougie en bas et d’autres gouttes suintent maintenant en direction de son ventre. Malgré ses supplications, son pénis semble commencer à se durcir et des veines affleurent sur cette partie si sensible. Cette vue fait ma plus grande joie. Je salive et déglutis d’envie. Je continue mon manège autant qu’il continue de geindre en me priant cette fois d’arrêter. La bougie continue de se consumer, ignorant ses suppliques et cette fois une large et épaisse goutte de cire brûlante atterrit sur le bout de son gland qui s’est gorgé de sang à force d’excitation. L’homme râle mais il semblerait que le désir se soit emparé de lui. Je me recule à nouveau et l’admire. Son sexe basané, rasé de près, est large, grand, dressé. Je suis remplie d’une envie sauvage d’être prise par cet apollon mais ne laisse rien paraître. Pas tout de suite…
Le champ de vision étant bien dégagé, on pouvait apercevoir aisément ses bourses qui semblaient contenir tout ce dont une femme rêve de recevoir. On dirait deux gros abricots mûrs prêts à exploser. J’avais gardé le briquet dans ma main et décidai de faire monter la température d’un cran. Je l’allumai donc et le fis tourner autour de son sexe. Une flamme diabolique entama sa danse. L’orangé et le jaune faisaient ressortir la belle couleur brune de ses parties. La flamme lui toucha un testicule et l’homme cria. Je retirai le briquet et fis courir la flamme le long de son flanc jusqu’à son aisselle, le long de son cou, près de son oreille, sans jamais le toucher puis repris le chemin inverse jusqu’à arriver à son entrejambe à nouveau. En même temps, de l’autre main, je pris une de ses couilles et la serrai progressivement jusqu’à presque la broyer. Je jubilais en le voyant s’époumoner de douleur.
Son pénis, lui, était bandé comme jamais et je décidai alors de l’empoigner. Je lâchai le briquet et caressai de façon affirmée cet appendice magnifiquement levé vers le ciel qui n’attendait qu’attention. Je fis de savants va-et-vient, flattai son gland où suintaient les prémices du divin nectar tout en lui serrant et desserrant tour à tour l’une ou l’autre de ses couilles. Il gémissait, mais cette fois, le plaisir prenait le pas sur la douleur, même si cette dernière était encore bien réelle, au vu du pliage des commissures de ses lèvres.
Il grimaçait. Je mouillais. Le désir se faisait de plus en plus présent, de plus en plus vivace. Tout en continuant de le masturber tantôt délicatement et doigté, tantôt sauvagement et sans retenue, je me relevai, et saisis un fouet, ultime objet de souffrance de mon délire sadique. Soudain et sans prévenir, je lâchai prise et giflai du plat de ma main cet organe du désir. Le sexe de l’homme vacilla, tendu à en céder puis reprit sa place initiale, je recommençai, encore et encore. C’était une souffrance telle qu’il n’arrivait même plus à articuler une injure. C’était cri sur cri.
Je stoppai et me glissai derrière lui, lui écartai violemment les jambes, lui appuyai sur la taille afin de le cambrer et lui ordonnai de rester dans cette position. Et je me mis à le fouetter. Les lanières claquèrent d’abord doucement sur sa belle peau brune maintenant en sueur d’avoir trop vécu en si peu de temps, en premier lieu sur ses cuisses qui tressautèrent, puis entre ses jambes. J’alternais la violence des coups comme j’alternais l’endroit où je les portais. Fort sur ses cuisses ou à la naissance de ses fesses et doucement sur ses parties génitales. Je me baissais et lui léchais les deux testicules, les mouillais bien avec ma langue avide puis recommençais à le fouetter sans détours. Il hurlait d’une voix rauque qui semblait demander grâce. Mais lui fouetter ses endroits les plus intimes me procurait une telle puissance que je n’arrivais plus à arrêter.
L’adrénaline était à son comble, comme moi, comme pour lui d’ailleurs.
Je stoppai net, m’agenouillai alors et pris délicatement sa verge dans ma bouche en le massant de part et d’autre de son membre avec mes mains. Je malaxai sensuellement ses parties et le suçai goulûment, comme si je cherchais à m’excuser de cette maltraitance suprême. Puis, je me relevai, saisis une petite clé que j’avais au préalable glissée dans le lacet de ma guêpière et me dirigeai d’une main vers les menottes. Je libérai ainsi une de ses mains et il s’empressa d’enlever les épingles à linge qui lui mordaient les tétons depuis le début du jeu. Puis je me collai à lui en lui offrant mon dos et plaquai sa main sur ma poitrine en lui faisant faire des mouvements circulaires. Son pénis frétillait, je le sentais bouger le long de mes fesses. Il se frotta contre moi, et de sa seule et unique main libre mais non moins experte, il dénoua le lacet de ma guêpière qui crissait. Une fois ma guêpière délacée, je libérai son autre main mais je lui interdis d’ôter son bandeau. Il se plia à mon énième exigence.
C’est alors qu’il me retourna violemment contre lui, se baissa et me suça et mordilla mes mamelons totalement excités. À mon tour, je criai. De douleur et de jouissance. Il sentait mon envie croissante, mon désir contenu autant qu’était d’ailleurs le sien. Il se releva, me retourna à nouveau avec virilité et sauvagerie et me fit m’agenouiller. Il arracha mon shorty et je sentis alors son sexe me transpercer littéralement, s’enfoncer et ressortir frénétiquement. Il donnait de grands coups, ses gémissements d’un plaisir montant se joignaient à mes cris de soumise. Les rôles s’inversaient. Jusqu’au moment où je sentis une décharge chaude qui inondait tout mon ventre. Sa queue était en moi jusqu’à la garde, je sentais ses couilles battre mes fesses. Il me pressait contre lui en me tenant la taille et nos plaisirs se rejoignirent alors en deux râlements ; aigu pour moi et bestial pour lui. Les souffles étaient courts, échevelés, chauds, passionnés. Puis il se retira, tout en gardant ses mains sur moi, me mit face à lui et chercha mes lèvres.
Nous nous embrassâmes langoureusement tandis que je sentais ses mains bouillantes sur mes cuisses et je lui enlevai enfin son bandeau. Nous nous regardâmes et nous sourîmes.
Nous sommes un couple depuis cinq ans, un couple comme les autres, juste un couple qui a osé.