Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 15709Fiche technique9839 caractères9839
Temps de lecture estimé : 7 mn
23/07/13
Résumé:  Après s'être fait larguer, Mélanie suit ses amies en boîte.
Critères:  fh jeunes fellation fdanus
Auteur : Pacoro63      Envoi mini-message
Je ne voulais pas y aller

Je n’avais pas envie d’y aller.


Il faut dire que cela faisait juste un mois que ce salaud de Lucas m’avait laissée tomber. Trois ans qu’on était ensemble… et comme j’ai 21 ans, ça compte. Deux ans et demi qu’on vivait ensemble, dans mon petit studio que mes parents me louent pour mes études et, il y a un mois, après avoir fait l’amour, il me dit qu’il fallait qu’il s’en aille, définitivement, parce qu’il avait rencontré une autre fille. Comme ça.


J’ai fait la bêtise de lui demander ce qu’elle avait de plus que moi ; du coup, tout y est passé : plus d’humour, plus joyeuse, moins chiante. Et puis en plus, elle faisait mieux l’amour et ils faisaient des trucs ensemble que j’ai souvent refusés. C’est vrai que je n’ai jamais aimé le sucer et que j’ai toujours refusé la sodomie. Bref, gros coup de déprime. Ce sont mes amies Laure et Cindy qui m’ont trouvée en fin de matinée, avachie sur mon canapé, sans force, sans envies, vide. Elles ont essayé de me réconforter ; mais depuis un mois, c’est pas ça.


Je les connais depuis que je suis entrée à la Fac de Droit. Depuis, on suit le même parcours : première année ratée, puis réussie ; et deuxième année avec les mêmes cours. L’une blonde et l’autre rousse, elles sont très jolies et ont beaucoup de succès. Elles louent ensemble un petit appart’ où elles partagent tout, parfois même les garçons, je crois. Avec moi qui suis brune et taillée sur le même format, nous formons un trio qui ne passe pas inaperçu : Laure la blonde aux yeux bleus, Cindy la rousse aux yeux verts, et moi, Mélanie, la brune aux yeux bruns. Mais moi, j’étais sage : j’avais Lucas.


Du coup, aujourd’hui samedi, elles ont décidé de me sortir en boîte. J’aime pas trop ça, j’ai pas envie d’y aller ; mais elles sont têtues, et puis je les aime bien, alors je me suis laissée faire. Elles m’ont d’abord traînée dans les boutiques : petite robe qui me met en valeur, et sous-vêtements un peu plus sexy que mes culottes en coton. Bref, je suis avec un string et un soutien-gorge assorti mais minimaliste. Une sacrée nouveauté pour moi ! J’ai l’impression d’être nue sous ma robe. Pas désagréable, mais gênant.


Il est deux heures ; j’ai dû boire au moins un verre de trop, je danse mollement sur de la musique trop forte. Je partirais bien, mais c’est moi qui ai la voiture, et je ne peux pas les déranger maintenant au risque de leur gâcher la soirée, surtout qu’elles ont chacune trouvé un cavalier qui leur occupe les mains et la bouche.


La série de slows commence. Je vais pouvoir aller boire un autre verre à une table. Sauf que…



Ces mots m’ont été murmurés à l’oreille par un homme derrière moi, que je ne vois pas. Une voix chaude, douce, enveloppante. Je suis figée, j’ai des frissons rien qu’à l’entendre. Ses deux mains prennent les miennes et ses bras passent autour de moi. Mon Dieu, que c’est bon ! Au bout d’une minute à danser comme ça, je me relâche et m’appuie un peu sur lui. Il sent bon, je suis bien.



Juste un murmure. Ça fait du bien, un compliment. Qu’est-ce qui m’arrive ? J’ai l’impression que le petit bout de tissu qui me tient lieu de culotte est en train de s’humidifier à grande vitesse et que mes pointes de seins vont percer ma robe. Pourtant, je ne l’ai toujours pas vu. Je le sens plus grand que moi et, en me serrant un peu plus contre lui, je sais que lui aussi est excité. Un objet dur et long frotte mes fesses.


Deux slows se passent comme ça, puis il me demande si je peux me retourner afin qu’il voie mes yeux. Dommage ; un peu de mystère dans les bras de cet inconnu, cela m’allait tout à fait. Mais je suis curieuse aussi. Sans me lâcher les mains, il me fait tourner face à lui, et je ne suis pas déçue. Son physique ressemble à sa voix : rien de vulgaire, des yeux rieurs, une bouche fine et moqueuse ; je crois bien que je suis sous le charme. En tout cas, mon string en est sûr.


Pas un mot de plus. J’appuie mon visage sur son épaule, je ferme les yeux, je suis bien. Plus rien n’existe autour de nous.


Ses mains me caressent doucement le dos, puis l’une d’elles s’égare sur mes fesses. C’est bon. Elle descend un peu sur le haut de ma cuisse, puis ses doigts font remonter tout doucement ma robe jusqu’à ce que sa main puisse passer en dessous. Il touche ma peau nue, me caresse les fesses, un côté puis l’autre, en s’attardant un peu au milieu, jouant avec mon string.


Mon Dieu, on est au milieu de la piste, avec plein de gens autour ! Je regarde, affolée, si personne ne nous voit ; mais la lumière est trop faible, et les gens sont occupés à autre chose. Laure et Cindy embrassent leurs cavaliers à pleine bouche, et je ne vois pas où sont les mains des uns et des autres. Tout est bien, alors je me laisse faire.


Ses caresses continuent, doucement, puis sa main descend encore et me caresse le haut de la cuisse. Il doit s’apercevoir que je suis trempée. J’ai envie qu’il me prenne là, maintenant. Lumière ! La série de slows est finie. Il ramène sa main baladeuse près de nos visages, la sent.



Il se lèche un doigt, puis me le met sur les lèvres.



Je n’avais jamais fait ça. C’est bon. Venant de lui, je suis prête à tout oser.



Je le plante là et vais voir Cindy, la rousse.



Il me sourit ; je le vois pour la première fois en entier. Je veux me donner entièrement à lui, ce soir. Je suis folle. Quand je pense que je n’avais pas envie de venir…



Je ne me reconnais plus.

Nous sortons vite, sans dire un mot. Les dix minutes de voiture se font en silence.



Nous sommes devant chez lui. Pour toute réponse, je prends sa main et l’embrasse en le regardant dans les yeux, puis j’ouvre la portière et descends.


À peine la porte passée, il me prend dans ses bras et m’embrasse comme jamais je ne l’ai été par Lucas. Qu’est-ce qu’il m’avait fait de bien, celui-là, d’ailleurs ?


Ses mains font descendre les bretelles de ma robe ; je me retrouve presque nue. Non, nue, sauf le string. Il embrasse mes seins, fait rouler leur pointe sous sa langue tandis que ses mains me caressent le dos, les fesses, le ventre, les épaules. Elles me semblent partout à la fois, mais pas là où je les voudrais. Soudain, je jouis. C’est intense, fulgurant ; bruyant, aussi. Comment a-t-il fait ça ?



Il me porte dans sa chambre.



Bouton après bouton, je lui ouvre sa chemise. Je l’embrasse en même temps. Sa peau est douce ; j’aime son odeur, sa transpiration. Je passe derrière lui pour la lui retirer, et son dos subi les mêmes assauts. Sa ceinture, ses chaussures et chaussettes, son pantalon. Toujours autant de baisers partout où sa peau se dévoile. Je repasse derrière lui et descends doucement son boxer. Il a de belles fesses. Je lui caresse le ventre et descends mes mains. Je sens enfin son sexe, le prends en main et commence une lente masturbation. Puis je repasse devant, le regarde. J’ai envie, envie… Oui, je l’embrasse, le goûte, le lèche, le suce ; je caresse ses bourses, je fais tout ce que je n’aimais pas avec Lucas et que, là, j’adore. Je vais plus vite, de la bouche et des mains ; je le sens qui se crispe.



Je sais bien : c’est pour ça que je suis là. Et je prends pour la première fois dans ma bouche une énorme giclée de sperme. J’aime ça avec lui. J’avale tout, j’aime même son goût. Je le vide, le nettoie, et attends qu’il soit redevenu tout mou pour le laisser. Je lève les yeux et le vois me regarder ; je fonds, je mouille, j’ai envie de lui, qu’il me prenne. Mais pour l’instant, il ne peut plus.


Il me relève, m’embrasse à pleine bouche et me couche sur le lit. À son tour. Ses lèvres descendent vers mon sexe ; il le lèche aussi, puis je sens un doigt me prendre, puis deux, puis trois. Oui ! Ses doigts bougent doucement en moi, sa langue a trouvé mon clitoris et joue avec. Purée, que c’est bon… J’ai le bas du ventre en feu, je hurle mon plaisir. Je lui suis entièrement ouverte, offerte. Sa main s’affole, il met mes jambes sur ses épaules pour aller plus loin. Je sens sa main qui s’enfonce, je suis remplie de lui. Son autre main saisit une des miennes et la place sur mon sein, que je pétris, malaxe. Puis je sens un doigt entre mes fesses.



Je ne jouis pas ; je hurle. Je hurle mon plaisir, mon bonheur, ma jouissance totale. Et dire que je n’ai pas encore senti son sexe dans le mien… et que je ne connais pas son prénom !