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Temps de lecture estimé : 8 mn
23/07/13
Résumé:  Un homme surprend un couple installé sur une table de pique-nique, mais le couple ne pique-nique pas...
Critères:  h fh jeunes forêt voir hmast pénétratio
Auteur : Fwm  (fwm@gmx.fr)      
Promenons-nous dans les bois...

Il m’arrive d’avoir des envies étonnantes. Je parle en matière de sexe. Je ne sais pas du tout pourquoi, mais j’ai toujours trouvé la forêt très érotique. Sont-ce toutes les cachettes que l’on peut y débusquer pour faire l’amour qui m’excitent ? Je ne sais pas. Cela ne doit pas y être étranger, mais j’ai l’impression qu’il y a d’autres éléments. Je serais bien incapable de les définir.


Toujours est-il que ce soir-là, l’envie était plutôt forte. C’était en plein mois de juillet ; le soleil avait tapé toute la journée, la soirée était douce. Bref, un de ces soirs où il est agréable de faire l’amour et où la météo nous invite à le faire dehors.


Pas de chance pour moi, ma récente compagne était partie en vacances dans sa famille. Je n’avais que très peu de nouvelles d’elle et j’étais tiraillé entre mon désir sexuel et l’attente de la revoir. Une attente que je trouvais longue et qui commençait à me miner un peu. Le coup de blues et l’envie de sexe forment un mélange bizarre. Je suis donc sorti de chez moi avec l’espoir que marcher m’aiderait à me reprendre un peu. À 10 heures du soir, le ciel est encore assez clair pour aller se balader un peu. Je me suis retrouvé comme souvent dans un grand parc boisé, à quelques minutes en voiture de chez moi.


Il y a dans ce grand parc quelques petits bosquets où les arbres forment un espace sans branches à l’intérieur. La végétation extérieure cache un intérieur où l’on peut se mettre debout à deux adultes. Plus d’une fois, je m’y suis imaginé avec une belle femme, jupe relevée et les mains en appui sur un arbre. Sauf que la belle femme en question n’était pas là aujourd’hui.


J’ai donc marché, sans but, dans ce grand parc, ruminant son absence. Alors que je commençais à être à l’écart de tout, j’ai entendu quelques gloussements, les rires d’une fille qui a envie d’être coquine. Moi et mes hormones, un peu trop réveillées en ces temps de solitude, avons peut-être eu l’imagination un peu trop débordante. J’imaginais que sur une table de pique-nique, quelques mètres plus loin, une jeune femme jouait à sérieusement exciter son partenaire.


Bien qu’il ne fît pas encore nuit, les lieux étaient plutôt sombres. Il fallait donc que je m’avance avec prudence si je ne voulais pas que l’on me repère. J’avais bien l’intention d’aller observer ces coquins. Qui sait, peut-être verrais-je un de ses seins ou – mieux encore – même si je sais que je fantasme, lui taillerait-elle une pipe ?


Après avoir fait une dizaine de pas, je me suis rendu compte que je n’entendais plus rien. Enfin, il y avait bien encore quelques oiseaux, les bruits de la ville très loin, mais rien de plus. À ne rien voir, je pouvais tout imaginer pour expliquer l’arrêt des bruits. Peut-être avait-elle déjà la bouche pleine, l’embrassait-elle à pleine bouche ou m’étais-je simplement trompé sur leurs gestes. Pire, ils avaient peut-être arrêté de jouer car ils m’avaient entendu venir.


J’hésitais. Je pouvais rebrousser chemin et peut-être ainsi perdre l’occasion d’un chaud spectacle. Si j’y allais et que je me fasse surprendre pendant un moment d’intimité, je risquais une rouste. Une mauvais pas et je risquais de les couper dans leur élan.


Mais la tentation, bien sûr, fut la plus grande. Je n’ai pas l’hypocrisie de me parer de grands principes. Si je pouvais assouvir mon envie de voyeurisme en regardant une belle femme se faire sauter, je n’allais pas louper une telle occasion !


Quelques pas plus loin, les bruits ont enfin repris. Maintenant plus près, je pouvais mieux les distinguer, et il faut avouer que ce que j’entendais m’intriguait. Il me fallait en voir plus car l’excitation montait vite. J’entendais des bruits de baisers. Mais aussi un peu plus que cela. Des bruits de plaisirs. Elle se faisait caresser, j’en suis sûr, sur une de ces tables de pique-nique qui ne sont plus maintenant qu’à quelques pas.


J’en étais sûr mais il me fallait en être certain. Je voulais à la fois me dépêcher d’aller admirer le spectacle et prendre le temps de savourer ces sons.


Enfin, j’y étais. Le spectacle était encore mieux que dans mon idée. Je me suis retrouvé à quatre mètres d’eux ; je ne sais même pas comment ils n’ont pas pu me voir. La jupe relevée, les seins libérés de son petit haut, une main de son gars entre les cuisses et un baiser pour étouffer les sons, tel était le spectacle que j’ai vu. Allongée sur la table, elle promettait déjà de se laisser faire.


Ni une ni deux, mon érection s’est affermie et j’ai instinctivement sorti ma queue. Cela aurait été un crime de ne pas se masturber devant un si joli minois. Même si elle était encore bien loin de l’orgasme, les caresses lui faisaient de l’effet et il était temps de lui en donner plus. Pour cela, le gars s’est levé, remplaçant en quelques instants ses lèvres par sa queue. Il aurait dû avoir honte de ne pas être déjà en érection rien qu’à l’idée qu’une fille aussi belle lui offre ses lèvres. Mais elle ne s’en formalisa pas. La tête sur le bord de la table, elle faisait des allers et retours pendant qu’il se caressait la base du sexe.


Il y a trois catégories de femmes. Celles qui ne supportent pas la fellation. Celles qui la font par facilité et par devoir. Et les autres. Elles, elles sucent parce qu’elles aiment la présence d’un sexe d’homme dans leur bouche, elles aiment la sensation, le sperme de l’homme, elles aiment le pouvoir infini qu’elles ont rien que par ce geste. Vu son avidité, elle était sans conteste dans la troisième catégorie.


J’ai toujours été excité à l’idée de voir d’autres couples faire l’amour. Et d’entendre la femme crier de plaisir. La vie a fait en sorte qu’il m’est arrivé plusieurs fois de me retrouver en position d’observateur : un couple surpris sur une plage, les bruits de deux amants à l’hôtel, une soirée un peu trop arrosée, quelques visites dans un club pour adultes. Je n’y avais jamais vraiment trouvé mon compte. Surtout en club, où les femmes étaient consentantes pour tout, mais pas toujours aussi motivées qu’on veut bien le croire. Vu le ratio hommes/femmes, on pourrait penser qu’elles sont les reines ; et pourtant, ce ne fut pas jours le cas : j’en ai vu plus d’une ne pas vraiment avoir de plaisir.


Mais ce soir, c’était différent. C’était spontané, chaud. C’était un jeune couple qui baisait plus par envie que par habitude. Je me suis retrouvé là, caché dans un buisson et la queue à l’air. Ça fait un peu cliché, mais j’y répondais pourtant bien. Ma main est venue à mon sexe aussi naturellement que le sien aux lèvres de Caroline (c’est le prénom que j’ai cru distinguer). Mais tout comme elle, je ne voulais pas d’une jouissance immédiate. Elle et moi devions encore profiter de l’instant ; elle pour le sentir venir en elle, moi pour avoir plus de plaisir. À son âge, on ne saurait imaginer une relation sexuelle sans pénétration. Elle et moi, sans qu’elle ne connaisse mon existence, attendions au fond la même chose. Encore plus de plaisir.


Le jeune homme, Éric, Cédric ou Pierrick peut-être, a enfin lâché son engin pour mieux la caresser. Il n’avait que sa main gauche de libre et on va imaginer qu’il est droitier, expliquant alors un peu sa maladresse. Le sexe des jeunes amoureux est toujours plus ou moins maladroit. Il finit toutefois par lui faire rompre les amarres. Ses doigts sont entrés en elle et elle a enfin commencé à ressentir du plaisir. Malgré l’inconfort du bois, elle commençait à faire onduler son bassin pour avoir droit à une caresse plus profonde. Il m’a semblé aussi qu’elle mettait moins d’ardeur à le sucer. Ses gestes étaient plus mécaniques, moins profonds. Cela n’en restait pas moins excitant de voir cette belle inconnue sucer ce jeune homme dans un bois.


J’étais moi-même bien excité ; je savais que je jouirais du spectacle qu’ils allaient m’offrir. Un spectacle chaud. Mon sexe sorti du pantalon et caressé depuis quelques minutes, je commençais à ressentir du plaisir à ma masturbation. J’étais en appui d’une main sur un arbre, légèrement penché en avant, et l’autre main sur ma queue. Une petite brise faisait courir de temps à autre un souffle frais sur le chaud de ma queue ; j’appréciais. J’aurais pu tout prendre, tout de suite et me sauver. Mais j’en voulais encore plus. Je voulais jouir en même temps qu’elle, m’imaginer les mains sur ses hanches quand son corps relâcherait la tension après avoir joui.


Je prends, il est évident, un plaisir fou à l’imagination, à vivre par procuration. C’est pour cela que je calais mes gestes sur le siens. Mais j’espérais tout de même que les choses n’allaient plus durer trop longtemps.


Il y aurait eu encore mille façons de la caresser. Elle aurait pu oublier l’inconfort du bois avec n’importe quelle caresse faite avec envie. Mais lorsque l’on est jeune et que l’on découvre le sexe, si l’envie ne manque pas, la finesse dans les gestes est plus rare. Il a donc remplacé son doigt par son sexe assez rapidement. Elle, allongée sur la table, le bassin au bord du vide ; il l’a prise. Étant à la bonne hauteur, il n’a eu qu’à pousser tout droit en la tenant fermement pour la prendre.


Là, mes gestes sont devenus francs. Ma main coulissait sans ambiguïté sur mon sexe, m’emmenant au bout de mon objectif d’ici peu.


Lui était un vrai nigaud. Il s’est contenté d’une seule position durant tout le rapport. Elle aurait pu exiger plus de lui. Elle aurait dû exiger plus de lui. Heureusement qu’elle criait fort, cela a compensé la monotonie de la position. Elle avait le corps d’une femme de vingt ans, naturellement excitante, fine, plutôt mignonne. Une vraie poupée qui ne m’attirait que pour son corps.


Il a fini comme il a commencé, entre ses jambes écartées sur le bord de la table de pique-nique en bois. Elle y a pris du plaisir, je l’ai bien entendu, mais n’a pas joui. Il a sorti son sexe et s’est libéré sur son ventre. Quelques gouttes de sperme, pas plus, comme si ce coït ne méritait pas plus. Ce fut à mon tour de jouir, mon sperme arrosant l’écorce d’un arbre qui n’en avait pas demandé tant. Au moment de jouir, j’ai imaginé qu’elle était mon amante, que c’était moi entre ses cuisses sur cette table en bois.


J’étais bien. Mes yeux avaient photographié chaque instant de la scène, observé tous les détails que j’avais pu voir avec la pénombre naissante. Mes oreilles avaient enregistré ses soupirs et ses petits cris de plaisir. Je me les repasserai longtemps en boucle ; ils me serviront de toile de fond lors de mes moments intimes avec ma partenaire.