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n° 15740Fiche technique12112 caractères12112
Temps de lecture estimé : 8 mn
13/08/13
Résumé:  Une femme découvre le plaisir des mots orduriers pendant l'amour.
Critères:  fh facial fellation pénétratio coprolalie
Auteur : Fwm  (fwm@gmx.fr)      
Viens là, sal*** que je te troue le c**

Il y a bien longtemps de cela, lors d’une soirée un peu arrosée avec des amies, nous avions partagé nos points de vue sur le sexe. On avait toutes alors moins de vingt-cinq ans, un peu chaud ce jour-là et les langues se sont libérées.



Nous avons échangé longuement nos aventures, nos coups d’un soir, nos baises mémorables comme les catastrophiques. Chacune d’entre nous y est allée de son laïus sur un gars qui sentait trop mauvais pour le déshabiller, celui qui en avait une vraiment trop petite… Nous avons toutes eu des mauvaises surprises en passant à l’acte avec un inconnu. Nous avons bien ri. Nous avons parlé de nos fantasmes aussi, sans tabou. Virginie avouait enfin qu’elle voulait connaître une femme, Corinne osa dire son envie d’une histoire à trois « et aucun dans la bouche », nous a-t-elle précisé. Nous avions rigolé à cette précision et à sa spontanéité. Il y avait Lydie qui rêvait, elle, d’une plage de sable blanc au soleil couchant. Est arrivé mon tour. Mon fantasme était loin d’une plage paradisiaque avec un acteur beau comme un Apollon. Non, j’étais plus triviale, plus terre-à-terre. Je voulais, ne serait-ce que pour une fois, être une pute, me prostituer, vendre mon corps et le plaisir que je peux procurer contre un peu d’argent. Les rires furent plus gênés, les remarques moins coquines. J’étais excitée, moi, à l’idée de n’être qu’un objet sexuel pour un homme tout en ayant tout ce pouvoir sur eux. Ma disponibilité et mon sex-appeal devaient suffire à les transformer en animaux. Mais en vendant mon corps, c’était moi qui décidais quand et comment. J’avais le pouvoir de les laisser exprimer leurs envies. Ou non ! Cette domination était le cœur de tout, me semblait-il et peut-être est-ce pour cela que j’aime tant la fellation ?


Je n’ai jamais osé franchir le pas. J’ai beaucoup de respect pour celles qui, librement, vendent une prestation sexuelle. Je ne m’y suis jamais résolue. J’ai toutefois trouvé une alternative qui me permet de trouver certaines sensations qui m’avaient donné envie de me prostituer. Je voulais être un objet sexuel pour un homme le temps d’un coït car c’était, selon moi, le meilleur moyen de prendre du plaisir. J’avais trouvé le moyen d’être cet objet sexuel bien au-delà de toutes les coquineries dont je suis capable habituellement.


Il y a quelques semaines, je suis sortie en boîte de nuit avec quelques amies. Ce n’étaient ni les amies ni la boîte de nuit qui m’intéressaient. J’avais chaud aux fesses et après quelques semaines d’abstinence, je comptais bien rompre le cercle vicieux ce soir-là. Après tout, je ne suis pas toujours très regardante, je ne fais pas de pub pour les sites de rencontre, moi.


Ai-je besoin de vous raconter comment j’ai levé le premier imbécile venu ? Non, ce qui est intéressant, c’est ce qui a suivi lors du retour dans mon appartement.


À peine la porte de l’ascenseur refermée, je me suis jetée sur lui. Une main sous la chemine, l’autre sur son entre-jambe, je vérifiais que la queue que j’avais cru sentir de bonne taille tout à l’heure était toujours là. Il ne devait pas être habitué à chauffer une fille aussi vite car il a semblé un peu déconcerté. Il essayait encore de m’embrasser une fois sorti de l’ascenseur pendant que je cherchais mes clés. Je n’avais que faire de ses baisers, je voulais qu’il me baise. La porte à peine refermée, je me suis retournée, l’ai plaqué le dos contre la dite porte. Et je me suis agenouillée.


Il devait crier alléluia à plein poumon dans sa tête, d’avoir trouvé une telle fille. Je n’avais que faire de son opinion. Il me fallait une poutre entre les cuisses et j’étais prête à l’obtenir. Toutes celles qui ne jurent que par les caresses, les préliminaires, ne sont que des mijaurées. Elles s’imaginent pouvoir atteindre le nirvana du plaisir dans l’attente, mais elles se trompent. Ce que ce genre d’homme veut, c’est de la fille facile, de la salope, de l’actrice porno amateur. Il était servi. Ma langue léchait avec application sa bite avant d’avaler son gland avec gourmandise. Mes lèvres bien serrées descendaient sur son gland. Pendant ce temps, ma main le branlait avec fermeté. Mon chemisier ouvert sur ma poitrine généreuse, il avait une vue excitante que je complétais avec des gestes qui l’étaient tout autant. Il semblait particulièrement aimer lorsque son sexe courrait sur mon visage.


Il s’imaginait que là, sur le pas de la porte, sans même m’avoir prise, il allait me jouir au visage. Je l’aurais fait pour mon amoureux, jamais pour une aventure d’un soir. Il n’était pour moi qu’un sextoy dans lequel je n’aurais pas besoin de mettre de piles.


Je me suis relevée et je l’ai invité à me suivre dans la chambre.



Une invitation que l’on ne refuse pas et, s’il n’avait pas déjà été en érection, nul doute qu’il aurait bandé à ce moment-là. J’ai donc rejoint mon lit en me déshabillant. Enfin nue, je me suis mise à genoux sur le lit, juste sur le bord du lit, les jambes dans le vide. En appui sur le lit, j’étais prête.



Je lui parlais volontairement avec un langage clair, il ne m’avait pas donné l’impression d’être un cérébral.


L’instant d’après fut un véritable électrochoc. Au moment même où il m’a prise, ce que j’attendais depuis plusieurs semaines, il m’a dit que j’étais une, ce sont ces termes, « vraie chaudasse ». On n’avait jamais eu de mots vulgaires à mon encontre lors d’une relation sexuelle mais celui-ci m’a excitée. C’était exactement ce que j’avais été ce soir, je l’assume.


Alors qu’en n’importe quelle autre circonstance, j’aurais pris la mouche, j’ai été excitée.



Il s’est agrippé fermement à mes hanches et il m’a littéralement pilonnée. Il donnait de grands coups de bassin tout en m’attirant à lui. Je voulais être défoncée et j’étais servie. Son sexe dilaté par l’excitation, il me bourrait avec une bite plus qu’appréciable. Je n’ai pas pu résister et bien sûr, je me suis mise à crier.



C’était sorti sans même que je m’en aperçoive. Voilà un peu la teneur de nos échanges verbaux et je commençais à espérer sérieusement qu’il se retienne d’éjaculer. J’en voulais plus.


Je crois qu’il a très vite oublié qu’il avait une relation sexuelle avec une femme et non seulement un vagin. Je n’allais pas lui en vouloir, lui qui n’était qu’un sextoy avec un homme au bout. Je n’étais pour lui qu’un vagin, un cul à agripper fermement pour qu’il se soulage. Le besoin était réciproque. Ce n’était pas la première fois pour moi, c’est souvent comme ça avec les aventures d’un soir, mais lui parler de cette façon me faisait mouiller. Je rajoutais des « défonce-moi encore », des « je suis ta pute, ta chienne », dès que je le pouvais.



Un peu de provocation gratuite et mensongère pour jouer encore un peu avec lui. Au moment où il m’a dit qu’il allait jouir sur mon visage – encore un biberonné au porno sur internet – il avait posé son pouce sur mon anus et commençait tout simplement à me préparer à la sodomie. Je voulais bien – qu’est-ce que je ne veux pas en matière de sexe – mais pas tout de suite.



À ces mots, il m’a retournée sur mon lit. Il a attrapé mes jambes et heureusement que je suis encore souple, car il les a remontées jusqu’à me les mettre au niveau des épaules.



Il faut que je lui rende hommage, c‘était un sacré sportif. Planté en moi, les mains sous mes épaules, il entrait en moi avec une vigueur que je n’avais jamais connue. Il utilisait l’élasticité du matelas pour nous faire rebondir et se laisser retomber au fond de moi. Les yeux dans le vague, je ne pensais plus à rien d’autre qu’au plaisir qu’il me donnait. Je me laissais porter par toutes les cochonneries qu’il me disait, je n’avais pas la force de parler, juste celle de crier.


En dehors de l’acte lui-même, tout ce qu’il a pu me dire paraît d’une vulgarité sans nom. Mais me faire traiter de chienne dans ces conditions déchaînait toutes mes inhibitions. Être la plus chienne, la meilleure pute qu’il ait tronché, le cul le plus bandant et bien d’autres compliments encore, voilà ce qui réveillait mes sens, me faisait oublier tout le reste. Sur le moment, je ne me suis pas posée de questions, j’en voulais plus, je voulais qu’il trouve l’expression la plus humiliante, celle qui me rabaisserait le mieux, pour mieux m’exciter. À me considérer comme sa pute, sa chienne, son réceptacle à foutre, il aurait pu me faire encore mille positions, mille choses plus hards les unes que les autres. Le minimum aurait été de me défoncer le cul, vu qu’il l’avait préparé. J’aurais aimé qu’il me plaque contre le mur, m’attrape les hanches et me sodomise, qu’il attrape ma tignasse rousse pour que ma tête lui obéisse, qu’il morde à pleines dents mes seins. À défaut d’avoir mal pour extérioriser mon plaisir, c’étaient les attaques sur mon honneur qui me salissaient. Mais d’attaque, ce n’était en réalité qu’un jeu érotique qui me faisait jouir.


Je corrige ce que j’ai dit : il a attrapé ma belle tignasse au final pour me faire sortir du lit. Il en était toujours à me pilonner quand il a attrapé mes cheveux en haut du crâne et m’a violemment tirée du lit. J’aurais hurlé de douleur en tout autre circonstance mais je savais exactement ce qu’il voulait et j’étais consentante. J’étais une salope après tout. Je me suis mise à genoux et il a continué à se caresser en enlevant son préservatif. Cinq secondes plus tard, il aspergeait mon visage d’un puissant jet de sperme.



Je n’ai pas été déçue, au moins sur ce point, de sa démonstration de virilité. Il a poussé un grand cri en se libérant sur moi. J’ai ensuite pris plaisir à nettoyer mon visage de mes doigts et ma langue.



Alors que je finissais tout juste d’essuyer les restes de son instant porno, son éjaculation faciale, il m’a sorti cette énorme phrase. Alors que je me relevais pour lui dire ma façon de penser, il en était déjà à se rhabiller. 90 secondes plus tard, il avait disparu.


Encore un idiot pour qui la sexualité et le plaisir se limitent aux allées et venues d’un pénis dans un vagin. Sa dernière phrase était de trop, celle qui ne relevait plus du jeu sexuel mais de l’état d’esprit dans lequel il était lorsqu’il me sautait.



Je revendique l’envie de me faire sauter ce soir.

Je revendique les mots orduriers pour m’exciter.

Mais il n’a pas compris que c’était un jeu sexuel…