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Temps de lecture estimé : 28 mn
16/08/13
Résumé:  L'éjaculation précoce. Elle n'a pas favorisé ma vie sexuelle, mais j'ai fait avec. Un accident de santé va tout changer.
Critères:  fhh 2couples hagé fagée cadeau voisins vacances danser cunnilingu 69 pénétratio double sandwich fsodo échange confession
Auteur : Viona
L'âge d'or

Il m’a fallu attendre 65 ans pour pleinement profiter du sexe. Oh, je n’ai pas de regrets et pas une once d’envie car jusqu’à maintenant ma vie a été bien remplie. Un mariage avec une femme que j’aime toujours, même si dans notre époque, cela semble anachronique une vie commune de quarante ans, alors que les couples de maintenant se séparent si vite. Trois enfants qui réussissent leur vie, amour et travail. Quatre petits enfants qui font le bonheur de tous.


La vie m’a gâté. Un seul point noir, mon éjaculation précoce. J’imagine que cet handicap ne fait pas partie intégrante des sujets pour les lecteurs et lectrices de ce site qui imaginent plutôt des relations sexuelles exemplaires, longues, intenses où la seule limite est la dextérité de la femme ou la conclusion d’une situation. Mais, si on regarde les statistiques, car maintenant on parle ouvertement de ce handicap dans tous les journaux, la proportion est loin d’être négligeable.


Je vous passe les conseils du genre : branlez-vous ou mieux, faites-vous branler par votre femme et bloquez l’éjaculation en serrant au niveau de la base de la hampe. Aucun effet, si ce n’est une complicité avec votre partenaire. Je vous passe aussi le conseil de contrôler lorsque vous urinez. Tout cela ne marcha pas pour moi, certainement parce que je n’étais pas du genre à gicler dès la pénétration faite. Non, moi je pouvais tenir un moment, mais bien loin de ce que je pouvais entendre autour de moi.


Assez étrangement ce handicap n’a pas dérangé ma femme, au contraire. Lorsque je m’effondrais, malheureux de ne pas avoir tenu le temps que je souhaitais, elle me rassurait toujours par une parole douce. Plus d’une fois, alors que j’abordais le sujet, elle me disait :



Vous pensez peut-être qu’elle me disait cela pour avoir la paix ? Non, je ne crois pas, elle était sincère. Sinon pourquoi serait-elle restée avec moi toutes ces années ? Bien sûr, je sais que pendant ces quarante années elle a eu une ou deux aventures, mais de mon côté j’ai fauté aussi un peu.


De l’imagination je n’en ai jamais manqué. Imagination de lieux où nous avons fait l’amour avec le risque d’être surpris. Imagination de situations où Martine, les yeux bandés, attachée sur notre lit, attendait un amant imaginaire que je lui décrivais alors qu’elle succombait à mes caresses. Je lui demandais juste de me donner la trame, plus exactement quel type d’homme. Du Noir super membré, à l’asiatique au sexe fin, en passant par l’inconnu croisé l’instant d’avant, toutes les races l’ont aimée. Imagination d’objets. Cela fait maintenant de longues années que l’on trouve sur le marché les objets sexuels les plus variés. Nous en avons expérimenté beaucoup et certains sont de bons complices. Imagination de pratiques et de positions. Fellation, sodomie, double pénétration et classique dans des positions acrobatiques. Vous voyez, mon éjaculation trop rapide ne nous a pas empêchés de jouir, peut-être même plus souvent qu’un couple normal.


Pour en revenir aux remèdes et recettes pour contrôler le sperme qui veut à tout prix sortir, je peux citer :


• Les médocs. Ils sont efficaces mais qui veut se droguer, même pour cela ?

• L’alcool. Oui, l’alcool bien contrôlé, juste ce qu’il faut pour désinhiber sans tomber dans l’excès qui coupe tous ses moyens. Mais pas question de devenir alcoolique même pour battre mes records. Martine et moi avons fait de l’hygiène de vie et de la pratique des sports, un principe. Au point que nous faisons beaucoup plus jeunes et que les gens n’imaginent pas que nous sommes des retraités alors qu’ils nous donnent dix ans de moins, surtout ma femme qui pourrait faire pâlir d’envie bien des jeunettes déjà enveloppées d’une graisse malsaine. Le regard des hommes est d’ailleurs éloquent.

• Les capotes. Elles ralentissent mais quel désagrément !


Et puis, c’est arrivé. Je me souviens très bien, le 11 mars 2012, en voulant déplacer un carton au sous-sol, j’ai fait l’erreur qui ne pardonne pas, et hop, bloqué avec une douleur dans la jambe, à hurler. Une opération plus tard, ablation d’un disque, je me refais une santé et récupère d’un début de paralysie et d’atrophie des muscles de la jambe. Mais une autre douleur réapparaît et avec de nombreuses consultations et tâtonnement, on trouve un médoc qui calme tout cela. Quelques gouttes de ce produit, remède qui calme le nerf pincé et je reprends une vie presque normale après de longs mois de gêne.


Mais ces quelques gouttes ont un effet secondaire. Finie l’éjaculation trop rapide. Depuis, je suis devenu un maître es contrôle, certainement dû à ce médicament, mais aussi grâce à toutes mes tentatives infructueuses d’avant. Maintenant je suis capable de durer le temps que je veux et d’éjaculer au moment choisi. Pour ma femme, je suis devenu l’amant parfait, celui qui assure dans les préliminaires et peut la faire jouir par de longues et variées possessions.


Voilà, je sens que vous en avez marre de ce « papy » qui vous bassine avec ses problèmes et ses douleurs. Mais ce préambule est indispensable pour comprendre la suite.


Martine a trouvé sur Internet une promotion aguichante pour une location de mobil-home. Il est vrai que c’est pour le mois de juin mais, retraités, cela ne pose pas de problème. Aussi cela va nous changer de l’éternelle maison familiale que nous avons dans le nord. En juin, il fait beau en Charente-Maritime, surtout en bord de mer, ce qui n’est pas le cas dans le nord de la France.


On arrive après une longue route, accueillis par une charmante hôtesse qui nous donne les clés et quelques explications. Mais, dès nos premiers pas vers notre bungalow, une surprise nous attend. Les rares personnes que l’on croise sont totalement nues et nous comprenons que nous sommes dans la partie nudiste de ce grand camping. Sur leur site, il était en effet indiqué qu’une partie est réservée aux « textiles » et une autre aux nudistes avec d’ailleurs une partie de plage réservée. Nous retournons à l’accueil et c’est là qu’elle nous apprend :



Martine et moi échangeons un regard, certains de ne pas nous être trompés dans notre réservation mais l’hôtesse nous apporte bien la preuve que nous n’avons pas été vigilants. Devant notre air abattu, elle reprend.



Et elle ajoute :



On s’éloigne un instant pour en discuter entre nous. Moi :



Martine rit et discrètement me dit :



Il est vrai que pendant notre brève incursion dans le camp, les couples que nous avons croisés n’étaient de première jeunesse. Finalement notre choix est vite fait. Le côté financier, perte de huit jours de location avec un surcoût d’une chambre d’hôtel, pèse lourdement. Mais, après tout, pourquoi ne pas essayer ? Comme je dis souvent, au moins pour ne pas mourir idiot.


Si les premières heures ont été délicates, on trouve très vite la bonne attitude. En plus, les gens le sentent et vous mettent à l’aise. Vous savez ce qui manque le plus quand vous déambulez à poil ? Des poches ! Oui, les poches où on stocke argent, clés, cigarettes, etc.


La première semaine passe comme une lettre à la poste, enfin la poste d’avant, celle qui délivrait son courrier en 24 h. Nous confirmons donc à l’hôtesse que nous restons dans cette zone et elle accueille notre remarque par un : « vous voyez, c’est facile ».


Nous avons même fait des connaissances et nous nous recevons pour l’apéro. Et puis, arrive un couple de jeunes, à peine trente ans, qui s’installent juste dans le bungalow parallèle au notre, resté vide jusqu’à maintenant. Je me réjouis de leur arrivée. Du sang neuf. Une plastique de leur âge. La fille pas mal du tout, avec des rondeurs bien placées et le gars que je dirais… banal.


Le problème, c’est la chaleur. Oui, car il fait très chaud et tout le monde dort fenêtres ouvertes. Nous assistons alors à une série de récitals pendant les siestes et pendant les nuits avec comme acteurs nos deux voisins qui ne retiennent pas leurs vocalises et cris divers pendant qu’ils baisent. On entend tout et si au début c’était charmant, car on entend vraiment tout, sollicitations et demandes inclues, à la longue cela « gonfle ». Pas de doute, pour eux, passés quarante ans, les gens sont sourds et d’ailleurs ne doivent même plus faire l’amour. Je ne veux pas dire que leur enthousiasme ne soit pas communicatif, mais il y a des limites.


Comment leur faire comprendre ? Ils sont charmants, nous saluent, échangent des banalités… Une idée germe dans ma tête. « Punir par là où on a péché », voilà aussi une de mes maximes, à dix sous, je vous l’accorde. Un soir, nous nous assurons qu’ils sont bien dans leur bungalow et pour une fois tranquilles. Cela fait, Martine et moi leur donnons notre propre récital. Bien sûr, les fenêtres sont ouvertes. Il est vrai que nous forçons un peu le trait. D’habitude ma femme ne crie pas si fort et n’a pas besoin de me demander « de la prendre… de la caresser là… de la sodomiser… Ni de hurler qu’elle jouit… et encore, et encore ». Je suis aussi très expressif et jamais je crois que je n’ai poussé mes limites si loin.


Lorsqu’enfin, estimant que nos jeunes voisins en ont eu pour leur argent, je laisse jaillir ma semence, je suis épuisé et m’effondre littéralement, non sans me joindre aux cris de ma femme dans un dernier « je jouis » à réveiller tout le camping. Heureusement nos deux bungalows sont les derniers vers la forêt.


Cette « punition » a été pour nous particulièrement délicieuse et les cris, même s’ils ont été exagérés, n’ont pas été feints. Le côté exhibition a été manifestement un aiguillon qui nous a stimulés et nous sommes nous-même surpris de l’intensité de cette partie de baise qui se voulait au départ, plus une simulation qu’une réalité.


Le lendemain de cette soirée, je pars de bonne heure pour une partie de pêche en mer prévue depuis longtemps et n’ai donc pas le plaisir de croiser nos voisins. Martine m’a raconté. Elle a croisé la jeune femme à la superette et si celle-ci ne lui a rien dit de particulier, elle a bien vu que l’autre la regardait d’une autre façon. Sur le coup du midi la femme est même venue nous inviter pour l’apéritif.



Martine accepte. Elle sait que j’aimerais savoir… Au cours de la conversation, la voisine qui s’est présentée, Pauline et son copain Franck, regarde ostensiblement l’alliance de ma femme et lui demande :



Cela leur semble impossible.



Le couple se regarde et sourit de manière convenue.



Martine fait semblant d’être gênée que les voisins l’aient entendue.



Pauline a prononcé le mot qui fâche, « âge ». Vraiment ces jeunes nous classent bien parmi les vieux, ceux qui attendent la mort. Alors vous pensez, le sexe ! Elle réplique :



Et après un silence. Toujours fâchée elle assène :



J’arrive juste à ce moment de la conversation et, saluant les voisins, demande à Martine :



Tous les trois semblent mal à l’aise. J’ai vraiment l’impression de déranger. Mais Martine ne se dégonfle pas.



Arrivé à ce moment, elle est vraiment dans ses petits souliers et dans un murmure.



Je tombe sur le cul ! Martine me proposer ! Me donner à une autre femme ! Elle a pété un plomb. Je vais répliquer mais je vois le désarroi sur son visage. Pas de scène devant le couple. Je change de sujet.



Et je montre mes poissons. La conversation prend une autre tournure, plus classique. Plus tard nous prenons congé et rentrons. À peine arrivés dans le bungalow, j’attaque Martine sur le sujet :



Et elle continue en me racontant leur conversation.



Martine évacue le sujet en plaisantant.



Je ne réplique pas. Nous nous installons sur la terrasse pour manger. Quelques minutes plus tard, Pauline apparaît. Alors que nous la regardons, attendant sa demande, du sel, du lait, de la farine, que sais-je encore, elle annonce :



Ma femme fait une tentative pour ne pas comprendre.



Nous ne savons pas quoi dire et pour gagner du temps, je propose :



En réalité le café est déjà passé mais cela me donne une contenance et pendant ce cours laps de temps, je réfléchis au problème. Lorsque je reviens, les femmes sont silencieuses. Je sers le café et nous nous retrouvons tous les trois autour de la table basse. Quelques secondes et j’entends Martine dire :



Je comprends en la regardant. Elle et Pauline ont le regard dirigé vers mon bas-ventre. Je bande. Oh, pas la trique, mais il n’y a pas de doute, ma verge est gonflée et ne pendouille plus. Popol a parlé pour moi. Mais je crois encore que ma femme va lui dire que c’était une plaisanterie, douteuse, mais une plaisanterie et qu’il n’est pas question que son mari couche avec elle. Pourtant je l’entends dire :



Je ne réalise pas tout de suite et alors que Pauline, tout sourire, dit :



La tête de Martine ! Elle ne s’attendait pas à cela. Maintenant elle va tout annuler, c’est sûr. Mais comme je l’ai déjà dit je suis partisan du « Puni par là ou tu as péché » et avant qu’elle ne réplique j’affirme :



Ma femme me regarde, surprise. Mais elle laisse faire. Notre voisine nous quitte. Nous nous retrouvons en tête à tête. Chacun est perdu dans ses pensées. Nous échangeons des regards interrogateurs, mais ne parlons pas. C’est moi qui brise le silence.



Voilà, c’est dit ! C’est pour défendre le troisième âge que nous allons fauter. En commun. Ensemble. Personne ne croit cela, bien sûr. C’est juste une façon de clore le débat. Maintenant que la décision est prise il ne faut pas attendre. Attendre quoi, d’ailleurs. Je ne nous vois pas aller frapper à la porte, et dire « venez, on va baiser ». Il nous faut mettre des formes. Rien de mieux qu’un bon repas, une soirée à danser pour favoriser les rapprochements. C’est ce que je propose aux voisins et le soir même, nous allons dans la ville d’à côté.


On retrouve vite les habitudes et les réflexes de « drague » et même si la musique a changé, les slows restent le meilleur moyen d’emballer comme dans notre jeunesse. Pauline est bien plus que consentante et c’est un régal de sentir son corps nerveux contre le mien, ses tétons dardés contre ma poitrine pendant que j’ose caresser ses fesses fermes dans la pénombre de la piste de danse. Son pubis frotte avec insistance sur la bosse de mon pantalon.


Le partenaire de Martine est encore plus audacieux et je peux voir une main qui se glisse dans le corsage pour aller chercher la douceur d’un sein qu’aucun soutien-gorge ne protège. Ma femme se laisse draguer. Elle aussi doit avoir des souvenirs de jeunesse qui remontent à la surface. Aucune lueur de culpabilité ou de remords dans son regard. Au contraire, elle semble parfaitement à l’aise, comme si c’était notre pain quotidien de pratiquer l’échangisme. L’alcool doit avoir sa part de responsabilité car nous avons fait honneur aux breuvages. C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas pris nos véhicules et c’est en taxi que nous rentrons au camping.


La berline est spacieuse, digne d’une américaine transportant les stars au festival de Cannes. Les couples sont assis face à face. Franck et Martine semblent déjà dans leur monde. Ils s’embrassent sensuellement et Franck continue son exploration. Le corsage, maintenant largement détaché, laisse entrevoir un téton que l’homme caresse. Son autre main avance entre les cuisses et la jupe remontée nous montre la tache blanche de la culotte. Bien vite la tache semble disparaître sous la paume qui la recouvre, mais rapidement c’est entre peau et tissu que les doigts se glissent. Martine frissonne. La culotte est maintenant animée et les doigts font un charmant spectacle de bosses et de creux révélateurs de leur activité sur le minou de ma femme. Elle soupire et ouvre les yeux. En constatant que je regarde, elle me sourit, complice, coquine, et je vois qu’elle porte la main sur la bosse du pantalon de Franck.


Je suis troublé. Par le spectacle bien sûr, par la présence de Pauline à mes côtés qui détache ma ceinture pour aller palper ma coquette, mais surtout par la facilité avec laquelle Martine joue le jeu. À se demander si elle n’avait pas ce fantasme depuis longtemps.


Mais la voiture arrive au camping. Le temps de se rajuster en vitesse, de régler la course sous l’œil goguenard du chauffeur qui a dû se régaler du spectacle et nous remontons la longue allée qui mène à nos emplacements. L’air est frais mais ce n’est pas la raison qui nous pousse à marcher vite. Nous sommes bien chauds. D’un commun accord, Martine et moi avions abordé le sujet avant de partir, nous entraînons nos partenaires dans notre bungalow. Nous voulons rester ensemble, si ce n’est dans la même pièce, au moins juste séparés par une mince cloison.


La porte close, les vêtements tombent. C’est étrange ! Alors que nous vivons nus, en cet instant c’est différent. La vision de Pauline me fait rebander, juste par la pensée de ce que nous allons faire. Martine pousse Franck contre une cloison. C’est elle la maîtresse de cérémonie. Elle l’embrasse et c’est elle maintenant qui explore le corps de l’homme. Je la soupçonne, comme je le fais moi-même, de profiter du grain de peau, des muscles saillants, du ventre plat et nerveux, des hanches à peine marquées, des fesses fermes, enfin tout ce que la nature donne de plein droit à la jeunesse et qu’elle retire progressivement, malgré tous nos efforts, dès que l’âge avance.


Ses lèvres quittent celles de son jeune partenaire, descendent pour faire une longue halte sur les tétons du garçon. Elle joue avec, comme un homme le fait avec une femme. C’est une zone nettement inexploitée qui peut se révéler très agréable pour nous les hommes. Manifestement c’est une découverte pour Franck qui s’étonne silencieusement. Elle reprend sa découverte, passe le nombril, effleure les hanches et s’agenouillant découvre l’objet de sa quête. Son graal est bien là, à portée de bouche, mais elle sait se retenir de l’enfourner pour en prendre lentement connaissance. Elle apprivoise l’animal, l’effleurant du bout des doigts, testant sa vigueur, enveloppant les bourses déjà gonflées avant de le prendre en main pour en faire le tour.


Ah, ce garçon a bien de la chance. La nature ne l’a pas défavorisé. La jeunesse lui donne une vigueur et une dureté que j’ai perdue en chemin, même si je n’ai pas à rougir de ce que Pauline tient en main. Sa queue a un côté « sauvage », noueuse, large, que l’on s’attend à trouver chez un homme de la terre et pas du tout chez ce jeune homme sans un poil sur le corps, presque efféminé de visage.


Martine me dira plus tard que cela avait été une demi-surprise de découvrir la chose. Déjà à la boîte, Franck l’avait entraînée dans une toilette pour la supplier de le branler car son sexe devenait douloureux tellement elle le faisait bander. Comment refuser un tel hommage ? Ainsi elle, la mamy de 65 ans déclenchait chez ce jeune homme un désir si fort qu’il en devenait douloureux. Elle s’était exécutée et quelques va-et-vient avaient suffi pour qu’il crache sa purée dans les kleenex. C’est d’ailleurs à cet instant que tous les deux ont réalisé un oubli gravissime. Ni eux, ni nous, n’avions pensé aux capotes. Heureusement le distributeur était fourni. Ainsi leur escapade nous avait sauvés du désastre de se retrouver « démunis lorsque la bise fut venue ».


Pauline est une petite futée. Elle comprend que je la délaisse un peu pour profiter du spectacle. Après tout ce n’est pas tous les jours que l’on a chez soi, l’occasion de voir sa femme s’occuper d’un autre homme. Pour eux aussi, c’est une première fois. Enfin, si on exclut une soirée tellement arrosée qu’ils se sont réveillés entre les bras de leurs amis respectifs, sans pouvoir vraiment se souvenir de ce qui s’était réellement passé. Les jeunes ne savent pas boire !


Martine abandonne le sexe pour aller placer ses mains sur les fesses que je devine fermes et frissonnantes à leur contact. C’est moi qui lui ai montré combien, pour un homme, cette façon de faire était érotique. Il ne manque que la prise en bouche mais la friponne a décidé de lui faire le grand jeu, celui des soirées d’hiver où au coin du feu, chacun s’applique à doucement faire monter le plaisir.


La bite tendue et ses deux roues de soutien se transforment en bâtonnet de glace que la coquine lèche voluptueusement, récupérant de la langue les gouttes imaginaires que la chaleur produirait. Celle qui suinte du méat est bien réelle et elle la cueille. Je sais maintenant qu’elle doit aussi retrouver l’odeur diffuse de l’éjaculation dans les toilettes. La sucette est luisante et il n’est pas nécessaire de s’appeler « Annie » pour aimer « les sucettes à l’anis ». Ma femme ouvre ses lèvres. Un instant je crains qu’elle ne puisse s’ouvrir assez pour que le mandrin entre, mais si, le gland disparaît déjà, la hampe aussi partiellement. Maintenant elle remonte. Je sais la suite de la chanson, les petits gémissements de Franck, les bruits de salive de la queue dans la bouche et, voilà, simplement, naturellement, il prend la tête de ma femme entre ses mains pour lui imposer son rythme et sa profondeur.


Nous pouvons les laisser, le reste coule de source. Je pousse Pauline sur le lit et me couche sur elle. Je n’oublie pas que le héros ici c’est moi, enfin le héros qui doit faire la preuve de son talent et faire rêver la jeunesse du savoir-faire des vieux. Un baiser fougueux, mes lèvres qui découvrent la poitrine à la fois ferme et souple, monticules parfaitement symétriques avec des aréoles très claires, peu marquées d’où le téton s’érige. Ah, la douceur de cette peau qui frémit sous mes baisers ! Pendant ce temps, une main descend le long du ventre, s’approche au plus près de la fente, mais refuse le contact et remonte. Ma bouche aussi remonte, se glisse dans le cou, embrasse sous l’oreille, pince le lobe et retourne pour un baiser sensuel.


Plusieurs fois, c’est le jeu du chat et de la souris. La souris qui sait que le chat va la croquer, alors que lui, joue avec elle, lui donnant des coups de patte pour qu’elle s’enfuie et qu’il puisse la rattraper. Eh bien, je suis le chat. Quelquefois Martine est si excitée de ce jeu où je ne touche pas à son sexe qu’elle ne peut attendre et me renverse pour venir me chevaucher et éteindre le feu que ces simples caresses ont déclenché.


Pauline se laisse faire, les yeux clos. Maintenant ma main, contournant le sexe, va caresser la douce peau à l’intérieur des cuisses, remonte vers les tétons, les presse, les étire alors qu’elle se cambre pour venir au-devant. Je sens aux frissons de son corps, au granulé de la peau en chair de poule qu’elle est prête. Je l’abandonne un instant et elle ouvre les yeux, craignant mon départ. Mais non, je suis juste venu me placer entre ses cuisses qu’elle écarte avec impudeur. Minou si délicat et étroit que j’ai peur un instant de commettre un abus sur mineure. Mais je découvre un magnifique bouton, bouton de fleur, qui s’est éclos de son écrin de chair. Il trône, impertinent, preuve de l’excitation de la belle. Il suffit de poser mes lèvres sur lui et d’aspirer cette tétine pour homme pour que Pauline lâche les vannes. Son premier orgasme est là.


Je n’ai plus qu’à entretenir son excitation pour que son plaisir ne retombe pas, ou seulement le temps d’un soupir. Son corps entier, maintenant est un instrument dont je joue. Ma langue fouille sa fente, lape son jus, n’ignore pas l’anus que je sais, par les conversations captées depuis notre bungalow, bien rodé. Mes mains pressent ses seins, lui offrant les tétons qu’elle se caresse elle-même. Notre entente est parfaite. Elle jouit, jouit…


Une pause et je lui demande d’avancer sur le lit et ne la fais s’arrêter que lorsque sa tête est dans le vide. Je contourne le lit. J’adore cette position, en plus le lit surélevé se prête tout à fait à mon caprice. En me plaçant de son côté ma verge se situe naturellement face à ses lèvres. Privilège de l’âge avec ma queue à la fois raide et souple qui depuis longtemps refuse de se plaquer contre mon ventre. Elle ploie de son propre poids et il me suffit d’avancer pour que les lèvres de Pauline l’accueillent. Elle cherche la bonne position et sa gorge se transforme en grotte profonde. Peu de gens pensent à cette position.


La fellation classique est un non-sens, la femme s’étouffe dès que le gland avance un peu, sauf chez les pros du sexe. Mais la bourgeoise, l’épouse, la néophyte devient une vraie « gorge profonde » si on veut bien la prendre ainsi. La verge glisse si naturellement que la femme est surprise lorsque les bourses touchent son nez. Pauline est comme Martine, ma queue glisse dans ce fourreau sans difficulté et c’est elle maintenant qui contrôle la fellation. Je retourne vers sa chatte et reprend mes jeux. Le 69 est un chiffre universel.


Le lit bouge et je vois Franck venir s’allonger juste en face de moi. Sa bite est maintenant vert pomme, couleur à la mode chez les fabricants de préservatifs. De mon temps, le latex était une matière difficile à trouver en France et adolescent je dois avouer avoir utilisé plusieurs fois la même capote après un rapide rinçage, tellement il fallait user de ruses de sioux pour s’en procurer avant les vingt et un ans fatidiques. Eh oui, le monde change !


Franck n’est pas seul. Martine est avec lui, bien sûr. Elle l’enjambe pour le chevaucher. La curiosité me fait abandonner ma partenaire qui, aveuglée par mon corps ne voit pas ce qui se passe. En bon petit soldat, elle me suce avec ardeur. Martine me regarde. Bien sûr elle a fait exprès de se placer en face de moi. Je découvre une femme manipulatrice. Et si elle avait tout organisé, dans l’unique but de cet échange ? Pour l’instant elle saisit la bite vert pomme et la guide vers sa chatte. Une flexion et le gland écarte les petites lèvres pour frayer son chemin et bien vite disparaître à ma vue. Nul doute que sa grotte soit crémeuse, humide à point, impatiente de se faire envahir. Sans attendre, elle se baise sur le bâton. Son partenaire lui caresse la poitrine, elle se frotte le petit bouton. Ils sont partis.


Je replonge vers ma partenaire. Je ne dois pas oublier que ma femme m’a « vendu » comme un bon coup. Pauline sursaute sous mes assauts. Sa bouche transmet à ma queue chaque réaction. Franck et Pauline secouent le lit et le mouvement contribue à mes caresses. Je me déplace, entraîne ma partenaire pour la faire s’allonger à côté de son ami, recouvre ma tige d’une capote violette et me voilà un cardinal du temps des Borgia. L’homme qui sommeille sous la soutane libère ses instincts et c’est d’un coup de reins que je pénètre ma courtisane. Dieu qu’elle est étroite, que son vagin est serré, que ses muscles enserrent ma queue ! Il y a seulement un an, un contact pareil m’aurait presque fait jouir aussitôt. Je savoure mon plaisir et me délecte de la pression sur ma verge. C’est le con d’une jeune femme qui n’a pas encore enfanté.


Ainsi nos voisins sont côte à côte, à notre merci, sous notre commande. Martine est déjà bien avancée dans le plaisir et si elle apprécie de me voir à son côté, nul doute que ses sens soient exacerbés par la queue sur laquelle elle s’enfourne. Alors que moi, je commence seulement mon doux mouvement, prenant toute la dimension de ce qui m’est offert, Franck annonce sa montée par le bien classique « je viens ». Aussitôt Martine qui a déjà eu son compte de plaisir sort la bite de sa chatte, arrache la capote et tout en branlant la bite redevenue couleur humaine, dirige les jets qui en surgissent sur le ventre de son amant d’un soir.


Pauline regarde aussi puis, revenant vers moi, me fait un large sourire. Combien de temps l’ai-je besognée, alternant les possessions avec les caresses de la bouche ? Ma femme et Franck ont regardé un instant puis nous ont quittés pour aller retrouver la fraîcheur sur la terrasse. Je ne veux pas paraître prétentieux mais je lui ai fait le grand jeu. C’est elle-même qui m’a fourni les conditions pour finir en beauté. Alors qu’elle s’était longuement baisée en me chevauchant, je l’ai placée en levrette. La coquine a une cambrure de reins digne d’une acrobate chinoise et comme que je la prends toujours par mes va-et-vient, elle arrive à frotter la pointe de ses seins sur le tissu rugueux du couvre-lit. Le mouvement est magnifique. Je reste immobile et c’est elle qui avance et recule pour venir s’enchâsser sur ma bite. Placée ainsi, largement écartée pour faciliter son frottement, son petit trou est une invite à laquelle je ne résiste pas. Mon pouce force le passage et elle ne rechigne pas. Ma queue le remplace et pendant qu’elle s’immobilise pour me faciliter la tâche, j’avance doucement dans ce conduit si étroit que mon sexe, enflammé de sa longue besogne, me fait mal.


Quelques gémissements, de douleur ou de plaisir, sortent de ses lèvres. Nous restons un instant immobiles, rivetés l’un à l’autre et j’ai l’impression que mon sexe gonfle encore au point que j’ai l’image saugrenue de ces chiens qui ne peuvent plus s’extraire de la chienne. Je crois que même si je voulais durer encore et la faire hurler par une sodomie sauvage, je ne pourrais pas. Quelques mouvements pour lui apporter une dernière jouissance, le cul rempli, les tétons de sein douloureux des frottements du tissu après tant de caresses, sa main qui tapote son clito qui doit briller dans le noir tant il a été sollicité et ma sève monte, monte. J’arrache la capote et libère les jets violents sur les fesses et les reins de la belle.


Nous reprenons notre souffle et je vais chercher une serviette pour essuyer la preuve de ma jouissance. Franck et Martine nous attendent sur la terrasse. L’air frais nous saisit, glaçant un instant nos épidermes en sueur. La nuit est étoilée. Personne ne parle.



Quel drôle d’idée ! Ils sont à deux pas, ce n’est pas comme s’ils avaient une longue route. Mais elle précise :



Tiens, elle la tutoie. Ma femme me surprend à nouveau par sa liberté, mais je ne vais pas m’en plaindre. Pour l’instant je n’ai envie que de deux choses : une douche et dormir. Si Martine veut remettre le couvert avec le gamin, qu’elle en profite.


Au moment de m’endormir, un corps étrangement frais contre mon dos, je n’ai qu’une pensée. Ne pas ronfler trop fort pour chasser la belle. Demain, au matin, lorsque la trique du réveil va venir j’ai bien l’intention d’en profiter moi aussi.


Il fait grand jour et il est sûrement plus de dix heures lorsque j’ouvre un œil. Et encore on m’y aide ! C’est Pauline qui fait office de réveille-matin et j’en connais des moins agréables. J’ai une trique d’enfer et je la soupçonne d’en être responsable. Elle est sur moi et joue à faire courir ses lèvres sur mon corps. C’est la réponse de la bergère au berger. Hier c’est moi qui jouais ce jeu, maintenant c’est elle. C’est ainsi que j’ai le plus beau des réveils. Par des caresses de femme bien sûr mais aussi et surtout par quelques mots susurrés à mon oreille :



C’est autre chose que le classique « C’était bien » dont on ne sait jamais si c’est vrai ou seulement pour ne pas aborder le sujet. Elle se redresse et me regarde. J’ose penser que ce n’est plus « un vieux » qu’elle voit mais un homme, un amant dont l’âge apporte l’expérience.


Le silence est brisé par des bruits qui proviennent de la chambre d’à côté. Les parois sont minces et en plus les portes sont restées ouvertes pour laisser l’air frais circuler. Je reconnais les petits cris de ma femme pendant l’amour et le bruit caractéristique d’un lit que l’on malmène. Pauline se lève, fait les quelques pas qui la mènent à la porte et d’un geste m’invite à la rejoindre. Aucune surprise, le spectacle est tel qu’attendu. Martine se fait baiser. Plus exactement, c’est elle qui se baise sur son amant, le chevauchant avec entrain. Elle nous tourne le dos. Le spectacle est très chaud. Sa croupe monte et descend sur le mandrin (Tiens la capote est couleur chair) que l’on voit nettement entrer et sortir pour dilater la chatte et s’engouffrer jusqu’à ce que les fesses frappent les cuisses de Franck. Alors Pauline a un geste étonnant. Elle pose ses mains sur les épaules de Martine qui, surprise, cesse ses mouvements et nous découvre derrière elle.



Pauline continue son geste et incite ma femme à se pencher en avant sur le torse de son amant. Maintenant ce sont les hanches et les fesses qui sont l’objet de son attention. Martine se laisse faire. Elle ne réagit pas, ou si peu, lorsque je vois ma maîtresse humidifier son majeur et le pointer contre l’anus de ma femme. Un feulement sort de ses lèvres lorsque le majeur force le passage et trouve son chemin dans le cul. Pauline me regarde pendant qu’elle fait aller et venir son doigt. Je comprends son manège. Je souris. Alors gardant son doigt occuper le conduit, elle se penche vers moi et prenant ma queue bien raide dans sa bouche, la couvre grassement de sa salive. Elle se relève, recule, m’abandonnant la place, et me livrant un petit trou déjà entrouvert.

Je ne connais rien de plus sexuel qu’un trou du cul qui reste encore ouvert alors qu’un doigt, un gode, une queue vient de le quitter. C’est comme s’il disait « Ne me laisse pas ! Reviens ! Regarde, je reste ouvert pour toi ! » Si vous ne répondez pas à son appel, vous le voyez alors se refermer lentement, comme à regret, et redevenir une ombre protégée par l’anneau musculaire. Si vous revenez vers lui, il va bailler de plaisir et vous laisser la place avec juste assez de résistance pour bien montrer qu’il reste le gardien des lieux.


C’est ce que je fais. Le gland et le cul se reconnaissent. Combien de fois ai-je sodomisé ma femme ? Elle aime bien que je le fasse et avant, du temps de ma faiblesse, pour pallier ce handicap j’utilisais un gode creux avec lequel je pouvais la mener à l’orgasme même après avoir déchargé. Par l’utilisation répétée de cet objet, de fait d’un diamètre supérieur à ma verge, son anus s’est assoupli. Mais ce matin c’est différent, dès la porte franchie je sens que les lieux ne sont pas libres. La bite de Franck, bien enchâssée jusqu’au fond du vagin, repousse la mince cloison qui nous sépare et vient empiéter sur mon territoire. Jamais je n’avais senti pareille résistance. Il est vrai que les quelques fois où nous avons joué au jeu de la double possession, le gode qui occupait le con ou le cul était bien plus petit. Je pousse, pousse. Lentement je progresse. Je surveille aussi ma femme, ne voulant pas la blesser. Son visage est caché dans le cou de son amant. Millimètre par millimètre je rampe contre la bite de Franck, attentif que les gémissements ne se transforment pas en cris de douleur.


C’est fantastique, je suis au plus profond. Franck et moi ne faisons plus qu’un, nos bites se touchent à l’intérieur comme à l’extérieur. Je sens mes couilles qui pendent, méfait de l’âge, venir toucher les siennes dans un salut masculin et encore jamais connu. Martine ne cesse de pousser de petits gémissements à peine étouffés mais je les reconnais, de plaisir. D’ailleurs alors que ses deux amants restent immobiles, elle bouge du bassin comme pour chercher la meilleure position et profiter de nous. C’est elle maintenant qui se place. Lentement, avec précautions, elle avance un peu pour se libérer de notre occupation, puis reculer encore plus lentement pour venir se prendre jusqu’à la garde.


À chaque mouvement elle s’engaillardit en amplifiant ses mouvements. Quelquefois nos queues sortent mais nous les aidons à retrouver le chemin. Étrangement, alors que je sens ma queue gonfler encore, la pression est moins forte. Elle va plus vite, en appui sur ses deux bras. Son visage m’est caché. Je l’entends, je vois la sueur sur son dos mais je voudrais la voir, partager avec elle ce moment magique, sa première double, ma première double, avec un voisin, amant d’un jour. Je me retire. Elle s’inquiète alors que je la fais se dresser, quitter son amant, mais elle comprend lorsque je lui demande de se tourner pour venir sur lui. La queue de Franck, toujours aussi large et noueuse se fait une joie de forcer le cul de ma femme. Dommage que je ne puisse voir l’œil ouvert laisser passer ce nouveau membre, entrant ainsi dans le club très fermé des enculeurs de Martine. Tiens, je n’ai jamais osé demander à ma femme si, pendant ses aventures, elle s’était fait prendre par derrière. Maintenant je pourrai…


Enculée jusqu’aux couilles, elle s’incline en arrière pour m’offrir, à moi le mari, sa chatte brillante et ouverte. Je me glisse au chaud, salue mon partenaire et nous retrouvons nos habitudes. Maintenant nous sommes face à face et je peux suivre sur son visage tout le bien que nous lui faisons. Si elle savait combien je la remercie de m’avoir soutenu toutes ces années. Elle mérite le meilleur et en cet instant je comprends qu’elle adore ce que nous faisons. Peut-être rêvait-elle depuis longtemps de cet échange entre couples et de se faire prendre par deux hommes.


Plus tard je lui demanderai ! Plus tard nous parlerons ! Nos aventures passées ! Nos fantasmes, avouables ou non ! Mais le présent c’est Martine, tendue en arrière, en lévitation, soutenue par ses jambes et ses bras, en un équilibre précaire que Franck stabilise de ses mains sur la poitrine pendant que moi je la retiens par les hanches. Et nous ses hommes, ses envahisseurs, essayons de coordonner nos efforts pour que nos verges la possèdent en cadence. Elle a les yeux fermés mais son visage est un livre ouvert. Toutes ses petites rides, marques de la vie, semblent accentuées par le plaisir. Les narines pincées, la bouche entrouverte qui expulse ses petits cris que j’adore. Ses mots incompréhensibles qui ponctuent chacune de nos poussées alors que les deux bâtons viennent la reprendre comme des vagues déchaînées frappent les parois d’une grotte.


Elle jouit, ouvre les yeux, semble me découvrir, me sourit, repart dans son orgasme. Une main me caresse les bourses et certainement celles de Franck aussi. Ma maîtresse abandonnée, spectatrice de nos ébats, apporte sa contribution par cette caresse. Franck explose et il me semble même ressentir la capote qui grossit en se remplissant de sperme. Martine n’en peut plus, ses muscles tétanisent. Elle se laisse aller, s’effondre sur son amant qui continue de lui caresser les seins en tirant et roulant les pointes.


Pas si mal ! Oui, j’apprécie que Franck qui vient de jouir continue de s’occuper de sa partenaire. Je sens sa queue diminuer, m’abandonnant progressivement tout l’espace. Maintenant, c’est entre Martine et moi. Nos regards ne se quittent plus, chaque poussée de mon pieu est un geste d’amour. Ma main qui caresse son petit bouton, ma verge qui palpite dans sa chatte, chaque mouvement est une preuve d’amour. Ma semence qui monte et que je ne retiens que le temps de voir ma femme encore emportée par un nouvel orgasme, pour enfin jouir, éjaculer, cracher mon jus, mon sperme, cette liqueur qui longtemps a fait de moi un homme diminué mais qui maintenant est une source de plaisir contrôlé. Et nous jouissons. Nous sommes seuls au monde, sur un nuage.


L’atterrissage est en douceur. Pauline aide ma femme à se relever. Elles semblent complices ! Pauline maintient Martine contre elle, en soutien. En soutien ou pour le plaisir d’un contact de peau ? Le baiser, léger mais sur les lèvres qu’elles échangent les rend désirables. Et si, hier, je n’étais arrivé qu’après, bien après que les femmes aient établi une stratégie ? Cela expliquerait… Qu’importe, tout est parfait. L’avenir nous appartient… Moi aussi j’ai un fantasme… Deux femmes… Oui, deux femmes entre elles, sensuelles, coquines, cochonnes, salopes… Avec les hommes qui regardent… Qui suggèrent… Qui proposent… Qui demandent… Qui obtiennent…


Merci, mon Dieu, pour ce disque lombaire abîmé. Merci pour ce médicament qui m’ouvre tant d’horizons.


À vous lecteurs, vous les sceptiques qui croyez mon histoire inventée, demandez à votre médecin s’il connaît un médicament qui soigne les douleurs du type nerf coincé…