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n° 15768Fiche technique10631 caractères10631
Temps de lecture estimé : 7 mn
26/08/13
Résumé:  Préambule et présentation de la complicité d'un couple bisexuel.
Critères:  fbi hbi couplus extracon extraoffre cocus collection hféminisé confession portrait -extraconj -cocucont
Auteur : Djanick      
Couple complice




L’échangisme sous toutes ses formes ainsi que les clubs et autres soirées spéciales, tout ça commençait à devenir pour nous un peu routinier, surtout que ma femme – très demandeuse dans ces occasions – en revenait souvent insatisfaite. Après les « peine à jouir », les éjaculateurs précoces ou les égoïstes qui la prenaient comme un simple garage à bites, la meilleure amante a vite envie de changer de programme.


Pourtant, moi je ne me fatiguais pas de voir ma femme se donner avidement aux autres hommes et aux femmes ; mais je l’avais vue aussi s’ennuyer ferme à branler et à sucer des bites trop molles. Mon plaisir étant avant tout de la voir se faire prendre ou de la savoir baisée par un autre homme, je n’avais pas de regrets, même de ne plus avoir pour moi autant de partenaires.


Car il m’arrivait à moi aussi d’être déçu par ces maîtresses d’un soir. Déçu par des bimbos aussi vivantes que des poupées gonflables, ou par ces femmes qui refusaient la sodomie ou qui ne faisaient la fellation que du bout des lèvres. Ou encore par les pleurnichardes, disant qu’elles n’étaient là que pour faire plaisir à leur mari. Mais dans la grande majorité, elles sont d’appréciables amantes, et en concurrence avec mon épouse dans l’art de la baise.


Donc, ce n’est pas pour cela que je me retrouvais parfois avec des hommes au cours de ces soirées, mais bien parce que je suis bisexuel, tout comme mon épouse.


La complexité et la complicité de notre couple tient beaucoup à cette totale bissexualité. Bissexualité pas évidente pour les hommes, qui dans les soirées couples, doivent rester discrets et se cacher, même pour un baiser, alors que cela ne pose pas de problème aux femmes.


Tout comme dans nos soirées triolistes, ou avec partenaires multiples pour mon épouse, il arrive que l’amant refuse ma fellation ou refuse de me prendre. Mon épouse vient à ma rescousse pour expliquer ma sensibilité par rapport aux hommes et cette sensation d’être moi aussi femme quand je me retrouve avec l’un d’eux.


Voilà aussi pourquoi j’aimerais souvent être à la place de ma femme quand elle danse avec un homme ; les rares fois où j’ai pu danser avec un homme ont été de grands moments d’extase.


Imaginez tout ce qu’il faut faire pour se retrouver dans les bras d’un homme, si possible macho : d’abord, l’amener à diriger la danse ; ensuite, lui montrer et lui dire votre plaisir, souligner votre docilité, et surtout qu’il sente votre excitation. Et tout cela sans que personne autour de vous se doute du manège, mais considère cela comme une pitrerie.


Aucun n’a résisté à ce contact – même platonique – et aucun n’est allé se plaindre d’avoir dansé avec un pédé, car beaucoup ont pratiqué l’amour entre hommes, même une seule fois, et jamais ne l’avoueront. Mais en dehors de toute contrainte ou risque d’être vus ou reconnus, ils sont nombreux – très nombreux même – à rechercher un partenaire, même pour une petite fellation.




Pas du tout platonique mais surtout bien visible, a été un séjour de vacances sous les tropiques où nous avions chacun notre amant tout au long du séjour. Même si l’objet de ces destinations est souvent le sexe débridé, inutile de dire le trouble de notre voisinage, surtout que mon amant faisait partie de ce groupe ; je couchais avec lui dans son bungalow, et mon épouse avait le nôtre pour elle seule et ses amants. Dans la journée, sur la plage ou dans les souks, on nous voyait tous les trois, chacun avec un compagnon local, et nos soirées se passaient, ma femme me recommandant tel amant ou notre ami découvrant d’autres tendres complicités.


Vous comprenez pourquoi, nous avons des préférences pour les situations créatives et excitantes, et celles comme l’exhibition dans des lieux publics avec cette prise de risque qui nous procure des fantastiques poussées d’adrénaline.


Ou comme la drague : il faut que je précise que c’est mon épouse qui drague, tenant ainsi à maîtriser au moins le choix des partenaires. Mais surtout, elle qui aime être désirée, évaluant ainsi son pouvoir de séduction. Entre nous, elle me dit être fière de pouvoir mener les hommes et d’avoir le dessus sur eux. « Les hommes se mènent par la bite ! » dit-elle.


Pourtant, pour elle, pas de tenues provocantes ; mais elle aime porter des tenues classiques, voire même strictes : « Comme ça, les hommes et les femmes se méfient moins. » Mais en fait, c’est son classicisme qui dénote et la distingue.


Même si aucun de nous deux n’affiche ses particularités, cela ne nous empêche pas d’aimer porter des sous-vêtements sexy et d’avoir des tenues plus provocantes dans l’intimité. Mes premières tenues étaient celles de ma femme, mais je ne me sentais pas à l’aise ; car si j’aime un peu de féminisation pour les hommes, je ne veux pas me travestir.


Depuis, ma femme m’a trouvé des tenues plus à ma taille, en soie de couleur claire : des shorties que je porte assez régulièrement avec des caracos ; pour le soir, j’ai un ensemble déshabillé très sobre sans dentelle, bien adapté pour un homme, et qui ne fait pas du tout « cage aux folles ». J’ai cette chance de pouvoir m’habiller ainsi suivant les circonstances, mais j’aimerais pouvoir aussi être en jupe et talons, comme les femmes peuvent être en pantalon et baskets ; la jupe n’a jamais fait perdre leur caractère masculin aux hommes qui en portent ou à ceux qui portent autre chose que le pantalon.


Pour ses tenues, ma femme varie et les adapte aux moments : la robe-tube moulante sans manches a notre préférence pour son côté pratique, mais elle aime bien aussi les tenues sexy complètes qu’elle laisse apparaître ou deviner sous son chemisier ou sous sa jupe. J’aime aussi ces tenues qui, à l’occasion d’exhibitions, révèlent sa vraie nature, entre ribaude et courtisane.


Certains de ses amants – peu, en fait – lui ont aussi offert des tenues ou des vêtements, façon pour eux de mieux me montrer l’ascendant qu’ils ont sur mon épouse et pour ainsi mieux la posséder ; ces tenues correspondant aussi à des fantasmes très particuliers. Mais cette forme d’appropriation avec ces cadeaux – vêtements, accessoires, chaussures ou parfums – n’est pas sans rapport avec un certain rôle d’escort que joue mon épouse ; ce jeu nous convient et j’aime aussi cette forme de partage.


Comme nous vivons notre vie de candaulistes au quotidien, pas mal de nos aventures sont imprévues ; elles font partie de celles que nous apprécions, surtout lorsqu’on se les raconte ensuite, comme le soir où elle s’est fait raccompagner en voiture.


Je devais venir chercher mon épouse à la gare assez tard en soirée, mais elle m’a prévenu de ne pas me déplacer car l’un de ses voisins de voyage avait proposé de la raccompagner. Pendant le voyage, le monsieur lui avait ouvert son carnet d’adresses professionnelles et elle se sentait redevable.


Mais une fois dans la voiture, ma femme sentit le conducteur mal à l’aise ; comme elle lui était redevable, elle prit l’initiative et lui demanda de s’arrêter dans un chemin de campagne pour qu’elle puisse faire pipi. Voici ce qu’elle ma raconta : « Je me suis mise derrière la voiture, bien dans l’axe du rétroviseur, et j’ai pris mon temps pour enlever mon collant et ma culotte avant de m’accroupir. Après, je lui ai demandé un mouchoir pour m’essuyer, ce que j’ai fait devant lui. Ensuite, j’ai mis le mouchoir dans son cendrier et mon collant avec ma culotte dans mon sac. Là, il n’en pouvait plus : il m’a mis la main sous ma jupe… » Le temps de prendre un préservatif – mon épouse en a toujours avec elle – de l’enfiler au monsieur (là aussi, elle est experte, surtout qu’elle y associe la bouche), la suite devient banale comme de baiser dans une voiture.


Les situations les plus conventionnelles – pour nous –, nous allons les vivre dans les lieux dédiés à la drague, c’est à dire les boîtes et les bars de nuit.


S’il n’y a pas d’effronté kamikaze à venir l’inviter à danser alors qu’elle est à côté de moi, voilà comment ça commence : ma femme s’écarte de moi pour aller danser seule ; quand les mecs en chasse commencent à lui tourner autour, cela lui permet de sélectionner et de faire son choix. De loin, je vois le jeu : elle tourne le dos ou repousse net d’une parole les uns, pour ensuite se rapprocher et se faire remarquer d’un autres.


Faute de tango – danse qu’elle affectionne car le cavalier doit se révéler face à la fougue de la cavalière – ma femme conclut alors sur le premier slow ; le slow, danse où les hommes ne sont que des limaces. Mais dans les deux cas elle me montre toute sa sensualité, car elle sait que je la regarde et que je l’envie.


En quelques secondes, elle se colle à son cavalier. Très vite, les mains du monsieur se font invasives, pour découvrir une femme offerte. Ensuite, ils s’isolent à l’extérieur ; ce n’est qu’après que ma femme choisit comment continuer la soirée. Soit nous repartons à deux ou bien à trois, soit je laisse ma femme avec son amant et je pars. Dans ce dernier cas, il y a beaucoup de rebondissements ; mais comme c’est mon épouse qui les vit, je n’en sais que ce qu’elle m’en dit après.


Si maintenant nous aimerions mettre en page nos aventures candaulistes et autres, c’est qu’à l’inverse des couples qui, soi-disant, « ne se cachent rien », nous préférons ne dire que ce qui n’est pas gênant ou attendre le moment opportun. Si bien qu’aujourd’hui nous rions de nos histoires de sexe.


Nous espérons pouvoir mettre sur papier prochainement une histoire érotique et passionnée qui nous tient à cœur et que nous avons vécue comme un couple en alternance avec un ami, pendant trois ans, le mari devenant l’amant et inversement, et la dame de cœur devenant dame de jeu érotique. Dans un autre registre – tout aussi érotique mais plus trivial – ce sont les assiduités que mon épouse a eues le temps d’un été avec le personnel saisonnier du casino.