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Temps de lecture estimé : 39 mn
09/10/13
Résumé:  Qui aurait pensé qu'une fessée puisse avoir tant de conséquences ?
Critères:  fh grp couple couplus boitenuit fsoumise hsoumis fellation cunnilingu préservati fsodo hsodo bondage exercice
Auteur : RobertAnne92      
Découverte

Je me souviens très bien : cela a commencé un dimanche de février. Mais par contre, je ne connais plus la raison qui me faisait courir après Sophie qui riait à pleine gorge et que je menaçais de punir si elle ne retirait pas la remarque oubliée depuis. Je vois très bien la scène.


Elle sortait de la douche, venait de mettre slip et soutien-gorge, et moi, dans le plus simple appareil, je courais. Deux ados, oui, deux ados alors que nous allions vers nos trente ans. Après quelques tours dans la maison, échappant à un poursuivant qui s’étouffait par ses propres rires, Sophie finit par abandonner dans le salon. Elle demanda grâce avec son visage respirant la joie de vivre alors que, martial dans mon courroux, je la saisis pour la mettre en position de fessée sur mes genoux.

Jamais je n’avais fait cela, jamais je ne l’avais fessée, même pour rire. Mais je ne sais pas pourquoi ce geste me sembla naturel à cet instant. Bien sûr, elle se laissa faire et joua la jeune fille qui demandait la clémence.


Prenez le temps d’imaginer la scène. Moi, à poil, trente ans, tout mouillé et quatre années de vie commune avec Sophie, cette Sophie qui se débattait pour la forme, allongée sur mes genoux, tortillant de ce fait de la croupe – du cul, pour être plus trivial – avant que ma main ne s’abatte, pour rire, dans une fessée de théâtre, sur ses fesses. Caresse, plutôt que claque punitive. Et, je ne sais pas pourquoi, la seconde fut plus forte, souvenir de mes fessées de jeunesse.


Chut, ne le répétez pas dans notre monde bien-pensant, aseptisé, adepte des principes de précaution, de la protection des femmes, des enfants : j’ai le souvenir de quelques fessées par mon père, pour des fautes elles aussi oubliées.

Mon cher papa, ton éducation serait maintenant montrée du doigt, mais tu échapperais à la prison avec les nouvelles lois que l’on nous annonce. En tout cas, merci pour ton éducation, et merde aux bien-pensants !


Donc, pour en revenir à cette claque, bien à plat sur la fesse rebondie de ma douce Sophie, on peut dire maintenant qu’elle a déclenché un cataclysme.


Aucune protestation de la punie ! Aucune remarque, alors que la rougeur qui apparaissait montrait la violence du choc ! Au contraire, le silence et l’immobilisme s’installèrent comme si elle attendait la suivante. Ma main était déjà relevée ; elle retomba dans un mouvement presque naturel et, mansuétude extrême, choisit l’autre fesse dans un mouvement inspiré par la politique de la France : efforts et douleurs partagés équitablement.

La rougeur fut immédiate. Sophie gémit mais, alors que j’attendais une protestation véhémente, du genre « Mais t’es malade ! » elle ne bougea pas, comme si cela lui convenait.

Une, deux, trois, et d’autres encore s’abattirent sur ses lobes que la ficelle du string laissait dégarnis. Sous mes yeux, le rouge virait à l’écarlate ; mais la punie, loin de se replier pour se protéger, semblait s’ouvrir à mes frappes en écartant largement les cuisses.


C’en était trop pour moi ! Le jeu dérapait ! Je cessai mes coups. Sophie sembla se ressaisir. Elle se releva. Elle me regarda. Maintenant, elle était face à moi. Ses lèvres prirent possession des miennes. Son visage cachait maintenant la scène ; pourtant, je sentis qu’elle se penchait, s’accroupissait ; s’avançant sur mes cuisses, elle se saisit de ma verge depuis longtemps dressée devant son corps que j’aimais et descendit lentement sur elle pour la faire disparaître dans cette grotte si souvent explorée. La glissade était divine, sensuelle, érotique ; et ma queue, qui est experte dans ces instants, se durcit encore, se transformant en un bâton, un mât bien vite recouvert de voiles de chair, humide des embruns du lieu.


Sophie n’en resta pas là et déjà elle se lançait dans ce mouvement si délicieux de sa chatte qui montait et descendait sur ma queue. Elle était dans son monde, concentrée sur son plaisir et, alors que je dévisageais son visage, masque figé avec des pincements de narines et de lèvres, une évidence me sauta à l’esprit.

Sophie est généralement « sèche » ; et si cela a gêné nos premiers rapports, j’ai très vite trouvé la parade à cette sécheresse vaginale en remplaçant le liquide manquant par ma salive, que je répands de la bouche et de la langue pour son plus grand plaisir. Rassurez-vous, ce défaut de la Nature ne préjuge en rien des goûts érotiques de ma belle. Elle aime – elle adore – faire l’amour, et ses jouissances sont ma récompense.


Pourtant, à l’instant, sa grotte m’a accueilli, déjà humide, crémeuse au point que la glissade était divine. Cet événement était-il associé aux conditions exceptionnelles qu’avait été la fessée ? Ce jeu si particulier avait-il déclenché sa libido comme jamais auparavant ? Il est évident qu’elle a reçu ces quelques claques avec une patience que je n’aurais jamais imaginée. Et si, sans le savoir, nous venions d’ouvrir une porte ? La littérature érotique est remplie de récits de femmes – et d’hommes, d’ailleurs – qui aiment être malmenées, dirigées, dominées, et qui ne s’épanouissent sexuellement que dans ces situations peu courantes.


Mais je fus ramené à la réalité par les gémissements de Sophie qui annonçaient la venue de son plaisir et je me concentrai pour revenir à son unisson. Manifestement, mes pensées avaient contribué à mon excitation, et moi aussi je sentis venir ma liqueur qui jaillit avec cette force et cette générosité qui m’étonne à chaque fois. Bien vite, mes cuisses se mouillèrent de nos crèmes qui coulaient doucement de sa chatte.


C’est seulement le soir, dans la tiédeur de notre lit que nous avons abordé le sujet. Sophie a reconnu que la fessée avait déclenché chez elle une sorte d’onde érotique, et que chaque coup mêlait douleur et plaisir. Jamais elle n’avait soupçonné être sensible à ces pratiques qu’elle jugeait perverses et ridicules, avant. Mais, maintenant, à la lumière de cette première fois…


À partir de ce moment, nous avons enchaîné les expériences, testant les conditions, les limites aussi de tout ce qui pouvait contribuer à son nouveau plaisir. Au mien aussi, bien sûr, car j’étais sur tous les fronts, et qui n’a pas de plaisir lorsqu’il participe à l’épanouissement de l’être aimé ?

Nous avons découvert le monde de la domination et du SM doux à travers la littérature et les sites spécialisés. Aux deux malheureux sextoys que nous avions avant, sont venus se joindre de nombreux objets et accessoires qui forment maintenant notre quotidien. À part le matin, juste après le réveil où nous continuons notre « cuillère » préférée, nos parties de sexe incorporent ces objets.


Avec les beaux jours, nous avons aussi découvert le plaisir de l’exhibition. Un bouton de chemisier mal attaché et voilà le regard des hommes qui louche vers sa poitrine. Un top noir qui dégage les épaules et prouve qu’aucun soutien ne retient cette poitrine qui se balance à chaque pas, et voilà des hommes qui nous doublent pour s’arrêter un peu plus loin et regarder sans vergogne les tétons qui pointent et frottent le tissu. Ma favorite est cette robe assez courte pour, qu’assise, elle attire les regards dans l’ombre de ses cuisses et qu’ils découvrent que la coquine a oublié sa culotte. Ces provocations discrètes nous excitent, et souvent nous n’avons pas la patience de rentrer ; des étreintes furtives jalonnent nos promenades.

Dernièrement, j’ai mis au point un scénario que nous utilisons au retour d’une de ces escapades.








Sophie rentre seule à la maison. Quelques minutes plus tard, on sonne. Elle ouvre et se retrouve en face d’un visage masqué par une cagoule. Elle n’a pas le temps de refermer la porte que l’individu qui la menace d’un couteau la bouscule et ferme derrière lui. D’un geste au niveau de la bouche, il lui ordonne le silence et chuchote :



Et, en brandissant son couteau, il ajoute :



D’une petite voix apeurée elle répond :



Sophie s’exécute. Elle évite la chambre, craignant que le lieu n’inspire son agresseur, mais il semble connaître la disposition des lieux.



Tout en parlant, il ferme la porte à clé et fouille les tiroirs. Sophie ne répond pas mais constate qu’il met à jour tous nos secrets les plus intimes : les godes, les plugs, les cravaches, les cordes, les menottes, les pinces à seins ; enfin, tout notre attirail pour satisfaire chacun de nos fantasmes. Tout est sur le lit, objets incongrus hors de leur contexte. Il y ajoute la collection de lingerie que j’ai commandée au fil des mois et qui donnent à Sophie ce côté coquin, voire salope, que j’aime chez elle maintenant. Tout est là. L’envahisseur commande :



Elle sort de la douche et il suffit de faire tomber le peignoir pour enfiler la lingerie choisie. C’est un connaisseur. Il s’approche d’elle, l’aide à tendre une bretelle, remonter un sein, enfiler une culotte. Il pose le couteau sur la table pour l’aider. Maintenant il n’est plus question de contrainte. Il apprécie, critique, donne son avis. On dirait un mari, un amant qui est avec elle dans la pièce ; et en plus, elle voit bien, par la bosse qui déforme son pantalon, qu’elle est dans le sujet. Sophie ne peut se retenir de séduire cet homme, même si sa présence n’était pas prévue ; mais elle reconnaît en lui un esthète, comme Paul, son compagnon. Elle fait la fière, se montre, s’affiche, mais d’un coup de cravache son envahisseur remet les pendules à l’heure.



En ouvrant le zip, elle semble reconnaître le tissu d’un slip qu’elle a elle-même acheté. Le sexe lui-même ne lui est pas étranger. La forme, l’odeur, le gland la rassurent. La queue ressemble à celle de Paul, son amant, son complice qui est parti pour un rendez-vous impromptu. Elle le prend dans sa bouche sans réticence, le suce, le pompe, appliquant tout son savoir-faire. Avec un peu de chance elle va le faire jouir, le privant ainsi du viol programmé. Mais l’homme ne se laisse pas faire. Il la félicite pour son art mais lui demande de se mettre à quatre pattes, sur le sol, en position de soumission, d’offre à la possession.


C’est un gode qu’elle sent entrer en elle, dans sa chatte humide et qui la rend coupable de complicité alors qu’elle n’est qu’une pauvre femme soumise aux caprices d’un violeur. Le sexe ne tarde pas et vient occuper le cul qu’elle offre d’habitude à son compagnon. Elle a honte car elle aime ce qui se passe. Possédée par ses deux trous par un inconnu, un inconnu qui n’a même pas pris la précaution d’enfiler une capote comme s’il était en pays conquis. Très vite, elle jouit. Du cul, du con ; peu importe : elle est une salope.

Lui se répand en elle, en larges coulées de sperme qu’elle apprécie et qui calment un instant sa chaleur coupable. Le liquide coule sur ses cuisses, mais il veut plus.



Elle s’applique, suce, lèche, nettoie, fait le grand ménage, abandonnant une queue flasque, propre et digne.

Au moment de partir, alors qu’il reprend son couteau, il ajoute :



Elle est assommée par l’événement, ne voit pas le temps passer, mais entend déjà…

Je reviens de ce rendez-vous impromptu, ouvre la porte et appelle :



Pas de réponse. Je la découvre dans notre chambre, nue sur notre lit, somnolente, entourée de nos jouets et de ses dessous, comme si elle avait voulu faire un inventaire.

Je l’embrasse. Sa bouche a une drôle d’odeur. Je descends ma main vers sa minette offerte à mon regard. Elle est poisseuse comme si, mais oui comme si…



Et je lui fais sentir l’odeur qui se dégage de son sexe.

Elle ne nie pas. Indifférente. Alors je me venge de cet adultère.


D’abord j’utilise ma science, nouvellement acquise par internet, pour entourer ses seins avec des cordages et les faire gonfler jusqu’à devenir des protubérances de chair rouge et douloureuse. Puis je fixe aux tétons des pinces avec des poids qui la font gémir. J’immobilise ses chevilles et ses poignets à chaque pied de lit, la rendant ainsi offerte et écartelée. Je choisis le plug le plus gros, celui avec la pierre rouge et l’enfourne dans son cul sans préparation. Puis, me saisissant des œufs vibrants, je les pousse dans sa chatte, vérifiant au passage que la télécommande envoie bien le signal au plus profond de sa chair.

Je profite de l’instant de notre jeu où Sophie, muette, à ma merci, écartelée sur le lit où elle vient de subir un viol programmé, désiré, attendu, par cet homme qui n’est autre que moi, mais que son imagination a sublimé.


Quelque mois plus tôt, nous étions des amants, actifs, mais bien classiques. Aujourd’hui, tout est changé. Plus compliqué, mais ô combien plus jouissif. Jamais ma queue ne s’est révélée si longue, grosse, dure, avec des flots de sperme que la décence n’imagine même pas.


Sophie attend. Elle sait ce qui va venir, et un instant je pense que nous devrions innover pour avancer. Mais j’avance. Ma verge, bien que raide, penche et se présente à la bouche qui ne demande que cela.

Elle sursaute. Les œufs vibrent la farandole. Ma verge avance, trouve le bon angle dans sa gorge inclinée au bord du lit. C’est censé être la vengeance de l’homme trompé, mais en réalité je sais que chaque poussée qui étouffe la gorge accueillante est attendue. La cravache la surprend toujours. Sur les cuisses, sur le sexe, sur les seins gonflés et douloureux, chaque frappe est un plaisir. Ma verge l’étouffe. Elle gémit, déglutit, libère des flots de salive qui font des bulles et des filets étonnants. Personne ne contrôle plus rien. La meute est lancée. Les œufs vibrent, les coups pleuvent, la queue envahit.

Enfin la jouissance est là. Coulées de sperme qui foncent dans le noir, mais que je répands sur son corps, regrettant à chaque fois qu’elle refuse de recevoir le sperme chaud et gluant dans sa bouche.


Voilà notre jeu. Nous l’avons inventé ensemble. Il nous apporte du plaisir mais il me semble que maintenant il laisse un goût de « déjà vu ». Alors j’ai fait l’erreur de ma vie en disant :



Elle a lâché le mot, ce mot que nous connaissions bien sûr, mais que nos recherches récentes montrent sous un jour nouveau. Parfait équilibre entre une soumise consentante et un homme – ou une femme, d’ailleurs – qui lui lance des défis tout en veillant à sa sécurité.




—ooOoo—




Un mois. Nous avons cherché un mois, multipliant les contacts, les liaisons Skype pour trouver notre homme. Nous sommes tombés d’accord sur un certain « Marc », avec un physique quelconque, un peu plus vieux que nous, gage d’expérience et qui semblait raisonnable dans sa façon de voir la domination. Nous ne voulions pas basculer du côté trop violent.

Nous convenons d’une première fois chez lui afin que nous fassions une première expérience.




—ooOoo—




L’adresse est un immeuble comme beaucoup dans Paris. Il faut traverser une cour étroite et monter quatre étages pour atteindre l’appartement, avec un palier qui montre une certaine décrépitude. On est loin de l’idée répandue du Maître fortuné et vivant dans un manoir. On sonne. Il ouvre. Petit deux pièces dont les fenêtres donnent sur la cour, avec l’immeuble en face presque à portée de main. Il nous conduit dans ce qui sert de salon. Au moment où Sophie va s’asseoir à côté de moi, Marc, le Maître, lui demande de passer à côté où quelque chose l’attend. Nous comprenons que le test commence.


Une minute, et elle revient avec un tablier de soubrette, charmant mais totalement décalé avec son pull et son jean. Marc, un sourire moqueur aux lèvres, lui précise que l’idée est de porter le tablier avec rien d’autre. Elle hésite, retourne dans l’autre pièce et nous revient avec juste le tablier et les dessous. L’effet est particulièrement coquin, les dessous en dentelle tranchant sur le satin noir du costume.

Pourtant Marc se lève, extrait d’un tiroir un mini fouet à lanières et, promenant celles-ci sur le corps de ma femme, lui demande :



Et il accompagne cette correction d’une pichenette sur les cuisses.



Le coup de fouet est déjà plus fort et elle en est surprise.

Je m’installe confortablement dans le fauteuil, curieux de voir un Maître procéder.


Il la pousse et la place à petite distance d’une fenêtre obturée par un épais rideau. C’est à ce moment que je découvre les attaches au sol et au plafond que Marc utilise pour l’immobiliser. Elle nous tourne le dos, bras et jambes écartés avec une tension qui doit tirer sur les membres.

Marc tourne autour d’elle, soubrette soumise mais encore fièrement dressée. Il approche son visage du sien, utilisant le manche du fouet pour soulever le menton et répète yeux dans les yeux :



Alors, sans l’avoir vu venir, il a une paire de ciseau dans la main et entreprend de découper les bretelles du soutien-gorge qu’il tire alors avec force pour le jeter à terre. Heureusement, elle avait choisi un tissu sans armature. Mais il ne s’arrête pas pour autant, et c’est la culotte qu’il découpe maintenant et qui tombe d’elle-même.

J’ai une pensée totalement désuète dans de telles circonstance en calculant combien de billets de dix Euros il vient de mettre à la poubelle.



J’acquiesce sans parler. C’est vrai qu’elle est bandante, exhibée de cette façon où il ne reste que le costume minimaliste qui ne cache pas grand-chose de ses charmes. De plus, la position des attaches – les bras plus en avant que le corps – la force à se cambrer.

Je regarde. Oui, je suis le témoin d’une première fois. Où sont nos exhibitions minimalistes, alors qu’aujourd’hui nous sommes dans l’appartement d’un homme qui dénude mon épouse, promène même ses mains sur son corps, les glisse sur ses seins, entre ses cuisses alors qu’elle se laisse faire ? Et moi ? Eh bien, moi, je bande à ce spectacle et attends avec impatience la suite.


La suite me surprend. Alors que je pensais que la punition allait tomber, je vois Marc attraper son smartphone. Peut-être veut-il immortaliser ce moment ? Pourtant, nous avions spécifié « pas de photos ou de vidéos ». Mais non, il compose un numéro, et alors que l’on décroche de l’autre côté, il annonce simplement : « On est prêt. ».

C’est tout ? Ou veut-il en venir ? Aurait-il prévenu des complices pour qu’ils nous rejoignent ? Non, je ne pense pas ; en tout cas, pas pour une première fois.


Avant de prendre la décision de faire appel à un Maître, nous avions longuement hésité car, très vite, nous avons réalisé que cela impliquait beaucoup de changements. Il était évident que ce Maître ne se contenterait pas de regarder, mais qu’il pourrait profiter sexuellement de Sophie. Étions-nous réellement prêts à sauter le pas ? En plus, lors de notre première rencontre, Marc avait été très clair sur le sujet et avait même ajouté que la participation d’autres pouvait s’envisager. Sophie, la première intéressée, m’avait demandé de décider, comme si elle craignait que ce soit moi le plus touché par le spectacle de ma femme avec d’autres hommes. Bien sûr, j’ai fait le fier et donné mon dernier ordre de Maître avant de céder la place à Marc.

La réponse à ce choix est sous mes yeux : un homme caresse ma femme et je bande.

Marc s’approche du rideau et le tire d’un coup sec, livrant la pièce à la lumière crue d’un soleil qui nous aveugle un instant.



Je me lève pour vérifier par l’autre fenêtre et découvre qu’en effet un couple regarde dans sa direction, leur propre fenêtre étant à peine à cinq mètres, la largeur de l’étroite cour que nous avons traversée en venant. Ils saluent de la main Marc qui s’est montré. Ainsi, voilà la raison de cet appel. Ce sont ses voisins qu’il a prévenus !

C’est ce que nous recherchions en prenant un Maître. L’expérience, la surprise mais aussi l’habitude d’évoluer dans ce milieu et d’avoir des amis, des complices peut-être qui s’invitent dans le jeu.

Marc s’est placé derrière Sophie qui semble perturbée par les voyeurs. Il lui parle dans le creux de l’oreille. Je n’entends pas, mais un cri sort de la bouche de l’apprentie soumise :



Que lui a-t-il dit ? Marc se saisit de son fouet et commence à en marteler le dos, les fesses, les cuisses de Sophie. Les coups semblent ne pas être très violents, mais petit à petit la chair rosit et elle se tortille, mais le reflet de son visage dans la vitre de la fenêtre me rassure. Je connais cette expression : chaque coup déclenche une onde de plaisir et je ne serais pas surpris qu’elle mouille.

Marc arrête ses coups, et maintenant c’est avec le manche de son fouet qu’il joue sur elle. Il est moulé en forme de sexe érigé, et c’est ce gode qu’il glisse entre les cuisses pour le pousser dans la chatte. Quelques va-et-vient et il le ressort pour le présenter à son anus qu’il franchit d’un seul geste.

En quelques secondes, tous les tabous sont franchis. Marc abandonne le fouet qui reste en place et m’offre cette vision surréaliste des lanières qui forment une queue. Il détache les deux lacets qui retiennent le tablier de soubrette, laissant Sophie plus que nue aux regards des voisins qui n’en perdent pas une miette.


Marc reprend ses confidences à l’oreille de Sophie. Elle me racontera après qu’il la provoquait en lui promettant les pires punitions et que ce qu’elle endurait en ce moment n’était que broutilles par rapport à ce qu’il envisageait pour elle. Tout en lui parlant il la maltraite, tordant ses tétons, la pinçant et régulièrement claquant ses fesses autour du manche toujours en elle.

Il se tourne vers moi, me fait signe d’approcher et, d’un geste des reins, me montre ce qu’il attend de moi. Ma queue est heureuse d’être libérée, étouffée qu’elle était dans mon pantalon. Marc, enlevant le gode du cul de ma femme, me montre le chemin. Voilà ; j’entre dans le conduit déjà dilaté. J’ai maintenant une bonne vue sur le couple d’en face. Lui aussi s’est déplacé. La femme est en appui sur le bord de la fenêtre et l’homme est manifestement en train de la posséder, bien que la jupe me cache le spectacle.


Je suis rappelé à l’ordre par un léger coup sur mes fesses. Marc veut que je m’active. C’est un ordre délicieux, et pendant que je sodomise ma femme, je joue les voyeurs en regardant le couple se démener aussi, la femme devant s’agripper pour ne pas se laisser emporter par les coups de boutoir. Quel charmant spectacle ils nous offrent ! Mais c’en est un autre que Sophie et moi leur donnons, pauvre soumise, nue, écartelée, sodomisée avec violence et que Marc agrémente de quelques claques sur les seins.

Je jouis. Ma semence se répand dans le cul, déclenchant une sorte de jouissance hystérique de Sophie.


Voilà pour notre première fois. Ni elle ni moi n’avons été déçus ou même avons regretté notre décision. C’est comme si tout nous était familier et ne nous choquait pas. Je suis le premier surpris du plaisir que j’ai pu ressentir dans cette situation, et maintenant je suis même impatient de voir son Maître aller plus loin. Je suis moins étonné pour Sophie, car j’ai toujours pensé qu’avant de me connaître elle avait eu de nombreux amants, et pas seulement l’un après l’autre, si la rumeur était vraie.




—ooOoo—




Chaque jour de la semaine, Marc envoie une requête à sa soumise. Il est évident qu’il veut établir son emprise par des gages assez classiques dont il me demande d’en vérifier l’exécution. Me voilà adjoint au Maître, et je remplis ma tâche avec enthousiasme. Un seul gage me dérange : c’est l’interdiction pour Sophie de faire l’amour, et même de se caresser. Elle doit rester « vierge » pendant toute la semaine. Rien que de penser à samedi prochain me fait bander. Heureusement, parmi les gages, des fellations dans un parking et une porte cochère me permettent de relâcher la pression. D’habitude, Sophie n’est pas une fana du genre, mais je dois reconnaître qu’elle s’est forcée, comme quoi mon statut d’adjoint apporte des avantages.


Sophie est à cran. Elle avoue une envie irrépressible de baiser. C’est le but de son Maître. Enfin, samedi arrive. Elle est littéralement rivée à son téléphone. Et si Marc annulait ! Quelle punition ce serait. Enfin, le SMS sauveur arrive : « Préparer repas pour quatre. Arrivée vingt heures chez toi. Tenue de soubrette. »


Je n’ai jamais vu Sophie préparer un repas avec autant de plaisir, elle qui se plaint constamment de cette contrainte. Elle ne cesse de me questionner :



Enfin vingt heures approchent. La table est mise. Pour ne pas être perturbée, Sophie a prévu un repas froid. Elle sort de la salle de bain, magnifique dans sa tenue de soubrette qu’elle ne gâche pas avec des dessous. Je la connais bien ; elle ne tient pas en place et est si excitée qu’un geste suffirait à la faire jouir.

On sonne. Elle se précipite, ouvre la porte. Marc apparaît, mais l’ignore pour me saluer.



Il a une bouteille à la main, se tourne vers Sophie et la lui donne sans un mot.

Elle comprend, moi aussi. Elle doit se la jouer soubrette et non pas épouse qui reçoit.



Il se tourne pour faire les présentations.



Bien sûr que je les reconnais : ce sont les voisins voyeurs.



Et comme je décide de jouer le jeu, je demande à Sophie – la soubrette de service – de leur montrer le chemin du salon.


C’est un régal de la suivre, son habit la laissant totalement nue dans le dos. Pour être honnête, le devant n’est pas beaucoup plus caché, et l’ensemble ne tient que par deux lanières. Sophie me surprend par sa décontraction. Où a-t-elle appris à être si à l’aise, presque nue, devant d’autres ? Je la soupçonne même d’exagérer son déhanchement, mais quel délice !

Elle a décidé de jouer le jeu, et aussitôt que nous sommes installés dans les fauteuils, elle nous apporte les apéritifs. Pendant ce temps, j’esquisse un début de conversation.



C’est elle qui répond :



Un charmant sourire évocateur de cet instant accompagne la réponse.

Me tournant vers Marc, je l’interroge.



Marc se tourne vers le couple, comme s’il demandait son autorisation. L’homme hoche la tête.



Et, se tournant vers Sophie, qui ne sachant quelle attitude adopter, reste debout à côté de moi :



Et, revenant vers moi :



Sophie joue son rôle. Nous passons à table. Je dois reconnaître que le repas a été vite expédié, chacun anticipant la suite.

Retour dans le salon. Service du café. Quel charmant spectacle que ce postérieur dégagé lorsqu’elle se penche ! Personne, même moi, ne résiste au plaisir de flatter la croupe, voire de glisser un doigt inquisiteur. Le mien ressort trempé, preuve que la coquine apprécie le traitement.

Puis, faute commise exprès ou mauvaise manipulation, une tasse se renverse. Marc se dresse.



Elle s’est figée. Je suis certain qu’elle se dit « enfin ». Ses yeux implorent. Je sais maintenant que ce n’est pas le pardon qu’elle attend. Non : la coquine attend la punition. Les coups ! Les claques ! Les sévices ! Tout ce qui précède et qui va augmenter encore son envie de se faire posséder.

Oh, les coups ne sont pas trop forts.

Les claques pas trop appuyées.

Les sévices raisonnables.

Surtout pendant pas trop longtemps, car elle ne souhaite qu’une chose : c’est qu’un sexe viennent la fouiller, glisser dans sa chatte, dans son cul ; peu importe, pourvu que la braise qui occupe son bas-ventre depuis plusieurs jours puisse s’éteindre par la semence d’homme.

Mais Marc en décide autrement. Des claques, oui. Quelques-unes sur les fesses, sur la chatte, sur les seins alors qu’il lui enlève le déguisement de soubrette. Mais de possession, non. J’imagine qu’elle ruisselle, cyprine si souvent absente pendant nos baises. Enfin, avant. Avant que nous découvrions ce déclencheur chez elle.


Sandrine, complice depuis si longtemps, comprend « à demi geste ». Un mouvement et elle nous montre son corps sculptural magnifiquement hâlé dans les moindres recoins. Marc pousse Sophie vers elle, la force à s’agenouiller entre les cuisses de bronze et… Sophie n’est pas idiote. Elle comprend, même si c’est inhabituel, nouveau pour elle. Son Maître le lui demande. Son Maître exige. Elle obéit. Elle plonge. Trouve une odeur bien différente, une humidité particulière.


C’est une des questions qui me taraudait lorsque j’ai connu Sophie et son passé, en Autriche, si riche en expériences diverses :



D’une certaine façon, c’est un dépucelage, et j’en connais des biens pires. La soumise, ma femme, s’exécute et remplit sa mission. Sa tête et les cuisses cachent l’ouvrage. Ouvrage bien fait. Amour du travail parfait. C’est une tradition dans ma famille, y compris pour les pièces rapportées.

Elle me fait honneur, et Sandrine – que je pense véritable experte dans tous les arts de l’amour – ne cache pas son plaisir.


Je n’ai pas affaire à des ingrats. Ma femme suce, on me propose de me faire sucer. Pascal, amant complaisant, me fait comprendre que je peux profiter aussi de sa compagne.

Pour plus de commodité, j’enlève pantalon et slip afin d’enjamber le couple en action, monter sur le canapé et amener mon sexe qui ne demande que cela dans la gorge de Sandrine. Alors commence ce que je considère avec du recul comme le meilleur pompier de ma vie. D’accord, je n’ai pas l’expérience de nombreuses suceuses, mais depuis quelques années je m’étais fait aux sucettes mal dégrossies de Sophie, qui manifestement n’était pas une adepte du genre. Surtout ne lui parlez pas de cette pratique « immonde » de juter dans sa bouche !


Sandrine, c’est autre chose. On voit, on sent qu’elle aime sucer. Sa bouche est un aspirateur, et heureusement que mes couilles bloquent le chemin sinon je disparaîtrais corps et âme entre ses lèvres. Je suis sur un nuage. Rien ne m’empêche d’avancer et de plonger dans sa gorge. Même le gargouillis chante à mes sens. Et que dire de ces pressions subites qui doivent correspondre à des caresses de ma femme…

C’est divin, sublime. Jamais ma queue n’a été sucée avec tant d’ardeur et de plaisir évident. On est loin des sucettes, rapides, léchages laborieux de Sophie désireuse de se débarrasser au plus vite de ce qu’elle considère comme une corvée. Ma queue est en pays conquis. Je me branle lentement, essayant de me retenir le plus longtemps possible en territoire inconnu, mais il me faut reconnaître la valeur de mon adversaire et je vais venir. Du plus profond de moi, je sens mon jus se préparer à se déverser en flots impétueux. À moi aussi, cette semaine m’a semblée une éternité, et ce ne sont pas les branlettes de ma femme que je sens chaude comme la braise qui m’ont suffi.


Je vais me retirer pour épargner cette gorge accueillante du sperme peut-être malvenu, mais je sens sur mes fesses une pression qui me retient.

Alors… Oh mon Dieu, que c’est bon ! Je jaillis et déverse ma liqueur avec une jouissance jamais égalée. Tout est accepté. Les lèvres sont des portes closes d’où rien ne s’échappe. Mon sexe glisse doucement hors du nid chaud et humide. Je me recule, enjambe ma femme toujours en action, soumise obéissante.

Trois hommes regardent. Deux femmes s’activent. Sandrine relève Sophie d’entre ses cuisses.

C’est terminé ! Pour l’instant.

Mais non : Sandrine attire sa maîtresse d’un soir vers elle. Les visages se touchent. Les lèvres se joignent. Mais sans prévenir, Sophie se recule avec violence et semble vouloir cracher.

J’ai compris : elle refuse ce que Sandrine a gardé dans sa bouche. Mon sperme, liquide gluant et chaud que ma femme a toujours refusé de recevoir et que Sandrine lui transmet dans ce baiser.

D’un seul coup, l’ambiance change. La soumise n’accepte pas… Des punitions, des gages doivent être donnés si l’on veut que l’ordre règne. Où va-t-on si les soumise refusent les cadeaux ?


La réponse est immédiate. Marc, sans prévenir, claque la rebelle. Je ne suis que le témoin, mais d’une certaine façon je comprends que l’offense doit être lavée. Il fut une époque où l’on en a guillotinées pour moins que ça.

Marc échange un regard avec Pascal. Après tout, à travers son amie, il a été offensé. Comment, une soumise refuse le cadeau d’une amie, en plus le propre jus de son homme ? D’un geste, il baisse son pantalon, pousse le slip et nous présente un sexe digne de considération. Déjà tendu, à la fois long et épais, parfaite image de ce que certains hommes, moi compris, aimeraient posséder. Mais d’une certaine façon, une ancienne soumise comme Sandrine, que l’on imagine expérimentée et experte, n’aurait pas pu tomber amoureuse d’un homme avec un sexe de minable.


Sophie comprend qu’elle n’a pas d’autre alternative que de se pencher pour venir sucer Pascal. J’assiste alors à ce que je n’ai jamais osé faire, et peut-être que j’aurais dû faire il y a bien longtemps : Marc et Pascal s’associent pour que Sophie engloutisse la verge érigée. Sandrine, bonne copine, montre à ma femme la façon de faire. Prendre sa respiration avant. Ne penser qu’aux lèvres qui avancent sur la hampe. Oublier ce reflexe lorsque le gland touche la glotte. Jouer de la langue pour lécher la queue.

Mais lorsque la semence jaillit, il faut toute la persuasion physique de Marc pour que Sophie ne se sauve pas. C’est un peu fort, et je me demande si je dois intervenir ; mais en réalité, il suffirait d’un geste de Sophie pour que je vienne à son secours, geste qu’elle ne le fait pas.

Je reconnais que je ne suis peut-être pas tout à fait indifférent, car c’est une gâterie que j’attends depuis longtemps.


Enfin, quelques secondes plus tard, tout est terminé lorsque nous voyons tous ma femme avaler ce que Pascal a libéré dans sa gorge. Manifestement, ce n’est pas si terrible car tout se termine par un sourire, et je me souviendrai toujours du petit coup de langue qui vient chercher aux commissures de ses lèvres la dernière trace de liquide.


Chacun se repose. Je m’étonne pourtant que Marc n’ait pas profité de son emprise, maintenant bien évidente sur ma femme, pour la baiser. Elle n’attend que cela. Un aveugle sentirait que la tension sexuelle est insupportable. Je ne connais pas grand-chose aux relations qui régissent le contrat « Dominant-dominée », mais je m’étonne qu’un Maître n’honore pas sa soumise de temps en temps.

J’en suis là dans mes réflexions lorsque Marc lance :



« Mais où allons-nous ? » Manifestement, le couple est au courant car il ne demande rien. Marc m’attire à part pour m’informer qu’ils ont prévu d’aller en boîte, en boîte échangiste et SM, me précise-t-il avec un sourire. Il me demande de ne pas en informer Sophie pour lui faire la surprise.

Sophie nous regarde bavarder et m’interroge du regard. Je décide de continuer le jeu en la rassurant d’un sourire, juste avant que Sandrine ne lui bande les yeux. Je n’ai que le temps de la recouvrir d’un manteau, vêtement totalement déplacé en cette belle nuit de juin, avant que tous les cinq nous nous enfournions dans la voiture.

Je suis monté devant avec Pascal au volant. Sophie, à l’arrière, coincée entre Marc et Sandrine, semble inquiète ; je la rassure par un « Je suis là, chérie. ». Le trajet se fait en silence, bien que par moments j’entende de petits gémissements qui doivent être le résultat de quelques caresses sur le siège arrière.


Je commence à comprendre la tactique de Marc. Son but est d’échauffer le plus possible sa soumise, pour… Mais dans quel but ? Manifestement, tout est déjà organisé et planifié. Je suis heureux d’avoir fait le bon choix. Il semble imaginatif, et en une semaine il a déjà révolutionné nos habitudes. C’est étonnant comme cet homme qui ne frappe pas par son physique dégage une aura de commandement.


La voiture stoppe juste devant une porte discrète avec une simple plaque : Club Privé. Nous descendons alors que notre chauffeur repart garer son véhicule. Manifestement, Marc est connu car nous entrons sans problème. Juste un droit d’entrée plus que rondelet. Les hommes seulement, les femmes ne paient pas.

Personne ne s’étonne de voir passer une femme nue – le manteau a été déposé au vestiaire – les yeux bandés, accompagnée par trois personnes. Nous allons nous installer au bar juste à côté d’une piste de danse où une faune surprenante évolue. Dommage que ma femme ne puisse pas voir ! Le paysage vaut le détour. Des couples de tous les genres, des tenues les plus excentriques ; tout le monde semble à l’aise. Certains se frottent sans vergogne, d’autres gesticulent.


Un serveur apporte à boire au moment où Pascal arrive. Il tient un sac à la main. Marc en extrait un collier et une laisse qu’il fixe au cou de ma femme. Il ajoute une sorte de bâillon avec une boule rouge qui la force à garder la bouche ouverte.

C’est ainsi, aveuglée et attifée des symboles de la soumission, que nous parcourons le dédale des pièces et couloirs de ce club qui semble se prolonger sans fin sous terre. Bien sûr, depuis la découverte de l’addiction de Sophie au SM, nous avons passé des heures sur Internet, acheté toutes sortes de revues où les choses les plus élégantes côtoient les plus crades. Ici, à chaque recoin, ce sont les travaux pratiques qui s’affichent. Si la majorité des dominés sont des femmes, quelques hommes sont aussi sur la sellette.


Marc, qui semble savoir parfaitement où aller, entre dans une pièce déjà occupée. J’imagine que c’est à dessein, car depuis le couloir des vitres ne cachent rien de ce qu’il s’y passe. Non, excusez-moi : ce ne sont pas des vitres, mais des miroirs sans tain. C’est flippant, car presque tous les murs sont recouverts de miroirs qui renvoient votre image à l’infini, et très vite on ne sait plus très bien où cela s’arrête. Un instant, j’ai l’impression d’être ivre et je vacille.


Plusieurs personnes sont déjà là. Elles regardent un homme allongé sur le dos, le visage recouvert par une cagoule, les jambes tirées vers le plafond. Il est à la merci d’une femme. Bien sûr, la position ne m’est pas inconnue ; j’en ai vues de nombreuses sur Internet, mais ici c’est différent. Je me glisse entre deux spectateurs. La femme est en train de fixer sur elle un gode noir plus que respectable, qui brille de lubrifiant. Lorsqu’elle approche le gland de l’anus, on se rend vraiment compte de la taille, pointe sombre sur petit trou blanc, lisse mais aussi gras de crème.

Le gémissement de l’homme lorsqu’elle force le passage n’est pas simulé, mais aussitôt il se transforme en soupir alors que la femme engage totalement l’objet dans son fondement. Elle est à fond, se tortille comme si elle voulait gagner quelques millimètres encore et explorer chaque parcelle du conduit. Nous assistons tous au retrait du gode du cul de l’homme, dont l’orifice reste étonnamment ouvert comme une porte sur les profondeurs intimes. Elle le réinvestit maintenant sans délicatesse, mais n’est-ce pas de cette façon que le plaisir arrive ? Maintenant elle le baise et l’encule avec entrain, secouant l’homme violemment. Une main sur ses cuisses pour le maintenir, une autre qui le masturbe en cadence.



C’est Sandrine ! Mais elle ne fait pas que me parler ; elle passe sa main sur mon sexe, et comme elle le trouve dur, me provoque.



Je ne réponds pas, mais elle met bien le doigt là où ça fait mal. C’est vrai que depuis que nous explorons le net avec Sophie, ces images d’hommes sodomisés me hantent. Elles me rappellent une aventure avec un copain en vacances. Il ne cachait pas vraiment son goût pour les garçons, mais je me croyais à l’abri. Pourtant un soir, alors qu’on était rentré bredouille de conquêtes, il est tombé à genoux devant moi alors que je sortais de la douche, et sans me laisser le temps de réagir, il m’avait sucé. Et c’était bon, vraiment bon. De fil en aiguille, comme on dit, je lui avais rendu la pareille, et même au-delà. Il m’avait initié aux plaisirs entre hommes, me donnant son cul à posséder et me persuadant même de recevoir sa verge dans mon anus. Sophie était au courant, ayant découvert une vieille photo ou « Arthur », en adolescent inconscient, avait immortalisé au Polaroïd une prise où, nu, il me flattait la queue bien raide.


Je n’ai pas l’impression d’être resté longtemps, et pourtant lorsque je retourne vers mes amis, je trouve Sophie en position. Tout le monde me regarde, même elle, car il lui a enlevé son masque et j’imagine que pendant qu’il réalisait son chef-d’œuvre, elle devait regarder autour d’elle. Elle n’est pas la seule ; j’ai l’impression d’être le centre de l’attention de Marc, Pascal et consœurs.


Marc a réalisé une œuvre d’art. Avec des cordes, certainement extraites de son sac à malices, il a élaboré un bondage que j’aurais aimé être capable de faire. Chaque brin de corde, manifestement rugueuse pour transcender les liens, s’aligne en parfaite harmonie, aucune de chevauchant l’autre, enroulant les seins de ma belle, les projetant en avant, durs, tendus et déjà écarlates sous la pression, pour continuer dans le dos, former une boucle après avoir immobilisé ses bras. Suprême attention, les propres mains de Sophie se retrouvent plaquées sur ses fesses comme si elle se préparait à les écarter pour mieux les offrir.


Manifestement déjà connaisseuse de la position, Sandrine aide Sophie à se pencher en avant pendant que Marc fixe la boucle du dos à une corde qui pend du plafond. La soumise est en déséquilibre, en appui sur ses jambes, le haut du corps à l’horizontale, la croupe offerte.

Certains spectateurs du couple en sodomie regardent de notre côté maintenant. Sophie cherche la bonne position, l’équilibre qui ne tire pas trop sur ses seins. Pendant ce temps, Marc sort de son sac une sorte de crochet métallique sur lequel il visse une boule de métal. Sophie est comme moi, incrédule. Je ne connais pas cet objet. Ma femme me questionne du regard, mais je fais un signe d’ignorance. La réponse arrive très vite car Marc, passant par derrière, positionne la boule brillante à la porte du cul. Elle entre facilement, avec juste un frisson de surprise de la soumise. La suite est étonnante et je suis avec attention. Sur le front de Sophie, il place une sorte de bandeau qu’il relie au crochet anal.

Je comprends alors que c’est un sévice particulièrement vicieux qu’il met en place. Si la nuque faiblit, la corde tire sur le crochet et la boule dans l’anus bouge. Elle doit donc rester cambrée et en équilibre.


Maintenant, il sort une série de cravaches qu’il propose aux voyeurs. C’est la farandole. Heureusement, aucun ne lâche ses coups et Sophie doit en être satisfaite. Pendant ce temps, Marc baisse son pantalon et libère son sexe que je suis tout étonné de ne pas trouver bandé. Il le propose à la bouche de Sophie que je ne reconnais pas, tant elle se précipite sur lui, au risque de tirer sur son cul. Enfin ils ont trouvé le bon équilibre. Les autres reculent. Chacun reconnaît, et un instant j’en suis jaloux, que cette femme appartient à cet homme et que lui seul décide. Marc maintient la tête de ma femme pour que son sexe soit entièrement absorbé. C’est facile au début et elle ne semble pas en souffrir. Mais manifestement, la chose qui occupe sa bouche demande de plus en plus de place et il faut toute la force du Maître pour que Sophie résiste. Des larmes coulent de ses yeux. Elle étouffe. On entend des bruits sourds. Elle va défaillir, tourner de l’œil, mais manifestement il sait être attentif et relâche la pression, juste ce qu’il faut et juste un moment, pour reprendre aussitôt.


Le sexe qui réapparaît n’a rien à voir avec la petite chose molle d’avant. Court, noueux, c’est une verge de paysan, bite taillée pour labourer les champs féminins de nos campagnes. Quand je pense que huit jours plus tôt ma femme faisait la fine bouche et ne suçait que par devoir conjugal la pauvre queue maritale… Une semaine, c’est tout ; cela a suffi à la transformer en bouffeuse de bites ! Que n’ai-je pas forcé le destin et sa gorge par la même occasion plus tôt… Elle ne perd rien pour attendre !


Maintenant, son Maître veut venir chercher sa récompense. Il passe derrière elle, et d’un coup de reins ravageur envahit la chatte qui doit être humide depuis des heures, avec un seul et même but : se faire prendre enfin par lui. C’est un conquérant qui s’avance. Le terrain est déjà conquis. Cela fait une semaine qu’elle rêve de cet instant : qu’il la baise enfin. Le Maître prend sa part, et si cela ressemble à un viol tellement les coups sont donnés avec violence, alors c’est un viol consenti car Sophie ne cesse de crier son plaisir. Il la laisse parler, réclamer, supplier qu’il continue, dire qu’elle jouit sous ses coups, qu’elle promet d’être son esclave, sa chienne, sa chose, pourvu qu’il accepte de la diriger.

Un tel langage me choque un peu. J’en serais presque jaloux. Marc, en fin psychologue, me sourit mais aussi m’invite du geste à venir prendre ma part du gâteau.

Moi, ma queue est douloureuse d’être restée tendue depuis notre arrivée au club et elle bondit du slip comme une prisonnière qui rêve de franchir le mur. Je n’ai même pas besoin de me pousser beaucoup pour que Sophie m’absorbe, tellement elle avance sous les coups de son Maître. Si j’ai toujours été un mari attentionné et un amant à l’écoute du plaisir de sa femme, ce soir je suis un phallus qui n’a qu’une envie : enfin cracher sa sève dans la gorge de sa femme.


C’est si facile… Je n’ai qu’à me tenir bien droit dans mes bottes. C’est Marc qui fait tout le travail. Chaque coup de boutoir fait avancer les lèvres pulpeuses qui glissent, sucent puis repartent pour enfin revenir à la charge. Cet effet de balancier est divin, et là d’où je suis, je peux voir l’anneau anal se redresser et certainement labourer le cul occupé.

J’ai honte, mais je n’arrive pas à me retenir. Peut-être est-ce l’envie inconsciente qui me pousse à conclure ? En tout cas, moi aussi j’ai accumulé des envies pendant la semaine écoulée, et je noie la nouvelle pompeuse sous des flots de sperme. Aucune aversion. Aucune grimace. Au contraire, un sourire de remerciement. Ce n’est pas possible, on me la changée ! Merci, Marc. Merci. L’avenir me paraît radieux.


J’abandonne la gorge avec la cambrure qui montre qu’elle déglutit et que mon sperme suit un chemin inexploré. Un seul regret : ce n’est pas moi qui ai testé le premier ce chemin. C’est Pascal, à la maison, il y a deux heures. Deux heures, et le monde est transformé.

D’ailleurs, Pascal n’est pas loin et c’est lui que Marc encourage à prendre ma suite. Et de deux. Suce, ma chérie : tu as du retard à rattraper ! Et alors que ton Maître te bourre, que ton cul est occupé par une sphère traîtresse, son ami se fait un plaisir de se faire pomper.

Lui aussi déverse son jus alors que Marc continue sa besogne. Nouvelle coulées de liqueur ! Au fait, sauras-tu me dire si le goût est vraiment différent ?


Marc va-t-il faire appel à quelqu’un d’autre ? Je redoute pour Sophie ce Black, armoire à glace qui doit faire les délices des soirées avec la tige qui pend et qui doit faire peur à plus d’une. Mais non, nous restons en famille. La bouche libérée, Sophie recommence ses encouragements. Je ne la connaissais pas si bavarde, ni salace. Si elle a toujours la jouissance partageuse, jamais je ne l’ai entendue si salope et vulgaire.

Enfin Marc donne des signes de faiblesse, montrant qu’un Maître n’en est pas moins homme. Il arrache la capote protectrice et déverse, en larges coulées, son sperme. Mais oui, même chez les Maîtres, le sperme est blanc et crémeux.


La pièce se vide et Sandrine, qui s’est absentée, est accueillie en héroïne pour étancher notre soif avec une bouteille de champagne. Sophie, libérée de ses carcans, passe du statut de soumise à celui d’égale après que Marc l’ait félicitée pour sa disponibilité et les dons manifestes qu’elle a montrés.

Alors que tous les cinq nous trinquons en l’honneur de la nouvelle héroïne, ma femme bien aimée, ma maîtresse, ma « salope », Marc annonce :



Bien sûr, nous donnons notre aval. Je suis impatient de voir ce qu’elle peut imaginer. Avec Sandrine, avec Marc, avec Pascal ? Lequel va-t-elle choisir pour son gage ? Je suis persuadé qu’elle va demander quelque chose à son Maître pour, d’une certaine façon, prendre une douce revanche.

Elle demande à réfléchir. Chacun respecte son silence. Enfin, elle parle à Marc, mais sans que nous puissions entendre. À sa tête, il est surpris de la demande, mais finalement sourit.



Nous nous regardons. Qu’a-t-elle pu imaginer ? Mais Marc pose la question à chacun, et chacun doit répondre et jurer, cracher, cochon qui s’en dédit…



La coquine, la longue queue la fait rêver ! Décidément, chaque minute me surprend.

Ma mission est facile ; il n’est pas bien loin et accepte de me suivre lorsque je lui parle de ma femme qui l’attend. Lorsque nous arrivons dans la pièce, tout le monde attend. Sophie vient accueillir notre invité. La verge pend toujours, métronome qui ponctue la marche. Elle le guide vers un siège et commence à le caresser. Ainsi, c’est cela, son envie : un beau Black, une grosse queue ; et moi qui croyais que la taille n’était pas tout… J’ai juste le temps de voir que sous son action, le membre prend forme, que Sandrine vient vers moi. Elle est nue, et c’est vrai que c’est la seule de la soirée à ne pas avoir eu son plaisir. À moins que sur le trajet du bar elle ait trouvé chaussure à son pied.


Ses caresses réveillent le loup en sommeil. Son ardeur est communicative. Je veux moi aussi la caresser, sucer les petites lèvres que ma femme a honorées en début de soirée ; mais elle est pressée, elle est chaude et s’allonge sur le lit, me tendant les bras comme une nageuse qui attend son sauveur. J’entre en elle comme un sous-marin glisse dans les abysses. Sans bruit, sans résistance, entre deux couches thermiques. Je vais la besogner, la faire hurler de plaisir, toute ancienne soumise qu’elle est. Il n’y a pas de petites revanches. Au moment où je pense cela, je sais que c’est ridicule. Aucune compétition entre Marc et moi. Lui, c’est le Maître. Moi, je suis le mari, l’amour de Sophie. Mais nous les hommes, nous ne pouvons pas nous empêcher de voir la concurrence et le défi partout. Souvenir d’une époque où l’homme de Cro-Magnon chassait les femmes pour les féconder et assurer la descendance.

Sandrine veut se la faire plus tranquille. Elle me serre contre elle ; ses bras m’enveloppent, ses jambes m’emprisonnent.


Tiens, Sophie nous rejoint. Elle aussi s’allonge sur le lit, à côté de ma maîtresse. Je regarde, pensant voir le beau Black venir la chevaucher, mais c’est Pascal qui se présente. Il la possède.

J’ai compris ! Son souhait est de se faire prendre par deux hommes, et je regrette de ne pas pouvoir être un de ceux-là.


C’est le doigt de Sandrine qui me met la puce à l’oreille. Elle le promène dans ma raie du cul et profite de ma surprise pour me l’enfiler. Oh, je ne suis pas contre ce genre de pratique. Sophie le fait quelquefois. Mais lorsque le doigt se retire et que quelque chose de froid est largement étalé, je comprends ce qui va se passer.

Un regard à ma femme confirme mon soupçon. Un instant j’envisage de fuir, mais la seconde suivante la raison l’emporte : je perdrais définitivement son amour si je n’étais pas capable d’accepter ce que je lui demande. Un flash, et je reviens quinze ans en arrière, cette soirée où Arthur avait doucement envahi mon cul avec sa bite.

Une pression, douleur qui irradie mais disparaît aussi vite qu’elle est venue. J’attends qu’il avance pour m’occuper, mais rien ne se passe. Oh, plutôt si : je sens son ventre sur mes fesses et, mais oui, ce sont des couilles d’homme qui frappent et concurrencent les miennes. Il est en moi, et c’est seulement maintenant que je sens cette chose, longue, dure, énorme qui m’encule.


Tout me revient à l’esprit ; cette bite qui dilate mon cul, c’est ma « madeleine de Proust ». Vous savez, les souvenirs qui reviennent juste par la sollicitation des papilles ; eh bien moi, c’est ma première sodomie qui se rappelle à moi.

Lorsqu’Arthur m’avait enfilé, avec préparation et délicatesse, c’est bien sûr sa queue que j’ai physiquement ressentie dans mon cul, cette queue qu’il activait lentement au début, mais que très vite il a transformée en piston pour me bourrer grave. J’étais trop jeune pour comprendre pourquoi j’avais eu tant de plaisir de cette sodomie, et des suivantes d’ailleurs.


Ce soir, je sais. C’est le changement de statut, le passage de « baiseur » à « baisé » qui m’avait donné tant de jouissance. C’était lui qui était le maître de mon corps, lui qui décidait de tout : la profondeur, la vitesse, enfin tout ce qui fait une bonne baise ; et c’est moi qui subissais, mieux, qui étais le réceptacle. Et sa semence ! La surprise de sentir son sperme inonder mon fondement. L’angoisse d’un instant que mon intestin avait fait des siennes avant de comprendre que c’était son jus qui coulait sur mes cuisses alors qu’il me pistonnait toujours.


Je regarde Sophie mais elle ne me voit pas. Pascal la besogne et elle apprécie, si j’en juge par ses soupirs et son petit sourire ; mais elle semble ailleurs, ses yeux rivés au plafond. Si, à notre arrivée, les miroirs m’ont troublé et même déstabilisé, j’avais fini par les oublier ; mais maintenant, je sais ce qui attire son attention : le plafond doit lui fournir une vue imprenable sur mes fesses et ce qui s’y passe. Il me suffit de regarder devant moi, et les réflexions multiples me fournissent les images.

C’est comme si je regardais un film où un Black bien membré fait disparaître sa queue noire et luisante dans le fondement de son amant. Un film en 3D ; mieux, en 4D car, lorsque je vois l’engin avancer jusqu’à disparaître, je suis aux premières loges et c’est mon cul qui s’y colle.

Une main agrippe la mienne. C’est Sophie, et nous échangeons un regard complice mâtiné d’amour et de plaisir. Nos amants aussi semblent complices, ou tout le moins jouent le jeu de la synchronisation parfaite. D’un œil, je vois Marc jouer les chefs d’orchestre et, par petites claques, les organiser.


Chaque poussée de mon enculeur est transmise par ma propre queue dans Sandrine que j’oublie un peu, concentré et profitant au mieux de ma position.

Comme c’est bon de n’être qu’un jouet entre des mains expertes ! Comme c’est bon de sentir le bâton noir qui me ramone, gonfle encore et encore ! Comme c’est bon de savoir que mon petit cul inspire mon enculeur !

Une dernière poussée et je sens que dans un dernier effort pour aller encore plus loin et m’enculer jusqu’à la garde, l’homme laisse la jouissance monter, le sperme rugir et… Non, j’avais oublié. La vision de sa queue noire m’avait fait oublier qu’une capote nous protège et que c’est elle qui reçoit la liqueur. Mon subconscient attendait le jaillissement du précieux liquide, espérant retrouver les sensations d’une autre époque. Cela ne fait rien ; c’est bon quand même.


Mon enculeur se retire et je me sens bien vide sans lui. Heureusement, à mes côtés Pascal aussi lâche la purée sur le ventre de ma femme, coulures généreuses et grasses. Je suis fier d’elle, de sa beauté, de sa sensualité, de sa perversité, de ce côté salope quelle révèle maintenant.

Marc ne peut s’empêcher de venir apporter sa touche d’organisateur en approchant pour passer deux doigts dans une traînée blanchâtre et la proposer à ma femme. Elle est si proche de moi que je peux sentir l’odeur du sperme, voir la bouche s’ouvrir, se refermer sur les doigts et les lécher tout en me regardant d’un air provocateur.

Je peux presque l’entendre penser : « Tu vois, maintenant j’aime… ».

Marc recommence sa récolte et prélève de nouvelles coulures et va les lui donner… Mais c’est vers moi qu’il se dirige, et c’est à mes lèvres qu’il les propose. Encore une fois, je ne peux pas refuser ce que je demande aux autres. Je fais le fier, le malin, celui qui assure, mais ne peux réprimer une grimace en faisant mon devoir.

Sophie, libérée du poids de son amant, se lève alors et je la vois parler à l’oreille de son Maître. Tous deux me regardent.


Se passe alors la chose qui va transformer ma vie.


Si, en février, Sophie et moi avons découvert son goût pour la punition et la domination ; si, depuis, nos jeux se sont révélés de magnifiques aphrodisiaques ; si, depuis à peine huit jours, l’arrivée de Marc dans notre vie nous a fait passer à la vitesse supérieure, alors on peut dire que « cette chose », d’une certaine façon, boucle le cercle !


Marc se penche vers Sophie et lui retire le collier de servage avec sa longue lanière. Il disparaît un instant à mon regard mais je vois les yeux de tous mes partenaires le suivre alors qu’il passe derrière moi. Ce collier, c’est à mon cou qu’il le propose, le positionnant lentement, avec cérémonie, attendant mes réactions. Mais je ne dis rien, simplement curieux de ce que Maître et soumise ont bien pu inventer. La tension se fait plus forte, la laisse me tirant en arrière. Un souffle à mon oreille, un corps contre le mien. Sophie a-t-elle demandé à Marc de me sodomiser ? Le Maître abusant du mari de sa soumise ! Mais il parle, ou plutôt murmure :



La nouvelle me fait l’effet d’une bombe. Comment peut-elle imaginer… C’est elle, sa soumise, pas moi. Marc doit sentir le cheminement de mes pensées. Il reprend :



Ainsi, Sophie resterait sa dominée. Elle et moi… Le même Maître…

C’est le regard et le hochement de tête de Sandrine qui me décident. Avant que je ne parle, elle connaît déjà ma réponse. Ma verge s’est gonflée en elle. Ma queue parle pour moi.



Il revient vers moi, toujours en tirant sur la laisse et, enjambant Sandrine, me pousse sa verge dans la gorge, suprême offrande du Maître au soumis. Mais aussi il agrémente son offrande par des coups de laisse sur mes fesses, me forçant à le pomper profond, et par le même mouvement baiser Sandrine qui mérite le meilleur pour sa longue attente.


La boucle est bouclée, mais aussi d’une certaine façon c’est la bite d’Arthur, mon initiateur, que j’imagine dans ma gorge.


Sophie regarde son homme se faire diriger, absorber jusqu’aux couilles la queue de son Maître, emmancher la belle Sandrine, ancienne initiée aux plaisirs SM et elle sourit. Comme moi, elle doit déjà imaginer la prochaine fois, faisant une confiance absolue à l’homme que nous ne connaissons que depuis huit jours.


Mon sperme inonde la capote. Ma bouche s’étouffe sous les coups de boutoir de mon Maître ; et lorsque sa crème va venir, j’espère, je prie pour qu’il veuille bien m’en abreuver…