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n° 15846Fiche technique8114 caractères8114
Temps de lecture estimé : 5 mn
15/10/13
Résumé:  Une soirée sous le signe de la soumission.
Critères:  fh hsoumis fdomine cunnilingu fdanus fsodo attache yeuxbandés fouetfesse
Auteur : Shiva 2  (Shiva)
Un SMS énigmatique

C’est par un SMS énigmatique qu’elle me donna le ton de la soirée :


« Sois devant la porte d’entrée à 20 h. Il y aura un paquet devant la porte ; ouvre-le et suis les instructions. À la lettre. »


Elle connaissait ma tendance à la soumission, nous en avions parlé quelquefois, et il était arrivé que dans le feu de l’excitation elle se laisse aller à me dominer. C’était toujours resté relativement soft ; apprivoiser dans un couple l’envie de soumission de l’un et la découverte de la domination chez l’autre, en même temps, prend du temps.

Je ne savais pas vraiment jusqu’où je voulais aller et je crois qu’elle s’interrogeait sur son envie et sa capacité de dominatrice.

Le ton directif de ce SMS me titilla tout de suite. J’avais une petite idée de ce qui m’attendait ou, du moins, je l’espérais.








La moindre des choses était d’être ponctuel !

J’arrivai donc à 20 h pile devant notre porte d’entrée. Celle-ci – et ça va vite avoir son importance – se trouve sur un palier que nous partageons avec les voisins du dessus.

J’ouvris donc, un peu fébrilement, le paquet qu’elle avait déposé.

À l’intérieur se trouvait un deuxième paquet et un petit mot :


Déshabille-toi, complètement. Après, et seulement après, ouvre la boîte et équipe-toi…


Hum, je n’ai pas de problème à être vu nu, mais là… la situation était particulière !


Ce n’est pas le moment de reculer… Je n’en ai pas envie ; et même si je le voulais, je suis déjà trop excité pour reculer. Je m’exécute donc, me déshabille, aux aguets d’un bruit dans les escaliers. Je crois que je ne me suis jamais aussi vite déshabillé !

J’ouvre la boîte, déjà déstabilisé par la situation ; j’y découvre une cagoule dont les yeux ne sont pas percés et un collier muni d’un anneau.

Nous y voilà…


Je « m’habille » (en me disant que si les voisins rentrent, je dois changer de quartier) et frappe à la porte. Je ne vois plus rien avec cette cagoule, mon ouïe redouble. J’entends ses pas se rapprocher de la porte, la porte qui s’ouvre, et je la sens placer quelque chose sur mon « collier ». Un petit coup sec vers le sol me fait vite comprendre qu’elle m’a placé une laisse.



Sa voix est ferme, décidée.

Je prends la position et je sens qu’elle me tire comme elle le ferait avec un chien et me fait entrer dans l’appartement. Je suis déstabilisé, surpris par ce qui se passe, excité ; je bande presque douloureusement.


Elle me promène, cherche à me désorienter. Ses petits coups secs dans la laisse veulent me montrer qui est le maître, et… ça marche ; il n’y a déjà plus rien en moi qui cherche à résister ou à garder le contrôle.



Je sens qu’elle vient par derrière placer quelque chose autour de mes testicules ; une ficelle, un élastique, un petit foulard ? Difficile à définir. Sans ménagement, elle serre, serre encore, et trouve l’exquis point entre la douleur supportable et celle qui ne l’est pas. Je sens mes couilles tendues comme jamais, mon sexe est gorgé de sang.

En revenant à côté de moi, elle pose un pied sur mes épaules, les poussant vers le bas et me dit :



Elle tend la laisse vers le sol, sous ses pieds ; j’ai à peine quelques centimètres de liberté et lui obéis, embrassant et léchant ses pieds aussi bien que possible.


Le coup est sec, inattendu : ma fesse gauche vient d’être percutée par quelque chose qui a claqué et certainement laissé une belle trace. Il est très difficile d’identifier l’objet quand la fesse chauffe autant.

Ce coup m’a surpris et a provoqué une décharge électrique dans ma colonne, poussant mes fesses en arrière, demandeuses. Le deuxième et les suivants ne tardent pas, légers, presque caressants, ou au contraire secs, cinglants.


Elle joue avec le rythme et la force de ses coups, je sens mes fesses comme jamais, et j’adore ça. J’adore déjà aussi l’idée de m’en souvenir les jours suivants en m’asseyant…


La laisse me retire vers le haut ; elle m’attrape les cheveux et me plonge la tête entre ses jambes.



Je ne me fais pas prier. Elle en profite pour changer d’accessoire pour prendre son fouet. Mes fesses doivent être écarlates ; elle en a peut-être pitié car je sens les lanières de son fouet sur le côté des cuisses et des hanches.

Elle est abondamment mouillée ; je crois que ce pouvoir qu’elle a pris sur moi commence à lui plaire : il n’y avait aucune hésitation dans ses ordres et son comportement.

Je joue avec son clitoris depuis un moment, au rythme de ses coups de fouet, extrêmement excité. Elle me repousse et me dit :



Je la pousse aussi loin que possible ; j’ai des difficultés pour respirer, mais je veux lui obéir.

Le mieux possible. Je la fouille, tourne à l’intérieur à la recherche de ce qui la ferait vibrer.



J’entre un doigt que j’avais mouillé de ma salive mêlée à ses fluides ; son anus est loin d’être tendu, et le passage se fait en douceur, directement. Mes allées et venues avec ma langue dans son vagin et mon doigt dans le cul ne la laissent pas de marbre, et je sens son bassin se tortiller sous mes gestes.

Progressivement, un deuxième doigt se fraie un chemin, et ils tournent tous les deux dans son anus qui devient plus qu’accueillant. Elle se repousse un peu en arrière et me dit :



Je me redresse à mon tour et enfonce mon sexe dans son anus, sans aucune résistance.


Je ressens son excitation, mes allées et venues se font de plus en plus puissantes, et je devine sa main jouer frénétiquement avec son clitoris. Soudain, je la sens se raidir, et elle est prise de tremblements que je ressens jusque dans mon sexe.



Ce qui arrive très vite. Je suis pris de spasmes tellement mon orgasme est intense ; j’ai le souffle coupé.


Nous savons que nous venons de vivre quelque chose de vraiment particulier, un jeu de rôle, un partage de fantasme, mais aussi quelque chose qui relève de l’intime, du partagé, difficilement définissable mais très fort, au-delà même des sensations physiques. Nous avons fait ce pas ensemble. Je me sens bien, un peu comme libéré d’avoir expérimenté quelque chose qui me titillait depuis longtemps. Il n’y avait qu’elle qui puisse me permettre un jour de le découvrir, sans jugement, en jeu de couple.


Nous nous enlaçons dans le lit, blottis l’un contre l’autre :









Le lendemain matin, un petit mot sur la table :


Tu n’as encore rien vu…



NB : j’ai appris par la suite que les voisins étaient partis en vacances.