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Temps de lecture estimé : 15 mn
17/10/13
Résumé:  Elle s'est endormie après la douche et elle est obligée de manger au bar de l'hôtel...
Critères:  fh fhh inconnu hotel voyage fellation cunnilingu 69 préservati pénétratio confession
Auteur : VincenLise            Envoi mini-message
Histoire banale

« M… ! Je me suis endormie ! » Il est 21 h passées et c’est trop tard pour sortir dîner. Voilà ce que c’est que de s’allonger après la douche ! Si ces crétins de ma boîte n’avaient pas fait du zèle et me reléguer dans un hôtel de banlieue, trois étoiles malgré tout, mais loin de tout pour qui n’est pas motorisé, cette heure tardive ne serait pas un handicap.

Le restaurant de l’hôtel est peut-être encore ouvert. Le temps d’enfiler une robe et je descends.

Trop tard. On me dirige vers le bar où quelques sandwiches me sont proposés. Ouf. J’ai la dalle !


Ma semaine de formation se termine. Enfin ! Intéressante, mais huit jours loin de chez moi, je n’ai pas l’habitude. Mon copain non plus d’ailleurs. J’espère qu’il a été sage. Huit jours sans faire l’amour, cela fait une éternité que cela ne m’était pas arrivé. Demain, à la même heure, il devrait avoir réussi à éteindre le feu que j’ai en moi. Je prends le train et il doit venir me chercher à la gare. Nul doute que nous fassions un arrêt dans la nature, pour un premier contact, avant de rejoindre notre appartement dans un petit village près de Saint-Jean-du-Gard.


À mon deuxième sandwich, je commence à regarder autour de moi. Pas foule ! Quelques couples, pas tout jeunes. Encore des retraités qui profitent des tarifs du week-end pour envahir les hôtels de cette catégorie. Une table d’hommes sirotant ce que je devine être de la vodka et qui parlent russe. Enfin, je crois ! Je ne suis pas douée pour les langues, et mon copain vous dirait qu’il préfère que je réserve ma langue à un usage bien particulier et ne pas la disperser pour les langues étrangères. Le coquin. Rien que de l’imaginer, je me sens « toute chose ».

La table des Russes est juste à côté et, de mon tabouret, je les domine. Celui qui est en face de moi n’arrête pas de me sourire, et j’imagine qu’il parle de moi à ses amis car tous se retournent pour me regarder. Quel sans-gêne ! Aucune éducation ! Je fais mine de regarder ailleurs, feignant l’indifférence.


Un regard plus tard, les Russes sont partis. Tous sauf un. Le même, celui qui est en face et qui continue de me sourire béatement. Nous, les femmes, hésitons toujours entre le harcèlement et le plaisir d’être admirée. Cet homme, pas si mal d’ailleurs, peut être identifié soit comme un lourdaud qui exaspère, soit comme un admirateur qui sait reconnaître votre beauté et votre féminité.

Féminité ! Vous avez dit « féminité » ? M… ! J’ai oublié de mettre une culotte. Dans ma précipitation, j’ai passé ma robe directement sur la peau, sans rien d’autre. J’étais tellement pressée d’aller manger ! Quelle gourde ! À ma décharge, il m’arrive de me balader sans culotte et sans soutif. Mon copain adore. Mais c’est en vacances ou en week-end ! Pas au boulot, je ne suis pas une allumeuse !

Je comprends maintenant son sourire béat. Le rustre a une vue directe sur ma chatte. Heureusement que les lumières sont tamisées !


Il lève son verre à ma santé ! Je vais lui claquer son bec, au malappris !

« Julie, calme-toi, dit une petite voix en moi ; il n’a rien fait, ce garçon. C’est toi la coupable, c’est toi qui lui offres ton intimité. Il n’a rien demandé. Juste un sourire. Juste un regard. Juste un verre levé en respect et salutation. Pas plus ! Tu aurais pu tomber sur un vieux libidineux. Lui est pas mal ! Pas mal du tout ! Visage fin, lèvres à peine marquées. Et ses cheveux, longs, blonds, si blonds qu’ils paraissent artificiels. »


Il se lève. Le reste est pas mal du tout. Carrure d’athlète. Hanches étroites et petit cul. « Oh, Julie, arrête de le détailler alors que tu lui reproches la même intrusion dans ta sphère intime. »


Il s’approche de moi.

Il va me parler.

Non, c’est au barman qu’il demande, en anglais chantant des pays de l’Est, une bouteille de vodka et deux verres, puis retourne à sa place. Croit-il que je vais le rejoindre à sa table? Jamais. Je suis une femme fidèle, moi ! Et si j’ai fait une erreur, cela ne m’engage pas plus loin.

Je me lève à mon tour et me dirige vers l’ascenseur. Il me suit. Il ne va tout de même pas oser… Non, il ne fait que monter avec moi. Pas un mot ! Pas un geste ! Il tient sa bouteille et ses deux verres…


Mon étage, je sors. Il me suit, silencieux. Une ombre. J’ouvre ma porte, sentant sa présence derrière moi. Étrangement, je ne suis pas inquiète. J’entre. Il est dans le couloir, semblant quémander un geste. Ridicule, avec sa bouteille et ses deux verres ! Touchant, avec ce « je ne sais quoi » qui m’attire !

Et j’ai fait le geste ! Celui qui invite à me suivre ! Celui qui ouvre le chemin ! Je me suis plaquée contre le mur et de la main l’ai invité à entrer.

Longtemps je me demanderai pourquoi j’ai fait cela. Rien de prémédité. Rien de calculé. La curiosité ? L’envie de l’interdit ?


Je n’ose pas allumer la lumière. Un loup me guette dans le noir, une ombre entre dans la chambre alors que je ferme la porte. Je suis paralysée par ce que je viens de faire, immobile dans l’entrée alors que l’ombre se déplace, se rapproche, se plaque contre moi.

Alors ! Alors, sans fioritures, sans préliminaires, l’ombre soulève ma robe et je sens un pieu qui cherche. Des bras puissants me soulèvent ; plaquée contre le mur, mes jambes cherchent un appui en enveloppant les hanches étroites et la plume que je suis devenue descend lentement pour venir buter contre le bâton érigé. Et le bâton m’envahit, m’investit, repoussant devant lui les chairs déjà conquises, avec cette humidité coupable du viol accepté.


Ma vulve est pleine, si sensible de l’abstinence d’une semaine, si demandeuse de cette masse de chair vivante qui palpite en elle. Je suis plantée sur le pieu, les bras en croix, offrande charnelle à l’adultère. Des coups de reins de mon envahisseur montrent son impatience et la raideur de son hommage. C’est bon de n’être qu’une chatte crucifiée contre un mur anonyme, dans la pénombre de cette entrée juste éclairée par la lumière de la rue. Chaque coup est une joie, une envie retenue qui se libère et distille le nectar du plaisir.


Drin… Drin… Le téléphone sonne, réveillant subitement les ombres de la pièce. C’est mon portable, dans mon sac, encore à mon épaule.

Mon envahisseur me soulève et de ses bras puissants m’entraîne pour s’effondrer avec moi sur le lit. Pas un instant sa queue n’a libéré ma chatte, cheville irrémédiablement soudée en moi. Il ne bouge plus, c’est moi qui décroche mon téléphone.



C’est Éric, mon compagnon.



Il fait sombre mais son visage est juste là, en face de moi, me regardant, les yeux dans les miens et alors il reprend son mouvement en moi.



J’essaie de me ressaisir et de me concentrer sur la conversation. Mais c’est difficile, si difficile avec ce regard qui me perce et ce membre qui va en moi.



Et je coupe. J’ai honte. Jamais je n’aurais pensé être capable d’une telle tromperie.

Mon Russe sourit. Il a compris ce que j’ai fait. Il a compris que j’ai menti pour lui. Il s’active doucement en moi, profondément, sans à-coups, guettant mes réactions.

C’est bon. C’est bon.


Je l’enlace à nouveau avec mes jambes, le tenant prisonnier entre mes cuisses. Ma main cherche sa peau et je dégrafe sa chemise pour faire apparaître une toison blonde sur le torse. Je m’y égare, découverte surprenante et soyeuse, bien loin du torse imberbe de mon compagnon. Il apprécie cette simple caresse et tout en continuant à me besogner, il tire sur ma robe pour me laisser nue sous lui. Sa main explore ma lourde poitrine, traçant des sillons de chair de poule.

C’est bon. C’est bon.


Ses mouvements se font plus rapides. Mais subitement il me laisse, m’abandonnant sur le lit, alors qu’il fait tomber pantalon et slip. Pour la première fois je vois le membre qui me baise. Je comprends qu’il me comble par sa longueur et sa taille. Le latex, couleur chair, de la capote donne un côté brillant que mes secrétions ne font qu’amplifier.

D’un geste, il me demande de me tourner. À quatre pattes sur le lit, ses mains me soulèvent pour me tirer sur le bord. D’un coup, sa queue retrouve le chemin de ma chatte, mais maintenant le tempo change. Du jazz, il passe au rock puis au country. Chaque avancée est accompagnée d’un « Han ! » de bûcheron et je l’accompagne dans sa mélodie. Ses mains agrippent mes hanches avec brutalité, me tirant à lui autant que lui s’avance. Le choc des chairs accompagne le délicieux « floc-floc » du piston dans mon conduit maintenant dilaté et ruisselant.

Longtemps il me besogne, me procurant un orgasme fulgurant et libérateur pendant que je sens sa queue gonfler encore avant de cracher son jus dans le ballonnet de la capote.


Quelques minutes plus tard, un verre de vodka à la main, nous trinquons. Je ne comprends pas un mot malgré ses tentatives en anglais. Qu’importe. Lui doit trinquer à sa première Française. Moi, je trinque à ma première faiblesse en trois ans de vie commune. Il n’y a pas de quoi faire la fière.

Un verre en appelle un autre. Je suis bien vite pompette. Je n’ai même pas l’excuse d’avoir couché avec un étranger alors que j’avais bu. Non, j’étais à jeun. Parfaitement consciente. C’est pire.


Au diable les regrets. L’alcool me donne chaud. Mon amant est allongé à côté de moi ; ma main joue avec son duvet sur la poitrine et il s’en saisit pour la guider plus bas. Plus bas pour trouver une toison aussi soyeuse autour du sexe encore humide. Bien vite, la verge montre son intérêt pour mes caresses. Je la sens grandir sous mes doigts, long serpent qui rampe sur le pubis. Curieuse, je m’en approche. Voilà : j’ai la chose juste sous mes yeux. Un gland, une hampe, deux bourses. De l’Orient à l’Occident, une queue est une queue. Celle-ci ne fait pas exception. Plus longue, plus grosse que celle de mon Éric. La taille n’est pas tout, mais celle-ci m’a donné beaucoup de plaisir.

Elle vibre entre mes doigts. Elle m’attire. Le serpent me fascine. Je me penche, et délicatement passe la langue sur le gland. Je retrouve le goût si particulier du sperme, ce goût que mon Éric m’a appris à aimer. Il m’en a appris, des choses, mon chéri ; et s’il savait que je me sers de son enseignement avec un autre, je ne suis pas sûre qu’il apprécierait. Quoiqu’il lui arrive de parler de partage, et je ne sais jamais s’il plaisante ou pas.


Mes réflexions ne m’empêchent pas de sucer la verge avec application et gourmandise. Je dois défendre la réputation de la France et des Françaises pour garder notre « triple A » de l’érotisme et de la sexualité. Mon Russe apprécie et m’encourage dans sa langue. La mienne, merci Éric, joue une farandole autour de la queue et des bourses gonflées de désir.

Il me parle. Je redresse la tête. Il a son téléphone à la main et me parle. Manifestement, il me pose une question. Je ne comprends que le dernier mot, interrogatif : Da ? Je sais que cela veut dire « oui ».



Il s’en contente, termine sa conversation et revient vers moi.

Mais on frappe à la porte. Pas question d’aller ouvrir. Qui peut venir à cette heure ? Je ne connais personne. Je fais signe à mon « prince slave » de ne pas s’en occuper. Mais il ne m’écoute pas et se lève pour aller ouvrir. On chuchote ; la porte se referme et je vois deux ombres qui viennent vers moi.

Mon Russe me parle en souriant et se comporte comme s’il me présentait le visiteur qui l’a accompagné. Je devine vaguement un de ceux qui étaient au bar avec lui. Je comprends maintenant ma méprise et la réalité de la question posée qui devait être du genre : « Mon ami Igor peut venir ? Oui ? » Et moi, comme une cruche, j’ai répondu oui.


Je vais me rebeller mais le visiteur est déjà en train de se déshabiller alors que mon Russe me propose un nouveau verre pour trinquer avec le nouveau venu. Lui-même boit directement à la bouteille. Quelle santé !

N’importe quelle femme honnête aurait mis ces deux hommes à la porte. Mais suis-je encore une femme honnête ? En tout cas, déjà plus une femme fidèle ! Et, mettons cela sur l’alcool, maintenant que j’ai franchi le pas, un peu plus ou un peu moins, personne ne saura. De toute façon, il est trop tard. Le nouveau est là. Et bien là. Sa verge parle pour lui. Déjà bien tendue. Déjà si proche de moi qu’il suffirait que je tende la main…


« Pourquoi la main ? Pourquoi pas les deux ? » Une qui masse la tige, tire sur la peau pour recouvrir puis dégager le gland pendant que l’autre palpe les bourses poilues. Manifestement, la mode du « sans poils » n’a pas franchi la frontière de l’Est. Cela donne un côté plus viril, plus « homme des forêts » que les sexes imberbes de chez nous.

L’homme des bois ne se satisfait pas de ces quelques caresses. Il veut plus. Peut-être a-t-il rêvé des Françaises expertes qui savent donner du plaisir ?

Ses mains emprisonnent ma tête et, d’une traction, amènent ma bouche vers sa verge. Nulle violence. Juste un souhait formulé comme tant d’hommes avant lui. Il est si facile de le satisfaire.


Il frissonne lorsque ma langue touche le gland pour un premier contact. Sa queue frémit lorsque ma bouche aspire le champignon de chair. Il sent bon, la fraîcheur du savon d’une toilette récente. Un instant je le regrette. J’aime l’odeur de mon Éric pas seulement après la douche, mais aussi lorsque sa queue sent « l’homme ». Pas vous ?

Il se cambre pour m’apporter son cadeau au plus près. Il a compris que ce n’était pas nécessaire de me guider et que je trouverais bien le chemin toute seule.


« Ah, les Françaises, elles sucent divinement. » Voilà ce que je voudrais qu’il puisse raconter en rentrant chez lui. Son bâton est ma sucette que je lèche tout le long jusqu’à ce que les bourses trouvent le chemin de ma bouche où je les gobe entièrement l’une après l’autre.

Son compagnon n’est pas immobile. Assis à côté de moi, il assiste à ma prestation mais, en amant confirmé, il me caresse les seins et la chatte pour raviver le feu en moi. Lui aussi n’est pas maladroit avec sa bouche en me suçant les tétons.

La température monte dans la pièce. Une queue entre les lèvres, l’autre dans la main, je suis une femme presque comblée. Je suis chaude à brûler. Ma fente coule. J’ai envie qu’ils me prennent.


Mon nouvel amant semble comprendre mes envies. Il reprend son bien et s’allonge. D’un geste de la main, il me montre ce qu’il attend de moi. Tête-bêche ! 69 ! Comment appelle-t-on cette position en Russie? Sa langue envahit ma fente. Ma bouche pompe son dard. Je ne connais pas de position plus égalitaire, marxiste… mieux, communiste, où chacun rend à son voisin tout le bien qu’il vous fait.


« Elles pompent comme des déesses. Ma queue disparaissait dans sa gorge. Sa langue jouait avec mon gland. Ses lèvres serraient ma hampe. Elle me branlait divinement. » : voilà ce qu’il pourra dire chez lui. Je lui fais le grand jeu. Celui qu’Éric m’a montré, enseigné pour son plaisir et le mien : comment reprendre sa respiration alors qu’un bâton dur semble vous étouffer ; comment refréner cette envie de rendre alors que le gland bute au fond de ma gorge.

Merci, mon chéri, pour ta science. Merci, même si tu n’avais sûrement pas imaginé le détournement que je ferais de ton enseignement.


« Oh, ces mains sur mes fesses qui écartent ma raie pour qu’une langue polissonne se promène. Et ces lèvres qui sucent mon bouton d’amour si excité qu’il doit pointer comme un téton repoussant sa gaine… »

Le petit jeu dure, dure. C’est à qui va arracher le plus de soupirs à son partenaire. Coopération franco-russe. Mais un autre larron s’invite à la fête : mon premier amant a des velléités bien affirmées. Je sens sa queue aux portes de ma chatte. Il entre en territoire déjà conquis et si humide de ma mouille et de la salive de son ami qu’une glissade est à craindre.


À propos de son ami, cela doit lui faire drôle de voir passer à quelques centimètres de ses yeux, au contact de sa langue, la queue qui m’envahit. Manifestement, ils sont complices car mon suceur continue ses douces caresses sur mon clito alors que le dard est maintenant à fond et que les couilles de son copain doivent lui disputer le territoire.

La guerre est engagée. On me baise, on me caresse. Mes seins, mes hanches sont des territoires que l’ennemi se partage pour mon plus grand plaisir. La queue me bourre à fond, cheville énorme qui me dilate.


Waouh ! Concentrée sur mon plaisir, je n’ai pas vu venir l’éjaculation de la verge que j’ai justement au fond de ma gorge, avance rythmée par mon baiseur qui me pousse en avant à chaque possession. Un moment je m’étouffe, mais le flot ralentit et je laisse couler le jus de cet homme que j’ai pompé comme si ma vie en dépendait. « Désolée mais je n’avale pas. Il y a des limites à l’infidélité et je réserve ce plaisir à mon chéri, Éric. »

Cette retenue ne concerne pas mon baiseur qui s’active, étalon que la seconde saillie de la soirée rend endurant et puissant. Son membre me laboure, mais que c’est bon de le sentir en moi !

« Encore ! Encore ! Comment dit-on encore en russe ? Plus fort ! Plus fort ! Comment dit-on plus fort en russe ? »

Mais mes cris, soupirs et gémissements sont un langage universel que les hommes connaissent et apprécient. Je jouis enfin, ébranlée par la force de mon amant. D’abord frémissements, puis ondes profondes, enfin cataclysme si bon, si fort et si long que je manque m’évanouir.

C’est sur mes reins qu’il libère sa verge du latex protecteur pour arroser ma peau du liquide chaud et épais, résultat de nos efforts.


La bouteille circule maintenant entre nous. Au diable ces petits verres de gamins ! Le corps demande sa drogue. L’esprit apprécie de n’être plus dans le carcan des conventions. Nous rions, bêtement.

J’ai un coup de pompe. Je ferme les yeux quelques secondes, juste le temps qu’il faut pour me ressourcer. La nuit n’est pas finie. J’ai ma petite idée. Deux hommes… Pourquoi ne pas essayer ? C’est l’occasion rêvée… Personne ne le saura et je saurai enfin si ce que ma copine m’a raconté est vrai.


« M… ! Je me suis endormie. Décidément ! » Il fait jour, c’est le soleil qui m’a réveillée. Personne autour de moi. « Ce n’est pas possible, je n’ai pas rêvé ! Je sens encore… » Mais les preuves sont là : une bouteille, des verres. Mais aussi mon dos poisseux du sperme libéré sur moi. Et… et, sur la table de nuit, des billets. Des billets de 50 €, six. « C’est pas vrai ! Ils m’ont prise pour une pute. »

Une petite voix me dit : « C’est normal ! Il ne faut pas se balader à poil sous sa robe, montrer sa chatte et laisser des inconnus entrer dans sa chambre. » Mais la petite voix continue : « 300 €, c’est beaucoup ? Le tarif normal, c’est combien ? Il faut que je regarde sur le net. Combien j’aurais gagné de plus si je ne m’étais pas endormie et réalisé mon fantasme de prise en sandwich. »

Je souris à cette idée, pensant que la soirée commencée par un sandwich au bar aurait pu se terminer par un sandwich plus garni.


Mon portable sonne. C’est Éric. Je me souviens bien l’avoir éconduit hier. La vodka était vraiment de bonne qualité, je n’ai même pas mal à la tête et je me souviens de chaque instant.



Célia, c’est ma copine qui m’a justement raconté son expérience avec deux hommes.



Un souffle sort de mes lèvres :