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n° 15853Fiche technique20427 caractères20427
Temps de lecture estimé : 12 mn
18/10/13
Résumé:  Le jour où j'ai signé mon contrat de travail, les conditions dans lesquelles il allait se dérouler se sont avérées très claires. Mon nouveau boss aimait le pouvoir.
Critères:  fh ffh hplusag collègues lunettes travail fsoumise fdomine hdomine fsodo sm confession
Auteur : Choderlos      Envoi mini-message

Série : Le Boss

Chapitre 01
Le Boss - Chapitre 1

Le Boss





Quand j’ai accepté ce nouveau travail, je me suis crue plus forte que je ne suis.


La première fois que je suis entrée dans son bureau, c’était pour l’entretien final. J’avais une petite appréhension. Rien à côté de la boule qui me tord le ventre aujourd’hui à chaque appel. Recrutée par un chasseur de têtes, j’avais rencontré la DRH, une blonde très stricte d’une quarantaine d’années, restait à voir le directeur. Une entrevue pour la forme, m’avait dit la DRH : Jean-Yves Varmois lui faisait toute confiance sur le choix de ses collaborateurs. J’allais donc faire connaissance de l’homme avec qui j’allais devoir travailler en étroite concertation au quotidien, puisque je devenais son assistante directe.


Varmois est à la tête d’une holding discrète et prospère : audits, conseil en restructurations et management d’entreprises, il compte parmi ses clients les plus grosses boites du CAC40. Il est à l’image des success stories de ce début du XXIème siècle : beau mec élégant d’un peu moins de cinquante ans, plein d’humour et d’énergie, dur et inflexible dès qu’il parle business. Travailler pour un homme comme ça me semblait une aubaine, l’occasion d’apprendre avant de monter ma propre structure. Et au bout du compte, oui, j’ai appris. Autant sur le management que sur la façon dont un anus finit par s’assouplir.


Mais je ne me suis pas présentée. Léa Lomont, 26 ans, sciences-po Paris, HEC, 3 ans à Yale, un premier boulot d’assistante dans une firme d’avocats à Boston, et retour à Paris. Je suis très jolie et je le sais : les filles me détestent, c’est un signe qui ne trompe pas. Du haut de mon mètre soixante-quinze tombent de longs cheveux noirs dont je suis très fière, autant que de mes grands yeux clairs mis en valeur par des lunettes aux verres anti-reflets. Une pratique régulière du sport me permet de conserver des formes souples mais arrondies là où il le faut : ma poitrine ne déborde pas mais sa ligne est naturellement relevée, et mes fesses peuvent hypnotiser n’importe quel mâle, même le plus exigeant.


Cela pourrait sembler parfait, à un détail près dont j’ai pris conscience vers la fin de mon adolescence : je suis du genre qui fait peur aux mecs. À la fois trop belle et trop intelligente pour eux. Résultat, je ne me fais draguer que par des ringards ou des crétins avec une très haute opinion d’eux-mêmes. J’ai donc pris des habitudes de prédatrice. Lorsqu’un homme me plaît, je l’entraîne par la cravate et je m’en amuse jusqu’à ce qu’il me lasse. Je conçois le sexe comme une nécessité fort agréable, et je mène toujours le jeu. Et si un homme ne me fait pas jouir le premier soir, il n’y a jamais de deuxième. Et j’ai toujours eu une règle d’or : ne jamais mélanger le cul et le boulot. Jusqu’à maintenant.


La porte s’est refermée et je suis restée seule avec Varmois. Il était dans son grand fauteuil de cuir noir et gris, quatre ordis ouverts sur son bureau. Il ne disait rien et me fixait avec un petit sourire. Il me détaillait, de mes Louboutin à talons hauts à mon strict tailleur Dolce & Gabbana, évitant mon visage et mon regard. Pas suffisant pour me mettre mal à l’aise. J’avais mis des fringues de marque : plus on est bien habillée, plus on peut discuter haut concernant le salaire. Et mes ambitions étaient très élevées. Il ne disait toujours rien, cherchait-il volontairement à créer un malaise ? Sans y avoir été invitée, j’allai m’asseoir dans le fauteuil face à son bureau.



Sa voix était ferme, basse, posée. Je fus surprise par son manque de politesse. On est tellement habitué aux conventions sociales…



Mon premier réflexe a été de me relever, en effet, mais pour partir. Hors de question de bosser avec un type aussi infect. J’atteignais la porte lorsqu’il reprit la parole.



Là, je suis restée séchée. Je me suis retournée lentement. Il se foutait de moi ? Il me proposait une fortune ! Toujours impassible, il tapotait un dossier.



Aucun homme n’était jamais parvenu à me déstabiliser. Dans ma tête tout allait très vite : « Ce mec veut me sauter. C’est un pervers. Mais fascinant. Et plutôt beau gosse. Pour un poste à 8000 euros par mois. Est-ce que je vais me vendre ? Certainement pas. » Mais je n’avais plus envie de partir. Je le mettrai à mes genoux, comme les autres. Et ce sera amusant. Ma décision était prise : j’allais jouer.


Je remontai la jupe de mon tailleur très naturellement, comme si j’étais seule, en mettant le moins possible d’érotisme dans ce geste. Je devinais ses yeux rivés sur mes cuisses, suivant chaque centimètre de la progression rapide du tissu. Je lui révélai un très charmant string noir de dentelle : j’aime autant les sous-vêtements que les vêtements, je ne porte que de jolies choses. Sans hésitation ni hâte, je baissai mon string, mon regard cherchant le sien. Je m’attendais à ce qu’il soit hypnotisé par mon minuscule ticket de métro et la naissance de mes lèvres qui se révélaient, mais j’eus la surprise de trouver son regard braqué dans le mien. Un fin sourire flottait sur son visage. Il ne regardait pas mon sexe mais mes yeux : j’étais en train de perdre cette première bataille du pouvoir.


Je finis d’enlever mon string, en équilibre sur une jambe pour le passer par-dessus mon haut talon. Sans chercher à rabaisser la jupe tirebouchonnée autour de ma taille, j’avançai jusqu’à son bureau et le lui tendis. Il le prit et contourna le bureau, la dentelle à la main.



Il me désignait le contrat, un stylo, tout en appuyant sur mon dos pour que je me penche sur le bureau jusqu’à y poser mes coudes, les papiers sous le nez. Sa main se glissait à l’intérieur de mes cuisses pour les écarter légèrement. Il finit de relever ma jupe pour dégager parfaitement mes fesses. Cette fois il ne pouvait pas regarder ailleurs. Je le savais. Aucun homme ne pouvait résister à la vision de mon cul. Il devait être fasciné, peut-être même hésitant. Et au bout du compte, ca ne pouvait pas rater, il allait me baiser debout, pliée en deux sur son bureau. Eh bien soit, pourquoi pas ? Je commençai à lire le contrat. J’avais les compétences juridiques nécessaires pour m’apercevoir qu’il était parsemé de formulations ambigües dont je comprenais maintenant l’objet. Je prêtai à peine attention au bruit de son pantalon tombant sur ses chaussures, et c’est l’esprit dans l’alinéa 3 du point 7 que je sentis son gland frotter contre mes lèvres, caressant de haut en bas, cherchant le lubrifiant naturel que je ne me rendais pas compte excréter.


Ce contact fut comme un choc électrique. Je réalisai que ce sale type et tout son cinéma avaient réussi à m’exciter. Je voulais le contrôle et mon corps me trahissait : je mouillais comme une lycéenne devant un boys band. Sa main gauche vint se plaquer contre mon visage : il m’enfonçait mon string dans la bouche. À la même seconde, les doigts de son autre main, enduits de ce qui devait être sa salive, vinrent appuyer sur mon petit trou. Son majeur tenta de se glisser à l’intérieur. Je me suis raidie. Le jeu était terminé. Je n’ai jamais autorisé un garçon à me sodomiser, et ça n’allait pas commencer aujourd’hui. Beaucoup avaient essayé, de façon plus ou moins directe. Ça allait du « Oups désolé j’ai glissé, je me suis trompé de trou. », ce qui valait une baffe, à « Comment tu peux savoir que tu n’aimes pas puisque tu n’as jamais essayé ? », ce qui en valait deux en raison de l’air suffisant qui accompagnait généralement la remarque.


J’ai donc voulu me retourner, mais Varmois me maintenait solidement. Sa voix d’une étrange douceur vibrait à mon oreille.



Il ne touchait plus à mon petit trou, j’acceptai donc de conserver la position et, rajustant mes lunettes, je tournai quelques pages. Le point 16 était celui concernant la rémunération. Je lus d’une voix hésitante.



Pas très digne, mon élocution. J’étais gênée par le string toujours dans ma bouche. Un liquide froid coulait lentement dans la raie de mes fesses qu’il écartait avec le pouce et l’index de sa main gauche.



Dans ma tête, tout allait très vite. Pour la première fois de ma vie sexuelle, je n’avais pas un contrôle total de la situation : une partie de moi-même en était folle de rage, alors qu’une autre partie, je dois l’avouer, en était terriblement excitée. Je pouvais encore refuser ce boulot et m’en aller. Je pouvais l’envoyer se faire foutre. Pourquoi restai-je immobile et silencieuse ?


Il estima sans doute que le temps de réflexion avait été suffisant, et il se mit en devoir de rentrer dans mes fesses. Poussant sans douceur, m’écrasant contre le bureau, il commença à m’investir. Je sentais mon muscle se dilater doucement. Drôle de sensation, ni agréable ni douloureuse. Le gland entra entièrement. Cette fois j’avais un peu mal, mais rien de terrible encore. Il s’arrêta.



Je ne répondis rien. Mon petit trou me brûlait un peu, la sensation était étrange, un peu douloureuse mais pas trop. Mon cerveau était en feu lui aussi. Pourquoi étais-je en train de laisser un type que je ne connaissais pas une heure avant glisser son sexe dans mon anus ? Pour l’argent ? Non, certainement pas. Mon profil me permettait de gagner ma vie très convenablement, je n’avais pas besoin des sommes folles qu’il me proposait. Je devais être cinglée. Pour garder un semblant de self control, je pris une voix glaciale et méprisante, un effet complètement anéanti par le string qui occupait ma bouche.



En réponse, il agrippa fermement mes hanches et reprit sa progression. Je sentais son sexe dilater mes entrailles et je me retins de hurler de douleur. Il n’était ni doux ni attentionné, il cherchait surtout à établir un rapport de force. Il plantait sa bite dans mon rectum comme on plante un clou : fermement, inexorablement. Je mordis dans le string. Il s’arrêta un moment. Il devait être au bout. Non, il finit d’une dernière poussée qui m’arracha un cri. Je m’en voulus de le lui avoir accordé. Il resta fiché au fond. Je n’avais pas vu sa queue, mais je pouvais sentir qu’elle était de belle taille, ou tout au moins très large. Il me remplissait le ventre et je devais me contrôler pour ne pas laisser mes jambes trembler. Je ne pouvais le voir mais je l’imaginais sourire, contemplant son membre fiché en moi.



Je savais quelle conduite tenir. Il était trop tard pour le virer de mon cul et m’en aller. Y aurais-je gagné en dignité, alors que j’avais déjà accepté mon string dans la bouche et son sexe au plus profond de mes entrailles ? Je devais le laisser continuer. Mais surtout rester impassible, ne plus prononcer le moindre son. Ne pas autoriser mon corps à exprimer la moindre sensation, il en aurait été trop heureux. Ce qui me faisait le plus peur était que je me sentais de plus en plus réactive. L’image de mon cul, anneau ouvert enserrant sa queue, flottait à la limite de ma conscience comme un aphrodisiaque puissant et la sensation était maintenant au-delà du troublant : malgré, voire à cause de la douleur qui s’estompait déjà, j’aimais la présence de ce sexe en moi. Je le fantasmais énorme, parcouru de veines, un pieu monstrueux auquel j’offrais ma croupe comme une vierge antique l’aurait tendue à Priape.


Mais il était hors de question de lui montrer que son ascendant pouvait m’apporter le moindre plaisir. Je devais le traiter par le mépris. Je conservai le silence.


Il ressortit entièrement, lentement, et me maintint ouverte. Il glissait quelque chose à l’intérieur. Il vidait du lubrifiant directement dans mon petit trou. Puis il présenta à nouveau son sexe. Il revint au fond d’un coup. Il se mit à effectuer de puissants allers et retours. Il m’enculait. Je me faisais enculer. Comme n’importe quelle pétasse des cités dans les toilettes d’une boîte de nuit. Comme n’importe quelle bourgeoise sur le retour en l’absence de son mari. Moi, la belle et fière Léa Lomont, j’étais son enculée. Le mot tournait en boucle dans mon esprit. La douleur n’avait pas disparu, mais elle n’était pas insurmontable. Je ne ressentais pas particulièrement de plaisir physique, mais étrangement je jouissais de cet abandon. Je n’avais plus à dominer, à contrôler, non je pouvais me relâcher : je me laissais enculer comme la dernière des putes. Je flottais en un relâchement jusque là étranger à ma nature.


Jean-Yves Varmois n’était plus un collégien éjaculant au premier émoi. Il m’imposait son rythme et avait clairement l’intention de prendre son temps. Une main plaquée sur chacune de mes fesses, il les maintenait grandes ouvertes. Ses allers-retours dans mon rectum étaient lents et réguliers, puissants et implacables.



Je pouvais voir par-dessus mes lunettes le stylo, à quelques centimètres de mon nez, sur le bureau. Pour l’attraper, je dus relever un peu mon buste et me cambrer encore plus. Il pilonnait toujours mon cul devenu insensible, comme anesthésié. Mon cerveau avait retrouvé sa froideur coutumière. Je parcourus une dernière fois le document, concentrée sur son contenu. Mes connaissances juridiques me permettaient de comprendre clairement que je renonçais en toute connaissance de cause à toute poursuite concernant le harcèlement sexuel. Ce type m’enculait et comptait le refaire aussi souvent qu’il le souhaiterait, c’était très clair. Je paraphai chaque page, profitant de l’instant où à chaque aller retour il dégageait un peu son sexe de mon rectum pour apposer une signature qui ne tremblait pas.



Toujours dans la même position, je décrochai de son support son téléphone et composai le numéro de la DRH. Varmois avait un peu accéléré le rythme et je dus faire un grand effort de contrôle pour maîtriser ma voix. Malgré tout, elle était un peu chevrotante.



La Directrice des Ressources Humaines n’avait pas pu ne pas remarquer, outre le tremblement de mes cordes vocales et mon élocution gênée par mon string, le claquement régulier des cuisses patronales contre mes fesses. Savait-elle ce qui se passait ici ? Certainement. Je ne devais pas être la première que Jean-Yves Varmois culbutait sur son bureau. Son sexe venait maintenant me pourfendre de plus en plus vite, chaque coup était plus fort, comme s’il avait voulu faire remonter son gland à travers mes intestins. Il allait jouir, et j’aurais juste le temps de baisser ma jupe avant que la DRH n’entre dans la pièce. Elle ne serait pas dupe mais nous ferions tous semblant de rien, et je ne devais pas craindre de croiser son regard.


Alors que je m’attendais à une explosion de sperme dans mes entrailles, j’eus la surprise de sentir Varmois se retirer complètement. J’attendis quelques secondes, immobile, qu’il m’enculât de nouveau, mais il prenait son temps.



À ma grande surprise, je découvris que Sophie Bertin était entrée dans le bureau silencieusement, et qu’elle se tenait à genoux devant son patron. La DRH avait remonté ses cheveux blonds en un chignon strict et ouvert la bouche. Ses yeux fermés étaient marqués discrètement par les petites pattes d’oie de la quarantaine, mais son visage restait splendide. Varmois y faisait coulisser un sexe que je voyais pour la première fois et qui me sembla plus monstrueux encore que ce que j’avais imaginé. D’une longueur fort honorable, il se caractérisait par une épaisseur hors du commun. Je fus sidérée de constater à quel point il distendait les lèvres qui l’enserraient. Comment un objet aussi énorme avait-il pu se frayer un chemin dans mon cul étroit, jusque là exempt de toute intrusion ? Avec facilité, me répondit une petite voix intérieure moqueuse. Je devais encore en être béante.


Varmois plaqua la main sur la nuque de sa collaboratrice et la contraignit à l’accueillir en bouche tout entier. La femme hoquetait mais il la maintint alors que des spasmes le parcouraient. Il lui éjaculait directement au fond de la gorge. Il m’était arrivé d’avaler le sperme, et j’imaginais sans peine la cataracte des longs jets étouffants. Je restai fascinée, la situation relevait d’un érotisme étrange mais puissant. Dans d’autres circonstances, je me serais sans doute caressée devant ce spectacle. C’était évidemment hors de question. Une association d’idées qui me fit penser à enfin retirer le string serré entre mes dents. Allais-je le remettre ? Il était trempé, je décidai de le glisser dans mon sac.


Varmois retira lentement son sexe de la bouche dans laquelle il s’était libéré, alors que la DRH l’enserrait de ses lèvres afin qu’aucune goutte ne vienne tacher leurs vêtements. Elle déglutit alors qu’il refermait son pantalon. Le silence régnait dans la pièce. Je rabaissai ma jupe. Varmois avait rejoint son bureau.



Un sourire fugace courut sur les lèvres de Sophie Bertin. Je compris que toutes les femmes que je croiserai désormais quotidiennement dans ces bureaux avaient pour habitude de filer aux toilettes s’enduire le fondement de gel lubrifiant avant de rentrer dans le bureau du patron. Une précaution que je prends désormais moi aussi.