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n° 15881Fiche technique12122 caractères12122
Temps de lecture estimé : 8 mn
31/10/13
Résumé:  — Viens jouer avec nous, tu seras Blanche-Neige, disent les enfants à Claire. Mais ils sont bien bizarres, ces enfants !
Critères:  fhhh jeunes inconnu bizarre école amour contrainte revede
Auteur : OlivierK            Envoi mini-message
Nuit d'Halloween pour Claire



Comme ils sont amusants, ces enfants déguisés, le soir d’Halloween ! Sous leur bonnet rouge, ils sont absolument semblables aux nains du film que Claire a vu quand elle était petite. Pour les masques, elle comprend mais comment ont-ils pu trouver ces vêtements ? Ils ont sur l’épaule des petites pelles et des petites pioches, en vente au bazar de l’avenue de l’Océan, l’été, pour que les enfants jouent sur la plage. C’est Joyeux qui lui a parlé, en prenant une grosse voix comique.



Elle veut rester seule et penser à Quentin, le professeur des écoles avec qui elle travaille. En sa qualité de boursière pour sa première année de fac, elle a en effet obtenu un emploi d’avenir professeur, pas bien payé certes, mais c’est mieux que rien. Elle occupe donc de temps à autre les CM 1 et 2 en leur lisant des histoires. Elle comprend que c’est parce qu’elle leur a fait connaître Blanche Neige et les sept nains, des frères Grimm, qu’ils lui demandent ce soir de jouer avec elle. Elle leur a même expliqué que ces nains correspondaient à sept démons de la mythologie scandinave.


Quentin est chez ses parents pour les vacances de la Toussaint. Il a laissé entendre à Claire qu’il y retrouve des amis, qu’ils font du théâtre, ou de la vidéo, Claire n’a pas bien compris. Elle est vraiment amoureuse de ce garçon, qui est gentil, bien sûr, mais qui ne fait guère attention à elle. Il doit en aimer une autre… Elle a tenté de le savoir :



C’était presque un aveu. Quentin l’a regardée bizarrement, puis il a parlé d’autre chose. Il n’a pas dû comprendre.



Elle rentre dans son logis, en laissant sa porte ouverte, par délicatesse. Mais les enfants la suivent. Voilà qui n’était pas prévu ! Ils n’ont rien à faire chez moi, pense la jeune fille. Enfin, dès qu’ils auront leurs bonbons ils s’en iront.



Ils éclatent de rire.



Elle ne comprend pas. Puis elle comprend, et se met à rougir. Elle va les gronder, ces enfants déjà dévergondés, à leur âge ! Ils rient à en perdre haleine.



Claire est étonnée : ils sont décidément bien précoces ! Mais elle n’a pas peur, ce ne sont que des enfants. Quand bien même ils se jetteraient tous sur elle, elle saurait bien se défendre. Sur la cuisinière à gaz mijote un court-bouillon. Une belle anguille, cadeau d’un parent d’élève, est dans une assiette, à côté. Joyeux s’en empare et la montre aux autres, dont les rires redoublent d’intensité. Il se permet même un geste obscène, en plaçant le poisson contre son pubis et en le secouant vigoureusement.



Loin d’obéir, ils entourent la jeune fille, deux d’entre eux s’emparent de ses poignets. Elle n’aurait pas de peine à s’en défaire mais elle ne veut pas leur faire du mal, quand même. Alors elle les repousse, enfin elle tente de les repousser afin d’avoir les mains libres. Mais la force de ces enfants est tout à fait étonnante. Ils ont des mains ridées, puissantes, qui lui font mal à force de serrer ses poignets.



Jamais encore elle n’a partagé cette couche virginale, la petite Claire. Son espoir secret est qu’un jour, ou plutôt une nuit, Quentin…



C’est en pure perte. Ceux qui lui tiennent les poignets la tirent vers le lit, d’autres la poussent, les mains sur ses fesses. Mon Dieu, toutes ces mains sur ses fesses, ces mains qui palpent, qui pétrissent, qui s’immiscent même entre ses cuisses !



Claire tente de donner des coups de pieds, des ruades, elle veut se libérer. Elle secoue tellement celui qui lui tient le bras droit qu’elle parvient à faire tomber son masque. La surprise la cloue sur place : ce n’est pas un enfant qui lui maintient le poignet, c’est un nain, un véritable nain !


Elle est tellement interloquée qu’ils n’ont aucune peine, ses visiteurs, tous à l’œuvre, à l’allonger sur son lit et à attacher ses quatre membres aux pieds du sommier, à l’aide de cordes que l’un d’eux a sorties de sa poche. La pauvre Claire a désormais les bras en croix, et les cuisses largement ouvertes.


Ses agresseurs se débarrassent alors de leurs masques. Oui, ce sont tous des nains. Ils ne sont pas hideux, mais ce sont des personnes de petite taille, comme il faut dire maintenant. Elle en a déjà vus en ville, elle les prenait en pitié. Ce soir, elle est à leur merci. Terrorisée, elle voit Joyeux s’approcher d’elle, un grand couteau de cuisine à la main. Il se juche sur le lit, se met à genoux tout près d’elle, déboutonne son corsage et coupe les lanières de son soutien-gorge bleu ciel, qui a de la dentelle, et qu’elle a payé bien cher le mois dernier en se disant que Quentin, peut-être, éprouverait un jour du plaisir à le dégrafer. Après quoi, glissant le couteau froid contre le sternum de la pauvre fille, il coupe en deux le joli sous-vêtement.


Elle se débat, elle tente de se libérer, sans y parvenir. Ils vont voir ses seins, les toucher sans nul doute, ses seins que nul garçon encore n’a contemplés… Si, à vrai dire : Quentin, un jour, alors qu’elle se penchait devant lui le cœur battant follement parce qu’elle n’avait pas mis de soutien-gorge, exprès pour qu’il les trouve beaux, ses jeunes seins. Et voilà que Joyeux écarte maintenant les deux pans du soutien-gorge, mettant sous les yeux de tous ses seins virginaux… Quelle profanation ! Elle ne peut pas s’empêcher de sangloter.



Si elle leur dit qu’elle est vierge, ils seront encore plus excités. Elle a beau se débattre, ses liens sont solides, elle ne réussit qu’à se faire mal aux poignets et aux chevilles.



Et, sous les yeux ravis de tous les autres, il déboutonne la jupe de la pauvre Claire. C’est une jupe portefeuille, bleu marine, qui lui couvrait même les genoux mais qui ne cache plus rien, maintenant qu’elle est ouverte. Claire n’a plus sur elle que sa petite culotte rose.



C’est Prof qui semble en effet être le chef.



Jamais, jamais, se jure Claire, pendant que Timide lui caresse les seins, très doucement.



Grincheux obéit, montre aux autres les sous-vêtements de Claire, ce qui qui les fait rire. Il trouve un foulard de soie rouge, le tend à Prof, qui le noue autour du visage inondé de larmes de la pauvre jeune fille.



Timide sort de sa poche une feuille de papier et se met à lire :


Le prince s’approcha du lit de la belle endormie. Il admira ses formes parfaites, le galbe de ses seins, le fuselé de ses cuisses, le corail de son entrejambe qui n’avait jamais connu de visiteur. Il effleura les tétons roses, qui aussitôt devinrent plus gros. Il y porta les lèvres…


Un prétexte pour qu’ils le fassent, pense Claire. Mais non, nul ne la touche. Elle en est soulagée, bien sûr, mais peut-être un peu déçue. Serait-elle perverse ? Quelle honte ! Timide poursuit sa lecture :


La bouche du prince descendit ensuite sur le nombril de la jeune fille, puis sur ses lèvres intimes qui s’ouvrirent doucement devant une langue à la recherche du bouton d’amour que nul encore n’avait pu débusquer.



Claire est tentée, Claire hésite… Mon dieu, comme elle se sent faible ! Et Quentin qui ne l’aime pas, alors qu’elle se réserve bêtement pour lui ! Une bouche déjà suce son téton gauche, des mains frôlent son pubis, commencent à écarter sa petite culotte rose.



La bouche quitte son sein, les mains ne touchent plus son pubis.



Et, dénouant le bandeau qui aveuglait Claire, il dit à Joyeux d’aller ouvrir la porte. Quentin entre aussitôt.