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Temps de lecture estimé : 20 mn
09/11/13
Résumé:  D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé l'odeur du shampoing et le contact soyeux des cheveux.
Critères:  fh coiffure pénétratio -amiamour
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Chez Véro, coiffeuse pour hommes

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé l’odeur du shampoing et le contact soyeux des cheveux. Pas étonnant donc que je sois devenue coiffeuse, dès que j’ai pu le faire, c’est-à-dire le plus vite possible. Fière de mon diplôme et de ma vocation, je suis entrée de plain-pied dans le monde merveilleux des adultes et du travail. Le seul ennui est qu’on m’avait peint ce monde avec une énorme couche de rose bonbon : la réalité était plutôt vert caca d’oie…


J’en ai fait des salons, avec des patronnes hystériques complètement à la masse et des patrons libidineux aux mains baladeuses ! Des salons, des grands, des petits, des moyens, des indépendants, des franchisés, des chaînes… de tout et souvent de rien !


Pourtant, j’aimais et j’aime toujours manier les ciseaux et sculpter les chevelures, brosser par-ci pour donner du mouvement, plaquer par-là pour donner une contenance, et aussi écouter tout ce qu’on m’avoue parfois à demi-mot… C’est fou ce qu’on peut vous raconter ! Les confidences parfois curieuses et saugrenues, ça fait partie de l’attrait du métier, de son charme désuet.


Au bout de quelques années, j’avais enfin amassé un petit pécule et j’avais décidé d’être vaillamment patronne à la place de la patronne. Hélas, la location d’un fonds de commerce, ajoutée aux charges diverses de notre belle administration eurent de quoi me faire douter de ma vocation, à tel point que je me suis demandé si je n’aurais pas été mieux derrière un guichet à tamponner des papiers idiots et à éructer « Au suivant ! ».


Mais voilà, la vie est faite de plein de petites choses qui surviennent sans vous avertir !


Les ciseaux aident aux contacts et aussi aux amours. Pas forcément le grand amour, celui avec un grand A qui dépasse les nuages et la Lune ; mais bon, ça se prend toujours. En tant que coiffeuse, mis à part le samedi, on a souvent des libertés et beaucoup de trous dans son emploi du temps. Alors qu’il était venu chez moi, mon dernier petit copain casse-croûte du moment avait eu besoin d’une petite coupe. Comme je n’avais pas grand-chose à faire ce jour-là – un mardi, si je me souviens bien – j’avais décidé de joindre l’utile à l’agréable : c’est ainsi qu’il me vit surgir uniquement habillée d’une blouse blanche à boutons-pressions…


Je n’ai jamais réussi à finir sa coupe, tant les frôlements, les plongées dans mon décolleté l’empêchèrent de rester calme. Il faut pourtant savoir rester immobile, surtout quand la coiffeuse manipule un rasoir à l’ancienne…


Je venais juste d’en finir avec lui ; enfin, c’est plutôt lui qui en avait fini avec moi. Je reposais sur le lit, les bras en croix, béate et heureuse de ma jouissance. Il me caressait distraitement le ventre et les seins quand, tout à coup, il lança, le regard perdu dans les méandres du plafond :



C’est alors que j’ai eu la révélation !


Un de mes bons copains – non, soyons franche : mon très bon copain d’enfance (qui est même parfois un peu plus qu’un copain) – a des activités un peu… louches, mais, à prime vue, très lucratives. Je n’ai jamais bien su s’il était souteneur ou quoi, mais quand je lui ai fait part de ma petite idée et de mon éventuel petit commerce, il me regarda d’abord interloqué :



Adossée à ma chaise, je souris :



Il m’a alors regardée intensément ; je voyais distinctement les rouages de son cerveau tourner à plein tube. Il était en train de faire une mini étude de faisabilité. Puis d’un coup, il a regardé le plafond ; je n’ai pas souvenir qu’il y eût là-haut quelque chose de si particulier, mais il l’a bien reluqué durant une bonne minute sans rien dire. Ensuite, il s’est tourné vers moi et m’a demandé :



Il s’est accoudé à la table et m’a dit alors :



Je me suis accoudée à mon tour sur la table :



Je me souviens avoir tiqué un peu ; je ne voyais que le côté ludique de la chose, il me présentait l’autre côté de la médaille. J’ai néanmoins repris :



Et il a investi.


D’ailleurs, c’est aujourd’hui qu’il revient pour sa petite séance privée. Ça va faire maintenant trois ans, presque quatre, que ma petite affaire tourne et j’ai déjà remboursé sa mise de fonds. Ludo a été très correct, très réglo. D’ailleurs, je sais qu’il y a eu des jalousies dans son entourage. Nos relations sont d’ailleurs ambiguës, à mi-chemin entre le copain/copine et amant/amante… Mais ça nous convient ainsi.


Ludo s’assied dans le fauteuil. Lui, je ne lui attache pas ses poignets aux accoudoirs…


Comme de coutume, je suis nue sous ma blouse blanche. On pourrait croire que je suis une infirmière de bloc. Comme elle, je manipule des objets contondants, mais la paire de ciseaux remplace ici le bistouri. Quoique j’ai aussi sous la main un rasoir à l’ancienne… Ma blouse est volontairement choisie un poil trop petite, ce qui fait qu’il est des jours qui permettent à un regard avisé d’aller jeter un petit coup d’œil par dessous le tissu. C’est nettement plus érotique ainsi que de tout faire voir. N’est-ce pas ?


Armée de ma paire de ciseaux affûtés, je papillonne autour de Ludo, égalisant à droite, ajustant à gauche. Bien sûr, j’en profite pour lui mettre l’entrebâillement de ma blouse sous le nez, et je sais parfaitement qu’il ne loupe aucune courbe de mes seins. Je virevolte, telle une mouche agaçante mais insaisissable. Quoique mon Ludo n’aurait qu’une main à tendre pour me capturer ; mais lui, comme déjà dit, je ne l’attache pas. De plus, je ne me fais jamais trop prier pour aller avec lui sous la couette pour faire des folies ravageuses de nos corps !


Étrange relation que nous avons là. Qui est assis sur ce siège ? Mon pourvoyeur de fonds ? Mon ami d’enfance ? Mon sex-friend comme on dit pour faire jeune ? Je me mets face à lui pour bien le regarder quelques secondes, les mains sur les hanches. Il me lance un regard interrogateur ; je lui réponds en souriant :



Je dépose prestement un baiser sur son front :



Et je continue mon ballet autour du siège, Ludo me suivant souvent des yeux, soit directement, soit par la grande glace qui lui fait face. Pour mieux égaliser sa frange, je me hausse sur mes talons puis je me penche impudiquement, lui offrant une vue profonde sur mon décolleté, révélant à sa vue mes deux petits seins, sans même une once de soutien-gorge ou de redresse-seins ! D’ailleurs, j’en ai pas besoin : ils sont bien fermes, comme ceux d’une jouvencelle, celle que je ne suis plus…


Quand je me redresse, je vois à son regard que je lui fais de l’effet, et j’aime beaucoup ! Surtout quand c’est lui qui me contemple ainsi ! Je lui fais un large sourire enjôleur, il me répond par un sourire charmeur. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai envie de chanter « Prosper, youp la boum ! ». Mon Ludo, c’est le chéri de ces dames, comme le dit la chanson ! Je vois bien les regards sur nous quand nous sortons tous les deux en balade ou au restau, comme ça nous arrive souvent. D’ailleurs, il n’est pas rare qu’on me prenne pour sa légitime.


Quelle idée !


Voilà, j’en ai fini avec lui ; il n’y avait pas grand-chose à retoucher sur mon Ludo. Mais en bonne professionnelle que je suis, il faut que je nettoie par terre. Alors, lui tournant le dos, je me penche fortement avec ma balayette en main, lui révélant aussitôt le haut de mes jambes. J’entends comme un mouvement derrière moi. Je jette un coup d’œil en catimini : Ludo reste stoïque, mais il a visiblement changé de position dans le fauteuil. Alors pour l’agacer un peu plus, je chantonne, me penchant un peu plus, lui révélant à présent mes fesses toutes blanches, et sans doute la fente douce de mon abricot.



Je fais glisser mes pieds latéralement, lui offrant à présent tout sous le regard, tandis je le dévisage, tête-bêche à travers mes jambes écartées :



Puis d’un très rapide mouvement, il se penche pour déposer un baiser sur mes lèvres intimes ! Celui-là, je ne l’ai franchement pas vu venir ! Je me redresse en riant, puis pivotant sur moi-même, je le repousse dans le fauteuil puis spontanément je m’assois sur ses genoux, en lui donnant un gros bisou !


Bisou auquel il répond voluptueusement, et il sait y faire !


Une fois le gros bisou fini, je souris à mon ami-amant, mes bras toujours autour de son cou, et les siens toujours autour de ma taille.


Je reste assise sur ses genoux ; j’aime discuter de tout et de rien ainsi. Je sais bien que je lui fais mon petit effet, mais lui – contrairement à la plupart des autres hommes qui auraient déjà craqué – il reste impassible ; du moins en surface, car souvent sous mes petites fesses, je sens quelque chose qui s’agite !



Il soupire ; c’est bien l’une des premières fois que je l’entends soupirer comme ça. En général, il garde tout pour lui ; enfin, pas tout puisqu’il me confie assez souvent ses petits problèmes, car je suis sa confidente privilégiée depuis tant d’années.



Je mets mes bras autour de son cou :



Un petit silence s’installe. Mon Ludo ne veut pas cracher le morceau, mais il a affaire à plus fort que lui dans ce domaine. Et moi, avec les hommes, j’arrive toujours à mes fins !



Il se cale posément dans le fauteuil, posant une main sur mon genou. Là, je sens qu’il est bien parti pour me confier deux trois petites choses. Mes bras toujours autour de son cou, j’ouvre bien grand les oreilles :



Je ris doucement :



Je m’agite furieusement sur ses genoux ; il se contente de sourire :



Oh, mais c’est qu’il bouderait ? De ma voix la plus câline, je m’excuse :



Je le regarde, les yeux écarquillés :



Je me cale bien sur ses genoux, je pose mon front sur le sien, mes bras toujours autour de ses épaules, et je demande :



Je fais la moue ; nos yeux s’accrochent les uns aux autres. Je continue :



Je frotte mon front sur le sien, mes yeux dans les siens :



Là, il y a quelque chose qui me fait tressaillir ; un sentiment plutôt étrange, une sourde inquiétude. J’ai bien ma petite idée là-dessus. Je veux en avoir le cœur net, je n’aime pas trop tourner autour du pot :



Et merde !


Je pince mes lèvres, le front toujours appuyé sur le sien, mes bras toujours autour de son cou, mes yeux dans le siens. Je sens que je commence à transpirer et je n’aime pas ça ! Mais pas du tout !



Je crois comprendre le fil conducteur de son idée :



Et re-merde !



Je prends une grande bouffée d’air ; je transpire de plus en plus.



Oui, c’est vrai que, non seulement je l’enlace, mais que, lui aussi, il me serre dans ses bras. J’ai vu des positions moins ambigües dans ma vie, surtout dans un rapport frère/sœur ! Pourtant, je veux rester comme ça contre lui, c’est viscéral. Et lui aussi, visiblement…


Il continue, me serrant un peu plus :



Eh bé, quand il s’y met !



Ludo ne s’est jamais trop embarrassé de circonvolutions ; j’ai toujours aimé sa franchise, mais là, c’est peut-être un peu trop !



Il sourit d’une façon triste :



Parce que, justement, c’est moi. Drôle de réponse, que je comprends néanmoins parfaitement. Nous savons tout l’un de l’autre ; et pourtant, on s’est lamentablement planté. À présent, nos nez se touchent, nos souffles entremêlés. J’essaie d’être la plus calme possible, malgré le fait que je dégouline à présent. Ma voix tremble un peu :



Pour toute réponse, il m’embrasse. Non, il m’embrase !


Nous nous embrassons comme des fous. Puis, passant à la vitesse supérieure, nos mains épousent nos corps, cherchent leurs volumes, palpent leur masse. Nos lèvres soudées, nos langues qui se caressent.


D’un doigt leste, Ludo réussit à dégager l’accès vers ma grotte nichée sous ma blouse, tirant sans vergogne sur le bas de mon vêtement, faisant sauter un à un les boutons-pressions. Sans préambule, il pointe sa queue bien raide à l’entrée de ma fente et tente de s’introduire en elle ainsi.



Pour toute réponse, Ludo m’agrippe posément les fesses de ses mains avides et de ses bras puissants, puis il me soulève pour mieux me positionner sur son pieu dur comme du béton. M’ouvrant en grand pour lui, je lui enlace le haut des fesses de mes jambes. Mon empalement sur son membre est une sensation fantastique, une explosion multicolore de mes sens. Mes lèvres intimes enveloppent sa tige qui n’a aucun mal à s’enfoncer dans ma vulve très accueillante. Ludo plonge sa tête dans mon cou, sous mes cheveux, me dévorant sa ligne toute tendre et sensible. Je ferme les yeux, je gémis doucement. Que c’est bon !


Enfin, la queue de Ludo arrive au fin fond de mon antre détrempé, mes lèvres avides enserrant la base de sa tige déjà bien fichée en moi. Je pivote sur le pieu qui me perfore, contrôlant moi-même ma soumission à ce bâton de chair, ma lente montée vers la jouissance. Les mouvements que j’imprime à mon bassin, mon sexe qui frotte contre le sien, sa tige massée de l’intérieur augmentent terriblement mon envie et mon désir !


Je gémis toujours doucement, mes bras rivés à son cou puis je me tends en arrière, mes petits seins dardant sous ma blouse vers son visage, blouse qui ne tient plus que par deux boutons, révulsée, m’empalant plus profondément encore sur cette queue qui me fait tant de bien ! Je remue vicieusement un peu des fesses, suspendue à cette colonne de chair chaude. L’effet est foudroyant !


Les deux derniers boutons-pressions sautent ; mes petits seins viennent se plaquer contre la poitrine de Ludo. À son contact, mes tétons en deviennent presque douloureux, et le moindre frottement me donne des petits élancements, mélange de fine douleur et de grand plaisir ! C’est à la fois atroce et merveilleux !


Bouche ouverte, je pousse des tas de petits cris rauques tandis que sa bite semble s’arracher de son corps, happée par ma vulve exigeante. Je sens sous mes fesses ses balles qui sont gonflées à bloc, prêtes à faire jaillir leur contenu, sa tige veinée qui, pour résister au déracinement, devient un mandrin d’acier. Les larges mains de mon amant, plaquées sur mes fesses dodues, me soutiennent tant bien que mal, ses doigts dans mes chairs, accapareuses. Je m’agite, me débats, enfichée sur sa queue. Soudain, je n’y tiens plus ; je jouis dans un long râle de plaisir, un cri bestial, primal, mes ongles dans sa peau, mes griffes pour marquer mon territoire, mon homme ! Ce qui le fait partir à son tour dans une longue gerbe chaude qui me tapisse le fond du ventre, telle une grande vague.


Épuisée par mon effort, je me plaque contre son corps chaud, je me serre fort contre lui pendant qu’il continue d’éjaculer par petites saccades en moi, tant que je suis toujours secouée de spasmes. Je lui mords férocement l’épaule, je lui broie les reins de mes jambes tout en continuant à lui griffer le dos. C’est l’orgasme le plus violent que j’ai pu avoir depuis longtemps ; enfin, violent pour ce pauvre Ludo, à le mordre et le griffer. Je me libère à fond, m’émancipant de certaines barrières ; je suis pleinement heureuse en tigresse amoureuse !


Une fois notre souffle retrouvé, je lui lance :



Je me vautre sur lui, mes seins sur sa poitrine, mes coudes de part et d’autre de sa tête :



Je ris franchement, puis je dépose un baiser très appuyé sur ses lèvres.



Il me regarde, un peu surpris. Je continue sur ma lancée :



Là, il fait franchement la tête, pour ne pas dire autre chose.



Je pose mon doigt sur ses lèvres.



D’un seul coup, il se relève, me fait basculer sous lui, sans que je comprenne comment. Puis, sans vergogne, il se vautre à son tour sur moi, s’insinuant sans complexe entre mes jambes accueillantes. Ses yeux dans les miens, ses lèvres très proches des miennes, il murmure :



Et il m’embrasse à nouveau, langoureusement, puis de plus en plus possessivement, férocement même. Une brève accalmie ; il m’affirme, fier comme un petit coq :



Avec le recul des années, j’avoue qu’il sut alors très bien me le prouver, ce jour-là et les autres jours, mon Ludo à moi ! Nos enfants en sont la preuve. Mais voilà, je suis Véro, coiffeuse pour hommes, tous les hommes…




Un grand merci à Favasso pour sa lecture et ses conseils.