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Temps de lecture estimé : 20 mn
20/11/13
Résumé:  Quarante années après, cela parait toujours incroyable. Et pourtant!
Critères:  fh fhh couple inconnu campagne fellation pénétratio double sandwich fsodo
Auteur : VincenLise            Envoi mini-message
À la ferme

C’est l’un des moments que je préfère dans la journée. Nous venons de déjeuner, rapidement car le travail aux champs n’attend pas. Mais pendant que je bois mon café et la petite goutte qui va avec, Martine, ma femme fait une rapide vaisselle.


Je suis un homme heureux et je le sais. Pourquoi ? Mais, pour plein de raisons.


D’abord les récoltes s’annoncent bonnes. Et pour le paysan que je suis, rien ne peut surpasser cet état. Ce printemps de 1967 s’annonce parfait.

Ensuite, je connais peu d’hommes de mon âge, trente ans, déjà propriétaires de sa ferme et maître chez lui. Il faut reconnaître que mes parents m’ont passé le flambeau très tôt et ont eu la bonne idée de ne pas rester à la ferme, mais d’aller s’installer plus loin. Ainsi Martine et moi sommes entre nous, sans personne pour donner des conseils à chaque instant.

Puis et certainement le plus important, je suis marié à une femme parfaite. Belle, courageuse, aimante, etc. Tenez le « aimante » est le mot qui me vient à l’esprit en cet instant.


Martine me tourne le dos, entièrement concentrée sur sa vaisselle et j’ai la vision sublime de ses hanches qui semblent animées d’une vie propre. Martine est belle, de cette beauté pleine et abondante que les femmes de la terre peuvent montrer. Des seins plantureux, mais fermes, des hanches arrondies, des fesses charnues et rondes qui sont des offrandes pour mes mains.


Ce spectacle me donne la trique, comme chaque jour, et ma femme ne l’ignore pas. Je n’ai qu’à me lever pour venir me coller contre elle et lui faire sentir mon adoration. Le petit soupir qui sort de ses lèvres me montre son attente. Lentement je remonte sa robe informe pour dégager lentement ses reins. Pendant que mes lèvres glissent dans son cou, mes mains partent en exploration. Elles découvrent la peau douce et satinée de ses fesses et constatent que la belle ne porte pas de culotte.


Très vite, des conventions se sont installées entre nous.

Pas de culotte signifie que la belle est disponible et que tous les chemins sont ouverts.

Une culotte signifie que ma Chérie ne souhaite pas ou ne peut pas m’offrir le chemin royal de son intimité. Dans ce cas, il nous reste la porte de derrière ou la douceur de sa gorge. L’une comme l’autre sont des voies de plaisir et c’est elle qui décide. Va-t-elle me pomper jusqu’à me faire jouir dans sa bouche ? Va-t-elle me livrer son petit cul pour que je l’envahisse et lui fasse subir les pires outrages ? Les deux peut-être ?


La question ne se pose pas. Tout est possible. Elle se retourne et m’offre ses lèvres pour un baiser délicieux de promesses. Doucement elle me repousse un peu, juste ce qu’il faut pour que les bretelles qui retiennent mon lourd pantalon de travail, tombent de mes épaules, entraînant le reste et dans la foulée, Martine tire sur ma chemise pour la faire passer par-dessus la tête. Je suis nu, de cette nudité qui me mettait mal à l’aise au début de notre relation, jusqu’à ce que je comprenne que le regard qu’elle porte sur moi, dans ces moments-là, est un regard de satisfaction et de fierté. Il est vrai que les travaux des champs peuvent sculpter un corps d’homme que le service militaire avait déjà forgé de muscles puissants. C’est aussi à l’époque de l’armée que j’ai réalisé que ce qui pendait entre mes cuisses avait une taille respectable, taille confirmée lors des sorties chez les « putes » du coin, alors que ce qui pendait se transformait un mât rigide et vertical sous leurs caresses.


Pendant que Martine me caresse de la main, comme si à chaque fois elle me découvrait, je fais sauter sa robe et son soutien-gorge, ne gardant que le tablier qui lui donne un aspect coquin que j’aime tant. Ses tétons débordent de part et d’autre du tissu et je reconnais à leur texture que ma femme est aussi bien excitée.

Un pas en arrière et la chaise me reçoit pendant que Martine se baisse pour s’agenouiller devant son Seigneur et Maître, le bâton de chair que sa main ne quitte pas.


Chaque fois est une découverte. Voir sa tête plonger et alors que sa chevelure abondante me cache le spectacle, sentir le premier contact de ses lèvres sur la peau si fine et si sensible de mon gland décalotté. Alors je ferme les yeux et imagine. J’associe une image à chaque caresse, chaque sensation, chaque toucher, chaque glissade, chaque respiration, chaque aspiration. Pendant qu’elle lèche ma verge, je sens sa main palper mes bourses, les presser et les séparer afin que sa bouche vienne en gober une couille l’une après l’autre. Aussi ses lèvres qui m’étonnent chaque fois et qui s’écartent assez pour glisser sur le gland et un peu de ma hampe jusqu’à ce que je touche le fond de sa gorge et remplisse ce chemin humide, sécrétant des fils de salive qu’elle étire à loisir.


Chaque fois j’accompagne sa tête de mes mains, lui imprimant le bon rythme. Bien sûr elle sait, mais j’aime me sentir un instant le maître de cette bouche qui me suce et me pompe avec envie. Oui, avec envie, car Martine le fait avec envie. Elles sont loin les bouches vulgaires des prostituées qui ne se forçaient même plus à simuler le plaisir au regard de leur client. Non, c’est ma femme, celle que j’aime, que j’ai choisie, qui m’a choisi, qui pompe mon dard avec entrain. Un entrain, un plaisir toujours renouvelé et surtout affiché sans honte ni retenue.


Elle me fait du bien. Longtemps elle le fait. Va-t-elle me sucer jusqu’à ce que je vienne et l’inonde de mon jus, crème laiteuse et tiède de mon pis ? Non ! Elle se redresse et nous échangeons un regard suivit d’un baiser, me faisant partager ce petit goût de sexe.


Elle vient me chevaucher, face à face, les yeux dans les yeux et je guette le moment où mon dard va se frayer un chemin dans sa vulve. Même si ma verge n’était qu’un bâton insensible, je pourrais suivre, dans le regard de ma femme le cheminement de mon sexe dans le sien. Depuis la douce pression de mon gland, chassant les lèvres de sa chatte et ouvrant le chemin onctueux de sa grotte. En passant par le cheminement lent et puissant du pieu qui fore son chemin et écarte tout sur son passage. Jusqu’à l’aboutissement, le but ultime, toujours salué par cette lueur dans son regard et un soupir qui s’échappe de sa bouche, lorsque ses fesses finissent par venir au contact de mes cuisses et repoussent, un peu plus bas, mes couilles gonflées.


Encore une fois son vagin a englouti la bête de chair et gonflée de sang. Encore une fois le miracle s’est produit. Cela semble si facile et si bon. Si elle avait choisi son petit trou, il aurait fallu plus de patience et de préparation.


Un instant, elle profite de cette plénitude qu’elle me décrit quelquefois, de sentir en elle ce petit monstre délicat. Mais elle veut maintenant profiter et se donner du plaisir avec. Alors commence le lent mouvement qu’elle effectue en montant et descendant, quelquefois agrémenté de mouvements du bassin. Je ne suis plus qu’une queue que ma femme utilise à sa guise. Les yeux fermés, le nez pincé, elle se baise sur moi. Elle sait contrôler son plaisir. Elle sait aussi que je peux me retenir longtemps et que je suis capable d’attendre qu’elle jouisse avant d’exploser en elle. Elle monte et descend. Son rythme change souvent. Vite puis doucement. Encore et encore.


Une ombre passe. Un nuage cache le soleil dans la fenêtre. Un nuage, encore. Pourtant le ciel était parfait. Je tourne légèrement le regard et un petit miroir me renvoie l’image d’un visage de femme, adolescente blonde qui regarde. Qui est-elle ? Je ne la connais pas. En tout cas elle regarde à travers le carreau juste au-dessus de l’évier. Elle doit avoir une vision instructive. De profil, elle doit avoir une vue parfaite de ma queue apparaissant et disparaissant dans la chatte de Martine au gré des mouvements.


Martine accélère. Sa respiration se fait plus courte. Son plaisir va venir. Il monte, il monte. Je sens ses muscles enserrer une dernière fois ma queue avant de se relâcher pour laisser couler son jus d’amour, la liqueur que petit à petit je sens et à laquelle mon sperme va se joindre.

Oubliée la voyeuse. Je jouis aussi. Sursauts de plaisir. Martine s’effondre et se relâche sur moi. Nos liqueurs coulent. Petite cerise sur le gâteau, ma coquine de femme se fait un honneur d’aller recueillir de la langue nos jus intimes.


La voyeuse est toujours là. Je me penche vers Martine pour lui dire de ne pas bouger et surtout de ne pas se retourner. Je me lève et vais vers le fond de la cuisine, emprunte la porte de derrière et vais cueillir la voyeuse sans coup férir.


Bien sûr, elle est surprise. Elle ne m’attendait pas là. Je dois lui faire peur, homme nu avec le sexe encore gonflé. Je la pousse dans la cuisine. Elle proteste, bien sûr. Elle s’excuse de son indélicatesse, de son sans-gêne. Pourtant elle ne paraît pas vraiment honteuse. Elle a un peu peur, oui. Mais son regard ne cesse cependant de regarder l’homme et la femme qui commencent seulement à se rhabiller.

Elle explique que sa présence est fortuite et qu’en réalité elle cherche avec des amis un endroit pour camper. Ils sont une dizaine et elle promet de ne pas créer de problèmes. De toute façon ils sont tous contre la violence.


Nous comprenons qu’ils sont de cette nouvelle secte, les Hippies. Je laisse Martine se débrouiller et chasser ces importuns car j’ai prévu de porter mon tracteur en révision.

Mais à mon retour, j’ai la surprise de découvrir leur campement au bord de l’étang, branchements électriques et en eau déjà effectués. Martine s’est laissé amadouer.


Je dois reconnaître que leur présence ne nous a causé aucun préjudice pendant tout le temps où ils sont restés. Au contraire les filles sont souvent venues aider et tenir compagnie à Martine que quelquefois j’abandonne une journée entière. Manifestement elles avaient sympathisés et maintenant je craignais que ma femme se retrouve bien seule après leur départ. Les garçons aussi m’ont proposé leur aide que j’ai acceptée pour divers travaux. En contrepartie nous leur offrons les produits de la ferme.


Aussi il m’arrive de jouer les voyeurs car la pudeur n’est pas leur fort. L’étang est un prétexte pour des bains nus. Les femmes sont belles. C’est à mon tour de voir Capucine dans le plus simple appareil. Capucine, toutes les filles ont pris des prénoms de fleurs, c’est celle qui nous a matés dans la cuisine. Lorsque je la croise, elle a toujours un petit sourire plein de sous-entendus.

Mais ils ont annoncé leur départ et pour nous remercier nous invitent à un repas commun. Seule ombre au tableau, la pluie qui s’invite et je leur propose notre grange que je viens justement, avec leur aide, de réaménager et nettoyer de fond en comble.


C’est la première fois que nous les voyons tous ensemble. Le repas est uniquement végétarien mais j’ai amené du vin et des digestifs pour conserver notre terroir et ses traditions. L’ambiance est particulière avec toutes ces bougies, ces odeurs, mélange de parfums entêtants et la musique indienne. Mais ce n’est pas vraiment désagréable.


Au fil de la soirée le climat change. Ils font circuler des cigarettes mal roulées mais je préfère mes bonnes vieilles Gauloises. Martine qui ne fume pas s’essaie à ce vice et me défie du regard alors qu’elle inhale la fumée, sur le conseil de Capucine, la garde longuement dans les poumons avant de la recracher, lui laissant les yeux brillants et une expression de béatitude que je ne lui connaissais pas.

Ils insistent pour que j’essaie et comme je ne veux pas passer pour le vieux ronchon de la soirée je m’exécute. Je ne sais pas si c’est le mélange de ma prune avec leur tabac mais très vite je ressens un relâchement de mes muscles et m’abandonne à cet état si nouveau pour moi.


Tout autour de moi les corps se relâchent, les esprits semblent ailleurs. Une fille se lève et se trémousse au rythme lancinant de cette musique venue d’ailleurs. D’autres la rejoignent et ensemble elles bougent dans une chorégraphie improvisée mais avec des mouvements lascifs et suggestifs. Les bougies construisent des ombres lubriques et il me semble voir des mains qui effleurent.

Martine, à côté de moi, ne cesse de pousser des soupirs, suivant des yeux ses amies qui dansent. C’est Capucine qui vient la prendre par la main et l’entraîner avec les autres. Les hommes ne sont que spectateurs attentifs et indulgents.


Ma femme est maintenant devenue le centre de la danse. Elle disparaît derrière ses amies qui l’entourent, l’enveloppent et font de leur corps un paravent à nos regards. Pourtant il me semble bien voir des baisers échangés, des agrafes qui sautent libérant de larges pans de chairs aux caresses. Elle n’est pas la seule et lentement la chorégraphie se transforme en une danse de nymphes dans le plus simple appareil. Leur déesse, ma femme, est toujours au centre du cercle. Des adoratrices cherchent ses lèvres, s’agenouillent devant et derrière elle, lui apportant des offrandes que seule une langue exploratrice procure.


Étrangement je ne suis pas choqué de cette adoration. Un verre de prune et une aspiration profonde m’apportent une acuité visuelle que je ne me connaissais pas. Je vois maintenant les femmes s’immiscer dans l’intimité de Martine, les mains explorer ses seins, des doigts qui doivent entrer au plus profond de ses orifices. Ma femme est dans une position improbable, jambes écartées, penchée en arrière, heureusement maintenue en équilibre par ses maîtresses.


Ses maîtresses, une l’abandonne, Capucine qui se dirige vers moi, nue, même pas impudique, nature, sans chichi. Une maîtresse qui m’aide à me lever, me retient alors que je me sens ivre et instable, une maîtresse qui se charge de tout et qui me laisse aussi nu que la fois où elle nous a espionnés. Elle a maintenant à portée de sa main le pieu que le spectacle improbable de ma femme livrée au stupre de ses amies, a déclenché. Ma queue est raide, gonflée, tendue et avide de plaisir. Je n’ai même pas honte de cet instant que pourtant je devrais condamner. Alcool, drogue et sexe sont pourtant des péchés, s’ils ne sont pas, et encore, pratiqués dans l’intimité de l’alcôve bénie par l’église. Elle me repousse vers mon siège et se transforme en adoratrice de mon vit qu’elle commence à cartographier de la bouche.


Maintenant des couples se forment. Chacun trouve sa chacune. La scène est irréaliste. Je rêve ! Je vais me réveiller. Pourtant ce que je vois, je ne l’ai jamais imaginé. Pourtant ce que je ressens je ne l’ai jamais ressenti ! Meilleur ? Non ! Différent !

Pour me persuader que tout est réel, je force ma suceuse à rester en apnée, ma verge enchâssée dans sa gorge, mes couilles frappant son menton. Mais tout est vrai ! Comme dans la vraie vie elle étouffe. Crache ! Tousse ! Libère des flots de salive sur ma queue.


Le centre de la piste se repeuple. Maintenant hommes et femmes sont tout autour de Martine qui disparaît de nouveau à mon regard. C’est comme une danse classique où tous les danseurs feraient cercle autour de la ballerine, que le danseur étoile va soulever comme une plume pour l’extraire de la cohue. Mais rien ne se passe. Je ne vois plus rien. Mon cerveau est embrumé. Je me lève, entraînant Capucine avec moi. Le cercle se brise devant moi, me laissant découvrir la scène la plus étrange. Étrange, car tout paraît se dérouler au ralenti, livrant chaque détail avec une précision surnaturelle.


Martine, ma femme est bien au centre d’un cercle, un cercle d’hommes. On lui tend une cigarette qu’elle aspire longuement pour conserver la fumée le plus longtemps possible et ne la libérer qu’avec ce même sourire béat de satisfaction. Un des garçons est collé contre son dos avec les mains qui caressent sa poitrine. Au ralenti je vois les tétons qui se tendent, pointant du sein gonflé qui avance au rythme de la respiration. D’autres mains doivent courir plus bas sur le corps offert et c’est à cet instant que je vois que Martine s’est emparée de deux verges tendues qu’elle branle doucement, de ce mouvement que le ralenti décompose avec tant de sexualité.

Je suis juste en face d’elle mais elle ne me voit pas. Son regard croise le mien mais ne s’attarde pas. Elle est dans un rêve éveillé, seulement sensible au contact, peau contre peau, de ses admirateurs.


Le cercle qui s’est reformé derrière moi, se brise à nouveau et je vois certains se diriger vers le fond de la grange. Ils en reviennent avec des ballots de foin qu’ils disposent les uns à côté des autres, formant une rangée longue mais peu profonde. Des couvertures sont jetées dessus, transformant la forme en banquette improvisée.


Les garçons entraînent alors ma femme pour la faire allonger. C’est une poupée entre leurs mains, poupée consentante qui s’installe. Je laisse faire et pourtant une petite voix dans ma tête me murmure que ce n’est pas bien, qu’une femme ne doit pas se livrer à d’autres hommes que son mari et que ce mari ne doit pas laisser faire. Mais je la chasse de mon esprit. Je suis si bien, reposé mais tous mes sens en éveil.


Un garçon s’agenouille entre les cuisses de Martine. C’est d’elle-même qu’elle écarte les jambes pour les lever et venir reposer ses pieds sur les épaules de son amant. Elle frémit au contact des lèvres sur sa chatte. Seuls ses soupirs couvrent les bruits humides de la langue qui lèche son intimité. L’homme tend une main, mais son visage cache l’usage qu’il en fait. Nul doute qu’il explore les orifices déjà assouplis par les caresses des nymphes.


Mon sexe est un bâton douloureux. Je pousse Capucine sur la banquette improvisée, à côté de ma femme, pour qu’elle se place en levrette. Pendant que Martine gémit sous les caresses de son amant, ma verge trouve le chemin glissant mais très étroit du minet de la jeune femme. Je suis délicat et ne m’introduis que lentement dans la grotte qui n’a sûrement pas encore été explorée par un si gros engin. Mais tout se passe bien et je me retrouve bien vite au chaud, enfoncé jusqu’à la garde, mon ventre contre ses fesses. Depuis des années mon pieu n’a connu que les trésors de mon épouse et c’est sa première infidélité.


Infidélité ? Non ! Partage, plus exactement. C’est du troc. Je te prête ma femme ! Tu me prête la tienne.


Ma femme que le garçon a abandonné le temps de venir se placer en face d’elle, le dard tel un Cap Canaveral, orienté vers son intimité. Encore une fois ma vision ralentie me permet de saisir chaque détail. D’abord cette vision bizarre de la chatte de ma femme où les poils sont alignés comme si les coups de langue de son amant étaient tous parti de la fente et les avaient humectés et collés contre la peau comme les arbres d’une forêt sont couchés par le souffle d’une explosion. C’est totalement impudique, plus nu que nu, les lèvres rouges et gonflées sont les montagnes d’une vallée écarlate avec cet étrange piton qui la surplombe.


Le gland semble bien terne à côté de ces couleurs éclatantes et brillantes mais il n’est pas intimidé car le chemin s’ouvre sous sa douce pression. J’ai une vision bien différente de celle du baiseur, position que j’occupe normalement avec Martine, et toute mon attention est attirée par la souplesse des tissus qui semblent se resserrer autour de la verge, allant jusqu’à l’accompagner lorsque le garçon se retire un peu pour avancer de nouveau. Martine l’accompagne des reins et se tend pour faciliter la possession.


Le garçon est comme moi. La queue bien au chaud, le pubis contre les fesses. Le sexe est une communion. Je commence à baiser ma Capucine alors qu’il s’attaque à ma Martine. Lents mouvements accompagnés par les gémissements de nos maîtresses. Martine a les yeux fermés. Dans quel monde est-elle ? La puissance de ces cigarettes mal roulée est étonnante. Même moi qui suis habitué au fort tabac brun des Gauloises, suis retourné par leur étrange fumée. Elles apportent des sensations inconnues, semblent même décupler les sens. Jamais je ne me suis senti si bien.

L’effet est sans conteste encore plus fort sur ma femme, elle, qu’une bouffée de cigarette rend ivre, ou qu’une goutte d’alcool rend euphorique.


Son baiseur s’active et lui fait du bien. Les spectateurs ont fait le tour de la banquette, certains entraînent un partenaire. Deux femmes se lèchent en 69 un peu plus loin. Cela tourne à l’orgie. Un garçon avance son sexe vers le visage de Martine. La banquette est étroite et la tête de ma femme est légèrement penchée en arrière. Tout naturellement la verge se propose. Les lèvres l’acceptent et l’homme n’a plus qu’à avancer doucement pour que la gorge soit occupée. Pourtant c’est comme si je voyais les lèvres avancer lentement le long de la hampe pour mieux le gober.

Ce spectacle me trouble et m’excite. Je bourre ma partenaire par de grands coups de queue qui la font avancer. Mais subitement, elle s’échappe et ma queue retombe hors du nid.

Ai-je fait quelque chose ? Pourquoi se lève-t-elle ainsi et va-t-elle parler à l’oreille du baiseur de ma femme ainsi que celui qui se fait sucer ? Je ne comprends pas. Les regards ne sont pourtant pas hostiles. Au contraire les garçons sourient.

Capucine revient vers moi et tendrement m’invite à m’allonger moi-même sur la banquette tout en me glissant à l’oreille :



Pendant que je m’installe, je constate que le baiseur de ma femme fait de même. Capucine vient sur moi. C’est comme un signal muet. Quelqu’un aide Martine à l’imiter. Le reste n’est que réflexe. Les femmes guident nos queues dans leur chatte et descendent lentement sur nos gourdins. Encore une fois je peux voir ma femme s’ouvrir à un autre. Mais sait-elle que ce n’est pas moi ? Toujours cet air d’extase sur son visage, que je ne lui connais que lorsqu’elle jouit. On dirait qu’elle est dans un orgasme permanent. Décidemment leur tabac est extraordinaire. Il faut que je m’en procure.


Nous sommes à nouveau l’objet de toutes les attentions. On nous regarde. Tous se rapprochent, pourtant quoi de plus naturel que notre spectacle si ce n’est cet échange et que nous sommes côte à côte. Ils doivent pourtant avoir l’habitude.


Nos maîtresses se baisent lentement sur nos queues. Deux femmes se placent derrière elles et les invitent à se pencher. Capucine en profite pour venir me sucer les seins et m’embrasser à pleine bouche. C’est vrai que nous avons mis la charrue avant les bœufs et que le baiser n’a pas été le premier contact entre elle et moi.

On me lèche les bourses. Une langue s’insinue entre Capucine et moi. On nous suce, on nous lèche. Je devine aux vibrations qu’elle provoque que la langue va s’occuper du petit trou de ma maîtresse. Le corps des femmes m’empêche de bien voir mais manifestement Martine subit le même traitement de cette langue qui pointe dans son cul, répandant la salive et préparant pour d’autres plaisirs.


La langue doit être remplacée par un doigt car je sens la petite tige contre mon propre sexe. Mais la suite est évidente, derrière les filles qui nous caressent, deux hommes se préparent. Plutôt, on les prépare. Tout semble se dérouler comme dans un ballet bien réglé. Des filles caressent les sexes des garçons et les sucent.

Un instant je me remémore ce que j’ai lu dans ce livre que le voisin m’avait passé sous le manteau et qu’il avait ramené de la ville. L’héroïne subissait les pires outrages et il faut reconnaître que la lecture me faisait bander comme un ado. En particulier des scènes où plusieurs hommes jouaient avec elle. Jusqu’à ce soir, je pensais que de telles choses ne pouvaient se passer que dans des milieux particuliers et pervers. Pourtant, deux hommes avancent maintenant derrière Capucine et Martine. Vont-ils reproduire ce que j’ai lu ? Une femme peut-elle vraiment recevoir deux hommes en même temps ? Cela ne semble pas troubler mon voisin que je vois tendre les bras pour se saisir des fesses de ma femme et tirer dessus pour mieux les ouvrir. Je l’imite sur Capucine.


Je ressens la première poussée, autant par la queue qui entre, que le miaulement de Capucine qui s’est lovée contre moi avec son visage contre mon cou. Je ne peux détacher mon regard du visage de Martine, que je pourrais presque toucher, maintenant qu’elle est, elle aussi, couchée sur son amant.

Comment décrire ce que je lis ? La surprise ? La douleur ? L’étonnement ? Le plaisir ? Un mélange de tout que même ma vision acérée n’arrive pas à dissocier. Moi-même, je peux suivre le long de ma propre verge, le long cheminement de ce serpent que le garçon pousse au cul de Capucine.


Ainsi, c’est faisable. Ce n’est pas un délire d’écrivain, imaginatif et pervers. Capucine et Martine sont bien prises par deux hommes en même temps, baisées et enculées.

Le reste n’est plus que plaisir. J’oublie un instant ma femme pour profiter de ma maîtresse partagée avec un autre amant. Quelle étrange sensation que de devoir s’adapter à son rythme, sentir son bâton se frotter au mien et même le sentir éjaculer. Capucine s’est terminée sur ma queue et j’ai attendu le dernier moment pour balancer ma purée.


Le lendemain, lorsque le réveil a sonné, j’ai mis un moment à émerger. Une rapide toilette, quelques tartines et je suis parti à l’aube pour retrouver des confrères et moissonner avec eux.

C’est en rentrant à la ferme que j’ai commencé à comprendre que je n’avais pas rêvé. Nos campeurs étaient partis et un tour dans la grange m’a confirmé que le repas, et le reste, étaient bien réels. Martine n’a rien dit. Moi non plus. Il y a des sujets qu’il ne faut pas aborder. Je me sentais coupable. J’imagine qu’elle aussi. Coupables mais pas responsables. Au fil des jours, les regrets sont arrivés. Oh, pas les regrets de ce que nous avions fait ou laissé faire. Non, regrets de n’avoir pas l’occasion de recommencer. Mais la vie est là et continue.


J’ai un petit don, j’aime le bois. J’aime et je sais donner des formes aux branches et morceaux récoltés en forêt. À l’époque, c’était innovant. Maintenant, c’est un business.

Donc, je disais, je sais sculpter, poncer, polir, vernir le bois pour lui donner des formes surprenantes. Tout naturellement, je me suis fait une spécialité du sexe de l’homme. Sexe en érection, bien sûr. Martine a été surprise la première fois lorsque j’ai révélé à ses yeux, mon premier gode. Mais bien vite, elle en a apprécié l’usage que j’en faisais sur elle. J’ai même sculpté, dans une branche qui m’avait inspiré, un double pénis qui pouvait s’utiliser pour occuper ses deux trous.

Car, la nostalgie, est une chose. Nous n’avons jamais reproduit cette soirée, mais comme nous avions découverts des plaisirs nouveaux, mes objets nous ont permis de se substituer aux vraies queues d’hommes.


Voilà. Voilà le récit que je viens de faire devant cette petite assemblée, en cette fin d’année 2013.


J’ai 76 ans et je vis dans la maison de retraite de mon village.

Il faut dire qu’ils m’avaient énervé. Aussi bien ces jeunes assistantes, imbues de leur jeunesse, que certaines pensionnaires originaires de la grande ville et qui viennent dans nos campagne car les tarifs sont plus raisonnables.


Ils sont tous à mettre dans le même sac.

Les jeunes qui pensent avoir tout inventé, comme si avant eux nous n’étions que des primates.

Les vieilles de la ville qui, après avoir épuisé leurs maris, se retirent chez nous pour des raisons d’argent et qui nous considèrent comme des « culs terreux » ou des « incultes ».


Il ne fallait pas me tendre la perche ou plus exactement me donner le bâton pour les battre. C’est venu de l’idée saugrenue d’une animatrice demandant qui voulait raconter un souvenir marquant de sa jeunesse. J’avais l’impression de me retrouver à l’école où, chaque année, on nous demandait de raconter nos vacances.


Ma douce Martine est partie depuis longtemps et comme nous n’avons pas eu d’enfants, personne ne peut s’offusquer de mes révélations.


Vous auriez vu la tête des gens ! Rien que pour cela j’aurais donné un an de vie. Le plus surprenant c’est que personne n’a douté de mon histoire. Il est vrai que, rare homme parmi ces femelles, j’ai une certaine « stature ». Certaines, des compatriotes, viennent parfois partager le secret de mon lit. Quelquefois, c’est juste pour le souvenir, mais quelquefois certains réflexes reviennent et nous passons un agréable moment. Elles, savent que je n’ai pas menti pour l’épisode de ma grande queue.


Ce soir, après le dîner, alors que je suis retourné dans ma chambre, me remémorant encore ce moment où je les ai scotchés à leur fauteuil, on frappe :



En pensant que c’est une assistante.



Ah, Lucile ! Fraîchement arrivée, encore jeune dans sa tête de Parisienne, toujours en retrait, hautaine dans ces tenues élégantes.



Hypocrite je demande :



Je sors une valise de mon placard. Enveloppés dans du papier soie, j’extrais mes œuvres. Elles reposent sur le lit. Lucile les regarde. Ses yeux brillent.



Alors qu’elle saisit le sexe dans sa main, je sens ma propre verge se réveiller. Elle me fait de l’effet, la Parisienne. Sous ses habits, je devine des formes encore fermes. Je suis certain que sa poitrine a déjà été refaite et qu’elle s’épile encore le minou attendant le prince charmant.


Lorsque je pose ma main sur son épaule, elle ne recule pas.

Lorsque je pousse le gode vers ses lèvres maquillées, elle ne le refuse pas.

Lorsque je glisse ma main sous sa jupe, je cherche, je cherche, mais ne trouve pas de culotte.


Elle a bien suivi mon récit. Attends, ma belle, je vais te montrer qu’à la campagne on connaît encore comment faire jouir une bourgeoise. Je vais te prendre par tous les trous, mes sculptures vont m’y aider, et demain les autres pensionnaires, ceux qui ne sont pas sourds, vont faire des remarques sur les cris qui provenaient de ma chambre.


Tiens, regarde, je n’ai pas menti. Elle est belle, toujours vaillante et n’attend que la chaleur de tes lèvres pour se raidir encore. À mon âge, il faut aider la nature…