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n° 15928Fiche technique17199 caractères17199
Temps de lecture estimé : 11 mn
28/11/13
Résumé:  Le temps de la séduction laisse la place à la découverte des corps. Le jeu de l'amour bat son plein, et le désir s'efface devant le plaisir, ou presque.
Critères:  fh fplusag extracon amour noculotte cunnilingu nopéné tutu -amourpass
Auteur : Lamoureux            Envoi mini-message
La fusion des corps

Suite de l’histoire commencée avec le récit n°15862 où je pars à la découverte du corps de la femme que j’aime tant.








Les jours passent ensuite très vite, notre liaison va durer quelques mois dans un premier temps. Puis nous nous reverrons pour des amours clandestines qui finalement vont se dérouler sur quelques années de nos vies. J’ai eu d’autres femmes bien sûr, j’en ai désiré beaucoup et pourtant jamais je n’ai ressenti cela pour une autre. Deux phénomènes mécaniques se déclenchaient à ton contact : dès lors que tu me touchais, mon cœur s’accélérait et je ressentais des battements si forts dans la poitrine ; de cela je ne pouvais déduire qu’une seule chose : j’étais follement amoureux de toi. Et puis quelque chose qui me ramenait à ma simple condition d’homme : je ne compte plus les érections qui m’ont perturbé en ta présence en tous lieux et en toutes circonstances. Certaines furent même gênantes : je me souviens de ce jour où je t’appelai dans un lieu public (nous étions encore au temps des cabines) en costume, et le simple fait d’entendre la chaleur de ta voix, ton timbre que j’aimais tant me bouleversa et me provoqua une telle érection que j’eus toutes les peines du monde à sortir de la cabine : je ne pouvais dissimuler le chapiteau que formait mon pantalon de costume. Amour et désir. Le cœur et le corps. La passion et l’envie. Nous nous voyions toujours le vendredi ou le samedi soir pour faire la fête, mais nous avions trouvé un créneau où nous étions tranquille : nous pouvions nous voir presque tous les matins, tu étais seule chez toi. Je me souviens.


Je sonne pour te signaler que c’est moi et j’ouvre la porte d’entrée. Je rentre directement dans la cuisine où tu te trouves. Tu es encore dans le pyjama que tu portais cette nuit. Tu es debout sur un tabouret à nettoyer ton four qui se trouve en hauteur. Je m’approche, encore et encore. Je suis maintenant à quelques centimètres de toi, je pourrais facilement embrasser tes fesses si elles n’étaient pas couvertes. Tu te retournes. Nous nous regardons, nous nous scrutons, nous nous taisons. Nous sommes l’un et l’autre au bord d’une explosion sensuelle et pour autant nous ne bougeons pas. L’intensité de ton regard me brûle. Je suis incandescent. Tu me souris joliment. Soufflant le tiède.



Tu tends tes bras, tes mains se posent sur mes épaules, tu descends du tabouret, en te penchant sur moi, nous sommes collés l’un à l’autre, je te serre très fort. Puis nous nous embrassons. Tes lèvres sont humides et chaudes, je veux les dévorer. Je vais chercher ta langue, je fouille ta bouche. Nous restons suspendus de longues minutes comme cela, unis par ce ballet furieux. Mes mains ne sont pas en reste, puisqu’elles vont et viennent à la découverte de ton corps. D’abord le dos, qu’elles parcourent en tous sens, quelquefois légèrement et puis soudain viennent presser à un endroit ou à un autre pour ne jamais te laisser au repos. Elles veulent te rendre folle de désir comme elles. Je vais caresser tes fesses délicieuses. Je ne supporte plus ce tissu, je passe en dessous. Enfin je touche à nouveau ta peau, là où elle est si douce et si chaude. Je presse très fort pour que tu sentes et ressentes mon désir. Nos lèvres et nos langues ne se sont pas quittées. J’embrasse à nouveau ta bouche puis avec ma langue parcours ton visage, je lèche tes joues, ton front redescend sur ton petit nez mutin. Tu fermes les yeux et je passe sur tes paupières. Puis ma bouche se réfugie derrière ton oreille et ma langue vient taquiner ton lobe tout doucement. Tu souris. Je continue. Tu as un petit ricanement que j’adore.



Voilà exactement ce qu’il ne fallait pas me dire, et je gobe littéralement ton lobe, et le mordille. Tu te trémousses, je sens que cela te fait de l’effet.



C’est un peu fort quand même, mais je cède, et vais découvrir une autre partie de ton corps. Je soulève un peu le haut de ton pyjama. Ton nombril apparaît. Hummmm, on en mangerait ! D’ailleurs je me penche et vais y poser ma langue, je veux découvrir chaque parcelle de ton corps, de me yeux, de mes mains, de mon nez, de ma langue, et puis de mes oreilles écouter les petits sons qui me font croire que tu ne détestes pas cette découverte sensorielle.


Je remonte encore un peu et soudain apparaît le bas d’un sein. Tu n’as pas de soutien-gorge, bien sûr. Je lève encore un peu le tissu et voilà ton sein libre dans toute la beauté de son galbe puis apparaît l’aréole où trône un mamelon fier et droit. Je continue et de ma main droite retiens ta veste à hauteur de ton épaule. Je pose ma main gauche sur ton ventre plat puis la remonte à plat. Je sens que tu frissonnes. Tes seins sont petits mais ça je le savais. Je me rappelle avoir aperçu ce sein au tout début de notre relation d’amitié. J’étais passé par hasard chez toi et tu étais seule à repasser du linge dans une robe longue, en lin me semble-t-il. Je m’étais assis sur un canapé face à toi et tu avais continué à repasser pendant que je buvais un café et que nous conversions, et là je m’aperçus que lorsque tu te penchais un peu sur la table pour appliquer le fer, la robe s’ouvrait en haut entre deux boutons assez espacés. Tu étais légèrement de trois quart, et j’avais donc face à moi cette vue délicieuse d’un petit sein en forme de poire et l’ombre du téton flirtant avec le tissu de ton vêtement. C’était tout à fait inconscient de ta part mais tu me donnas cet après-midi-là une leçon d’anatomie coquine qui reste aujourd’hui encore un merveilleux souvenir.


Ce petit sein, je vais aujourd’hui le posséder, le prendre, il est à moi. Je passe la main dessus, appuie comme si je voulais tester sa résistance, puis touche le mamelon du bout du doigt. J’appuie dessus, comme si le petit garçon que je suis encore dans la tête, appuyait sur la sonnette d’une porte d’entrée. Avec deux doigts maintenant je viens le serrer très fort, l’écrase et puis tire dessus, tirant avec lui sur ta poitrine. Je veux te torturer, je veux t’aimer. Je repose ma main à plat et empaume ce sein. Puis je me penche à nouveau. Ma bouche s’approche du mamelon. Ma langue sort de son écrin et vient subtilement se poser sur le téton, comme pour l’humidifier. Ma langue joue avec, le fait tourner. Je pose ma bouche et viens gober ce petit morceau de chair. J’étais ton ami, je suis ton amant, je suis le fils qui tète sa mère, je suis l’amoureux qui veut posséder son étoile. Je veux t’embrasser, te mordre, te lécher, te faire l’amour, te caresser, te peloter, te pénétrer, te sodomiser, t’enlacer, t’éreinter, te renverser, t’aimer. Je ne veux que toi, je te veux toute à moi. Je reste de longues minutes à jouer avec tes mamelons, et puis je me redresse et t’embrasse à nouveau fougueusement.



Nous prenons un café pour nous calmer un peu. Les enfants ne vont pas tarder à rentrer de l’école. Exceptionnellement je vais rester manger avec vous. Il ne rentre pas avant ce soir. Le repas se passe vite, puis ils repartent. Nous les regardons s’en aller par la fenêtre, je suis collé à toi. Tu sens mon sexe durci sur tes fesses. Nos sens vont reprendre vie. Tu te retournes, je m’assieds sur la première chaise qui vient. Tu t’assois sur moi à califourchon. Nos bouches et nos langues se retrouvent, tu penches un peu la tête, de sorte que nous soyons imbriqués un peu plus. La tension sexuelle monte encore entre nous. Je vais exploser, c’est sûr. Nos gestes sont désordonnés, il n’y a plus de pilote dans l’avion. Et soudain un énorme craquement ; je sens la chaise qui se plie sous mon poids. Par réflexe, je lance la main gauche vers le sol tandis que de la main droite je te retiens pour que tu ne tombes pas. J’arrive à tenir car mes deux pieds sont au sol, mais je dois quand même supporter nos deux corps. Nous voilà donc dans une position particulièrement difficile à accomplir volontairement. Tu m’aides enfin, en réussissant à te poser par terre. J’ai honte de le dire mais lorsque tu te redresses, je suis soulagé. Je me relève. Nous nous regardons et éclatons de rire.



Cet incident nous a calmés. Je vais dans la salle à manger et m’assieds par terre en me calant le dos à un fauteuil, devant la télé. Tu arrives avec les deux tasses que tu poses sur la table basse. De nouveau tu viens t’asseoir sur moi dans la même position. Nous reprenons nos baisers. Je prends le bas de ta veste et la soulève à nouveau. Nous décrochons nos lèvres pour que je puisse l’enlever complètement. Te voilà à moitié nue. Je veux à nouveau fêter tes petits seins.



Nous retombons dans nos joutes linguales tandis que je caresse ta poitrine et ton dos alternativement. L’une de tes mains, coquine, caresse mon entrejambe, appréciant sa dureté. Je comprends par tes gestes que tu cherches à me déboutonner pour accéder à mon sexe. J’ai d’autres envies pour nous. Alors je te bascule, te fais tomber doucement sur le tapis sans arrêter une seule seconde mes baisers. Nous voilà tous deux allongés. Je suis sur toi, entre tes jambes, que tu as écartées. Tu continues à me déboutonner, et réussis à baisser mon jean. Me voilà donc en caleçon me frottant à ton pantalon de pyjama. Mon sexe n’en peut plus. Nous nous calmons quelques secondes pour apprécier l’instant présent, dans les bras l’un de l’autre. Je t’embrasse tendrement. Ma main droite qui était posée sur ton ventre descend lentement. Je veux caresser tes cuisses. Je passe ma main sous le pantalon. Ça y est, j’y suis, ma main est quelque part entre ta hanche et ton pubis ; je la descends encore pour aller chercher ta cuisse, je ne veux pas aller trop vite. Mais voilà en bougeant encore un peu, je comprends ce que j’aurais dû deviner : tu n’as pas de culotte sous ton pyjama. Tu es nue dessous, et mes doigts ont frôlé les poils de ton sexe. Cette fois mon sang bouillonne, je ne sais pas s’il en reste dans mon cerveau tellement j’ai le sentiment qu’il est concentré en dessous de la ceinture. J’abandonne donc ta jambe très vite et remonte du plus lentement que je peux pour savourer mon plaisir, pour garder longtemps le souvenir de ce jour où pour la première fois j’allais toucher ton intimité. Je sens la chaleur monter en moi, mais aussi sous ma main. Tu es chaude. Ça y est, je touche les premiers poils. Je laisse ma main posée à plat sur ton pubis. Puis, délicatement, mon majeur descend à la rencontre de ta fente, il passe entre tes deux lèvres et parcourt cet itinéraire qui le mène à ton clitoris, sur lequel il finit en pesant un peu plus.



Tu m’embrasses à nouveau.

Je descends le long de ton corps ; mon visage est à la hauteur de ton ventre. De deux doigts je prends le haut de ton pantalon, et le fais descendre, laissant apparaître ton sexe, puis tes cuisses, puis tes mollets. Je pose ma bouche tout en bas de ta jambe et remonte avec l’objectif d’atteindre cette fourche que je ne quitte pas des yeux. Ma langue parcourt elle aussi ton corps, tes cuisses, puis vient goûter tout en haut de ta jambe, là où la chair est si tendre. Mon nez est, de ce fait, à la hauteur de ton sexe, et peut donc humer ses odeurs un peu fortes. Nos jeux de la journée ont manifestement laissé quelques traces. Enfin, j’y pose ma langue, je vais connaître ton goût. Timidement d’abord, je parcours la raie de ton sexe, et puis après, plus fougueusement, je viens pénétrer tes lèvres, écartant les grandes pour aller fouiller les petites. J’en profite pour toucher mon sexe, et me demande comment je peux tenir : mon excitation est telle que j’aurais pu exploser déjà plusieurs fois. Je viens maintenant exciter ton clitoris. Tes deux mains sont posées sur mes cheveux, et pressent sur ma tête. Je sais que tu apprécies mes goûts culinaires. Et tandis que je joue avec ton petit appendice, mes doigts ont retrouvé le chemin de ton antre qu’ils pénètrent à plusieurs. Ton excitation est montée. Tu me fais comprendre avec tes mains que tu souhaites que je remonte. Ce que je fais en te dévorant littéralement la bouche.



Tu n’en peux plus, c’est très exactement ce que je souhaitais, ta main a saisi mon sexe, à travers le tissu de mon caleçon. Tu veux être pénétrée, tu veux me sentir dur au fond de toi. Nous sommes confrontés à notre condition animale. Seul compte le coït.

Tu as posé tes mains sur mes fesses, et nous simulons la pénétration. Le tissu est tellement léger et mon sexe tellement dur que je sens tes lèvres s’écarter sur son passage.


Quand soudain retentit la sonnerie de l’interphone.



Je la vois récupérer ses vêtements et filer. Me voilà tout penaud. Je file à l’interphone pour expliquer aux beaux-parents que leur belle-fille préférée se douche, et qu’elle va descendre dans les cinq minutes. Je vais maintenant te rejoindre dans la salle de bain. Tu sors de la douche. J’en profite pour regarder encore ce corps nu, que je ne pourrai pas prendre aujourd’hui comme je le souhaitais.



Te voilà dans l’exercice du strip-tease à l’envers : tu commences par le soutien-gorge. Mince tes mamelons viennent de disparaître, je suis triste. Puis tu prends la culotte, l’enfile et petit à petit, la remonte le long de tes jambes jusqu’à couvrir tes fesses et puis ton sexe. Je me sens comme orphelin. Alors que tu vas passer ton pantalon, je regarde ta silhouette et je sens mon cœur qui résonne encore.


Ces battements me rappellent que cet organe de vie est aussi l’organe de l’amour. Je suis amoureux donc je vis.


Nous allons nous séparer dans cinq minutes, un dernier baiser fougueux dans l’escalier. Chacun va reprendre sa vie. J’ai un goût amer dans la bouche, non pas celui de ton sexe, mais plutôt celui d’un amour inachevé, qui ressemble étrangement à l’histoire que nous allons connaître au fil des années.