n° 15938 | Fiche technique | 65360 caractères | 65360Temps de lecture estimé : 37 mn | 03/12/13 |
Résumé: Femme du troisième genre, je raconte quelques-unes de mes rencontres en milieux naturiste ou libertin. Histoires authentiques et vécues. | ||||
Critères: hh hbi hagé fagée hépilé fépilée sauna campagne douche exhib nudisme noculotte hféminisé travesti trans fellation hsodo portrait | ||||
Auteur : Céline.T Envoi mini-message |
Céline est une femme, sexagénaire, pas tout à fait comme les autres.
Elle raconte ici quelques-unes de ses aventures authentiques lors de ses balades et visites en lieux naturistes, libertins ou gays.
À la fin de l’été 2009, j’ai franchi un pas en brisant ma solitude de Tgirl et, tant bien que mal, réussi à rencontrer des consœurs, malheureusement éloignées ou de passage. Malgré mes recherches sur divers sites dédiés au troisième genre, force est de constater que les rendez-vous annulés ou les lapins sont plus que la routine. Rares sont les rendez-vous réussis et encore, très fugitifs.
J’ai donc décidé d’explorer d’autres horizons.
Céline dans un sauna libertin, vous n’y pensez pas ? Mais par ces temps frais et humides les magasins deviennent ruineux alors…
Eh bien si ! J’ai, en deux semaines, effectué deux visites à cet établissement plaisant et pas très éloigné de chez moi. Imaginez-moi toute de noir vêtue, bas et porte-jarretelles, mini-jupe noire, soutien-gorge rouge (est-il bien utile en cet endroit ?), string assorti, et un corsage satin bien décolleté, noir aussi. Habillée certes, mais sexy.
Avec ça les mecs ont du mal à se tenir, l’un assis non loin de moi, regardant un DVD très hot sur la TV, se passe une main discrète entre les jambes, accompagné de petits regards fugitifs sur mon décolleté bien ouvert et ma jupe qui laisse entrevoir mes cuisses. Après un petit moment, je tourne nonchalamment la tête, ce qui provoque un échange de petits sourires. N’y tenant plus, finalement il me dévoile, pas peu fier, son appendice (attrayant). Et moi, pas bégueule en cet endroit insolite, de m’approcher et lui prodiguer quelques douces caresses (manuelles) en remerciement de cette déclaration intéressée. Mais avant de me prononcer sur cette invitation non dissimulée je lui pose la question fatidique :
Temps mort et…
Tant pis pour lui, et il retourne à son plaisir solitaire.
Un autre, profitant que je suis encore assise sur le canapé, me pose la main sur l’épaule, quelque peu dénudée certes, et descend doucement pour, enfin, me caresser un sein. Là, je ferme les yeux et me laisse aller à la volupté. Puis finalement, voyant que je ne bronche pas, il écarte sa serviette et me dévoile à hauteur des lèvres, un engin pas trop vilain. Légère caresse d’une main douce devant cet hommage expressif et, levant les yeux, je lui demande s’il est bi… Regard incrédule de la pointe de mes pieds jusqu’aux boucles d’oreille et finalement la serviette se referme. Encore un hétéro !
Je me demande encore si ce beau sexe épilé n’aurait pas apprécié des douceurs plus intimes. Mais je crains que la déception n’eût été plus grande quand, inéluctablement, il eût découvert dans mon string un attribut aussi anachronique qu’inattendu.
Bon, pas trop déçue. Ils m’ont vraiment prise pour une femme, et me l’ont avoué. Ils m’ont fait part de leur étonnement un peu plus tard, autour d’un verre au bar, c’est très convivial comme endroit.
Vrai que je détonnais un peu parmi ces hommes vêtus d’une seule serviette et prêts à lutiner la première femme de passage, malgré leurs déclarations pour certains, qui ne pouvaient dissimuler quelques protubérances des serviettes démentant leur apparente indifférence. Appétit non assouvi ou désir à peine dissimulé ? Allez savoir !
Test ultime sur mes apparences, j’avoue que, lumière tamisée et musique douce aidant, cela dépasse mes espérances. Mais je ne leur demanderai plus s’ils sont bis, c’est à eux de voir.
Reste que pour passer à l’étuve (sauna ou hammam), je crains un peu pour le maquillage et les cheveux…
Résisterais-je si, par hasard, ma route croise un bi, fier de l’être ?
Curieusement, en ces lieux (saunas) où, à défaut de totale nudité – mais pour le moins très peu habillée – je me sens plus femme que partout ailleurs, les regards des hommes, venus sans aucun doute pour autre chose qu’un bain de vapeur ou une douche froide, y sont certainement pour quelque chose. Leur approche ou leurs invitations expressives sont une manifestation sans équivoque, du moins vis-à-vis de moi, et surtout venant de la part des déclarés hétéros.
Mais ai-je ma place en cet endroit inhabituel, voire insolite, et pendant très longtemps loin de mes principes et de ma morale ? Le plaisir de la découverte et son évolution semblent avoir largement modifié mon regard et élargi mes désirs. La modification de mon apparence ne semble plus depuis quelque temps être le seul changement.
Bien sûr, ce ne sont pas les premières avances ou invitations qui me sont faites par des hommes mais, il faut bien l’avouer, leur comportement a été jusqu’ici généralement décevant. Les accros des sites de rencontres spécialisés sont bien trop souvent des exhibitionnistes plus ou moins douteux, plus voyeurs que convaincus, et les quelques rares consœurs, crédibles et convaincues, appartenant à notre petit monde féministe et féminin y sont discrètes et toujours, hélas, éloignées.
Tels des fugitifs, les hommes adeptes du faux rencart ou à défaut se comportant comme des lapins traqués, ont contribué largement à me faire adhérer à la thèse de la femme-objet, repos du guerrier. Plus demandeurs que partageurs, ils réclament leur plaisir sans rien apporter en retour. Bien sûr, j’ai gardé le bon souvenir d’un ou deux, plus civilisés ou moins exigeants, mais hélas ! pas assidus.
Je n’ai donc pas vraiment de gêne et, je l’avoue, peut-être aussi un certain plaisir, à voir une serviette nouée autour d’une taille se nantir d’une protubérance éloquente à mon approche, peut-être aussi – juste retour des choses – signe d’un désir qui restera inassouvi, faute pour lui d’être au moins bi ou plus simplement « aventureux ».
Mais ce n’est pas pour moi un jeu, même si ma préférence va vers des consœurs quasi inexistantes en ma contrée, l’attrait d’un attribut viril ne me laisse plus indifférente, qu’il soit entouré de dentelles ou à défaut d’une serviette.
Est-il nécessaire de parler de coming-out, ou simplement d’avouer que je suis dorénavant devenue plus féminine ? Je ne sais. À défaut de pouvoir et vouloir trouver la compagnie assidue d’un(e) ami(e) en jupons, je jette mon dévolu sur des mâles bis ou homos qui, comme moi, n’ont pas d’autre choix que ces lieux particuliers et discrets.
Bien sûr, mon évolution est continue, le désir d’être femme est permanent. Et seules la sagesse et l’obligation régulière de redevenir l’autre en retournant constamment à mon apparence d’origine peuvent me préserver.
Devenir plus sexy, à un moment de la vie ou tout un chacun deviennent discrètes ou pour le moins sages, me rassure ; j’ai envie d’exister sans nostalgie ni regrets. Sexy, j’essayerai de l’être le plus longtemps possible, j’ai envie de plaire, de séduire, voire de conquêtes… Je ne me demande plus ce qui m’arrive, c’est arrivé, et cela me rend tout simplement heureuse.
Le week-end dernier une TV m’a contactée pour une rencontre. Et mardi, j’ai découvert une belle « femme » élégante et timide, mais ô combien douce et câline, et caresses et soixante-neuf se sont éternisés. Dommage qu’elle ne sorte pas et que, de son aveu, ses pulsions soient épisodiques. En bref, je n’ai pas regretté les soixante-dix kilomètres parcourus à l’aller pour répondre à son invitation.
Un beau souvenir d’un après-midi galant
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Ce jeudi, compliments à peine déguisés du patron du sauna libertin qui m’a avoué que l’application du tarif femme pour moi était liée à mon aspect très féminin.
Mais le printemps rendant l’atmosphère très douce, a maintenu à l’extérieur pas mal de monde, un bon après-midi quand même.
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Une journée qui n’a pas été ennuyeuse
Ce matin, l’esthéticienne décide de me maquiller alors que je suis habillé en mec et pour des soins du visage. Et, surprise, en prime elle me pose des faux cils, ce qui n’est pas prévu à mon programme
Si les faux cils me plaisent bien, les maquilleuses femmes ont bien du mal à nous féminiser, je préfère mon maquillage. Bon, je ne pleure pas.
Inédit, je suis arrivée au salon en mec et repartie en fille. Heureusement que j’avais des tenues dans la voiture, maquillé et habillé en mec, ce n’est pas top, en cas de contrôle routier.
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Après l’esthéticienne, j’arrive donc à mon vestiaire en plein air habituel. Un suisse (habillé) prend le soleil, assis dans sa voiture et portières ouvertes, il me regarde passer, je décide donc de m’arrêter nettement plus loin, hors de sa vue, pensant qu’il profite de sa pause déjeuner (fréquente à cette heure-ci).
Un bon moment plus tard, je vois une voiture arriver, je reprends donc une tenue décente. C’est le Suisse qui passe en me regardant avec insistance. Il se gare quelques dizaines de mètres plus loin et reste un moment dans sa voiture. Tout d’un coup, voilà que mon Suisse sort de voiture et vient dans ma direction.
Pour un peu j’éclate de rire, imaginez un mec habillé avec chemise et pull… Oui mais, sans pantalon ni slip, et poilu comme un singe… Le look !
Effectivement, avec un flegme que l’on ne prête qu’aux Britanniques d’ordinaire, il s’adresse à moi, queue raide.
Feignant de n’avoir rien remarqué (difficile quand même), je lui réponds :
Il enchaîne :
Il est gonflé le mec ! Et sans sourciller, je réponds du tac au tac, affirmative :
Et là, s’approchant plus de moi, sans hésitation il me passe la main aux fesses : « Culotté l’Helvète ! »
En le regardant droit dans les yeux (imaginez, avec mes faux cils en plus), puis baissant le regard vers le sujet de son tracas, je lui dis :
Et lui, fixant un sein qui s’était fortuitement un peu dévoilé :
Sourire…
Il avance la main et doucement la pose sur le devant de ma jupe, je ne bronche toujours pas. Se sentant encouragé, il se baisse un peu et passe la main dessous (la mini-jupe), remonte la cuisse sans trop d’hésitations et caresse l’avant de mon string. Et moi, toujours stoïque… un tantinet salope…
Après quelques instants, il retire la main, et fait un demi-pas en arrière.
Et moi, candide :
Et lui, un peu embarrassé :
Et tandis que son mat retombe lamentablement, voilà mon hétéro qui me tourne le dos et retourne à sa voiture.
N’empêche que, quittant les lieux un peu plus tard, en repassant devant moi, j’ai droit à un petit signe amical. Quand même, imaginez que je sois ce qu’il croyait… Il ne fait pas toujours bon être une femme dans un endroit peu fréquenté.
En fin de semaine dernière, deux amies TV du département, avec lesquelles je communique depuis quelque temps sur un site, demandent à me rencontrer. On se met donc d’accord sur le lieu, le jour et l’heure. J’entrevois donc une semaine chaude.
Déceptions, la première me prévient qu’elle s’est trompée de semaine pour son congé et la seconde annule pour un événement imprévu. Me revoilà au point de départ, sauf la douce et tendre (de la semaine dernière) que je reverrai sans doute. C’est toujours le désert alsacien.
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Habillée sexy (presque soft, quand même), je remonte un peu le zip du gilet au-dessus du centre du soutien-gorge qui de toute façon est voilé, et me voilà partie me promener dans cette réserve naturelle où je suis aussi connue sous mon autre apparence.
J’aime le bonjour enjoué des promeneurs qui ne me regardent pas dans les yeux, et du coup ne me reconnaissent pas.
Ou encore le pas hésitant de ceux qui montent les escaliers des postes d’observation, tu parles ! string et mini-jupe juste en haut de l’escalier… Quel est l’homme qui reste impassible devant une paire de fesses quasi nues ? Ça, c’est de la provoc ! Mais j’aime qu’on me regarde et l’étincelle dans l’œil des mecs, ça me branche, comme on dit. Le décolleté très plongeant et le string-mini-jupe, ça fait un peu salope et les coquins apprécient. Les autres aussi, les hypocrites.
Mais en y regardant bien, j’ai de nombreuses années à rattraper. Et de toute façon, je n’ai plus envie de passer inaperçue (là, je progresse). Une femme, c’est la séduction, elle n’est pas faite que pour jouer les Bidochon au supermarché. Bon, OK, c’est pas une tenue de ville, plutôt très, très estivale mais avec 20° on y est presque.
Je voulais que 2010 soit sexy, c’est bien parti !
Bien sûr, je ne me change pas en ces endroits, ce serait trop risqué, à cause des brigades vertes et des promeneurs. Quoique les promeneurs ne crieraient sans doute pas… Mais restent les promeneuses et les brigades… Tant pis !
J’arrive même à faire un strip pour des photos, mais fugitivement car il pourrait y avoir urgence à remettre jupe et corsage.
Je ne l’avais pas prévu sans cela j’aurais mis un string assorti au soutien-gorge, mais j’ai eu subitement l’idée qu’une photo de Céline photographiée en sous-vêtements serait originale et plairait à mes amies, et serait en tout cas pour moi très plaisante, un bon petit souvenir.
Donc j’arrive et repars en fille, comme n’importe quelle promeneuse. En passant par mon vestiaire préféré, éloigné de cette réserve
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Lundi, une sortie sympa dans la réserve naturelle puis, en fin d’après-midi, à mon vestiaire où j’ai tenté de bronzer un peu. Mais avant que je tombe jupe et soutif, j’avais aperçu une petite voiture sans permis qui suivait le chemin de halage.
La petite voiture passe à ma hauteur, puis ralentit et s’arrête vingt mètres plus loin et… qui apparaît ? Une vieille connaissance ! Un mec pas compliqué, pas bavard et assez direct. Mais ne brûlons pas les étapes.
Il descend donc de sa voiture, et oh ! mein Gott, bas résille, poilus comme pas possible, et tunique rouge, un look d’enfer, du genre que je déteste. Autrement dit, le genre travelo (péjoratif), mais très propre sur lui, comme on dit.
Bon, il approche sans un mot… (la rencontre « préliminaire » date de l’année dernière, à cette époque, il roulait en scooter) sans un mot, disais-je, il me met la main aux fesses et trouve la ficelle du string. Manifestement, ça le gêne. Délicatement, il attrape le haut et me tombe la culotte.
À ce point de cette discussion silencieuse, je me souviens d’un engin d’une grosseur remarquable, et histoire de ne pas avoir l’air de perdre le contrôle, je lui demande s’il a des préservatifs. Ma jupe retombe aussitôt, il retourne à sa voiture et, triomphant, me montre le petit emballage salvateur.
Revenant vers moi, et dévoilant la raison de la bosse qui ornait sa tunique, il couvre sa protubérance conforme à mes souvenirs.
Après avoir pris soin de lubrifier l’objet de ses désirs, sans en oublier l’entrée, il me pose la main entre les omoplates histoire que je me courbe un peu en m’appuyant sur sa petite auto et, délicatement mais sans hésitation, il me jauge en profondeur avec son trépan hors norme
Juste le temps de penser « Céline, t’es vraiment une salope », et voilà que ses va-et-vient me provoquent une belle raideur du clito, qu’il caresse simultanément.
Son moment ultime arrivant, ponctué de grognements crescendos, je ne vois plus aucune raison de me retenir, et de concert… enfin je ne sais plus…
Toujours aussi peu bavard, après s’être retiré, il se fend d’un :
Et après quelques pas, alors que je me baisse pour ramasser mon string… Il se retourne, et là… Ô surprise ! J’ai droit à un sourire et à un pouce genre stoppeur, en guise de satisfaction.
Pour autant que cela puisse paraître surfait, je n’ai même pas besoin d’en remettre. Certes, dans cette histoire le romantisme est une utopie, mais que voulez-vous, cela faisait un moment que j’avais le feu aux fesses. Et au moins celui-là n’a pas d’autres exigences.
Donc, toute guillerette, alors qu’il s’éloigne avec sa petite auto, je peux tomber jupe, top et soutif pour tenter d’acquérir quelques reflets dorés sur ma peau couleur yaourt.
Ce vendredi, il faisait une belle et douce journée et j’avais promis d’aller au sauna. Quelle idée !
Bon, j’avais accepté le rendez-vous, donc j’irai. Mais avant, j’avais l’appel de la campagne. Je déjeune donc de bonne heure et à midi, je file vers les vertes vallées.
Petite robe bleue, une de mes préférées, assortie au ciel, et dessous, un petit string rouge à fanfreluches et le soutien-poitrine assorti. J’adore, ça soutient par en dessous, ça ne comprime pas et de plus, pas besoin de l’enlever au cas où une douce main s’égarerait par là.
Je n’oublie pas ma petite séance de photo habituelle, au milieu de l’herbe verte et des fleurs jaune d’or (mais de pissenlit, attention ça tache).
Deux heures après mon départ, il me faut rejoindre mon autre endroit favori.
Arrivée la première, cela donne au boss et à moi le temps d’aller en fumer une et de palabrer en attendant mon rencart.
Ah oui, c’est vrai ! Je ne vous ai pas dit, j’avais eu un message d’un homme qui m’avouait avoir un fantasme : faire l’amour avec une transsexuelle et, au vu des deux trois photos de moi qui traînent sur le forum de l’établissement, il avait décrété que j’étais son fantasme.
Mais il m’avait aussi avoué qu’il était timide et n’avait jamais fait l’amour avec un homme.
Et Céline, bonne fille, avait accepté de réaliser son fantasme.
À l’heure dite, il arrive. Et avant même de passer au vestiaire, il se dirige vers moi. Dans mes âges, pas mal conservé, pas moche.
Timidement, il me tend la main :
Il revient, avec juste une serviette autour de la taille. Pas trop poilu, ouf ! Et le voilà qui part à la douche en m’invitant, ce que je décline, je lui indique que c’est déjà fait (et pour cause… mes cheveux et mon rimmel ne supporteraient pas une averse)
Finalement je rejoins la salle-télé, déserte à cette heure-ci et attends tranquillement dans le canapé. C’est sûr, il va bien me retrouver.
Timide c’est évident, on engage la conversion et il me rappelle ce qu’il m’avait déjà indiqué. Au bout d’un petit moment, alors que nous sommes assis près l’un de l’autre, il pose la main sur ma cuisse et commence doucement à la caresser, puis se ravisant, il décide de commencer par mes seins. Tant mieux, j’adore !
Comme je le laisse faire, il finit par poser délicatement ses lèvres sur mon téton (là, il joue gagnant) tout en me caressant la cuisse de plus en plus haut. À ce point de la conversation, je reste passive, consentante, et silencieuse.
A priori ma poitrine l’attire et je me laisse un peu glisser sur le canapé pour lui faciliter la tâche, pendant ce temps mon string devient de plus en plus étroit. Mais sa curiosité fait le reste, et avec douceur, passant un doigt sous la dentelle, il libère ce clito, caché entre mes cuisses et désormais disproportionné pour son contenant. Quittant mes tétons qui avaient quelque peu gonflé sous les caresses prolongées, je vois à son regard brillant qu’il vient de se trouver un nouveau pôle d’attraction. Bien vu, il passe ses doigts de haut en bas, toujours avec une grande douceur, puis s’éloigne légèrement (les fesses) pour pencher sa tête vers mon ventre. Il est temps pour moi de passer mon bras derrière lui et de commencer à caresser son dos… et un peu plus bas.
Il ne lui en faut pas plus pour porter mon sexe à ses lèvres, et là, délices !
Sa main semble s’empêtrer dans la ficelle de mon string alors, délicatement pour ne pas le troubler (ni l’interrompre), je commence à faire glisser le haut de ce qui devient désormais inutile.
Bon, il lâche tout et me donne un coup de main. J’en profite pour virer aussi la mini-jupe
Il a l’air ravi, reprend sa position et continue ce qu’il a si bien commencé.
Assez rapidement, il se retrouve à quatre pattes sur le divan, et moi bien affalée, ses lèvres vont et viennent avec délice pendant qu’un doigt inquisiteur me visite, et mes légers va-et-vient du bassin semblent l’encourager.
Je ne peux, vu sa position, faire autrement que de glisser ma main sous lui et de lui prodiguer des douceurs à son appendice que je voudrais voir s’épanouir.
Les yeux fermés, au comble de la volupté, je goûte à ces rares moments où me sentant plus que jamais femme, tous mes sens, tous mes désirs se conjuguent au féminin. Et manifestement, il a à cœur de me traiter avec délicatesse, voire avec tendresse. Alternant avec ma poitrine tantôt la main, tantôt les lèvres et moi l’encourageant par des caresses, nous avons passé un très long moment dans cette effusion de douceurs. Puis, finalement il s’arrête, comme à regret, et se rassoit à côté de moi. Je lui passe le bras derrière les épaules et le caresse de l’autre, et finalement pose mes lèvres sur son appendice qui semble vouloir rester impassible quoi qu’il arrive.
Il me souffle à voix basse :
Je le rassure en lui disant :
J’admire son objet et, lui souriant, lui dis :
Rassuré par cette déclaration et voyant que je n’étais pas fâchée, il prend un air plus détendu. Faut comprendre, un homme en échec subit un léger traumatisme, je le sais, j’ai été homme dans une autre vie.
Se sentant plus à l’aise et ayant obtenu que j’aille jusqu’au summum de la volupté, il se met à se caresser discrètement en devisant avec moi.
Sentant que malgré tout, il aurait aimé lui aussi entrevoir le septième ciel, je me lève et je me place face à lui, m’approche et m’assois sur ses genoux. (Imaginez-moi, quasi nue, les seins encore tendus, et pas seulement.)
Je remonte suffisamment vers lui, juste pour le laisser œuvrer et je le caresse des deux mains, m’attardant un peu sur sa poitrine légèrement velue, et finalement lui masse doucement les épaules, puis me penchant pour approcher au plus près ma poitrine de la sienne… et là, il ne faut pas longtemps pour que… miracle, un râle, puis deux, de plus en plus fort et enfin, l’extase. Je ne vous décris pas la mine béate de mon compagnon de jeu.
Me rassoyant à ses côtés, je lui passe à nouveau le bras sur les épaules, lui, la tête posée sur ma poitrine, sa main passant doucement sur ma cuisse, nous voilà silencieux goûtant l’instant présent.
Le temps ayant passé, je lui rappelle que malheureusement il doit être temps que je parte.
Une effusion, on se rappelle…
D’après l’horloge du bar, effectivement nous avons passé près d’une heure et demie ensemble. Pour gagner un peu de temps, je remets mes sous-vêt’, chemise et pantalon, le tout bien masculins, en gardant mes escarpins et bien sûr ma tête de fille, le boss a un sourire en me voyant sortir du vestiaire, Sûr que là, je fais lesbienne dominante. Et il ajoute :
Je me démaquille dans ma voiture sur le parking, range mes affaires dans le coffre, et me voilà prête à rejoindre « sweet home », rayonnante.
Après-midi sauna… encore ?
Accueillie par la remplaçante, le boss (surnom du patron) est absent.
Je vais me changer et me dirige vers le fumoir, en saluant au passage deux hommes accoudés au bar, vêtus de la traditionnelle serviette.
La remplaçante m’y rejoint et nous échangeons quelques nouvelles. Puis je retourne au bar et prends un café.
C’est alors qu’apparaît un couple, lui en serviette et elle en peignoir, ils me regardent et me sourient. Puis se dirigent vers moi, m’offrent une boisson et me demandent si je veux partager quelques douceurs avec eux.
Nous rejoignons un coin câlin et bien sûr ils m’invitent à me déshabiller pendant qu’ils retirent le peu qui les couvre. Ravis de découvrir ma particularité et de rencontrer une trans ils m’invitent à m’allonger et me demandent de me laisser aller. Je ne me fais pas prier.
La femme apprécie quelques douceurs à ses seins, pas plus opulents que les miens, puis quelques douces caresses sur le dos et les fesses, avant d’explorer son entrejambe, et enfin de laisser mon doigt inquisiteur glisser en douceur sur un clito turgescent avant de plonger dans l’endroit devenu humide.
Pendant ce temps, il s’occupe de ma poitrine qu’il semble apprécier, ainsi que de mes épaules.
Je sens une main féminine me caresser le ventre, les cuisses, puis les fesses, et très vite je sens les doigts puis les lèvres glisser sur mon pénis. Pendant ce temps, il approche son pénis de mes lèvres, qui ne rechignent pas devant cette gourmandise
Pendant ce temps la femme, plus inquisitrice, m’écarte les cuisses et je sens un doigt me pénétrer et me masser doucement, pendant que ses lèvres continuent à musarder sur mon ventre et ma verge.
Lui semble tout à fait satisfait de sentir ma langue sur son gland puis le va-et-vient de mes lèvres qu’il accompagne avec volupté. Il ne semble pas en vouloir plus.
Après un bon moment de ces échanges câlins, elle tente de se mettre en position pour que ma langue remplace mon doigt, tout en gardant mon pénis entre ses doigts, mais cette tentative semble contrarier monsieur, qui s’écarte et met délicatement fin aux ébats. Elle semble déçue et m’adresse un petit sourire désolé.
Très galamment ils attendent que je repasse mon string et monsieur m’aide à abaisser le bas de ma robe en me demandant si j’ai apprécié, j’acquiesce et retourne la question, ils se disent ravis et émettent le vœu de me revoir.
Un peu plus tard je monte à la salle TV, et j’y retrouve mon couple qui se cajole, pendant que deux hommes se caressent sans retenue chacun dans son coin, et qu’un autre semble captivé par le film. Je reste quelques instants et finalement, je redescends au bar où je devise un moment avec la remplaçante avant de rejoindre le vestiaire.
Et c’est l’heure de rentrer.
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Le petit bois
Ce dernier été, celui de 2010, alors que je me promenais sur les bords du canal, un habitué arrive comme d’ordinaire à vélo, et comme d’habitude il s’arrête pour échanger sur le temps, la nature et autres. Il est parfaitement hétéro, me connaît sous mes deux aspects, donc je ne risque pas les avances.
La conversation va rapidement sur les environs, il vient des bords du Rhin où, plus haut et sur l’autre bord, l’on découvre une plage nudiste que je connais pour y avoir pris quelques clichés.
Puis il me demande si je connais un lieu que j’appellerai ici « le petit bois » et m’en indique l’endroit.
Bien des semaines plus tard, je passe à proximité de ce petit bois, le soleil est chaud et incite à l’aventure. Je décide d’aller visiter l’endroit.
Ce jour-là, une faune incroyable bouge un peu partout. Je reste discrète. Je vois un poilu comme un gorille en bas résille troués et caraco douteux qui s’exhibe, plus loin un mec en train de s’astiquer en regardant un mec qui en suce un autre, et d’autres spectacles qui ne risquent pas de me rendre plus curieuse. Je ne m’éternise donc pas et continue ma ballade vers des horizons plus soft.
Je suis curieuse de nature et bien sûr, un autre jour je décide de retourner voir si ce que j’avais vu était habituel ou tout simplement lié à un excès de soleil. Manifestement c’était le cas, quelques hommes tranquilles se promènent, et parfois se font emboîter le pas à quelques mètres derrière, puis disparaissent derrière un bosquet.
Je continue ma promenade et tombe sur deux mecs qui se font quelques douceurs. À ma vue ils sursautent un peu, je ne serais pas surprise qu’ils pensent « une nana dans ce bois, elle est folle ». En fait, les filles ne les intéressent pas vraiment. Mais quand je leur adresse un salut volontairement masculin, ils reprennent leur activité et ne s’émeuvent pas que je reste un instant immobile à les regarder.
En continuant le chemin, je croise un mec qui caresse son pantalon en marchant, ou un autre qui passe tout à fait impassible. Un autre me regarde avec insistance et passe son chemin
Finalement cette seconde visite me laisse une bien meilleure impression. Pas d’agressivité apparente, c’est plus rassurant qu’à ma première visite.
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Nous sommes à la fin de l’été et, je l’avoue, j’ai un peu le feu aux fesses. Je me trouve un haut bien décolleté, une mini-jupe et finalement j’opte pour les Dim-up, sans oublier un string. Et me voilà partie dans une tenue étrangère aux bonnes mères de famille.
Super ! Quelques voitures seulement sur le parking du petit bois, dont une occupée par un mec pas trop mal qui baye aux corneilles. Je descends de voiture et je pose un genou sur le siège conducteur pour prendre mon sac posé sur le plancher passager. Bien sûr, mes fesses deviennent parfaitement visibles du vis-à-vis. Je ferme la portière et me dirige vers le chemin, je n’ai pas fait cinquante mètres que j’entends une portière claquer derrière moi. Sans en avoir l’air je jette un coup d’œil et je vois le conducteur bien réveillé qui prend le même chemin que moi. Je me mets à penser « pourvu qu’il soit au moins bi, en plus il est pas mal »
Je l’entends qui se rapproche… me double et disparaît. Tant pis, il y en a sûrement d’autres.
Surprise ! Quelques minutes plus tard, il revient au pas de promeneur, ralentit à mon approche et me dévisage :
Et moi, candide, sans masquer le grave de ma voix :
Il fait demi-tour et je lui emboîte tranquillement le pas. Je passe un bosquet et mon mec a déjà tombé le pantalon et ouvert la chemise, musclé et glabre, la vision est agréable.
Je m’approche de lui et aussitôt il me pose la main sur la poitrine puis il m’extirpe un sein du décolleté et commence à le caresser et à passer sa langue sur le téton, puis de l’autre main, me caresse le string. Il semble ravi de sa découverte et très vite, il s’agenouille et passe ses deux mains sous la mini. Le string sur les pieds et une tête sous ma mini, je n’ai plus qu’à fermer les yeux pour goûter pleinement à la volupté. Avec une certaine douceur, je sens ses lèvres aller et venir, sur mon gland d’abord, puis sur toute la tige. Je ne vois rien mais cela me fait un doux effet. Puis après un moment, il sort la tête de sous ma jupe, se relève et enlève son slip que jusque-là il avait gardé. Je découvre une belle colonne et commence à m’agenouiller. Mais il m’attrape l’épaule et doucement, toujours sans un mot, me retourne vers l’arbre. Je le vois mettre un préservatif, cela m’évite de le lui demander, et sa main vient me caresser les fesses.
Je sens un doigt inquisiteur qui me sonde l’entrée après avoir glissé deux ou trois fois entre mes fesses. Il se rapproche, me prend les seins et finalement je sens mes fesses s’écarter et son engin pénétrer doucement. Puis c’est un doux va-et-vient et… de plus en plus loin.
À ce moment, j’ai le clito qui convulse sérieusement. Mais il a l’art de faire durer, tantôt accélérant, tantôt ralentissant, tantôt allant au fond et tantôt restant à l’entrée. À vrai dire, je ne sais plus exactement où j’en suis. Je sens sa main qui me descend doucement sur le ventre et qui vient glisser sur mon clito en accompagnement de ses mouvements de reins. Il aurait pu venir quelqu’un que je n’aurais pas bronché.
Il ralentit le mouvement et son souffle s’accélère, le mien aussi d’ailleurs, et finalement nous concluons quasi ensemble. Je sens qu’il se retire, il me retourne :
Pour toute réponse, je lui pose mes lèvres sur la joue en lui passant la main sur une fesse, mon sourire fait le reste. L’étincelle dans son œil m’indique qu’il a compris.
Après s’être réajusté rapidement, il s’éloigne sans se retourner. Alors que moi, encore toute chose, je prends mon temps. Toute retournée par cette aventure au-delà de mes attentes, je consens enfin à me rajuster. Et finalement je décide de repartir en souhaitant ne pas avoir d’autres propositions. Comme une midinette j’avais simplement envie de garder ces moments rares de douceur en souvenir. « Reverrai-je ce bel et doux Apollon ? »
Hier, j’ai fait une petite excursion touristique au petit bois, rapidement. Pas très fréquenté en semaine, mais je préfère.
Au détour d’un chemin j’échange avec un gars sympa, déjà rencontré, il est dans mes âges. Nous devisons sur ces contacts fugitifs dans une ambiance moyenne voire glauque, et on en vient à parler sauna. Il ne connaît pas celui où je vais, mais m’indique le sien en me signalant qu’il s’y rend le lendemain.
Ce matin j’hésitais encore entre un bel après-midi printanier et un bain de vapeur. Je suis donc partie, tout d’abord en campagne et finalement…
… et finalement, j’ai choisi le nouveau sauna.
Je franchis donc cette nouvelle porte en début d’après-midi. Je règle mon entrée et on me remet un bracelet avec une clé de vestiaire. Comme je suis nouvelle, on me dit de me « mettre en serviette » et qu’ensuite on me fera visiter.
Et me voilà partie pour une visite accompagnée. D’abord le bar… un homme me dévisage et ne semble pas tout comprendre, son regard oscille entre ma coupe de cheveux très garçonne et ma poitrine dénudée. On continue et je découvre le gars sympa d’hier (au petit bois), dans le bain à remous en compagnie de deux hommes et une femme. Petit signe amical et on continue par la visite des douches, bains-vapeur, salle TV avec films chauds, et autres endroits discrets ou non. J’ai déjà croisé quelques mecs quand on se retrouve au point de départ.
J’entreprends une nouvelle visite, seule cette fois-ci, mais pas longtemps, le type sympa m’attend. On commence par la douche et comme il a une belle raideur bien visible, il m’avoue avoir pris une petite pilule bleue. Ensuite, petit détour par un sauna où nous sommes seuls. Il commence à me caresser, mais un troisième arrive si bien qu’il m’invite à continuer la visite.
On entre dans une pièce sombre et remplie de vapeur et là, il m’entraîne au fond et rapidement ses lèvres s’aventurent sur mon sexe. Après un moment, il en demande autant. Très vite j’ai l’impression de sucer un bout de bois de belle taille.
On ne voit pas grand-chose dans cette ambiance, mais nous ne sommes pas seuls. Finalement il me retourne doucement vers le mur et je sens son membre (protégé) me pénétrer. Là, dans le sombre et dans cette situation, je me sens vraiment fille.
Tout à coup, une main s’égare sur ma poitrine et ce n’est pas celle de mon mâle. La mienne, de main, en profite pour trouver une branche où s’accrocher, et bien sûr, ce n’est pas celle du type sympa, je suis bien placée pour en être certaine. Je sens bien, étant courbée, que le propriétaire de la branche aimerait sentir mes lèvres, mais pour l’instant mon gars s’occupe de moi.
Je transpire, mais c’est sûrement la vapeur. Voilà qu’il se retire et, sans avoir le temps de souffler, je sens une nouvelle présence derrière moi, puis quelque chose qui va de haut en bas le long de mes fesses. Je passe une main histoire de vérifier la protection, et me voilà à nouveau pénétrée par un membre, qui finalement s’assouplit après quelques minutes
Le type sympa semble impatient et pas trop partageur, mais il m’attend.
Le voilà qui m’entraîne à nouveau sous la douche. Ensuite il m’invite à visiter les coins discrets, on s’allonge et nous nous laissons un peu aller à quelques douceurs. Mais un troisième arrive… encore, et reste planté à regarder.
Finalement, il m’emmène dans un autre coin et ferme le verrou derrière lui :
Il me répond :
Là, je suis fixée définitivement sur ses intentions et ses tendances.
Je me glisse sur le lit en premier et me mets sur le dos. Sans hésitation, il déchire la petite enveloppe et me prodigue quelques caresses, puis j’ai droit à une nouvelle fellation. Ensuite il me prend une jambe et la passe de l’autre côté de lui. C’est bien la première fois que je vois un partenaire en face à face. Il me reprend à nouveau la jambe et, cette fois, me la pose sur une épaule, je prends l’initiative d’y poser l’autre sans attendre. Cette fois-ci, dans cette position du missionnaire améliorée, je n’ai pas l’impression que je vais partir déçue de cet endroit. Et pour la troisième fois en moins d’une heure, me voilà à nouveau dans une situation bien féminine.
… Sa pilule, ça doit être vrai. Il tient une forme…
Après un moment il me demande si ça me plait. Tu parles, bien sûr que ça me plait !
Puis, plus tard :
Mes jambes l’enserrent, et je soulève les fesses pour mieux sentir ce membre décidément très viril. Je ne calcule pas le temps, je goûte l’instant et, au bout d’un moment, je l’entends respirer plus fort, puis se contracter, et finalement quelques soubresauts.
Il s’affale à côté de moi et me dit sans ambages :
Faute de romantisme, je prends cela pour un compliment et j’ajoute :
Mais il faut que je reprenne un peu mes esprits pendant qu’il me caresse doucement le corps.
Estimant que pour aujourd’hui j’avais été largement « honorée », je regagne avec lui les lieux communs, non sans être sollicitée par un passant, que j’éconduis gentiment :
Je repasse par la douche avec mon gars sympa, je le salue, et je me dirige vers le vestiaire où je me retrouve avec la femme vue en entrant et deux hommes, tous aussi nus que moi, qui préparent aussi leur sortie.
Inutile de préciser qu’en moins de deux heures l’incendie qui me « cramait » les fesses encore ce matin est éteint… provisoirement !
Je me rhabille et vais profiter du soleil
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Un jeudi torride
Ces derniers jours j’ai fait quelques emplettes, et aujourd’hui c’est décidé, je pars en balade.
Bien décidée aussi à être sexy, j’enfile un bustier, culotte, porte-jarretelles… le tout en noir ; et bas voile. Par-dessus, je passe une robe légère, blanche et semi-transparente et me voilà partie.
En cours de route je m’aperçois que je n’ai plus de cigarettes, je bifurque vers un petit village, descends de voiture et traverse la rue pour entrer au bureau de tabac. Deux hommes et une femme discutent sur le trottoir et me regardent traverser la rue. Indifférente, j’entre, « bonjour, Madame » du tenancier, sourire charmeur, il encaisse et je repars, non sans être saluée fort aimablement.
Dehors les deux hommes ravis que le soleil soit du bon côté, me matent alors que la femme prend un regard ombrageux. Je remonte dans ma voiture, dommage pour eux, c’est du mauvais côté, je fais demi-tour et direction… Le petit bois
En arrivant j’avise un gars, la trentaine, assis dans sa voiture qui pose précipitamment son short sur ses cuisses, au lieu de l’avoir comme tout le monde. Je vais jusqu’à sa portière et lui dis de ne pas se gêner pour moi. Vous auriez dû voir le regard stupéfait du gars.
J’en reste là et je me dirige vers le chemin qui entre sous les arbres, le sentier reste hélas ! désertique, même le naturiste de salon ne se décide pas à quitter sa voiture. Il faut bien dire qu’en ces lieux particuliers, seuls des hommes se rencontrent, rarement des femmes s’y égarent seules. Au bout du chemin apparaît… une apparition ou presque. Un beau produit de nos îles, bien bâti, disons svelte et musclé, avec une jolie frimousse « si le reste est pareil… » et un beau sourire, rare en cet endroit.
Il m’aborde :
Et la conversation s’engage. Il aimerait rencontrer un couple mais c’est hypothétique en cet endroit. Après une dizaine de minutes il me complimente sur ma tenue et me dit qu’il a cru un moment que j’étais une vraie.
Bien sûr, il me précise que, comme les autres, il vient très rarement, ils le disent tous, surtout pour savoir si tu es assidue ou pas en ces lieux… Au cours de la conversation fort aimable, je glisse que je vais finalement aller le long du canal profiter du soleil, et on se sépare.
Je repars vers ma voiture quand, au détour d’un chemin, je retombe nez à nez avec lui, on échange à nouveau quelques mots et salut.
Je prends donc la direction du canal pour y faire quelques photos sur un petit espace de pique-nique de ma connaissance. L’endroit semble tout aussi désert, à l’exception d’un pêcheur à une cinquantaine de mètres, concentré sur sa canne… à pêche (pas l’autre). Je sors l’appareil et le pose sur le coffre de ma voiture. Et me revoilà à jouer les divas, j’enlève ma ceinture, puis ma robe et me voilà en sous-vêtements quasi allongée sur la table.
Au moment où je renfile ma robe, je sursaute en entendant quelqu’un près de moi, à quelques mètres. Je vous le donne en mille, c’est mon beau Noir qui vient de surgir du bosquet et qui s’excuse de m’avoir surprise. Il faut dire que, tout à mon demi-strip photographique, je ne guettais pas les environs.
Re-conversation, lui n’a pas trouvé de couple et moi, pendant que je l’écoute, je me rajuste.
Il me regarde des pieds à la tête et il me dit que je suis belle (ben oui, comme dans la chanson). Finalement en échangeant des banalités, je me rajuste et on marche dans le sentier d’où il a surgi, et il me répète à nouveau qu’il me trouve belle, et qu’il m’avait à peine vue en sous-vêtements, l’air déçu. Je m’engouffre dans la brèche et lui dis que cela ne me gêne pas d’enlever à nouveau ma robe, et je joins le geste à la parole.
Me revoilà à nouveau en tenue légère.
Lui :
Il pose sa main et caresse doucement. Un bon point, je n’aime pas les ours. Puis il s’égare vers mes hanches. À ce point, je pose ma main sur le devant de son pantalon et fais un petit « ohhh ! » admiratif. Il ne lui en faut pas plus pour déboutonner le haut de son short et dans la foulée, sa main s’égare entre mes cuisses. Je ne sursaute pas et un doigt, puis deux passent par un côté de ma culotte. De mon côté, ma main glisse sur son sexe et très vite un bel objet bien dur et de taille respectable se manifeste et j’avoue que ce sucre d’orge me tente.
J’y pose mes lèvres et lui prodigue quelques douceurs, puis je me ravise rapidement, je ne suis pas folle, si je vais trop loin, je repartirai déçue. À son tour, il se baisse et se délecte, plaisir partagé. Finalement, je sors du bustier un préservatif et lui tends. Il me regarde un peu surpris, puis le prend et déchire l’enveloppe en me disant qu’il n’osait pas me le proposer.
Ma culotte toujours sur le haut des bas, je pose ma main sur une branche histoire de m’appuyer et me penche légèrement. Sans tarder, je sens son membre me pénétrer doucement. Ses va-et-vient sont doux et sans précipitation, il prend son temps et semble goûter ce plaisir inattendu. Puis, me lâchant la taille, il pose ses mains sur mes épaules en accélérant un peu le mouvement. De mon côté, je ferme les yeux pour me concentrer sur cette volupté et… tout à coup, « crac ! », la branche où je m’appuie cède. J’attrape en urgence le tronc de l’arbre à bras le corps et réussis à ne pas me retrouver les fesses en l’air, la tête dans les buissons.
Nous reprenons nos ébats, de temps à autre il se retire pour à nouveau me pénétrer doucement et reprendre son rythme. Puis le mouvement s’accélère et les souffles font de même, pour finalement aboutir au bout d’un moment.
Contrairement à la majorité, il ne se retire pas tout de suite, un peu comme un regret de quitter un refuge chaleureux. Je reste « fixée » à mon arbre pendant qu’il me caresse seins, fesses et ventre. Finalement, comme à regret, il se retire doucement. Inutile de préciser qu’à ce moment je suis sur un petit nuage, je rêve à une nuit dans des draps bien chauds et surtout dans des bras aussi tendres, considérée comme une femme, cajolée, aimée. Je serai bien restée fixée à mon arbre à rêver comme pour faire durer ces moments délicieux.
Après nous être sommairement réajustés, nous retournons vers nos voitures et il me dit avant d’arriver sur les berges :
Il revient et devant moi, se mettant à poil, il entreprend une petite toilette. Pour un peu, je lui aurais frotté le dos. Ce gars est vraiment beau, je le lui dis et il m’avoue que c’est la première fois qu’on lui fait ce compliment. D’habitude, c’est pas un mot et salut.
Le moment pour nous aussi est venu de se quitter, on sent comme un regret dans l’air, il me dit avoir beaucoup apprécié et fait un premier pas pour s’en aller, je le retiens, m’approche, passe mes bras autour de sa taille et l’embrasse avec tendresse sur la joue, comme pour faire durer ces moments que l’on ne vit d’ordinaire qu’en fantasme. Puis je le regarde et lui dis :
Il me sourit, me lâche la main et s’éloigne, non sans m’avoir rendu ce baiser.
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Je ne me doutais pas, le jour où j’ai enfilé ma première jupe, qu’un jour je serais courtisée, et encore moins que des hommes seraient séduits ou que je me laisserais séduire. Bien sûr, je ne rêve pas, il s’agit d’aventures sans lendemain, mais tout de même, parfois avec passion. Voilà encore une rencontre bien réelle et presque romantique
Une belle journée chaude et ensoleillée. Bien sûr que c’est un temps à aller faire la belle.
Comment je m’habille ? Question éternelle.
Je décide de mettre une guêpière rose et culotte assortie, j’y accroche des bas voile. Par-dessus, j’enfile une robe bustier noire et blanche, bien plissée et une ceinture pour souligner la taille, j’ai envie d’aller cueillir des fleurs et pourquoi pas m’y prendre en photo, j’adore.
Maquillée et bien coiffée, me voilà partie à la recherche d’un endroit fleuri avec une herbe un peu haute. Mais en cours de route, ma vieille voiture n’étant pas climatisée, je sens que le rimmel va couler si je ne prends pas des mesures urgentes. Je m’arrête dans un coin tranquille et supprime le superflu. Je repars avec ma robe comme seul vêtement, exit la guêpière, les bas et la culotte.
Quelques kilomètres plus loin, je rentre sous les arbres, mets la voiture à l’ombre et pars à pied en sous-bois. Vous me connaissez, jamais sans mon miroir numérique (mon appareil photo) muni d’un pied léger et de sa télécommande. Vous l’aviez deviné, mes robes ont une tendance fâcheuse à glisser quand je suis seule… J’avise un arbre à trois troncs et, à la première photo, la télécommande est en rade de pile. Tant pis, j’actionne le retardateur, mais cela réduit les possibilités et je dois courir de l’appareil à l’arbre pour chaque photo… Trop chaud aujourd’hui… Bien sûr que vous verrez les photos.
Assez contente malgré tout de cette courte séance, je repars vers d’autres horizons. Par ce temps, rien ne vaut le bord de l’eau. Me voici donc sur le bord d’un canal, un coin tranquille, pas l’habituel, un autre. Je m’y promène depuis peu, quand un homme vient vers moi. On s’est déjà rencontrés en d’autres endroits, un pêcheur certes, mais pas seulement. On échange sur diverses banalités et ce faisant, nous rejoignons un coin pique-nique pour nous abriter du soleil en pleine ardeur. Vous connaissez déjà ce coin, celui où j’ai pris, récemment, quelques photos allongée sur la table en sous-vêtements noirs.
Il s’assoit sur le banc, et moi sur la table les pieds sur le banc, décontractée comme toujours.
Bien entendu, ma robe boutonnée devant n’est justement pas boutonnée jusqu’en bas, et… elle glisse sur le côté dévoilant ma cuisse. La conversation va bon train, mais il me regarde moins souvent dans les yeux. J’avise un papillon et m’approche pour le voir de plus près et finalement reviens m’asseoir. Foin des préceptes, en me rassoyant je ne joins pas les genoux et mon vis-à-vis devient de moins en moins bavard.
Il se rapproche un peu et pose sa main sur mon genou en le caressant timidement, puis me dit que ma tenue est vraiment sexy. Je lui réponds que de ce temps, il faut savoir se mettre à l’aise.
Sa main en profite pour remonter lentement ma cuisse et voyant que je ne semble pas m’en émouvoir, il s’enhardit. Maintenant ses doigts glissent sur mon appendice qui insensiblement se raidit doucettement. Ses doigts vont et viennent doucement, comme si c’était naturel. Et moi, jambes légèrement ouvertes, je le laisse faire en continuant d’échanger. Je dois dire que ses mouvements lents me comblent d’aise. Puis sans doute les sujets banals épuisés, il continue ses lentes caresses en silence.
Mes bras lui enlacent les épaules et doucement ma main glisse sur son dos. Nous restons un moment, muets, goûtant ces instants de douceurs. Il a déboutonné le haut de ma robe pour me dégager un sein et maintenant ses lèvres se baladent sur un mamelon qui n’en demandait pas tant, je me laisse aller.
Je suis toujours assise sur la table de pique-nique, sa tête est maintenant entre mes jambes et il continue ce qu’il avait si bien commencé, mais maintenant avec ses lèvres. Il fait cela comme un ange.
Un cycliste arrive au loin, je rabats ma robe et il prend un air détaché, ne sachant pas trop quoi dire. Bien sûr, il me complimente, me trouve belle, dit que ma tenue est bandante, que ma peau est douce… Que sa femme n’aime pas…
Le cycliste passé, il se lève et tombe le tee-shirt, après tout… de ce temps, au bord de l’eau…
Puis il se rassoit, cette fois en passant les deux jambes sous la table, et moi toujours à la même place. Il écarte ma robe d’un côté avec délicatesse, passe sa main sur ma fesse et semble se demander s’il va oser reprendre ce qu’il avait subitement dû abandonner
Puis finalement, voyant mes cuisses écartées, sa main remonte mes fesses. Je n’y croyais pas, mais il semble attiré par mon sexe. Il m’écarte une jambe et je me retrouve avec mon affectueux mâle entre les genoux. Je me penche et l’enlace pendant qu’il déguste avec volupté ce clito qui risque la convulsion à tout moment.
Je ne sais combien de temps s’est passé, et j’ai fait quelques efforts pour ne pas aboutir et ne pas mettre fin à ce moment voluptueux.
Au bout d’un moment, il pose sa joue sur ma cuisse et continue en passant sa main sur mon membre toujours tétanisé. Puis il s’écarte tout en me caressant une fesse.
Nous voici debout, moi la jupe grande ouverte et lui le pantalon sur la table, quand une voiture approche. Je jette un coup d’œil et lui dis que c’est un familier (vous savez l’homme à la voiture sans permis *). Et il me répond qu’il continue. Tu parles, je lui rends quelques douceurs qu’il mérite bien, mais pour lui la conclusion est rapide, sans doute émoustillée par ses longues caresses.
Contrairement à beaucoup, il ne s’enfuit pas et me caresse un sein avec, on peut dire, de la tendresse, son autre bras autour de ma taille.
Puis il me dit que cela faisait bien longtemps qu’il avait connu un pareil moment de tendresse… et ajoute « même avec une femme ». Je lui réponds que je suis une femme… à un détail près. Je le serre dans mes bras et lui dis que j’ai beaucoup aimé ses câlins. Il me fait la bise que je lui rends bien sûr. Il me dit « à bientôt » et s’éloigne.
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Vraisemblablement la dernière journée de liberté avant les quatre semaines de vacances de ma douce.
Parmi les dernières nouvelles, le sauna libertin a fermé ses portes définitivement début juillet. Mais les contacts ne sont pas entièrement rompus, le boss a laissé le forum ouvert.
Comme je n’ai pas l’habitude de baisser les bras, je me suis souvenue qu’une rencontre au petit bois m’avait parlé d’un étang aménagé en espace naturiste dans la région. Après quelques recherches, je retrouve trace de cet espace sur le net.
J’ai donc choisi ce dernier jour de liberté pour aller explorer cet endroit un peu éloigné.
Une bonne demi-heure de route, et c’est presque par hasard que je découvre l’endroit, assez mal signalé (sans doute pour ne pas déranger la population voisine).
Je me gare, descends de voiture et rajuste ma petite robe sous laquelle j’ai mis un maillot deux-pièces et me voici partie pour l’accueil.
L’établissement fait sauna, restauration, bar… et espace naturiste.
C’est bien parti !
Je me renseigne et finalement nous discutons un peu, et… me voici proposée au statut de VIP, pour lequel une carte est établie.
Cette carte sera pour moi une première dans ma vie féminine. Je décline mon patronyme et mon pseudo en prénom. De plus, il retourne l’ordi et photo, bien que ça ne vaille pas une carte d’identité, reste que c’est la première fois que je me retrouve avec une carte avec mon prénom féminin à côté de ma photo.
Me voici dans la place, la température – aux environs de trente degrés – ne m’incite pas à visiter le sauna, je vais donc tout droit vers l’étang en passant devant la terrasse du bar où quelques dénudés(ées) sirotent quelques fraîcheurs, puis je passe devant un espace avec chaises longues, occupées et aussi dénudées qu’à la terrasse.
J’arrive à l’étang et là, un panneau m’indique qu’au-delà de la limite les vêtements ne sont plus autorisés. Je m’exécute avec un certain délice, quelques hommes ont l’œil rivé sur la nouvelle.
Je mets mon maillot de bain dans le sac et plie ma robe, le tout en montrant mes fesses. Et je continue mon chemin. J’avise une douche, puis un côté peu occupé de l’étang pour commencer ma visite de ce lieu agréable. Je m’arrête pour prendre quelques photos rapidement (interdit) et reprends mon chemin.
Bien sûr que je vais faire le tour !
Premiers naturistes, des hommes… puis un couple, deux couples… quelques promeneurs. Dans un angle de l’étang, un groupe d’hommes, puis un couple enlacé.
Je continue et un autre couple enlacé, ah ! ce sont deux hommes. Je continue et dans un autre angle, une femme (assez forte) à plat ventre entre les jambes d’un homme assis qui semble apprécier une gâterie énergique, pendant ce temps un autre s’occupe… Oh ! il s’est trompé d’entrée. Je fais comme deux autres hommes et une femme, je m’arrête pour regarder quelques instants.
Je continue mon chemin suivie par un petit bedonnant, mais je reste indifférente et continue mon chemin autour de l’étang.
Comme je prenais le chemin du départ, un beau mâle à la peau très sombre arrive. Tant pis, je n’ai plus le temps de vérifier ses options.
Je quitte l’endroit satisfaite de mon premier contact, en me promettant d’y amener ma sortie de bain et l’écran solaire dès la seconde quinzaine d’août.
Retour à mon vestiaire avant de rentrer au sweet-home.
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Retour de vacances
Je ne vous raconterai pas mes vacances, c’est toujours une période redoutée. Mes dentelles enfermées à double tour attendent mon retour.
Mon sauna favori a fermé définitivement, dommage, je ne peux pas aller faire la bise au boss.
Mais bien sûr, je me rattrape et, dès le premier jour, je rends visite au petit bois.
Je décide de faire en ces lieux une petite séance photo, et très vite un homme me regarde, planqué derrière un buisson. Je continue mon strip feignant de ne pas le voir. Mais il ne verra que poitrine et fesses. Je me rhabille, fais route dans sa direction et il s’enfuit comme un voleur.
Quelques moments plus tard, je décide de reprendre ma séance photo, mais en ces lieux…
Un homme s’approche et avec un beau sourire me déclare :
Toujours un peu fleur bleue, ce compliment sincère (ou pas) me séduit toujours. Comme d’ordinaire, il commence par me caresser la poitrine, me sort un sein et passe sa langue sur le mamelon. Sa main imperceptiblement descend sur mes reins, puis sur mes fesses. Une douceur inhabituelle en ces lieux. Il se redresse, me prend dans ses bras et m’embrasse les épaules, la poitrine, le cou… et je l’arrête avant les lèvres.
Il descend doucement, s’accroupit et me suce à pleine bouche avec volupté, une main sur mes fesses pour mieux m’appliquer contre lui. Je ferme les yeux pour goûter pleinement à cet instant délicieux.
Quand je rouvre les yeux, je vois un mec qui s’astique. Mon doux compagnon de passage s’en aperçoit, se relève et met fin à ses ébats. Comme lui, je me réajuste et nous partons ensemble vers la sortie laissant là notre voyeur.
En guise d’au revoir, mon doux compagnon éphémère me dit à nouveau :
Des moments comme je les aime.
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Le lendemain, je vais prendre un bain de soleil, tranquillement, accompagnée de mon épilateur, féminin et sur batterie, bien sûr…
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Les deux premiers jours passés à retrouver mes endroits familiers, je décide d’aller à cet étang « naturiste et libertin » visité avant les vacances. Arrivée en fille (ma carte est avec la photo de Céline), et bien sûr seule la tête reste habillée en ces lieux.
Pas d’aventure, mais beaucoup de causette avec un homme charmant qui partage avec moi la passion de la photo. Bel homme bien conservé, j’aurais aimé qu’il soit plus entreprenant, mais naturiste n’est pas obligatoirement synonyme de libertin.
Au bout d’un moment, je vais me rafraîchir sous la douche en plein air, exercice délicat pour ne pas mouiller cheveux et maquillage. Mais aussi, moment de curiosité pour les « estivants (es) » qui me regardent passer les mains sur le corps, leur présentant sans aucune gêne recto et verso.
Certaines mains se placent entre les cuisses, peut-être pour cacher un sentiment trop explicite. Puis le corps bien mouillé je rejoins mon compagnon du moment en faisant le tour de l’étang.
Plus loin un couple s’exhibe, elle avec la chaîne et le collier de chien autour du cou. Bon, ce n’est pas ma tasse de thé, quelques hommes forment une haie d’honneur en présentant les armes, ou plutôt en les astiquant. Mais tout cela reste loin de mes passions bien plus classiques et câlines. Nous commentons brièvement, mais les ébats du couple restent plus exhib’ que SM, je préfère.
Et nous revenons à l’époque de l’argentique où nous passions du temps dans nos labos.
J’ai aussi eu droit à quelques sourires assez timides d’hommes qui semblaient intéressés par mon apparence « androgyne ? », répétant leurs passages en me regardant.
Mais je semblais accompagnée par ce passionné de photos, ce qui les a tenus à distance. Et ce qui fit dire à ce compagnon éphémère :
Oui, il me parle au féminin.
Quant aux femmes, j’ai perçu quelques étincelles dans les regards et des bonjours chaleureux. Une femme avec des seins et un pénis, ça ne choque pas dans ce milieu. Une trans… reste un fantasme pour beaucoup.
Le vendredi, je passe une robe et vais faire un tour à la campagne. Au retour, comme très souvent, je fais quelques photos coquines pour mon site et mes amies.
Fin de la première semaine après les vacances.