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n° 15948Fiche technique43375 caractères43375
Temps de lecture estimé : 32 mn
09/12/13
Résumé:  Une femme demande à son collègue une aide inattendue.
Critères:  fh collègues fgode fist fdanus jouet
Auteur : Volatyl      Envoi mini-message
Petit coup de main

Elle faisait une tête ce matin ! La nuit n’avait pas dû être facile.

En plus elle n’arrive pas d’aussi bonne heure habituellement, si ça se trouve elle n’a même pas dormi.


Nous avons une réunion d’équipe ce matin, comme tous les mois, afin de signifier les avancements du projet pour chacun des binômes constitués.


Comme le reste de l’équipe, soit une douzaine de personnes, nous déployons un logiciel très particulier dans les établissements hospitaliers et cliniques depuis maintenant plus de quatre ans. Nous sommes répartis par deux, un qui analyse et organise le déploiement, l’autre qui fait toute la partie technique avec le site.

Les binômes sont bien assemblés car de la bonne entente et de la bonne coordination des deux personnes peut dépendre la réussite ou l’échec du projet. Après près d’un an d’essais pour toute l’équipe, les paires se sont constituées très naturellement. Les caractères sont francs et sincères mais certaines conditions de travail éprouvantes nerveusement nécessitent un soutien réciproque important. Ce lien au sein du binôme est fort et efficace.


C’est avec cette organisation que nous avons été positionnés dans nos bureaux. Bien que nous y soyons peu souvent, être dans des petits bureaux rien que nous deux permet un travail en toute concentration et compréhension. Nous sommes face à face et pourtant nous sommes séparés par un mur d’écrans ce qui nous permet une certaine isolation. Cela m’arrange car j’aime bien travailler avec de la musique dans les oreilles et sur un de mes écrans, perdu dans un coin, j’ai toujours un film qui tourne. Cela ne fait pas très travailleur et pourtant j’y arrive comme ça.


Viviane est positionnée dos à la porte alors que je suis en face. Mais comme je vois les personnes venir de loin je peux lui signaler qu’elle change ses écrans, des fois qu’elle soit sur Internet ou qu’elle ait une activité non-professionnelle. Cette convivialité nous a valu quelques plaisanteries grasses au début de la part de certains collègues jaloux de notre entente, mais ces rumeurs se sont vite tues quand il fut clair que seule la réussite professionnelle rentrait en ligne de compte.


À la vue de son état, après un bonjour très crispé, je lui sers un café alors qu’elle tourne en rond autour de ses affaires.



Je n’ai droit qu’à un grognement pour toute réponse, elle qui d’habitude est un moulin à paroles et nous préparons nos affaires pour la réunion. Juste avant de sortir, je la vois hésiter à parler.



Lui rendre ce service ne me coûte rien et de plus elle n’est vraiment pas coutumière du fait. Et puis c’est facile. Nous avons le très grand et appréciable avantage de ne presque pas rendre de comptes à notre hiérarchie. Cela peut paraître très étonnant à certains, mais notre direction de service ne se formalise pas. Nous travaillons vraiment bien plus que nos contrats le stipulent mais le résultat est là. Aussi, quand ils ont vu que notre service fonctionnait très bien et leur rapportait bien plus qu’il ne leur coûtait, ils ont rapidement compris qu’en nous laissant tranquilles, ils avaient tout à y gagner. Ils ne nous surveillent pas, dans une certaine mesure. Parmi les autres binômes je n’en connais pas qui aient abusé de cette liberté. En contrepartie, si l’un de nous a un problème, tous les autres répondent présent. C’est pourquoi personne dans notre service ne trouve choquant de partir plus tôt à l’occasion.

Là, il s’agit quand même de partir le matin même. Mais comme je le disais, nous ne sommes pas surveillés aussi il me suffit de dire que nous allons sur un site régler quelques problèmes et le tour est joué.


Je l’accompagne en avance à la salle de réunion. J’ai l’impression qu’elle a pris dix ans en une nuit au rythme où nous allons. Il n’y a personne quand nous y entrons et nous choisissons deux places stratégiquement orientées de façon à ce que personne ne voie les écrans de nos PC portables. C’est une vieille habitude que je lui ai transmise. Ces réunions mensuelles peuvent être aussi intéressantes que barbantes et avoir la liberté d’afficher ce qu’on veut à l’écran peut se révéler salvateur. Elle s’appuie sur moi en grimaçant pour s’asseoir et je peux même distinguer une légère sueur sur son front. Elle doit vraiment avoir mal.



Je la trouve bien mystérieuse, alors que les autres arrivent. Aussi nous nous taisons et le moment rébarbatif commence.

Heureusement l’ambiance est légère et chaque équipe explique aux autres où elle en est de son avancement sur les tâches en cours. Comme j’ai parlé pour nous en premier et que rien de très nouveau ne se dit, j’en profite pour envoyer des messages à Viviane par mails interposés. Elle n’arrête pas de gigoter sur sa chaise, une position moins pénible qu’une autre est toujours difficile à trouver dans ces conditions et nos chaises ne sont pas des modèles de confort. Elle sourit en lisant le message et je la vois répondre rapidement. Malgré sa crispation elle me dit que ça va mais qu’il va vraiment falloir que je l’aide après.


Je reste très dubitatif sur l’aide que je peux lui apporter et lui en fait part. Elle ne répond pas vraiment, en me regardant juste en me souriant comme elle sait le faire. Un sourire amical et rassurant alors que la réunion se termine finalement assez vite.

Elle en profite pour me parler d’un chantier en cours et je comprends immédiatement qu’elle souhaite avoir des réponses longues de façon à ce que nous soyons les derniers à sortir de la salle. J’entre dans son jeu en disant bien haut que dans tous les cas nous devons impérativement aller sur place aujourd’hui pour mettre les choses au clair. Elle acquiesce et nous prenons l’air dépité de devoir engager de longues discussions cet après-midi sur site alors que nous sommes vendredi. Les autres nous regardent, l’air désolé, en sortant rapidement des fois qu’il nous viendrait l’idée de leur demander de l’aide. Notre responsable intervient juste pour dire que nous rattraperons le temps pris lorsque nous aurons un peu plus de calme dans les semaines à venir et sort, aussi pressé que les autres.

Quand tout le monde a déserté la salle, je me lève à mon tour en tendant mon bras à Viviane qui s’accroche littéralement dessus pour se mettre debout. Un moment de faiblesse accompagné d’un léger gémissement la fait presque tomber sur moi, au point que je suis obligé de la rattraper des deux bras. Je ne dis rien et la ramène lentement dans notre bureau.


Après avoir fermé la porte derrière nous, je lui ressers un café et m’assieds dans mon fauteuil. Elle décline toujours le sien mais accepte très volontiers la boisson chaude.



C’est en l’aidant à s’asseoir que je faillis marcher sur sa jupe longue. C’est là que je m’aperçois qu’elle en porte une, elle qui est tout le temps en pantalon. Bah ça change et cela ne lui va pas mal du tout cette touche de féminité supplémentaire.



Alors que j’allais ouvrir la bouche, elle enchaîne en me stoppant d’un geste de la main.



Elle me regarde droit dans les yeux sans ciller et d’un mouvement de tête très sérieux je lui indique de poursuivre.



Ces deux dernières années je me suis un peu épanchée sur toi, mais tu as eu l’occasion d’en faire autant sur mon épaule. Façon de parler je sais et sur des domaines différents, mais au moins nous nous sommes bien aidés mutuellement. Nous avons tellement discuté que je t’ai dit des choses que je n’aurais dites à personne d’autre et tu en as fais de même sur d’autres sujets.

J’en viens à mon problème, ne t’en fais pas. Et si ça en donne l’impression, ce n’est pas une déclaration. Tu es marié et ça, je le respecte. Mais je vais revenir à des choses dont tu m’as fais part il y a un bon moment. Tu es assez libre dans tes pensées, je sais que la morale pour toi est plus une affaire de respect que de tabous et qu’à un certain niveau pas grand-chose ne te choque. Quand tu m’as raconté que tu as eu professionnellement et dans tes loisirs à faire quelques expériences pourtant sages mais liées au monde du porno, cela a déclenché chez moi une ouverture d’esprit que je n’avais pas avant.

Arrête d’avoir ces yeux ahuris, je ne me suis pas mise à en faire, mais le célibat a commencé à me peser et seule dans mon nouvel appartement j’ai un peu navigué sur Internet. J’y ai vu beaucoup de choses que je ne connaissais pas voire que je n’imaginais même pas un an avant. Jusque là tu me suis ?



Je la vois, rouge de honte, baisser la tête et là tout s’accorde dans ma tête. Je suis vraiment innocent des fois. La difficulté à marcher et encore plus à s’assoir, les mouvements lorsqu’elle est assise, la sueur au front, les sourires alors que je lui demandais si elle avait mal.



Le choc ! Je m’attendais à beaucoup de choses mais là ! Et puis les pensées se bousculent. J’essaie d’être froid et méthodique comme dans le cadre professionnel en dressant la liste de ce dont je vais avoir besoin mais d’un coup une image explose dans ma tête.



Et c’est ainsi que nous partons avec sa voiture d’abord chez moi où je prends la petite bouteille de lubrifiant et puis nous allons chez elle dans son appartement. Trajet de quarante-cinq minutes tout compris. Nous plaisantons sur son état et je me moque d’elle doucement mais elle le prend bien. Elle-même bouge suffisamment souvent sur le siège passager pour que je lui en fasse la remarque. Mais surtout, je la surveille car elle a des changements de couleur assez réguliers. C’est en entrant dans l’ascenseur de son parking que je lui demande.



Elle ouvre son appartement et fait presque comme si de rien n’était. Elle me propose de m’asseoir et me demande si je souhaite un apéritif. Elle est toute rouge, sachant ce qui nous attend. Malgré mon apparente assurance je ne suis pas en meilleure condition.



Et la voilà en train de rougir de plus belle, tout comme moi.

Je ne vois plus son appartement de la même façon. Je ne peux pas m’empêcher de penser à ce qui va suivre. Où cache-t-elle ses jouets ? Comment est-elle dans l’intimité ?

Plus de quatre ans que nous travaillons ensemble et même si je la trouve très belle pour son âge qui se trouve être à peu près le mien, la petite quarantaine passée, je n’ai jamais pensé à elle autrement que professionnellement d’abord, puis amicalement ensuite. Voilà que dans quelques minutes je vais essayer de lui enlever un plug de son… Non pas possible. C’est une situation tellement improbable que je n’arrive pas à réaliser.

Lorsque je reviens dans son salon, elle est toujours debout et me tend mon verre. Nous trinquons et nous éclatons de rire devant nos mines déconfites respectives. Je m’étrangle presque en buvant la première gorgée.



Nous vidons nos verres d’un coup et elle repart à rire. Elle arrive, entre deux étranglements à cause de la brûlure de l’alcool, à me dire que justement son cul n’est plus très sec. Je lance quelques piques en disant qu’on pourra la suivre à la trace alors que j’en profite pour nous resservir et ne mets presque pas d’orange dans la vodka. À peine de quoi colorer la boisson.

Pendant que nous buvons notre second verre qui commence à faire effet, je lui demande où souhaite-t-elle faire ça. Le lit me semble plus pratique mais le canapé plus impersonnel. Va pour le canapé convertible, mais déplié pour avoir de la place. La tension baisse et l’emprise de l’alcool y est pour beaucoup. Nous appréhendons moins les instants à venir.



Elle part chercher des serviettes pour mettre sur le canapé pendant que je le déplie. Quand j’ai fini d’installer le plan de travail, elle est immobile à côté de moi et ce n’est que lorsque je me relève que je vois qu’elle me fixe les yeux brillants et les joues toutes rouges.



Elle nous ressert un demi-verre chacun et cette fois ne verse pas du tout de jus d’orange. Après m’avoir passé mon verre elle siffle le sien d’un trait, s’étouffe à moitié et part à rire pendant que j’avale le mien.

Sans un mot, elle s’installe en position demi-assise sur le canapé et remonte ses jambes. Avec sa jupe longue j’ai l’impression d’assister à une scène d’accouchement digne d’un vieux film.

C’est à mon tour d’avoir le fou-rire en la regardant et comprenant la scène elle me suit.



C’est lorsque je me décide enfin à regarder en m’accroupissant que je réalise qu’émotionnellement je ne reste pas insensible. Je suis en pleine érection et je ne m’en étais pas rendu compte une seule seconde jusqu’à cet instant.

Et je regarde. Heureusement la jupe retroussée jusqu’aux genoux me cache de son regard, car j’en reste bouche bée.

Ses jambes sont fines et musclées, ses grandes lèvres sont gonflées et luisantes, entrouvertes sous le coup de l’excitation et surmontées d’une fine bande de poils bien taillés. Je perçois même la palpitation provoquée par l’afflux sanguin. J’en suis obligé de repositionner mon outillage dans mon boxer tellement j’ai mal. Je sens d’ailleurs que je suis en train de le tremper de liquide pré-éjaculatoire. Elle écarte encore plus les jambes alors que je n’ai toujours pas bougé. Ses grandes lèvres s’ouvrent complètement telle une fleur rosée et les petites s’écartent aussi, d’un rouge clair nacré très tendre. Elle coule littéralement sur le drap.



Nous rions de plus belle encore une fois, à en avoir les larmes aux yeux.

Elle se relève et debout sur son canapé, d’un geste enlève son pull et son chemisier. Elle dégrafe son soutien-gorge et jette le tout à l’autre bout de la pièce après les avoir faits tourner au-dessus de sa tête. Elle se retrouve torse nu devant moi tout en n’ayant pas lâché mon regard une seule seconde, les poings sur les hanches. Ses seins pointent vers moi, provocants. Ils sont en poire mais ne tombent pas du tout. Sa jeune quarantaine est très largement enviable. D’un très beau volume, sa peau est claire et les aréoles très roses. Elle a un très léger relief au niveau du ventre qui ne laisse pas apparaître ses deux grossesses d’il y a vingt ans.



En parlant de baver, elle a de l’avance sur moi et de loin. Elle s’est remise un peu plus allongée sur le dos mais cette fois me regarde bien, plus aucun obstacle ne l’empêchant. Je prends un coussin pour lui mettre sous les reins afin de lui remonter le bassin. Elle se laisse faire et s’ouvre complètement dans une indécence qui, vu la conjecture, est plus érotique que pornographique. Son sexe est vraiment magnifique. Ses lèvres turgescentes et luisantes sont un appel au contact, avec les doigts, avec la bouche. Il en coule abondamment une jolie liqueur translucide. L’odeur qui s’en dégage est très légère, douce et rappelle un peu les fruits sucrés. Juste en dessous, la rosette palpitante très légèrement ouverte, ne demandant qu’à suivre les douceurs qui devraient être prodiguées au-dessus. Pas l’ombre d’un poil n’est visible. Au moment où j’approche ma main, nous nous regardons fixement. Lorsque ma peau entre en contact avec la sienne elle ferme les yeux. Sa tête part en arrière et elle gémit doucement.

Là, j’avoue que je ne sais pas trop comment m’y prendre. Je ne vais quand même pas essayer de lui retirer le plug directement. Je lui fais part de mes inquiétudes.



Elle passe une main entre ses jambes, me prend la mienne tendrement, son regard de nouveau vissé au mien et la pose à plat sur le haut de son sexe. Puis elle se caresse avec lentement, très lentement. Son souffle s’accélère mais aucun de nous ne baisse les yeux. Ses mouvements sont de plus en plus appuyés, de plus en plus larges et maintenant elle passe ma main sur la totalité de son sexe, du plus haut vers le plus bas, descendant à la limite de son anus.

Je prends le relais en continuant la caresse alors qu’elle retire sa main de la mienne. Cette fois, elle repart la tête en arrière, se lèche les doigts pour avoir le goût de sa mouille sur la langue, et enfin, de ses deux mains, s’écarte les fesses pour s’offrir encore plus à moi.


Car c’est le terme, elle s’offre à moi, à mes mains, à ma vue, à mon odorat et, même mon ouïe en profite avec le clapotis provoqué par le passage de ma paume sur son coquillage trempé. Il ne manque que le goût. J’y pense, mais n’ose pas.

Alors que ma seconde main rejoint la première, mes mouvements sont de plus en plus appuyés et elle-même oscille du bassin de bas en haut de plus en plus fort. Elle ne gémit plus, elle grogne.

Les mouvements plus amples me font caresser dans le geste son anus un peu plus ouvert. Je n’en suis encore qu’avec les paumes, mais je peux quand même ressentir le relief de son plug, ce qui me rappelle pourquoi je suis ici.

J’oublie mon propre plaisir et me concentre sur le sien.

Ce sont maintenant les bouts de mes doigts qui agissent. D’une main je caresse sa vulve, de l’autre les contours de son anus. Les ondulations de son bassin sont de plus en plus fortes et appuyées. Elle va au-devant de mes doigts au point que je pourrais presque rester immobile. Presque, mais après tout, si je peux aussi en profiter, autant y mettre du mien. C’est un sacrifice difficile que je suis prêt à assumer. Je suis crédible, là ?

Alors que j’essayais de me consacrer sur son anus, objet de la quête du jour, Viviane relève le bassin plus fort et ce sont les doigts de ma main droite qui s’enfoncent directement dans son vagin.



Je ne fais pas de remarque sur les termes qu’elle emploie. Jusqu’à présent je ne l’avais jamais entendue parler ainsi, mais à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.

C’est trois doigts qui la pistonnent carrément pour suivre son rythme à elle. De la main gauche j’attrape le lubrifiant et le fais couler abondamment sur mon autre main. C’est volontairement que je l’inonde pour qu’il coule ensuite entre ses fesses. J’étale le produit à base de silicone de la main gauche sur sa rosette qui s’ouvre facilement. Ses mouvements parfois erratiques ne m’aident pas trop, mais le rythme est bon à tel point que ma main droite a maintenant quatre doigts enfoncés profondément et ils glissent comme dans de la soie. Ce lubrifiant est génial pour ça. D’ailleurs, mes doigts sentent au travers de la paroi le plug de l’autre côté. En appuyant un peu dessus, Viviane pousse un grognement de plaisir et avance encore plus son bassin.


Ma main gauche joue toujours pour dilater de plus en plus son anus qui ne demande pas tant d’efforts. Je glisse un, puis deux, puis trois doigts qui viennent buter contre le plug. Je remets une grosse dose de lubrifiant directement dans son petit trou qui ne l’est pas tant que ça. Au fil des pénétrations anales de plus en plus profondes je perçois le rebord dont elle m’a parlé et arrive à l’attraper pour tirer doucement dessus, les doigts de la main droite poussant celui-ci de l’intérieur toujours à travers la paroi vaginale.


C’est terrible, j’ai envie d’y coller ma bouche mais je me refuse à le faire. Elle s’agite de plus en plus, fait presque un grand écart avec ses jambes. Elle me prend ma main droite avec ses deux mains pour me l’enfoncer tel un gode qu’elle manipulerait à sa guise. C’est exactement ça, ma main est devenue son gode. Elle force tellement avec que je décide d’y joindre mon pouce, ce qu’elle approuve avec un grand « OUI ». Ma main disparaît un peu plus à chaque coup qu’elle s’envoie. Je l’aide un peu et tout passe. C’est la première fois que je fiste une femme et ce n’est même pas la mienne ! Et c’est délicieux. Voir le plaisir qu’elle y prend, sentir cette chaleur. NON, je dois me concentrer !

J’essaie de reprendre mes esprits en me fixant sur ma main gauche et surtout en essayant d’ignorer Viviane qui se déchaîne. Vu le bruit qu’elle fait, l’odeur de sexe qui se répand dans la pièce, la chaleur, l’alcool, c’est une torture que je souhaite à tout le monde.

Je tire peu à peu le plug qui sort lentement. Ce n’est pas facile parce qu’avec ses ondulations du bassin, ma chère collègue le fait rentrer un peu à nouveau. Je la soupçonne même de le faire volontairement.


Je regrette presque que personne ne soit témoin. C’est surréaliste !

Je vois l’anus qui se dilate au fur et à mesure que le plug apparaît. Il se dilate même beaucoup. C’est vrai que son jouet est d’une taille impressionnante. Pas énorme, non, mais quand même bien au-delà du diamètre moyen d’un sexe mâle en pleine érection.

Le lubrifiant a largement fait son effet et petit à petit l’objet du délit est passé au-delà de sa plus grande largeur. Je tire doucement pour l’enlever complètement mais Viviane me retient d’une main et le repousse légèrement. J’ai compris son désir et pour finir son plaisir, j’alterne les mouvements de mon poing droit avec celui du plug de la main gauche. Elle s’agrippe les seins des deux mains et se les torture gentiment en étirant les tétons saillants. Elle halète de plus en plus fort, ses gémissements se tournent en cris et je retire le plug pour mettre les doigts de ma main gauche sur son clitoris. Apercevoir cet anus dilaté me donne la furieuse envie d’y mettre autre chose.


Mais ce nouveau contact la fait se cambrer violemment, presque tétanisée. Seuls ses pieds et sa tête touchent le canapé. J’agite plus fort les doigts de la main gauche pour caresser son bouton prêt à exploser tandis que mes doigts droits frottent la face interne du clitoris, dans le vagin. Au moment où je resserre mes deux mains pour presser les deux faces en même temps, elle se lâche complètement. Elle pousse un cri, mais pas un cri strident non, un petit cri du bout des lèvres, en soufflant tout l’air de ses poumons. Et surtout, elle inonde tout. Mes doigts, mes mains. Heureusement que nous avions mis une serviette en dessous. Et ça coule ! Ça n’arrête pas ! Cependant pas une odeur d’urine. Non c’est une fontaine, LA fontaine de jouvence. Je dois me faire violence pour ne pas y coller ma bouche.


Alors qu’elle se calme, je retire très lentement ma main droite pour ne pas lui faire mal. Seulement au moment où mes doigts la quittent, elle resserre les jambes pour me garder prisonnier avec un grognement de désapprobation. Je comprends qu’elle souhaite prolonger ce moment, mais cela ne me semble absolument pas raisonnable. Je romps tout contact.

Elle me regarde, écrasée, mais un très beau sourire illumine son visage. Pendant qu’elle me fixe, c’est ce moment que je choisis, sans la lâcher des yeux, pour porter les doigts de ma main droite à mes lèvres. Le goût. Un délice. Du miel. Si doux. Son sourire est encore plus grand, ses yeux pétillent de contentement en me voyant faire.

Je murmure :



Sans parole, après m’être lavé, je nous fais du café, histoire de nous remettre les idées en place. Je lui apporte et m’assieds dans un fauteuil en face. Nous le buvons lentement, nous regardant de temps en temps, sans aucune culpabilité dans les yeux. Tout ce temps, elle est allongée, nue, superbe, sur le côté, la tête posée sur la main, buvant de l’autre. Je ne dirais pas qu’elle s’exhibe. Elle s’expose, nuance. Sa peau appelle la caresse mais je résiste sagement. Son corps respire le bonheur du plaisir, la joie de la satisfaction. Plus de quatre ans que je la connais, avec des joies et des peines, mais je ne l’avais jamais vue aussi rayonnante.


Elle se lève gracieusement tout en me fixant. Toujours ce sourire sur son visage. Elle absorbe tout le plaisir qu’elle peut de ces courts instants qui restent. Elle profite de la vue de mon regard qui parcourt son corps et va très lentement dans sa salle de bain dont elle ne ferme pas la porte.

C’est quand j’entends la douche couler que je me décide à me lever. Je m’approche et me cale contre le chambranle de la porte pour la regarder à loisir tout en sirotant la fin de mon café. Elle m’a vu et son sourire est encore plus grand si c’est possible. Elle prend tout son temps pour se laver entièrement tout en faisant attention à ce que je n’en perde pas une miette. Douche finie, elle se sèche avec précaution en accentuant chaque geste. Je m’écarte lorsqu’elle sort et me frôle pour aller dans sa chambre. Bien entendu, je suis le même chemin, toujours sans un mot. Elle choisit avec soin ses sous-vêtements, s’habille avec calcul, se cambrant, se baissant exagérément en tendant vers moi son postérieur désirable laissant apparaître son intimité découverte plus tôt, ou au contraire en bombant son torse pour faire ressortir ses seins qui n’en ont pas vraiment besoin.


Quand elle a terminé, nous sortons.



Son sourire en coin m’inquiète bien moins qu’il ne m’intrigue.