n° 15949 | Fiche technique | 122550 caractères | 122550Temps de lecture estimé : 68 mn | 09/12/13 |
Résumé: C'est la troisième fois que nous mangeons ensemble le midi avec l'intervenant Qualité ISO 9001. Comme souvent, c'est Magalie qui a lancé la conversation sur le terrain glissant des relations humaines vécues de façon plutôt horizontale. | ||||
Critères: fh campagne travail amour fsoumise hdomine fmast fellation fdanus jouet attache glaçon fouetfesse confession -fsoumisah -mastf -bureau | ||||
Auteur : Patrik (Carpe Diem Diemque) Envoi mini-message |
C’est la troisième fois que nous mangeons ensemble le midi avec l’intervenant Qualité ISO 9001. Comme souvent, c’est Magalie qui a lancé la conversation sur le terrain glissant des relations humaines vécues de façon plutôt horizontale. Et notre intervenant, Damien, a répondu tranquillement, sans se démonter, avec un naturel confondant. Magalie qui pensait le déstabiliser en a été pour ses frais.
Puis, je ne sais pas comment, le sujet a dévié sur les pratiques un peu plus corsées. Un fois de plus, Damien a démontré qu’il en sait beaucoup plus que la moyenne. C’est Nathalie qui a osé poser la question :
Alors que, étonnée, Nathalie essayait de trouver une réponse adéquate, et que Léa ne savait pas trop comment réagir, ce fut Magalie, ravie de la tournure des événements, qui s’enfonça, gourmande, dans la brèche :
Damien se contente de sourire. Moi, je reste bien sage dans mon coin, la plus réservée des quatre femmes présentes à notre table. Quatre femmes pour un homme, je crois que beaucoup de ces messieurs auraient aimé la place de notre intervenant, mais avec Magalie qui est très… disons le mot, dévergondée, Nathalie qui n’a pas sa langue dans sa poche et Léa plutôt féministe militante et accessoirement végétalienne forcenée à ses heures, ils auraient eu quand même fortement maille à partir. Moi, Sabine, je suis plutôt du genre qu’on ne remarque pas, je regarde, j’observe, mais j’interviens peu.
Depuis tout à l’heure, je contemple Damien : il est plutôt bel homme du haut de sa haute stature et de ses cinquante ans. Des traits réguliers, tempes argentées, de la conversation, il semble aussi être gentil. Mais avec ce qu’il vient d’avouer, je me pose des questions !
Damien reprend le fil de la conversation :
C’est Léa qui prend la parole, assez courroucée :
Damien s’adosse à son siège, quatre paires d’yeux braquées sur lui. Magalie se pourlèche les babines, heureuse de la tournure de la conversation, Nathalie est elle aussi très intéressée, Léa est à deux doigts d’exploser, et moi, le sujet m’intéresse pour des raisons très personnelles.
Léa revient à la charge :
C’est Magalie qui prend le relais :
C’est moi qui interviens, à la surprise des trois autres femmes :
C’est Magalie qui lance, un tantinet moqueuse :
C’est Damien qui me sauve la mise en répondant :
C’est Léa qui questionne :
Magalie siffle entre ses dents :
Léa répond, outrée :
C’est Magalie qui s’excite :
La conversation dévie un peu trop… Je tente de rectifier le tir :
Toujours à la surprise de mes collègues, je demande :
Songeuse, jouant machinalement avec le col de ma chemisette, je me suis renfoncée dans mon petit coin tandis que mes trois autres collègues prenaient le relais, Damien se faisant un plaisir de répondre. Puis le repas terminé, nous sommes retournés à l’entreprise. Dehors, malgré le beau temps persistant, il y avait quand même un peu de vent folâtre, et j’ai dû faire attention à ma jupe qui m’arrive légèrement au-dessus du genou. Ce qui faisait bien rire mes collègues, toutes en pantalon, et cela, en cette fin de printemps !
L’après-midi de ce vendredi passa vite. Ce fut sur le coup de dix-sept heures que Damien entra dans mon bureau pour voir avec moi divers points de détail. Durant ce temps, les autres employés partaient un à un.
Je sursaute, Magalie est à la porte, un air entendu sur son visage moqueur.
Soudain, Mag se fige, songeuse :
Elle referme la porte derrière elle. C’est Damien qui rompt le silence :
Comme une idiote, je rougis. Nous nous absorbons dans notre dossier, et l’heure tourne.
Je me lève en soupirant :
Je range le dossier dans l’armoire :
Un petit temps d’arrêt, je me retourne puis je reprends :
Surprise de cette réponse, j’hausse les sourcils :
Une fois de plus, je rougis. Il regarde sa montre et dit :
Puis il me regarde fixement de ses yeux clairs, je me sens un peu mal à l’aise. Puis avec un grand sourire, il demande :
Je me tords les mains :
Il s’empare de ma veste et m’aide à la mettre, je ne refuse pas. Je frissonne malgré moi. Il ouvre ensuite la porte, m’invite de la main à sortir puis il referme la porte de mon bureau tandis que nous sommes dans le couloir désert. Il me regarde et ajoute :
Il se poste à côté de moi, me dépassant presque d’une tête, puis plaquant sa main sur mon dos, m’entraîne avec lui vers le parking :
Interloquée, je me laisse entraîner vers la sortie. Et c’est quelques minutes plus tard que je réalise que je suis dans sa voiture !
--oOo--
Damien a choisi un bon restaurant, je dois le reconnaître. Le serveur vient juste de quitter la table après avoir pris notre commande. Je finis par lui poser la question qui me tarabuste depuis tout à l’heure :
Le serveur revient avec une grande eau pétillante qu’il décapsule devant nous. Damien me sert à boire, je le remercie, puis je porte le verre à mes lèvres. Damien attend visiblement que je le repose sur la table :
Il sourit, prenant son verre :
Je soupire d’agacement :
Je lève les yeux au plafond :
Il se penche vers moi, de l’autre côté de la table :
Nous sommes interrompus par le serveur qui apporte nos entrées. Après avoir avalé quelques crudités, je ne peux m’empêcher de demander :
Il se penche à nouveau vers moi :
Pour toute réponse, je rougis. Il faudra que je me débarrasse de cette fâcheuse manie. Je respire un grand coup puis je me lance :
J’esquisse un pauvre sourire :
La fourchette en l’air, je suis étonnée :
Il balaye ma phrase d’un geste de la main :
Il finit son assiette, posant ses couverts dedans, puis avec un grand sourire, il annonce :
Surprise, je pose mes couverts sur la table :
Je me pince les lèvres, il attend patiemment ma réponse :
Il pousse son assiette sur le côté, puis me regarde droit dans les yeux :
J’en ai un long frisson dans le dos. Je me demande jusqu’à quel point il est sincère et jusqu’à quel point il est manipulateur. Néanmoins, je m’entends répondre :
Aussitôt, il se lève et quitte le restaurant, sous mon regard ébahi. Puis je réalise qu’il est peut-être parti pour ne plus revenir et me laisser payer l’addition !
Quelques longues minutes s’écoulent, je suis de plus en plus nerveuse. Le serveur vient enlever nos entrées et demande s’il peut apporter la suite. Un peu gênée, je lui réponds d’attendre un peu.
Je me retourne, Damien est revenu, feuille en main qu’il pose devant moi, ainsi qu’un crayon, avant de s’asseoir, tandis que le serveur part en cuisine. Il annonce :
Et il rit ; ça me détend. Je jette un coup d’œil sur le formulaire en question, c’est plutôt complet. Alors, un peu par défi, je commence à remplir la feuille. Parfois, j’hésite, puis je me dis qu’il convient d’être le plus honnête possible, c’est plus simple ainsi.
Juste avant que nos plats arrivent, je tends la feuille remplie à mon vis-à-vis :
Il parcourt la feuille en diagonale :
Il se contente de sourire tandis que j’attaque ma cuisse de poulet. Alors que je joue du couteau, je me demande si j’ai bien fait. Mais ce Damien m’inspire nettement plus confiance que mes ex. Néanmoins, je me pose la question si je ne suis pas en train de me faire manipuler en beauté…
Et impossible de lire une quelconque expression sur son visage tandis qu’il analyse, une à une, mes réponses ! Tant pis, je me focalise sur mon assiette en attendant que Monsieur ait fini de faire des heures supplémentaires.
Alors que j’ai dépassé la moitié de mon plat, il plie la feuille en quatre puis la glisse dans la poche de sa chemise. Puis il attaque son plat :
Je ne sais pas pourquoi, mais intérieurement, de la façon dont il l’a dit, ça me fait très plaisir.
Changeant complètement de sujet, nous devisons de tout et de rien jusqu’au dessert. Tout se passe très bien, mon vis-à-vis est un parfait hôte qui sait mener sa barque. Parfois trop bien, car j’ai l’impression qu’il serait bien capable de me mener en bateau, sans aucun souci ! Nos glaces achevées, Damien me demande :
Il hèle le garçon pour passer commande. Ceci fait, il me regarde fixement. Un peu gênée, je lui demande :
Il s’esclaffe :
La tasse devant moi est fumante, elle dégage un bon arôme.
Je rougis à nouveau, suite à la façon dont il me regarde en prononçant ces mots avec aisance. Diplomatiquement, il préfère ne rien dire sur mon teint cramoisi :
Une fois de plus, mes joues sont en feu :
De plus en plus rouge, je vais finir par exploser ! Pour me donner une contenance, j’avale rapidement la moitié de mon café. Il s’inquiète :
En effet, j’aurais dû faire attention, mais je ne vais pas le lui montrer !
Je préfère ne pas répondre. C’est lui qui comble le silence :
Je bois la seconde partie de mon café, avant de demander simplement :
Il me regarde d’une façon étrange :
À ma grande stupéfaction, je m’entends répondre :
Je ne sais pas ce qui m’arrive, mais je me sens comme plus forte, tout en étant plus offerte :
Je suis troublée, on dirait que je suis en train de glisser sur une longue pente savonneuse :
Il se lève et ordonne gentiment :
Puis il m’aide à mettre ma veste avant d’aller payer en caisse, tandis que je reste debout près de la porte, assez confondue par ces sensations étranges qui remontent en moi. Il m’ouvre la porte, l’air frais me fait du bien, mais pas tout à fait, car je suis toujours aussi troublée. Damien prend mon bras, je laisse faire et nous marchons un peu dans la rue. Je suis bien ainsi… Soudain, je réalise :
Je m’arrête soudainement :
C’est alors que je réalise que j’ai parlé un peu vite ! Je rétorque rapidement :
Pour toute réponse, il rit, puis il m’entraîne vers le parking où est garée sa voiture. Durant tout le trajet, il parle de tout et de rien, je lui réponds, mais au fond de moi, j’ai quand même un peu peur ! On n’a pas idée d’aller à dix heures du soir dans l’appartement-maison d’un illustre inconnu, même si celle-ci vaut le coup d’œil, à ce qu’il paraît ! Peu après, sa voiture stationne au pied d’une pyramide parmi d’autres. En effet, il y a trois niveaux, tous agrémentés d’un grand balcon. Damien sort le premier, puis vient m’ouvrir la porte :
Nous entrons dans un beau vestibule commun dans lequel il y a six portes numérotées. Intriguée, je questionne :
Il ouvre une porte, et me propose d’entrer. J’ai une faible hésitation avant de poser mon pied chez lui, puis je me décide. Il ôte mon manteau et entreprend de me faire visiter le rez-de-chaussée. Pas mal du tout ! Le métier de consultant doit rapporter beaucoup plus que le mien ! À ma grande surprise, la cuisine est nickel, tout est bien rangé. Idem dans les autres pièces…
Quelque part, ça se remarque un peu. Mis à part quelques livres sur la table du salon, rien n’est en désordre ! Je ne peux pas dire la même chose de mon intérieur… Dans le salon, un escalier en colimaçon grimpe vers le second niveau.
Passant devant mon hôte, j’allais poser le pied sur la première marche quand je réalise que je suis en jupe plutôt courte ! Je me tourne vers lui et lui dit :
Il cligne des yeux, l’air surpris, puis comprend :
Puis avant de monter, il me dit :
Et je ne peux m’empêcher de rougir une fois de plus !
Le deuxième niveau est plus petit pour deux raisons : comme c’est une pyramide, plus on monte, moins il y a de surface, et aussi pour cause de mezzanine. Mais arrivée là-haut, je reconnais que ça en jette. Je serais curieuse de connaître la note de chauffage ! Comme s’il avait lu dans mes pensées, Damien dit :
Je visite le bureau, il est aussi clean que le rez-de-chaussée ! Rien ne traîne. Contre les murs, plein d’étagères sur lesquelles s’alignent d’innombrables dossiers et livres aux titres obscurs. La chambre d’à côté est plus grande, avec son vaste lit deux-places, avec sa petite salle de bain. Je demande :
En effet, la chambre suivante, avec son lit superposé et sa déco assez fluo, est typiquement prévue pour les plus jeunes.
Je préfère éviter le sujet, quelque chose me dit que ça doit le chagriner un peu. Alors je demande en désignant une sorte d’échelle de meunier :
Nous sommes à présent arrivés en haut sur le tout petit palier, Damien ouvre un peu plus la porte pour que je puisse voir :
Je tourne la tête, désignant une porte fermée :
Dandinant sur place, je suis partagée entre le fait de voir ce donjon de plus près et une certaine appréhension… C’est Damien qui tranche pour moi en allant chercher une clé pour ouvrir la porte close. Il appuie sur un interrupteur, une lumière rougeâtre surgit et je découvre une petite pièce d’à peine trois mètres sur trois aménagée effectivement en petit donjon. Une fois de plus, tout est bien rangé, quelques martinets et tapettes sont accrochés sur un panneau de bois. Au mur une sorte d’échelle comme j’en avais connue en salle de gymnastique, sans doute pour y attacher les soumises. Il y a même sur le côté un cheval d’arçon et une sorte de portique dont je n’arrive pas à définir la provenance. À côté de la porte une armoire dans laquelle il doit y avoir des choses pas tristes ! Enfin, au sol, un matelas dans un coin sur lequel gisent des chaînes et des liens. Troublée mais ne voulant pas le montrer, je lance faussement joyeuse :
Entrant dans la pièce, je m’approche du cheval d’arçon. C’est vrai qu’avec ce velours rouge par-dessus, ça en jette. Distraitement, je caresse celui-ci ; c’est tout doux. J’imagine ce que ça doit être d’être attachée dessus et de subir une agréable fessée. Ça me remue les entrailles ! Troublée, je m’approche du portique et je découvre sur le côté ce qui ressemble visiblement à un carcan. Examinant mieux ce portique, je m’exclame :
Par amusement, me mettant face à Damien, je lance mes bras par-dessus la tête et je viens m’agripper à la barre de bois pour faire un peu de gymnastique. Il y a quelques années, rien que par la force des bras, j’aurais pu me hisser là-haut, mais beaucoup d’années se sont écoulées, et même si je pourrais peut-être encore tenter le coup, je préfère m’abstenir. La barre est tout juste bien placée pour moi, mes pieds restant au sol, mes bras tendus.
Je tourne la tête ; en effet, les tubes sont luisants. Même ici, ce type est aux petits pour son intérieur et ses choses. Chose ? Je me demande alors comment est traitée une soumise entre ses mains… Une soumise n’est-elle pas la chose de son Maître ? Cette pensée me fait frémir. C’est alors que je sens quelque chose qui s’enroule autour de mon poignet.
Damien vient d’enserrer une sorte de sangle à dossier sous ma main. Je sens la partie métallique contre ma peau. Et étrangement, je reste immobile tandis qu’il enroule l’autre partie de la lanière à la barre de bois, faisant un nœud qui se détache facilement. C’est ce genre de petit détail qui me met en confiance. Je ne dis rien, je ne bouge pas non plus quand il attache mon autre poignet à la barre.
Il approche son visage du mien et demande :
Puis, furtivement, à ma grande surprise, il dépose un baiser tout doux sur mon front, avant de quitter la pièce.
--oOo--
Mon appartement est mon petit nid douillet. Petit mais intimiste, mon nid à moi. Situé dans les quartiers Sud, le loyer n’est pas encore trop cher, mais il est vrai que le coin a plutôt mauvaise réputation. Peu importe, ça va faire quelques années que j’y vis plutôt bien, avec le métro pas très loin de chez moi et qui me dépose à cent mètres de mon travail. Par contre, point de vue impôts locaux, j’y laisse un peu plus d’un mois de salaire, et encore, je ne suis même pas propriétaire de mon logement !
J’en parlais, il n’y a pas trop longtemps, à mes collègues qui ont pour la plupart une maison loin de la grande ville. Pas les mêmes tarifs, c’est certain, ni les mêmes avantages. Mais qu’irais-je faire à la campagne, toute seule ? Oui, ici, je n’ai pas de jardin, mais au moins, j’ai presque tout sous la main, simplement en marchant.
Oui, qu’irais-je faire à la campagne toute seule ? J’ai dépassé la trentaine et j’approche inéluctablement de la quarantaine. Pas d’enfant car je n’ai jamais pu ou su rencontrer un homme qui puisse être un bon père et un bon mari. Il vaut mieux être seule que mal accompagnée. C’est ma mère qui m’a enseigné ça, de sa propre expérience. Mais parfois, je m’offre des petits amis de circonstance, des sextoys vivants en quelque sorte… Et même des simili-Maîtres, car mon pécher mignon, ma tache cachée, c’est d’aimer être une soumise…
Et je me demande ce que je fais là, attachée à un ancien portique de barres parallèles, dans la maison d’un quasi-inconnu ! Je pourrais me détacher très facilement, ces sangles à dossier sont très faciles à ôter. Sans doute pour me mettre en confiance. Je parie que c’est le but du jeu…
Oui, le jeu…
Jusqu’à quel point, Damien est-il manipulateur ? Ça ne me gêne pas, si avec lui, je peux en profiter moi aussi…
Je l’entends qui arrive. Qu’a-t-il été faire ? Comment je vais le découvrir ? Habillé ? Nu ? Ça, je vais le savoir dans très peu de temps. Curieusement, je n’ai pas peur. La fatigue ? La confiance que je place malgré tout en lui ? Je laisse aller les choses, comme une bonne soumise aime le faire. Je me délègue…
Damien se découpe en ombre chinoise dans le bâti de la porte. Je cligne des yeux pour mieux le distinguer. Il entre dans la pièce mais ne referme pas la porte derrière lui, comme pour indiquer que je peux toujours fuir. Il s’est changé, il est à présent vêtu de noir : pantalon et T-shirt. Même ses chaussettes ! Ah, pas de chaussure ?
Il s’approche de moi, je distingue mal son visage à cause du contre-jour. Contre-jour ? Disons que la lumière du palier est plus vive que la lumière rougeâtre du donjon. Il s’accroupit à mes pieds, et avec les mêmes sangles, il attache mes jambes. Docilement, je me laisse faire. Je ferme les yeux, attendant fébrilement la suite…
Soudain, je sens un objet dur et fin sur ma joue ; j’ouvre les yeux : c’est une cravache à manche métallique et à bout en cuir. Je frémis. En effet, quand le manche n’est pas flexible, il faut bien savoir manipuler l’instrument ! Mais un manche rigide peut servir à diverses autres choses…
Le frisson à la fois du risque encouru, de tout ce qu’on peut faire d’autre et du fait que celui qui manie ce genre d’instrument doit savoir bien s’en servir !
Damien s’écarte de moi de presque deux mètres, puis, cravache en main, il tend le bras afin que le cuir effleure ma poitrine. J’ai une grande bouffée de chaleur, et les seins qui me font un peu mal. Je suis étonnée de la rapidité de ma réaction.
Un léger sifflement d’air, le cuir frôle insidieusement le bout de mon téton à travers le double tissu de ma chemisette et de mon soutien-gorge. Juste un frôlement mais beaucoup d’effet ! J’ai l’impression que mon corsage est trop petit, qu’il va exploser, ma chemisette aussi. Ou bien, je suis vraiment en manque de domination-soumission, ou bien, Damien connaît mon « métier » de Maître et sa kyrielle de trucs et astuces pour vous mettre en condition !
Puis il applique alternativement une série d’effleurements bien insidieux aux extrémités tendues de mes seins. C’est très vicieux et c’est très bon ; tout ce que j’aime.
La question me prend de court. Je bredouille :
Puis, il reprend ses effleurements sur mes tétons du bout de sa cravache. Parfois, le mouvement se fait plus brusque, plus leste, mais c’est terriblement excitant. Mon ventre est tout chaud, je sens qu’avec Damien, je vais pouvoir en profiter réellement. Enfin, je l’espère car j’ai eu des déconvenues auparavant…
Puis Damien se fige, un air un peu soucieux sur le visage. Dommage qu’il s’arrête, car j’aimais beaucoup ! Il pose sa cravache puis s’approche de moi et met littéralement le nez sur mon chemisier. Quelques secondes passent avant qu’il ne dise :
Et disant ces mots, il s’attaque au premier bouton de mon chemisier qui cède rapidement. Peu après, tout est enlevé. Damien contemple ce qu’il découvre…
Amusée, je ris, lui aussi. Puis sans transition, il soulève mon soutien-gorge, le plaçant sous mon cou, libérant ainsi mes deux petits seins. La nature ne m’a pas donné une grosse poitrine à faire fantasmer et saliver les hommes comme les loups de Tex Avery, mais disons que je n’ai pas trop à me plaindre : ils sont peut-être un peu petits, mais bien fermes, accrochés et tenant allègrement dans la main, comme le disait un de mes ex.
Damien arrange mes vêtements afin de bien dégager ma poitrine. Ceci fait, il reprend sa cravache et taquine à présent le bout de mes tétons toujours en érection avec la languette de cuir. L’effet est plus fort, c’est logique. Puis alternativement, il s’occupe de titiller de plus en plus rapidement et plus fortement mes deux tétons ; mes seins oscillent sous les faibles impacts, voir ma chair danser ainsi m’a toujours fascinée…
Parfois, la cravache quitte mes tétons pour aller s’aplatir sur la masse fragile de mes seins, dessus, dessous, latéralement… Stoïque, je résiste très bien. À vrai dire, Damien y va doucement, il joue plutôt, il teste, il expérimente. Soudain un coup appliqué sur le côté me fait sursauter. Il s’arrête aussitôt :
Il me regarde, l’air dubitatif :
Il continue, plus attentif. Mes tétons apprécient beaucoup, une sourde chaleur monte en moi. Une séance comme celle-là, pas de souci pour en subir une, matin, midi et soir !
Il s’approche de moi, me caresse doucement la joue, j’aime beaucoup ! Il me demande :
Prenant la balle au bond, je lui confesse :
Le simple fait qu’il l’ait dit me fait chaud au cœur. Je sais que c’est puéril, mais c’est ainsi. Surtout de la façon dont il le dit. Je suis vraiment atteinte ! Je dois être définitivement irrécupérable !
Il se contente de sourire ; je continue :
Je me tortille un peu avant d’oser dire :
Impérativement, mains sur les hanches, il se poste face à moi :
Il capture mon menton entre ses doigts et approche mon visage du sien :
Mon cœur pulse à cent à l’heure. Son nez touche presque le mien :
Pour toute réponse, il relève ma jupe jusque sous mes seins. Puis ceci fait, il regarde attentivement ma petite culotte devant puis derrière, comme s’il essayait de deviner ce qui se cache sous le tissu. Puis soudain, il s’accroupit et me demande :
Il se redresse sans me répondre et part chercher quelque chose que je n’arrive pas à deviner. Puis, il s’accroupit à nouveau face à moi, le nez pas tellement loin de ma culotte en coton. Soudain une paire de ciseaux vient couper le côté latéral de ma culotte, je sens distinctement le froid du métal sur ma chair.
Peu après, je sens à nouveau le métal sur ma cuisse, la culotte tombe au sol, inutile.
Mais je suis assez ravie de la tournure des événements !
Puis d’un mouvement agile, Damien me contourne pour aller admirer à présent mes fesses.
Je ne réponds rien, je me contente de sourire. Damien se poste à côté de moi, légèrement courbé. Ses doigts s’emparent d’un téton qu’ils malaxent doucement. J’aime beaucoup, je ferme les yeux. Je sens à présent les doigts tirer dessus, soulevant la petite masse de mon sein. Oui, quelque chose me dit que Damien sera un bon Maître si nous continuons ensemble ce petit jeu…
Soudain, je reçois une fessée, ma fesse vibre sous l’impact, le claquement fut net et sonore. J’ouvre les yeux, je ne m’attendais pas trop à ça, mais, là aussi, j’aime beaucoup. Je ne dis rien, je reste passive. C’est alors que je reçois une belle série de fessées sur mes fesses qui commencent à chauffer, tandis que mon téton se fait tyranniser de plus en plus. Chaleur piquante derrière, petit douleur étirante devant…
Ces fessées sont une alternance de caresses et de mortifications, chaud et froid, douceur et douleur, tout comme j’aime. Je me laisserais bien bercer par cette ambivalence durant des heures ! J’en soupire d’aise, me laissant aller par ces flots incongrus.
Puis Damien s’arrête, caressant mes fesses toutes chaudes. À ma grande surprise, il dépose un doux baiser sur mon téton meurtri. Je suis étonnée mais ravie. Il s’éloigne de moi, tandis que je récupère, toujours accrochée à cette barre là-haut. Je suis tellement dans les nuages que je ne l’ai pas vu ni entendu revenir ; il s’accroupit devant moi, puis quelque chose de rond et légèrement tiède vient s’appliquer entre mes jambes, à l’orée de ma vulve. Ne voyant pas bien ce que c’est, je demande :
C’est alors que j’entends un ronflement et qu’une vibration s’empare de mon sexe ! Je devine nettement plus que je ne vois : c’est un de ces gros vibros dont j’ignore le nom mais dont je sais la prédisposition à vous faire décoller au septième ciel, sans trop d’attente !
C’est la première fois que je subis ce genre d’outil, mais c’est effectivement diablement efficace. J’étais largement excitée d’avance, je crois même que je mouillais déjà un peu, mais cette boule vibrante est un horreur de plaisirs ! C’est démoniaque, ce truc, je serre les dents, mes jambes agitées de tremblements. J’essaye de m’échapper mais, en même temps, je recherche cette furieuse sensation enivrante ! J’hésite entre fuir au lointain, et l’envie irrépressible de m’empaler sur cet engin infernal et intenable !
Oh oui, je veux l’avoir complètement en moi, qu’il me possède, qu’il me capture, qu’il m’explose ! Je tire comme une damnée sur mes liens, je me révolte, j’en veux encore et toujours, je…
Je…
Je jouis !
Je jouis comme une petite folle, suspendue, bras en l’air, offerte, déchaînée et enchaînée ; je jouis comme une démente aliénée, comme possédée par le diable, révulsée, secouée, frémissante de plaisir !
Avant de sombrer, j’ai juste le temps de murmurer :
Avant de sombrer, j’entends sa voix grave me répondre :
Justement ce qu’il ne fallait pas me dire, cher Damien ! Maintenant, j’ai confirmation que j’ai enfin trouvé le bon Maître et croyez-moi, je ne vous lâcherai pas !
Puis, rassurée, en pleine confiance, je m’endors.
--oOo--
Un peu plus de quinze jours se sont écoulés, et d’autres jeux aussi, deux par semaine environ, tous les trois jours quasiment. Ce n’est pas mal du tout pour un début ! Nous rattrapons, lui et moi, en quelque sorte, le temps perdu ! Mais si je m’écoutais, j’augmenterais encore plus la dose !
Comme souvent, en phase de repos, je suis nue aux pieds de mon Maître assis dans un fauteuil du salon. Aujourd’hui, j’ai des bas autofixants comme souvent, et j’ai quand même gardé mes talons-aiguilles. C’est un moment de détente très agréable, une inter-séance en quelque sorte. Nous pouvons parler de tout, je peux me libérer de tas de choses que je garde pour moi, et que, dans le temps, j’accumulais en moi. La conversation roule sur les fantasmes. C’est Damien qui demande :
Je souris en coin :
Damien se penche vers moi :
Une minute après, je reviens avec les deux boissons.
Je m’exécute, je me transforme une table de salon. Va-t-il mettre ses pieds sur mon dos ? Je l’entends dire :
Je tressaille, quelque chose de glacial vient de se poser entre mes omoplates !
Serrant les dents, j’arrive à me contenir ; ce n’est pas humain, ce truc-là ! J’arrive à m’habituer petit à petit à cette chose glaciale. Soudain, la canette s’ôte de mon dos, je soupire de soulagement. Un bruit d’ouverture, puis j’entends mon Maître qui boit. Peu après, il annonce la couleur :
Il pose délicatement la canette sur mon dos. Je serre à nouveau les dents, c’est atroce, cette chose glaciale ! Je préfère cent coups de tapette qu’un seul de ces machins sur mon dos ! Il faudra que je lui demande, quand nous serons en mode « vanille », d’enlever ce supplice de la liste ! Je me contiens à grand peine, mais j’y arrive. Ou bien je m’habitue, ou bien la canette se réchauffe. Ou bien les deux en même temps…
À mon grand soulagement, il reprend la canette pour en boire une gorgée. J’en profite pour récupérer un peu, car je sais qu’il va la poser à nouveau entre mes omoplates. À moins qu’il ait pitié de moi…
Pourtant, j’aime quand un Maître est un peu sadique avec moi, qu’il me chosifie, mais je crois que je viens de découvrir une de mes limites. Il est vrai que je n’avais jamais songé auparavant à pareil supplice !
Soudain, je sursaute, poussant un grand cri de surprise : un liquide gelé vient d’atterrir dans le creux de mon dos !
Et je me relève précipitamment et je fonce vers la cuisine pour m’emparer d’un torchon pour m’essuyer du mieux que je peux. Alors que je frisonne de la tête aux pieds, Damien vient me rejoindre.
Je le lui tends, il s’en empare puis me frotte le dos avec. J’aime bien quand il s’occupe de moi comme ça ! Je me laisse faire. C’est alors qu’il me dit :
Curieuse comparaison ! Oui, je suis sa chose quand nous jouons. Mais là, ici dans la cuisine, il a basculé en mode « vanille », je ne comprends pas bien où il veut en venir. Je n’ai pas trop le temps de me poser trop de question, il me donne une tape sur les fesses :
Une fois la moitié de ma canette bue, je m’installe, fesses en l’air, agenouillée sur la peau de bête, les coudes et les seins dans les longs poils. Mon Maître se poste derrière moi, il doit avoir une vue imprenable sur mon cul ! Je me demande bien quelle sera la suite !
Aïe ! Je sens venir quelque chose de pas trop triste, mais d’excitant. Je me demande toutefois ce qu’il va utiliser cette fois-ci. J’aime ses mains quand il me donne la fessée, je ne déteste pas les diverses cravaches souples qu’il possède, sans parler du martinet. J’entends sa voix :
Ah bon ? Il va essayer quelque chose de pas encore fait avec moi ? Je me demande bien quoi ! J’entends un peu de bruit derrière moi. Attendons la suite. Elle arrive deux secondes plus tard, très cinglante !
Un second coup cingle mes fesses, je tressaille. Je ne sais pas ce que c’est, mais c’est chtardément piquant ! Je suis tentée de me retourner pour voir ce que c’est, mais en bonne soumise, je reste immobile. Une troisième zébrure chauffe mes fesses. Je sursaute à nouveau.
Tiens, il a encore basculé de mode… Je réponds aussitôt :
Il pose devant mon nez une baguette flexible, elle n’a rien spéciale. Je ne comprends pas comment ça peut faire mal comme ça ! Je demande :
Je tourne un peu ma tête et je vois comme une fine ficelle au bout de la baguette, ficelle qui s’achève par un nœud.
Un ! Ça cuit une fois de plus !
Deux ! Je frémis sous la morsure !
Trois ! Je serre les dents, me traitant de maso finie !
Quatre ! Quelle conne, je suis ! Si j’avais dit quatre, ce serait enfin terminé !
Cinq ! Ça devient intenable !
Six ! Tiens ? Ça fait nettement moins mal…
Sept ! Une caresse !
Les fesses brûlantes toujours à l’air, je soupire un grand coup, c’est enfin fini ! Mais je ne peux m’empêcher de dire d’une petite voix :
Le cul toujours en buse, je me sens un peu idiote, alors je demande :
Soudain quelque chose de froid et de gluant s’étale sur mes fesses, les apaisant aussitôt. Ça fait beaucoup de bien !
La position n’est pas tellement terrible, mais je me fais câliner les fesses par mon Maître ! Et c’est très agréable ! Je resterais toute une nuit à me faire caresser le popotin de la sorte, voire même m’endormir comme ça !
Dommage, c’est déjà fini ? Tandis que je me relève, Damien se lave les mains dans la cuisine. Pour me dégourdir les jambes, je fais le tour du salon. Quand il revient, il dit :
Il s’installe cette fois-ci dans le canapé :
Dodelinant de la tête, je souffle :
Et je pose mon ventre sur ses genoux, m’attendant au pire, résignée. Subitement, j’entends :
Je me demande bien ce qu’il va me faire subir, cette fois-ci. Le baume fait son effet, mais le souvenir des morsures de cette cruelle ficelle reste bien présent ! Soudain, je sens une main qui se glisse entre mes cuisses, puis un doigt qui s’insinue dans ma fente, à la recherche de mon clitoris ! Peu après, Damien opère une délicieuse masturbation en règle. J’écarte alors plus les jambes, offerte à sa caresse insidieuse.
J’adore ses doigts qui fourragent en moi, qui me taquinent, qui m’agacent, qui me font plein de choses si délicieuses ! Deux doigts de part et d’autre de mon clitoris le caressent, le titillent, le frôlent, l’excitent. Je sens que je dégouline, je n’ai même pas honte d’aimer ça ! Pourquoi d’ailleurs, ça me fait tellement de bien. Soudain de son autre main, mon Maître commence à me caresser les fesses qui me piquent toujours un peu. C’est très agréable aussi, cet effleurement tout doux ! Je ferme les yeux.
Je m’imagine dans un bateau porté par les flots, une douce brise. La tête en bas, les bras ballants, je me laisse flotter, je me laisse aller, des petits cris sortent de ma bouche… Ma respiration s’accélère. C’est trop bon !
Je pousse un petit cri de satisfaction quand un pouce s’introduit en moi et commence à me masser délicatement, en rythme avec les doigts qui câlinent mon clitoris. La main de Damien doit être complètement trempée de ma cyprine. À cette idée, mon plaisir monte d’un cran.
Il sait s’y prendre, l’animal ! Ça ne devient plus tenable, ces doigts qui s’agitent, qui me font tanguer, tel un bateau ivre. Quelque chose de chaud monte de mes entrailles, une sorte de vague puissante, j’en frémis de tous mes membres, ma respiration se syncope ; de ma bouche sort une sourde mélopée faite de petits cris. La vague est là, tout proche, intense ! Il faut que je résiste encore un peu, juste encore un peu, juste un petit peu !
Je pousse un grand cri, je me débats, mon orgasme arrive, puissant, ravageur !
Je pousse un grand soupir d’extase quand je les sens entrer en moi. Je me cabre sous la plaisir qui se déverse en moi ! C’est intense, incroyable ! Oh oui, ce type arrive à me faire jouir de plus en plus fort à chaque fois ! C’est infernal ! Et à chaque fois, j’aime, j’adore, j’en re-veux encore et encore !
Une autre vague, un tourbillon fiévreux, un cyclone insensé, puis une chute interminable dans un abyssal trou noir ! Mourir de plaisir, pour mieux renaître ensuite !
--oOo--
Ça va faire un bon mois que nous jouons ensemble, et cela toujours au rythme de quasiment une fois tous les trois jours ! Parfois, la séance est très courte, trop courte, parfois elle est nettement plus longue. Tout se passe à merveille, Damien est un homme charmant et un Maître attentif avec lequel j’arrive maintenant sans difficulté à me laisser aller et à subir ses doux tourments qui me font tant frissonner !
Rien à redire sur sa technique, ni sur son commandement, il sait doser comme je le souhaite et sans avoir à le dire ; bref, cet homme est pour moi un rêve éveillé dans le domaine de la D/s. C’est même quasiment un conte de fée, à tel point que ça m’inquiète quand même !
Par contre, si je dois reconnaître qu’il est parfaitement gentleman, moi, j’aimerais qu’on aille un peu plus loin dans le sexe. Oui, je suis très souvent nue devant lui. Oui, il me caresse parfois. Oui, il me fait jouir du bout de ses doigts agiles ou avec l’aide d’accessoires divers, mais sans plus. Et moi, j’aimerais encore plus…
Mais ça, je ne sais pas comment le lui dire…
Il pourrait pourtant le deviner, mais il est vrai que je ne lui lance sans doute pas de signaux sur cet état de fait. Au début, ça ne me manquait pas du tout. Il est vrai que mes ex étaient trop focalisés sur le fait de profiter de moi comme si j’étais leur poupée gonflable, serviable et corvéable à merci. Ou pour faire plus concis : une pute gratuite.
Aujourd’hui, c’est chez moi que ça se passe, histoire de changer un peu, même si je suis nettement moins outillée que mon Maître. Mais l’amateurisme a son charme, surtout quand Damien fouille dans ma cuisine à la recherche d’ustensiles à détourner de leur fonction première !
Je suis à moitié nue, agenouillée au milieu de mon salon, face à mon Maître qui est confortablement installé dans le canapé.
Je cale lamentablement. Mon Maître intervient :
Je respire un grand coup, puis je me lance :
Damien se penche vers moi :
Je m’incline devant lui, tête baissée :
Je lève la tête pour tenter de distinguer l’expression de son visage. Peine perdue…
Tant pis, je me lance :
Ce n’est pas tourner autour du pot qui m’intéresse, c’est plutôt une sorte de bâton que je vise. Mais mon Maître n’a pas décidé de me simplifier la tâche, alors je lâche rapidement :
Il se lève, puis tourne autour de moi, lentement :
Un peu crispée, je m’attends à ce qu’il m’oblige à le regarder en tirant mes cheveux. Non, il me caresse comme on caresserait un bon toutou, ou plutôt une bonne chienne, sa chienne, moi.
Il s’écarte de moi, me tourne le dos, regarde le plafond, comme pour y projeter ses idées. Toujours agenouillée, je m’assieds sur mes talons. J’attends. Une minute, peut-être deux, je ne sais pas. Puis il se retourne vers moi :
Comme toujours ou presque, je m’exécute. Avec Damien, j’adore être soumise et obéir à ses lubies. Je sais que la séance sera profitable dans tous les sens du terme. Posément, il déboutonne sa braguette et peu après, met sous mon nez son bâton de chair.
Enfin, je vais pouvoir l’avoir pour moi seule !
Pas mal du tout, ni trop, ni trop peu, juste comme j’aime ! Décidément, cet homme a des ressources cachées que j’aime beaucoup ! Il est déjà au garde-à-vous, gland légèrement luisant et décalotté, frein bien tendu.
Je m’incline lentement puis je dépose un baiser appuyé sur ce gland qui n’attend que ma bouche. Délicatement, j’enrobe de mes lèvres humides l’objet de ma convoitise, cette sucette enfin à moi. J’aime son goût que je savoure du bout de ma langue, puis insensiblement, je descends sur cette tige chaude et palpitante pour la faire disparaître petit à petit dans ma bouche avide. À mi-chemin de sa tige et à l’orée de sa braguette, j’arrête ma descente et j’entame un mouvement de va-et-vient, allant du tissu de son pantalon au méat qui commence déjà à suinter un peu. Du bout de la langue, je cueille délicatement une petite goutte de son sperme, j’aime sa saveur un peu âcre, puis je replonge à nouveau, pour le sucer encore et encore.
Bien qu’il reste immobile, je sens bien sous ma langue et dans ma bouche des petits spasmes. Je suis très heureuse de lui faire de l’effet. Je vais bientôt lui rendre la pareille, car il sait si bien me faire jouir. Moi aussi, je serais ravie qu’il jouisse à son tour sous mes caresses !
Je sors son sexe de ma bouche, je regarde sa tige bien dure et luisante de ma salive. M’inclinant, du bout de la langue, je trace une veine palpitante, lentement, délicatement, jusqu’à son frein. Je me niche dans ses coins et recoins, puis je lèche amoureusement son gland luisant, pour finir une fois de plus sur son méat qui suinte de plus en plus. J’esquisse un sourire avant de dire :
Je souris, le ton employé était en déphasage avec la phrase. Les mains toujours dans le dos, je continue mon œuvre de lèche, de succion, usant des lèvres comme une ventouse, de ma langue caressante. Plus d’une fois, mon nez ira se nicher dans l’entrebâillement de la braguette, plus d’une fois, j’irai cueillir son sperme qui sourde du méat du bout de ma langue, tout en le regardant effrontément dans les yeux !
Puis, je me mets à le pomper furieusement, en un long mouvement de va-et-vient ; je l’entends qui soupire, je sais qu’il va bientôt craquer, alors je m’active encore plus, sa tige palpite de plus en plus, il s’agite, je sens qu’il n’y en a plus pour très longtemps !
Soudain, il ôte sa queue de ma bouche :
Il me regarde intensément, tandis qu’il respire bruyamment :
C’est lui qui replace sa queue dans ma bouche, je me jette dessus, l’avalant, la suçant comme une petite folle, jouant avec elle comme une belle salope que je peux être ! Oui, je veux être sa salope, celle qui l’accueille dans sa bouche pour lui donner du plaisir, me nourrir de lui !
Sa tige semble se gonfler, elle palpite intensément ! Je l’enfourne du mieux que je peux, un dernier tremblement, puis je sens au fond de mon palais une première salve que je m’empresse d’avaler avant que la deuxième décharge n’arrive. Celle-ci fuse directement dans ma gorge.
Sa bite bien enfoncée, bien choyée, dorlotée dans ma bouche, il éjacule plusieurs fois d’affilée, tandis que je continue à le sucer, de jouer de la langue. Un dernier cri, une dernière salve, sa queue devient doucement flasque dans ma bouche tandis que je continue à le boire, le sucer, le cajoler. Je me recule un peu pour retirer sa bite molle de mes lèvres :
Puis j’enfourne à nouveau sa tige flasque pour aspirer les dernières traces de sperme et nettoyer sans pudeur son sexe qui m’appartient désormais.
--oOo--
Aujourd’hui, Damien est venu faire son audit dans l’entreprise afin de vérifier si tout va bien, avant que les grandes vacances ne surviennent et afin que tout soit ok pour la rentrée de septembre.
Comme de coutume, il a commencé par auditer mes collègues, avant de terminer avec moi, la célibataire qu’aucun impératif ne contraint. Ça arrange mes collègues de partir à l’heure, et ça m’arrange d’avoir Damien pour moi seule ensuite !
J’ai attendu avec fébrilité qu’il vienne enfin dans mon bureau ! Je tournais comme une lionne en cage en l’attendant ! Puis il est venu et j’en étais toute heureuse. Quelques secondes après, intérieurement, je me suis inquiétée de ma dépendance à cet homme…
Il s’installe à mon bureau, tandis que je referme la porte. Pendant qu’il s’assied et qu’il commence à consulter le dossier déjà ouvert à la bonne page, je reste debout contre la porte close. Après avoir parcouru la feuille, Damien lève les yeux et me demande :
Il se recule un peu et sourit :
Je rougis, je sais qu’il le dit sincèrement, même si je sais parfaitement que je ne suis pas un top model. Néanmoins, ces derniers temps, je fais des efforts, mes collègues s’en sont aperçues et essayent de deviner le pourquoi du comment de ce récent changement.
Alors je relève ma jupe le plus haut possible, dévoilant ainsi un pubis glabre sur lequel est écrite une dédicace. Intrigué, Damien plisse des yeux, puis ordonne :
Je m’exécute en avançant à un pas du bord du bureau afin qu’il puisse mieux lire. Un certain sourire s’épanouit sur ses lèvres. Je pense que je peux être satisfaite de mon petit effet.
Il se penche pour mieux voir :
Je m’exécute, me demandant bien pourquoi. Il m’observe puis dit :
J’ouvre grands les yeux :
J’obéis, faisant glisser ma jupe à mes pieds, puis mon vêtement en main, je contourne le bureau pour venir m’asseoir ; il ne me quitte pas du regard. Alors que je m’apprête à m’asseoir, je constate que sa main est sur mon siège, dans une singulière position, dont je devine la finalité. Toujours debout, je l’interroge du regard. Avec nonchalance, il répond :
Alors, comme ordonné, je pose mes fesses sur le siège. Aussitôt, je sens s’insinuer en moi un doigt aventureux, puis un autre qui vient me taquiner plus haut, doucement puis fermement. C’est très bon de se faire masturber ainsi, empalée sur un doigt tandis que l’autre s’active autour de mon bouton sensible ! Le pire, c’est que ce toy improvisé est entré tout seul, je mouillais déjà ! Ça me fait plein de choses, comme je les aime, mais ce n’est pas ça qui va m’aider à avancer sur le dossier !
Il tourne la tête, l’air sévère :
J’obéis et aussitôt, c’est un pouce qui investit ma chatte humide, tandis que deux doigts taquinent éhontément mon clitoris. Je me mords les lèvres, j’en crierais de plaisir, mais ce n’est pas le bon lieu pour ça !
Il ne répond rien, alors je subis stoïquement cette douce torture. Soudain, il ordonne :
Je me lève aussitôt, contente que ça s’arrête, même si j’adorais. Damien me regarde, un curieux sourire illumine son visage. Tandis que je respire un grand coup pour récupérer, il m’annonce tranquillement :
Je regarde entre mes jambes ce pouce luisant de cyprine qui attend que mon petit trou aille s’empaler dessus. L’idée et l’endroit me semblent incongrus, mais ça m’excite néanmoins beaucoup ! Je passe ma langue sur mes lèvres, tout en fixant dans les yeux mon tourmenteur et je réponds :
Lentement, je m’assieds. Je sens distinctement le pouce épouser ma petite cuvette, tandis que mon cœur bat la chamade. Déjà des doigts viennent titiller mes lèvres intimes, l’un d’eux d’aventurant même un peu dans ma fente détrempée. Je ferme les yeux, puis je m’assois posément sur ce pouce qui se fait un plaisir d’entrer en moi, dans la chaleur de mes entrailles. Un doigt entre dans mon vagin tandis que les autres s’amusent à agacer de plus belle mon bouton ultra-sensible.
Et je profite de cette triple caresse insidieuse, mon clitoris agacé, ma chatte explorée et mon rectum envahi ! C’est très vicieux, ici dans mon entreprise, mais c’est vicieusement délicieux ! Lascivement, je pivote autour de ces deux intrus afin de mieux les ressentir, d’en profiter, d’en…
Toc, toc !
On vient de frapper à la porte vitrée. Affolée, interrompue en plein vol dans mes délices, je me tourne vers Damien, qui m’invite à répondre. Je m’éclaircis la voix avant de lancer :
C’est Léa qui entre, un dossier en main :
Je sursaute, mon Maître continue à agiter ses doigts mouillés de cyprine sous moi. Mais Léa ne semble avoir rien vu, elle se tourne vers Damien :
Léa se tourne vers moi :
Damien en profite mesquinement pour pousser son avantage, je trésaille de surprise. Léa assène :
Comment je vais faire pour me dépêtrer de cette situation de merde ? D’ailleurs, c’est de cas de le dire, avec ce pouce fiché là où il ne faudrait pas ! Et ce crétin de Damien qui est visiblement amusé ! Il ne pourrait pas m’aider un peu ?
Elle ne croit pas si bien dire !
Ah, il a daigné mettre son grain de sel, tant mieux ! Léa le regarde d’un drôle air, puis me fixe d’une curieuse façon. Elle finit par lâcher :
Après les salutations d’usage, Léa prend congé, nous laissant seuls dans mon bureau. Soulagée, je souffle :
Je rougis, un doux frisson parcourt mon dos. Le pouce qui est en moi s’agite, semblant vouloir aller encore plus loin en moi. Bonne fille, je remue du popotin pour l’aider. Ce faisant, les autres doigts partent de plus belle à l’attaque, mon clitoris est en feu, je dégouline de cyprine, mon siège en est trempé ! J’ai trop peur de crier de plaisir alors j’avise un gros feutre et je mors à pleines dents dedans ! Agacée sans cesse, masturbée sans répits, titillée, entreprise, enculée, c’est en moins de trente secondes que ma jouissance explose, me ravage, sans que j’aie la possibilité de crier mon plaisir ! C’est très frustrant d’avoir un tel orgasme, mais ravageur comme effet !
Quelques instants après, agenouillée aux pieds de mon Maître, le feutre broyé tombé au sol, juste à côté de moi, je lèche, je suce ses doigts avec application afin de les nettoyer du mieux que je peux. Il me félicite, j’en suis toute heureuse !
Puis, fidèle à une récente tradition, je dégrafe sa braguette pour en retirer sa tige bien raide. Je la taquine du bout des ongles :
Et sans plus d’égard, j’enfourne cette belle queue qui ne mettra pas longtemps à cracher tout son sperme qui envahira ma bouche, mon palais, ma gorge, et que je boirai jusqu’au bout, jusqu’à la dernière goutte, comme à chaque fois, et que je suçoterai impudiquement tandis qu’elle mollira dans ma bouche… Ensuite, mon Maître voudra en quelque sorte se venger de sa propre faiblesse. Comme les autres fois, ce sera une divine punition.
Cette nouvelle pénitence fut tout aussi délicieuse ! Il faudra que je la raconte un jour…
--oOo--
Ce soir, je suis dans la voiture de Damien et nous filons vers une direction inconnue. Inconnue pour moi, car mon Maître semble savoir où aller.
À prime vue, nous ne sommes pas en mode « jeu ». C’est étrange de continuer à se vouvoyer après tout ce qu’on a déjà pu faire ensemble ! Mais c’est le moindre des charmes de notre étrange relation.
Et la voiture file dans le soir sur des routes plutôt désertes. Tout au plus, nous croisons quelques phares en face de nous. Nous roulons actuellement dans la campagne et je ne reconnais pas les lieux, pas même les localités que nous traversons. Mais il est vrai que, sortie de ma grande ville, je ne connais pas grand-chose !
Soudain la voiture s’engouffre dans un chemin de terre assez chaotique, bordé d’arbres. Je suis assez secouée, je m’accroche à ma ceinture de sécurité :
Je préfère me taire et subir. Un peu plus loin, après un demi-tour, la voiture s’immobilise. Damien coupe le contact sort du véhicule et vient m’ouvrir la porte :
Néanmoins, je sors, il fait doux bien qu’il soit vingt-deux heures passées. Je crois entendre comme des bruits de voiture au lointain. En regardant mieux, on dirait même qu’il y a des phares derrière cette espèce de petit bois. Je me tourne vers Damien :
Je commence à m’inquiéter, cette fois-ci :
Mais il ne me répond pas, car il est déjà parti ouvrir le coffre pour aller chercher dedans quelque chose. Puis, après l’avoir refermé, toujours aussi calme, il revient vers moi. Je repose ma question :
Ah, on dirait que nous sommes entrés dans le jeu… Obéissante, je commence par mon manteau :
Peu après, je suis quasi-nue, devant mon Maître. Il s’approche de moi, me contourne et me passe un collier autour du cou. Puis repassant par-devant, il fixe une chaîne à l’anneau. Me voici devenue, en quelque sorte, la chienne de mon Maître !
Puis, sans rien dire, il prend le bout de la laisse métallique et m’entraîne derrière lui, vers ces lointaines lumières, sur le petit chemin de terre. Il avance d’un pas décidé, et moi, je trottine derrière lui, pas très rassurée, mais follement excitée !
Les lumières se rapprochent, je frissonne de plus en plus, et pas à cause du froid car il fait très bon cette nuit. Soudain, alors que nous sommes presque arrivés, mon Maître s’arrête, s’approche d’un arbre et accroche ma laisse à une branche.
Docile comme je me dois de l’être, j’obéis, me demandant bien le pourquoi de cet ordre. J’ai la réponse quelques secondes plus tard quand une branche s’abat sur mes fesses. Surprise, je pousse un petit cri. Mon tourmenteur s’explique :
Un autre coup zèbre mes fesses. Je sursaute à nouveau, bien que le coup n’ait pas été trop violent, ce n’est pas trop le style de Damien, mais je suis sûre que mes fesses rougissent déjà un peu. Il continue ses explications :
Un troisième coup, un peu plus fort cette fois, cingle mes fesses. Puis je sens une main caresser mes fesses endolories. J’aime ce contraste entre la douleur d’avant et la caresse de maintenant !
Damien s’approche de mon oreille et murmure :
Il me donne un baiser tout doux au creux du cou, j’en frissonne d’aise. Sa main caresse le creux de mon dos, il poursuit :
Puis, sortant de mon rôle, je me retourne, et sans qu’il ait pu faire un geste, je lance mes bras autour de son cou, je me plaque à lui et je l’embrasse à pleine bouche. Lâchant sa baguette improvisée, il répond à mon baiser. Celui-ci dure longtemps, je suis aux anges, radieuse !
Puis nos bouches se séparent, c’est moi qui brise le silence :
Mes bras toujours autour de son cou, je ris de bon cœur :
Il pose son front contre le mien :
Et c’est lui qui m’embrasse. Tout se passe au mieux ! N’empêche que ces hommes, il faut leur mettre les points sur les i pour qu’ils comprennent. Sinon, j’aurais pu attendre longtemps ! Il devient plus entreprenant et possessif, j’aime bien. Une fois de plus, hélas, nos lèvres se séparent :
Brutalement, il me presse contre lui :
Je me dégage de son étreinte, puis je m’agenouille devant lui, dans l’herbe, baissant la tête :
Je lève les yeux vers son visage :
Sourire en coin, il soupire :
Il regarde vers les lumières, vers le bruit des voitures qui passent. Je ramasse la baguette dans l’herbe, je la lui tends, comme une offrande de mes deux paumes ouvertes vers lui :
Il me regarde intensément, puis me sourit. Il prend la baguette que je lui tends, en teste la souplesse, puis frappe l’air, la faisant siffler dans la nuit. Le bruit me fait frissonner. Puis il reprend la laisse en main et ordonne :
Un coup de baguette zèbre mes fesses. Il reprend d’une voix ferme :
Je ne sais pas ce qu’il va se passer, là-bas, sur cette aire de repos. Après, je sais que je serais toute à lui, complètement, entièrement, absolument. Alors, à quatre pattes dans l’herbe, collier au cou, quasiment nue aux pieds de mon Maître, j’avance vers les lumières.