n° 15962 | Fiche technique | 12831 caractères | 12831Temps de lecture estimé : 8 mn | 19/12/13 |
Résumé: Deux couples dérapent au cours d'un week-end en amoureux. | ||||
Critères: 2couples cadeau fellation pénétratio -libercoup | ||||
Auteur : Séraphin |
Biarritz, février 2009. La villa de location est claire, spacieuse, avec ses six chambres, son immense salon et sa cuisine américaine. Elles ont tout préparé : la décoration de la table, le vin qui décante dans sa carafe, le plateau d’amuse-gueule, le whisky préféré de Jean-Luc… Le traiteur vient de livrer le dîner, le champagne est au frais, le feu de bois crépite dans la cheminée…
Le taxi ne devrait plus tarder. Chacune dans sa salle de bain, Éliane, 42 ans, élancée, sportive, mère de trois enfants et Sylvie, 26 ans, jeune maman d’un petit Victor, toute mignonne dans sa robe bleue à paillettes ajustent les derniers détails de leur toilette. Elles ont laissé les portes ouvertes et s’interpellent gaiement. Malgré leur différence d’âge, une grande complicité les unit, forgée par les années de galère qu’elles ont traversées. Sans cette amitié sans faille, ce soutien mutuel, auraient-elles pu supporter les privations, les échecs à répétition, les fins de mois laborieuses, les vacances au rabais ? Non seulement elles se sont épaulées mutuellement, mais elles ont parfois tenu à bout de bras leur époux en proie au doute, lassé par les difficultés de toutes sortes, écœuré par les innombrables obstacles administratifs… Sans la confiance de leur épouse, ils auraient peut-être lâché leur bébé, leur cher projet, tant les sirènes d’une carrière d’ingénieur, avec tout ce que cela comporte de confort, de sécurité, sonnaient sans cesse à leurs oreilles.
Mais tout cela est oublié maintenant. Dans moins d’une heure, ils seront là, avec en poche le contrat qui va changer leur vie. L’exploitation de leurs brevets leur promet une existence plus que confortable, un niveau de vie jamais envisagé…
Depuis des années, tous ensemble, dans les moments les plus sombres de cette aventure, pour se remonter le moral ils imaginaient la manière dont ils fêteraient cet improbable et lointain événement et, après avoir échafaudé les plans les plus invraisemblables, c’est cette idée toute simple, proposée par Éliane qui avait été retenue : louer une villa de bord de mer, quelle que soit la saison, et se retrouver tous les quatre, loin des enfants, des amis, des familles, égoïstement, pour décompresser le temps d’un week-end avant de commencer leur nouvelle vie. Petit à petit, ils avaient affiné leur choix. Ce serait Biarritz. Sylvie avait même repéré virtuellement la villa sur Internet, tout près du phare, dominant l’océan… Ce scénario les portait ; ils en envisageaient tous les détails, même les plus croustillants, les plus intimes quand ils avaient un peu bu. C’était devenu un jeu un peu trouble auquel ils se livraient avec délectation, tant le stress de leur situation était grand.
On sonne à la porte. Le taxi est là, il faut y aller. Dehors, il fait un beau et froid soleil. L’océan se déchaîne en panaches d’écume blanche contre la falaise. Dans la voiture qui les mène vers l’aéroport, elles parlent à voix basse, le rose aux joues, de la surprise qu’elles réservent à leur petit mari. Chacune en son for intérieur redoute sa mise en œuvre, mais aucune n’oserait la remettre en question.
À l’aéroport de Biarritz-Parme, l’avion de Paris est déjà sur le tarmac. Elles se précipitent vers le hall des arrivées. Les maris sont là, qui récupèrent leurs bagages. Jean-Luc, la cinquantaine, forte carrure, très brun, énergique, et Philippe, mince trentenaire blond, sec, tout en nerfs. Ils accueillent leur épouse en faisant le V de la victoire. Ils s’étreignent longuement, puis rejoignent le taxi.
Quand ils rentrent à la villa, il est presque 20 heures. Après avoir fait du shopping dans les magasins chics du centre-ville, ils ont bu un verre au casino. C’est agréable de dépenser sans avoir à compter.
Ils dînent joyeusement. Les maris racontent les péripéties de leur voyage, les tractations longues et fastidieuses, les débats interminables avec les avocats, l’incident de dernière minute qui a failli tout faire capoter, le trait de génie de Philippe qui a débloqué la situation. Voilà près d’un mois qu’ils sont partis à Shanghai…
Après le café, Éliane prend solennellement la parole :
Quand ils reviennent, étrillés, briqués, les lumières ont été tamisées, le feu de braises rougeoie doucement. On entend les bruits de vaisselle dans la cuisine. Ils s’assoient dans l’immense et confortable canapé qui fait face à la cheminée.
Les épouses les rejoignent et s’installent à côté d’eux. Elles les embrassent tendrement, amoureusement, tandis que leurs mains descendent vers la ceinture du peignoir-éponge blanc. Lentement, elles en défont le nœud, puis leurs doigts s’aventurent vers les verges qui se dressent sous la caresse. Plus un son ; la tension est palpable en cet instant critique.
Sylvie murmure, le cœur battant :
Elle se laisse glisser au sol et, à genoux, embrasse le sexe raidi de son mari. Éliane fait de même, et les deux femmes entament une fellation en règle de leur époux. La situation est profondément érotique. Les deux hommes, surpris par l’audace de leur épouse, savourent ces instants de plaisir.
Jean-Luc caresse les cheveux châtains de sa belle Éliane. Elle s’interrompt et le regarde dans les yeux.
Elle touche le bras de sa voisine. Les deux femmes se relèvent, se donnent un petit bisou pour s’encourager et échangent leur place. Sylvie est maintenant face à Jean-Luc et Éliane fait face à Philippe.
À cet instant, tout peut basculer ; six ans d’amitié, de confiance mutuelle peuvent partir en fumée. Elles ont pris un gros risque, mais elles savent également que c’est un fantasme maintes fois exprimé par leur époux.
Elles s’agenouillent devant leur nouveau partenaire. Sylvie, le visage en feu, n’ose pas lever les yeux vers Jean-Luc. Elle le prend en bouche et commence un lent va-et-vient. Son sexe est dur, gonflé, signe évident qu’il ne désapprouve pas.
Éliane n’est pas beaucoup plus fière. Elle a depuis longtemps remarqué le petit faible que Philippe a pour elle, mais de là à accepter cet échange… Il frémit de tout son être quand elle commence à lécher délicatement le gland tendu. Sa virilité ne faiblit pas : il cautionne donc cette petite aventure…
À partir de là, tout est plus facile. Les deux femmes savent qu’elles ont gagné leur pari. Elles s’emploient à donner le meilleur d’elles-mêmes dans cet exercice difficile qu’est une fellation.
Les hommes sont au septième ciel. Quand leur épouse a changé de mari, ils ont eu ce petit coup de poing dans le ventre que procure parfois l’adrénaline. Il n’est pas complètement estompé, et la vue de leur partenaire si connue pourtant mais si inattendue leur procure un plaisir indéfinissable, aussi fort que la caresse buccale qu’elle leur administre.
Mais Jean-Luc ne veut pas en rester là. Doucement, il repousse Sylvie et se redresse. Elle reste là, à genoux, inquiète de ne pas le satisfaire : mais il la relève, lui prend la main et l’entraîne vers sa chambre.
Le plan dérape. Ce qui est en train de se produire, elles ne l’avaient pas prévu. Sylvie se retourne anxieusement vers son mari, vers Philippe, mais il ne regarde qu’Éliane qui s’active toujours. Alors elle suit Jean-Luc, mais son cœur se serre. Quand il referme la porte, elle veut ressortir, mais il la tient contre lui et la regarde dans les yeux : il n’est plus temps de reculer. Il défait un par un les boutons qui ferment sa jolie robe bleue à paillettes et la fait glisser sur le sol. Puis il la prend dans ses bras et la porte jusque sur le lit. Elle ne se défend plus, mais son cœur bat la chamade, sa tête lui tourne…
Il comprend son émoi et tout doucement, par petites touches, il calme ce corps tendu par l’appréhension. Il délie un à un les nœuds qui la contractent, il apprivoise ces courbes si tendres, cette peau si fine. Et le miracle s’opère. Petit à petit, elle répond à ses caresses, accepte qu’il prenne possession de sa personne. Alors il fait glisser la petite culotte de soie bleue le long des belles jambes fuselées, plonge sa tête entre les cuisses qui s’écartent et hume ce parfum si particulier d’une femme qui s’offre. Elle sursaute quand sa langue entrouvre les lèvres humides, puis agrippe les draps tandis qu’il décalotte son petit bouton. Les mains de son amant cherchent ses seins, alors elle dégrafe elle-même son joli soutien-gorge de dentelle bleue… Quand il la prend, elle laisse échapper un cri, tant ce corps puissant, velu, est différent de celui de son homme.
Philippe est au comble de l’excitation. Éliane, Éliane dont il aimait particulièrement le charme, dont il rêvait parfois, la nuit, Éliane se déshabille devant lui, pour lui… Il peut à loisir détailler sa beauté de femme mûre, ses seins lourds, sa belle toison pubienne soigneusement taillée…
Elle se glisse sous les draps. Pour elle aussi, ce moment est unique. Elle apprécie Philippe, sa sincérité, sa droiture. Elle n’imaginait pas une telle issue à leur petite incartade mais, puisque les choses en sont là, elle assume avec plaisir la situation.
Ils s’embrassent longuement, tendrement. Rien ne presse ; ils peuvent savourer chaque instant de cette nuit si extraordinaire.
Dehors, au-delà de la grande baie vitrée, sous la voûte étoilée, les rouleaux blancs de l’océan furieux scintillent des mille feux de la ville endormie.
Elle est sur lui. Il sent ses seins dressés contre son torse. Elle s’active doucement, laissant le plaisir monter en eux…
Trois heures du matin. Sylvie est allongée à côté de Jean-Luc. Rassasiée d’amour. Il a déployé tous ses talents, toute sa virilité pour lui procurer du plaisir et elle a aimé cela. Elle le lui a rendu avec sa spontanéité ; sa fraîcheur, sa jeunesse… La tête dans l’oreiller, les fesses offertes, elle a joui longuement quand il s’est vidé en elle pour la deuxième fois.
Pendant qu’il dort profondément, elle ne pense qu’à une seule chose : comment sortir de cette situation sans casse ?
Du bruit dans la cuisine. Elle se lève discrètement, enfile le peignoir de Jean-Luc et sort de la chambre. Éliane est en train de boire un grand verre d’eau. Elles se regardent intensément, se sourient et se jettent dans les bras l’une de l’autre. Elles s’étreignent longuement, en proie à une intense émotion. Sylvie murmure :
Elles rient, s’embrassent, puis rejoignent chacune la chambre conjugale.
Sylvie se love contre son petit mari. Le corps frais de sa femme le réveille. Il se tourne vers elle et lui caresse les cheveux. Elle sent son sexe qui se dresse contre son ventre. Elle le prend dans sa main.
Éliane entoure le torse puissant de son homme endormi. Il a assuré, ce soir, semble-t-il… Cette soirée mémorable redonnera-t-elle du piment à leur vie conjugale ? Elle le souhaite de tout cœur.