n° 15969 | Fiche technique | 24389 caractères | 24389 4743 Temps de lecture estimé : 19 mn |
23/12/13 |
Résumé: Plongée dans l'univers de l´inspecteur Langlois : son enquête, ses aventures, sa psychologie. | ||||
Critères: #policier fh hplusag jardin collection noculotte photofilm fellation pénétratio | ||||
Auteur : Yannsmith (Jeune auteur à la recherche de lecteurs) Envoi mini-message |
Marc Langlois, 41 ans, divorcé, trois enfants.
Voilà pour mon état civil. Mon ex-femme et moi avons mis fin à notre relation il y a huit ans. Pas le temps pour mener de front vie professionnelle et vie familiale m´a-t-elle reproché. Je dois bien le reconnaître, toute ma vie j´ai privilégié mon travail. Si on veut être un bon flic, il faut avoir le sens du sacrifice. Moi je l´ai eu ; j´y peux rien, j´ai ça dans le sang. Les enquêtes, les traques, les filatures, les interpellations, ça je connais, et c´est ce qui me fait vibrer.
Bien sûr, elle a eu la garde des gosses. Ça m´a pas trop dérangé, qu´est-ce que j´aurais foutu avec trois gamins à charge ? Trois filles en plus ! Bien sûr ça m´a fait de la peine de les laisser comme ça, j´ai été triste même, presque déprimé, mais c´était mieux ainsi. J´allais quand même pas foutre leur vie en l´air en les arrachant à leur mère. Ça je dois le reconnaître, Hélène a toujours été une bonne mère, meilleure que la mienne en tout cas ! Elle a le sens du sacrifice d´une certaine façon elle aussi. Mais bon, moi dans cette histoire j´étais sur l´autel des sacrifiés, alors ça m´a pas trop plu.
Quand on s´est rencontrés, tout jeunes, on était encore au lycée. Moi, j´étais un peu le caïd de l´établissement, personne m´emmerdait, je vous l´assure. Et elle, elle… Elle était toute fraîche, toute innocente avec ses longs cheveux blonds et ses yeux bleus… J´ai fondu à la seconde où je l´ai vue. J´ai pas eu trop de mal à la séduire, les durs ont toujours eu la cote auprès des midinettes. J´ai pas eu trop de mal non plus à la faire s´allonger dans mon lit, je m´en rappelle bien. Elle était vierge mais on s´est bien éclaté ; surtout moi peut-être, je sais pas. Toujours est-il qu´on s´est mis ensemble. Petit à petit, elle s´est déniaisée et j´ai eu droit à une vraie petite sauvageonne en amour. On en a pris du bon temps, c´était le bon temps.
Et puis elle est tombée enceinte, une fois. Jusque-là, ça allait encore. Je venais de commencer ma carrière au commissariat du Vème arrondissement de Marseille et elle s´occupait de la petite. Quand je rentrais, elle me cuisinait et s´arrangeait toujours pour que je sois à mon aise. Bien sûr on baisait plus autant qu´avant, mais ça je pouvais le comprendre, je suis pas non plus un imbécile ! Et puis elle me réservait des petites surprises, alors je me plaignais pas. Une fois, pour mon anniversaire, elle avait invité une pute à se joindre à nos ébats. Elle était mignonne celle-là, pas autant que mon Hélène, mais quand même. Et sacrément bien roulée ! Un beau cadeau qu´elle m´avait fait là, l’Hélène. Ce soir-là elle s´était déchaînée, beau souvenir.
Tout s´est compliqué avec l´arrivée de la deuxième. Là, elle a commencé à changer, à me mettre de côté. J´ai laissé passer. De toute façon, j´avais une maîtresse, alors ça allait. J´allais la voir avant de rentrer à la maison, tard, ça me convenait. Hélène, elle s´en doutait je crois, mais elle laissait pisser. Elle devait savoir qu´elle était plus aussi bandante avec ses kilos en trop et la petite toujours fourrée dans ses pattes. Mais bon, ça s´est encore empiré avec la dernière. Là, j´existais plus. Alors je passais de moins en moins de temps à la maison. On baisait même plus ! Et puis on s´est séparé, c´est sans doute mieux comme ça.
Trêve de présentation ; j´aime pas trop parler de moi, sans doute l´impression de brasser le vide d´une vie personnelle franchement ratée. La famille, ça a jamais trop été mon truc de toute façon.
Il fait beau aujourd´hui, c´est vendredi. Pas trop envie de bosser en fait. Je suis sur une affaire de vols de bagnoles de luxe. Mais là tout de suite j´ai plutôt la tête au week-end. Mon copain Patrick m´a invité dans sa maison de campagne. Programme : pêche la journée et filles le soir. Je sais pas où il les trouve toutes ces filles, mais je suis jamais déçu avec lui. Alors tu penses bien que les bagnoles des bourgeois elles passent au second plan. Je me vois déjà assis sur le canapé, un whisky à la main, et deux mignonnes entre mes jambes qui s´agitent sur Popol. C´est quand même plus sympa.
Mais là, le chef entre dans mon bureau. On me retire l´affaire des voitures, y a d´autres priorités. Je fais d´abord celui qui s´énerve, qui est sur le point de trouver les coupables. Bien sûr c´est du bluff, j´ai toujours rien, mais dans ce genre de cas il vaut mieux la jouer comme ça. Ça me fait surtout chier parce que c´était une enquête tranquille, j´avais le temps de me laisser vivre. Mais bon, le chef me traîne avec lui jusqu´à sa voiture. On part tout les deux au labo d´investigation. Une fois arrivés, un docteur s´approche de nous avec deux petites boîtes. Ces boîtes-là je les connais. En général, c´est là qu´on met les restes humains. Ça sent pas bon cette histoire. Dans le mille. Dans la première une oreille, dans la seconde un pénis. Les deux retrouvés dans un même sac plastique, à quelques mètres du labo. En plus d´être pas ragoûtant, on voudrait se foutre de la gueule de la police qu´on ferait pas différemment.
Voilà. Je dois bosser tout le week-end. J´appelle Patrick pour annuler. Il est déçu, pas autant que moi je crois. C´est que partie remise, qu´il me dit. Y a intérêt, je me suis pas préparé à tant de délicieuses perversions pour rien quand même.
*** *** ***
Dimanche, coup de fil du médecin légiste. L´oreille a été identifiée. Elle appartient à une mère de famille, Justine Blanc. C´est quand même beau la science ; sans que j´aie rien eu à faire, on me livre sur un plateau des informations grâce à l´ADN. Blablabla, merci docteur, je me rends de ce pas au domicile du couple. Un petit coup d´œil sur l´ordinateur avant de sortir. Effectivement, Justine Blanc est portée disparue depuis quatre jours. Ça colle. Ça va pas être une partie de plaisir d´annoncer ça au mari.
Il est effondré bien sûr. Avachi sur un fauteuil, la tête entre les mains, il pleure, ne comprend pas. Qui aurait pu faire ça à sa femme ? Elle n´avait pas d´ennemis, au contraire, tout le monde l´aimait bien apparemment la Justine. Elle était infirmière, appréciée de tous ses collègues et patients. Et les enfants qui sont partis chez leur grand-mère pour qu´ils ne se rendent pas compte de la disparition de leur maman. Ça sera un choc pour eux.
Monsieur Blanc n´a pas grand-chose à m´apprendre. Avec les précautions d´usage, je me retire et je lui souhaite beaucoup de courage. Je reviendrai sans doute lui parler dans quelques jours quand l´enquête aura avancé. Bien sûr commissaire, il me répond, avec cette lueur d´espoir dans les yeux, cet espoir qui lui permet de croire que sa femme est pas morte. Je lui dis rien, vaut mieux pas. Par expérience je sais que dans ce genre de cas il faut pas espérer. La Justine elle est sans doute enterrée au milieu d´un bois ou peut-être que les poissons s´en font un repas, au fond de l´eau d´un des docks de la ville. Vaut mieux pas que je lui dise ce que je pense.
Mardi. Patrick m´a appelé hier soir pour me raconter comme je lui ai manqué. Le salaud, comme si j´avais que ça à foutre que de l´écouter me dire que les trois petites étaient de vraies petites cochonnes. Bien salopes comme je les aime. Et moi comme un con à m´occuper de morts. Et pas de piste pour avancer bien sûr, aucune. Ce soir, j´irai voir Marlène, ça me fera du bien.
Marlène c´est une petite bourgeoise. Elle a 50 ans, mais un corps… Elle a tout refait. Enfin, son mari lui a tout refait : le visage, des rides aux mentons en passant par le botox dans les lèvres, la liposuccion, les nibards, gros comme des melons, les fesses bien fermes et rebondies. Le chirurgien a bien bossé, une œuvre d´art. Bonne comme une actrice de films X.
Je suis pas son seul amant mais je m´en fous je suis pas jaloux. Et puis elle est toujours disponible pour moi, elle m´aime bien je crois. Alors ce soir je me l´envoie, et je ferai pas dans la dentelle, j´ai les couilles pleines j´ai besoin de me vider.
*** *** ***
J´allais partir déjeuner mais le mari Blanc m´a appelé. Il a fouillé dans les mails de sa femme et il semblerait que ça pourrait m´intéresser.
Je ramène leur PC au poste pour examiner tout ça. C´est vrai qu´elle a l´air gentil la Justine. Des photos avec des amis, avec les enfants, son mari… Des mails de remerciements, des mails professionnels toujours très attentionnés, des échanges constants avec ses parents. Y avait bien quelques photos d´elle à poil, cachées au fin fond d´un sous-dossier dans les tréfonds de l´ordinateur, y a pas mort d´homme. Sans doute qu´elle a voulu faire plaisir à son mari et elle l´a laissé prendre quelques clichés. J´avoue, ça m´a fait perdre un peu de temps dans mes recherches de la mater, l´impudique. Elle est mignonne celle-là. Pas vulgaire pour un sou, plutôt dans le genre timide. Pourtant, avec des nichons pareils, y en a d´autres qui seraient pas timides ! Deux beaux obus avec des tétons qui regardent au plafond. Elle avait même pas pris le temps d´enlever ses lunettes, probablement intimidée par l´objectif. Elle me plaît bien la petite, j´en ai même une petite érection. Timide elle aussi, je vous rassure.
Mais effectivement, il y a quelques mails que me semblent suspects. Reçus et adressés à une certaine « Loli99 ». Au début, il semblerait que ce ne soient que des échanges amicaux. Et puis Loli99 se livre, elle aurait des problèmes de santé et s´adresse alors à la professionnelle. La Justine, elle, toujours très juste, elle répond avec cœur et attention. Elle lui demande ensuite de venir la rencontrer pour discuter de ses problèmes. Rendez-vous dans un café près du cabinet où travaille l´infirmière. C´était le jour de sa disparition.
Je me suis rendu à son travail. Ses collègues sont incrédules, ils n´arrivent pas à croire ce que je leur raconte. Toutes ces petites infirmières troublées, ça me fait de l´effet. Les infirmières ça a toujours été un de mes fantasmes préférés : nues sous leur blouse, s´envoyant en l´air avec leurs patients. J´apprends qu´effectivement Justine est sortie un peu avant 15 heures ce jour-là et qu´elle est plus revenue depuis. 15 heures c´était l´heure de son rendez-vous avec Loli99. Ça se précise.
Je fonce au café. J´ai imprimé une photo de la Justine que j´ai trouvée dans son ordinateur. Pas une à poil bien sûr, je suis pas un animal non plus ! Les serveurs pourront peut-être m´en dire plus.
Un jeune serveur se souvient l´avoir vue ce jour-là, c´est lui qui les a servies, elle et son amie. Il a rien remarqué d´anormal, elles ont papoté et bu un café, rien de bien original. À part peut-être ce tatouage sur le bras de Loli99. Dans le genre tribal, mais pas vraiment, il savait pas comment expliquer. Il s´était dit que c´était original. Il me dit qu´elle devait avoir la trentaine, ou quelque chose comme ça.
Bien, Loli99, si c´est bien elle, serait une femme d´une trentaine d´années, brune, assez élégante et avec un tatouage de style tribal sur le bras. Des filles qui correspondent à cette description, y en a en masse mais c´est quand même un début.
Elle a beau être à quatre pattes, les nibards qui remuent au rythme de mes coups de pilon dans sa chatte, j´ai un peu la tête ailleurs. Ça m´empêche pas de bien bander, je suis pas un amateur. Ses grognements de plaisir me ramènent quand même à la réalité quand elle me dit qu´elle va jouir. J´accélère la cadence et je la sens se crisper. Tout son corps tremble et je continue à la limer, de plus en plus fort. Elle s´écroule sur le lit, exténuée. Je m´allonge à côté d´elle et m´allume une cigarette, la bite toujours au garde-à-vous. Une minute plus tard, Marlène est de nouveau à quatre pattes, entre mes cuisses cette fois. Elle a décidé de me terminer à la bouche, ça me va bien. En plus elle sait y faire avec ses lèvres de bimbo. Vas-y que je te suce, vas-y que je te lèche les boules. Ni une ni deux, je lâche la purée sur son visage. Une bourgeoise dégradée, c´est quand même beau à voir. Elle s´approche de moi, elle veut m´embrasser. Eh oh faudrait peut-être pas déconner, va te laver d´abord !
Et pendant qu´elle est sous la douche, je repense à la Justine. Pas sûr qu´elle soit aussi cochonne que la Marlène, mais bon… Je verrai demain si je peux identifier cette Loli99. On arrive souvent à en apprendre beaucoup sur les criminels quand on sait d´où ils se connectent.
Marlène revient vers moi, toujours à poil. Elle est vraiment indécente avec ce corps de jeunette. Je lui mets une grande claque dans les fesses et lui dit de rentrer chez elle, que j´ai du boulot. C´est pas vrai, je veux juste pioncer, mais ça se fait pas de jeter les gens comme ça.
*** *** ***
Ça aurait été trop facile. Tous les mails envoyés par Loli99 l´ont été de pays différents. Je me doute bien qu´elle se cache derrière un de ces serveurs qui permettent de protéger l´anonymat de leurs utilisateurs. Ça me confirme au moins une chose : soit elle est paranoïaque quant au respect de sa vie privée, soit elle a quelque chose à cacher. Je penche plutôt pour la deuxième solution, et ça voudrait probablement dire qu´elle est derrière la disparition de Justine Blanc, et aussi derrière l´émasculation. J´en avais presque oublié ce pénis coupé ; on ne sait toujours rien de son propriétaire, le pauvre.
Je décide alors de me plonger dans le fichier des disparus récents. Y en a un paquet. Entre les adolescents fugueurs, les pères de famille qui se tirent vers une nouvelle vie et les enlèvements, c´est plus de 60 personnes à la semaine qui sont portés disparues sur Marseille et sa région proche. Et encore, je suis même pas sûr qu´il soit d´ici le bonhomme. J´ai une certitude, au vu de sa taille, cette bite appartient à un adulte, je peux donc éliminer d´office les enfants de moins de quinze ans. Les femmes, les Noirs et les enfants en moins, il me reste 19 fiches concernant des disparitions dans un laps de sept jours avant qu´on reçoive les bouts de corps. J´irai pas voir les 19 familles, y a trop d´incertitudes. Mais je garde la liste dans un coin, elle me servira peut-être.
Vendredi, 6 h 21. Qui peut bien appeler à cette heure putain ! J´aurais pas dû picoler hier soir, la gueule de bois ne s´entend pas avec un réveil si matinal. J´essaie quand même de faire bonne figure quand on m´annonce que des pêcheurs ont retrouvé un corps amputé de son pénis. Je m´habille au plus vite pour me rendre tout de suite au port. Pas le temps de me doucher, les personnes présentes devront supporter mon haleine de whisky, rien à foutre.
Le médecin légiste est déjà sur place. Il authentifie la mort à une date qui correspond. Pas de place au doute, il s´agit de mon homme. Enfin mon homme… Est-ce qu´on peut encore appeler homme une personne à qui il manque sa virilité ? Pas le temps ni l´envie de philosopher plus longtemps, le corps est rapatrié vers la morgue la plus proche. De mon côté je passe par le commissariat, il me semble avoir reconnu l´un des disparus de ma liste. Le cadavre a beau être blanc comme un linge délavé, j´ai l´œil pour ce genre de truc.
Je me suis pas trompé, il s´agit de Julien Dumas, 23 ans ; ses parents nous avaient prévenus de sa disparition. Encore une visite qui ne sera pas des plus joyeuses.
Je frappe à la porte du domicile familial. Il est 9 h 30, le père est parti travailler et c´est sa mère qui m´accueille, accompagnée de la copine du mort. Deux bonnes femmes qui vont pleurer toutes les larmes de leur corps, pensé-je. C´est la partie de mon boulot qui me plaît le moins. J´ai beau pas être d´une sensibilité à fleur de peau, j´aime quand même pas voir pleurer les gonzesses. Ça ne rate pas, pleurs, sanglots, cris. J´évite de leur parler du pénis tranché, c´est peut-être pas le meilleur moment.
Il aurait disparu alors qu´il était parti faire un jogging. On me laisse fouiller sa chambre, j´y apprends rien si ce n´est que c´est un sportif. J´embarque le PC portable, on trouve toujours quelque chose à voir dans ces machines.
La copine de Julien, Mélodie, me serre dans ses bras quand je leur dis que je dois m´en aller. Elle me fait promettre de faire payer le coupable. Dans une autre situation, j´aurais aimé qu´elle me prenne dans ses bras. Belle comme une jolie fleur qu´elle était. Et un petit cul, délicieux. Malheureusement, la déontologie m´interdit de profiter de telles situations, ni même d´y penser. Mais bon d´y penser personne va le savoir. Je rigole tout seul dans ma bagnole en pensant qu´elle va être en manque maintenant et que ce serait peut-être une bonne action que de lui restituer le pénis de son mec. Je sais c´est horrible, mais quand on voit tous les jours les pires horreurs, il vaut mieux avoir le sens de l´humour. Ça évite de déprimer.
Je rentre chez moi. Besoin d´être seul pour penser, pour réfléchir. Plus tard je regarderai dans les archives de l´ordinateur, et si je trouve pas d´indices, je trouverai sans doute quelques photos de Mélodie. Tous les jeunes d´aujourd´hui font ça, il paraît que le porno fait-maison les fascine. Moi j´ai appris à apprécier. Mais je regarde seulement, j´ai jamais eu vocation à être acteur. Même si je suis capable, pas de doute là-dessus.
J´ai pas le code pour rentrer dans la messagerie de Julien. L´ordinateur passera son week-end au poste. On a un gars qui s´occupera de ça, un spécialiste. De mon côté, je trouve ce que je peux, pas grand-chose. À vrai dire, rien concernant l´enquête, parce que j´avais visé juste, une fois de plus. Les deux ont une collection de photos et vidéos olé-olé à faire pâlir d´envie Marc Dorcel. Je transfère le tout sur mon ordinateur personnel, pour plus tard. Le peu que j´en ai vu m´a laissé sur ma faim.
Il est déjà tard, 23 h 45. J´appelle Patrick, à tout hasard. Pas de chance, il passe le week-end avec ses enfants. Alors j´essaye Marie. Elle a l´air complètement saoule quand elle décroche. Avec plaisir, me dit-elle, passe me voir demain tu dormiras à la maison. Parfait. Ça me laissera le temps de passer au poste vers 7 h et de mettre en route.
Marie, c´est une étudiante de Montpellier. Ça fait à peu près un an qu´on se voit de temps en temps. Je l´avais interrogée pour une affaire de trafic de cannabis, mais elle avait en fait rien à voir là-dedans. Je dirais tant mieux, puisque le soir même je l´invitai à boire un verre. Un verre pour elle c´était pas assez, alors on s´est saoulé au rhum dans un parc. Ça faisait une éternité que j´avais pas fait ça. De fil en aiguille on s´était rapproché et on avait fini dans sa chambre d´étudiante à s´envoyer en l´air comme deux adolescents. Depuis, elle a déménagé dans un appartement plus correct mais on a continué à se voir et ça me fait du bien. Une petite étudiante qui a pas froid aux yeux, j´ai l´impression d´avoir vingt ans de moins.
*** *** ***
Pas de problème pour Thierry, l´informaticien du commissariat. J´aurai accès à la messagerie pour lundi première heure. J´ai déjà préparé mes affaires, pas grand-chose à vrai dire, deux tee-shirts, deux caleçons et une boîte de capotes, alors je me mets direct en route.
Deux heures trente plus tard, je me gare dans la périphérie de Montpellier et je me rends en tram jusqu´au centre. Je flâne quelques minutes sur la place de la Comédie, j´aime bien cette place. Y a toujours plein de jolies filles qui se baladent ou boivent des cafés en terrasse. Et puis je m´assois dans l´un deux, j´ai tout mon temps après tout. Je discute avec ma voisine de table, Carole, une jolie femme d´une quarantaine d´années. J´apprends qu´elle est divorcée, on plaisante un peu puis elle s´en va en me laissant son numéro de téléphone. Le week-end commence bien. Je l´appellerai sans doute la prochaine fois que je viendrai par ici.
Mais c´est pas tout ça, il est bientôt midi et je dois aller retrouver ma Marie. Elle me fait attendre de longues minutes devant l´interphone. Sa voix m´indique que je la réveille, elle a dû avoir une courte nuit. Je me demande même si elle est pas accompagnée. Quand je rentre dans l´appartement, j´ai ma réponse. Un type, qui a pas l´air beaucoup plus réveillé qu´elle, boit un café en caleçon dans le coin cuisine. Marie et moi on se sourit, on a jamais signé de contrat d´exclusivité. Et puis je sais que bientôt elle sera mienne, et elle oubliera vite l´autre ahuri, qui me propose d´ailleurs un café.
Pendant qu´on discute, elle va prendre une douche. Il est étudiant en arts plastiques, j´aurais dû m´en douter vu sa gueule, et me dit qu´il va nous laisser, qu´il a des choses à faire aujourd´hui. Je ne lui dis pas que c´est parfait, mais j´en pense pas moins. Marie revient vers nous, tout juste vêtue d´une grande serviette blanche. Elle l´invite à aller se changer avec elle avant qu´il s´en aille. Ils se sourient et m´abandonnent sans me dire un mot. Je crains le pire, elle va quand même pas se le faire alors que je suis là. Ça rigole dans la chambre, mais rapidement ils reviennent plus dignement habillés. Ça va, ils m´ont pas pris pour un pigeon, j´aurais pas apprécié. Le type me serre la main et s´en va, après avoir déposé un baiser sur les lèvres de Marie.
Quand il est parti, elle s´approche de moi en riant et me demande si je suis jaloux. Je la rembarre direct, pour qui elle se prend celle-là, jaloux de qui ? De ce minable à la barbe d´adolescent ? Mais j´ai pas le temps de dire ouf qu´elle a posé la main sur mon paquet, là à travers le pantalon. Elle le serre fort et elle me dit que je la baise beaucoup mieux que lui. J´en doutais pas, mais ça fait toujours plaisir de l´entendre. Je pose mes mains sur ses épaules et la fais s´agenouiller. Je suis pas venu pour rien, non mais. Elle résiste pas la Marie, elle est pas la dernière quand il s´agit de sucer une bite et ça, ça me plaît bien. Elle défait ma braguette et sort mon engin en me regardant dans les yeux. Elle sait que j´aime ça la salope, son petit air de soumise me met toujours dans tous mes états. Ses caresses ont vite raison de moi, et je jouis de tout mon être dans sa bouche. Emballé c´est pesé, elle a tout avalé et on est déjà prêt pour profiter du week-end. Enfin, qu´elle aille se laver la bouche quand même, on est pas à cinq minutes près.
*** *** ***
On était en train de picoler dans un bar quand je reçois un message de Thierry sur mon téléphone. Il est pas déçu de la petite mission que je lui ai confiée, tu m´étonnes. Joint au message, une photo de Mélodie, la petite amie du castrat. Et quelle photo. À poil, le regard incendiaire, les jambes grandes ouvertes, et un gode dans chaque trou. Moi non plus je suis pas déçu. Marie apprécie aussi. Je savais pas qu´elle aimait aussi les filles, ça nous fait un point commun. Et elle me promet de me mettre en feu cette nuit. J´attends la suite avec impatience et je m´enfile mon verre cul-sec.
Un peu plus tard, déjà bien éméchés, Marie revient des toilettes et me donne la main par dessous notre table. Sa petite culotte… En effet ça promet. La chatte à l´air sous cette petite jupe, ça me donne plein d´idées. Si j´étais fou je l´arrêterais pour atteinte aux mœurs ou pour trouble de l´ordre public. Mais je suis pas fou, et je commence à bander dur. Je lui fais signe, on s´en va. Elle me traîne au jardin du Peyrou, le parc où nous nous étions saoulés le soir de notre rencontre. Je la connais, elle a une idée derrière la tête.
Et je m´étais pas trompé. À peine arrivés qu´elle m´entraîne dans un petit coin sombre et me fait tâter son minou déjà trempé. Cachés derrière une statue je lui ai tout fait. Les jeux d´ombre sur son cul quand je la prenais par derrière resteront gravés en moi toute ma vie. Enfin je crois. Et quand j´ai joui au fond d´elle, on s´est rendu compte qu´on avait pas mis de capote. Chienne de vie, j´ai débandé aussi sec.
Aussitôt rentrés chez elle qu´elle a utilisé toutes les méthodes de grand-mère pour la contraception : Coca et citron dans la chatte, grand nettoyage à l´eau glacée… J´y crois pas trop à tout ça, mais si ça peut marcher tant mieux. Je me vois pas papa encore une fois.
On était bien bourré malgré tout, alors on s´est couché. Comme elle savait que j´étais pas content, elle m´a réveillé avec une pipe. Une pipe au réveil c´est quand même le pied. Et je suis venu sur ses jolis nichons. Là j´aurais bien pris une photo d´elle comme ça, toute souillée. Elle était belle, elle m´excitait. Mais bon je l´ai pas fait, j´avais pas d´appareil sous la main. La prochaine fois peut-être que j´y penserai après tout. J´ai bu un café et je suis parti. Dans le tram, j´en ai profité pour envoyer un message à Carole. Elle serait ravie de me revoir, très bien moi aussi.