Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 15997Fiche technique11159 caractères11159
Temps de lecture estimé : 7 mn
09/01/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Une soirée coquine en perspective... Mais finalement, est-elle rêvée, fantasmée ou réelle ?
Critères:  fh cérébral exhib fmast confession
Auteur : Réjane      Envoi mini-message
J'aurais aimé

Après un mois d’abstinence, et les nombreuses évocations du monde libertin qui parsemaient mon quotidien depuis quelque temps, et nourrissaient mes fantasmes, je ne pouvais pas refuser cette invitation à passer la soirée en club libertin ce soir-là.


Il passe me chercher comme prévu, et nous prenons joyeusement la route vers la ville qui abrite ce lieu de « débauche ». Oui, les barrières qui me freinent encore me donnent toujours une vision un peu perverse de ce genre de lieu, et l’angoisse générée par l’idée d’y aller est prédominante. Une délicieuse perversion, néanmoins, puisqu’elle m’attire indubitablement. Le trajet un peu long me permet de me détendre.


Une première étape gastronomique nous attend, il nous faut trouver un restaurant. C’est d’une manière originale que mon compagnon de soirée finit par choisir le quartier où nous allons manger. Il se met à suivre deux belles femmes, qu’il avait interpellées quelques minutes auparavant, et qui se dirigeaient elles aussi vers un restaurant, suivant la voiture de deux autres de leurs amies. Le jeu m’amuse beaucoup, d’autant que nous nous sommes garés près d’elles, et que nous connaissons le nom de leur restaurant. Mais chacun poursuit sa route de son côté.


J’aurais aimé qu’on les suive ; qu’on dîne avec elles, de jouer le jeu du couple libre, et tester mon potentiel de séduction sur les femmes. J’aurais aimé me faire passer pour une vraie femme bi (c’était le thème de la soirée du club où nous allions ensuite). J’aurais aimé le voir séduire d’autres femmes, pour voir s’il joue le même jeu avec elles qu’avec moi. J’aurais aimé voir son regard excité en me voyant jouer la tentation au féminin. Quatre femmes et un homme, plein de possibilités… Étaient-elles amies ou simples collègues, voire issues de la même famille ? Qu’importe ! Il aurait été doux de tester une intrusion de désir sexuel au milieu d’elles, entre elles, et ceci guidé et inspiré par mon compagnon que je désirais déjà. Une main sous la table, qui frôle une cuisse, un regard appuyé sur une poitrine généreuse, des pieds qui se touchent ou des mains qui s’attardent. Des mots échangés de plus en plus osés, une tension de situation imprévue qui fait place à une tension sexuelle. Une chaleur qui monte, des culottes qui se mouillent et un sexe qui durcit… Oui, j’aurais aimé…


Nous voici installés, seuls, dans un restaurant au décor raffiné, murs en pierre, déco noire et lustre énorme au plafond. J’assieds mon délicat derrière dans un fauteuil en cuir qui vient chatouiller délicieusement mes fesses quasiment nues.

La soirée est charmante ; on plaisante, on rit, on échange sur nous, sur nos vies respectives. Un pied qui s’égare sous la table contre celui de l’autre par inadvertance, quelques baisers… Je ne prends aucune initiative, trop peur de le chauffer et de voir la soirée déraper avant l’heure…


J’aurais aimé qu’il en prenne, des initiatives, qu’il prenne le dessus et me domine. J’aurais aimé qu’il joue avec moi ce soir. J’aurais aimé entendre des mots crus de sa bouche, qui m’auraient excitée et mise à sa disposition. J’aurais aimé qu’il me demande d’enlever ma culotte, car maintenant que je l’ai fait une fois en public, ça m’amuse beaucoup et je suis prête à le refaire. J’avais repéré cette tablée d’hommes juste derrière moi. J’aurais aimé qu’il m’exhibe à eux. Il m’aurait demandé de me caresser la chatte sous ma robe. Je l’aurais fait en le regardant, et insolente je lui aurais présenté mes doigts à lécher. Il les aurait pris un par un, lentement, les nettoyant minutieusement de mon précieux jus recueilli. Pas avare en exhibition, il aurait certainement ajouté des bruits de succion peu discrets afin de bien alerter nos voisins de table sur notre petit manège. Comme il est gourmand, il en aurait redemandé et cette fois mes voisins n’auraient rien loupé de l’intromission de ma main sous ma robe, puis dans mon con trempé. J’aurais fermé les yeux et me serais caressée jusqu’à la limite de l’orgasme. Je lui aurais susurré en ouvrant les yeux :


  • — J’ai très envie de te sucer.
  • — Tout à l’heure tu l’auras ma bite. Et je te baiserai. Fort puis lentement. On nous matera, tu aimeras ça, ma salope !

Oui, j’aurais aimé…


Sa main me caresse la joue, doucement, et me tire de ma rêverie :



Retour à la réalité. Oui, on y va. C’est plus facile en rêve qu’en vrai.


Finalement, le club n’est rien de plus qu’une boîte de nuit, avec des coins un peu plus aménagés, pour des choses, disons plus osées et plus dénudées. De la baise, quoi. Il me fait visiter les lieux. Des petits coins plus ou moins grands, certains fermés et d’autres ouverts. Une salle avec un matériel BDSM l’attire et le fait rêver, une balançoire, très prometteuse, en l’occurrence. Elle me plaît aussi. Je le dis bien faiblement, j’ai vraiment trop la trouille au ventre. Il me demande de choisir la pièce que je préfère… pour tout à l’heure. Un coin fermé.


Installés au bar, on scrute autour de nous : c’est tellement mort qu’on en rigole ! Finalement c’est pas si terrible, je n’ai pas vu un bout de sein, ni un bout de chair, si ce n’est ce qui sort du push-up de ma voisine, que mon compagnon de soirée lorgne sans vergogne. Je m’attendais à voir des filles en transe, à moitié dénudées se déhanchant sur la piste, tout en se caressant, sous les regards fiévreux de ces messieurs. Je m’attendais surtout à voir du monde, mais visiblement ce soir-là ce n’était pas le bon soir. Quelle drôle de première expérience ! Désabusés, on prend le chemin du retour.


J’aurais aimé qu’il accentue ses caresses qu’il me prodiguait tendrement, en m’embrassant langoureusement, pendant que nous étions au bar ; j’aurais aimé qu’il inspecte l’intérieur de mes cuisses, légèrement humides rien qu’à l’idée de ce qu’il pouvait se passer ici. J’aurais aimé qu’il m’emmène d’un regard ferme vers les escaliers qui montent vers le plaisir, qu’il mette ses mains sur mes hanches, et me caresse les jambes pendant que je monte langoureusement ces quelques marches. J’aurais aimé qu’il me laisse entrer dans une pièce et me bloque l’entrée pour que je ne puisse plus en ressortir ! Il m’aurait dit :


  • — Ma belle salope, j’ai envie de te baiser comme tu ne l’as jamais été, enlève ta robe !

Ma robe et mes sous-vêtements à terre je me serais offerte à lui, la croupe tendue et le bas-ventre bouillonnant. Mon corps aurait appelé ses caresses, sa bouche et son corps. Délicatement allongée, il m’aurait relevé les jambes et aurait admiré ma chatte ruisselante de désir, impeccablement épilée de la veille. J’aurais gémi, doucement d’abord puis plus fort sous sa langue coquine et butineuse. Mais qu’il me prenne, bon sang, je ne veux pas jouir tout de suite, je veux le sentir en moi, me transpercer, me remplir ! Il aurait entendu ma prière car, la minute qui suit, j’aurais senti son pieu de chair palpitante frétiller à l’entrée de mon sexe. Et alternant des coups de reins précis et forts, avec un rythme lent, massant chaque parcelle sensible de mon vagin, il m’aurait conduite vers un délicieux orgasme. Il m’aurait ensuite prise en levrette, comme j’aime et littéralement défoncée, avant de me présenter cet engin de plaisir à sucer. Je me serais appliquée à le prendre entièrement, à cracher sur ce gland tendu pour le faire coulisser au plus profond de moi. Arrêtée par sa main avant qu’il n’explose, il aurait fait ensuite un petit repérage de mon derrière avant de s’y engouffrer sans ménagement pour mon plus grand bonheur, ses couilles tapant avec délice sur mon clitoris. C’est une fois nos jouissances arrivées que j’aurais pris conscience de nos deux voyeurs. Alors pour leur faire plaisir j’aurais saisi le sexe encore dur de mon compagnon et je l’aurais nettoyé devant eux, avec un air de salope, en faisant tournant ma langue autour du membre vigoureux, en léchant et buvant chaque traînée de sa jouissance, en les regardant dans les yeux. Je lui aurais ensuite fait partager le goût de sa liqueur en lui mêlant nos langues avec gourmandise. Oui, j’aurais aimé…


C’est alors que sur le trajet de retour on réalise qu’on n’a toujours pas baisé ! Mais il semble qu’il ait décidé de privilégier les lieux inhabituels pour ce soir, puisqu’il prend la direction d’une aire d’autoroute. Allons-y, enfin un peu d’action, dans cette soirée pressentie très chaude et pour le moment très très sage ! Mais la douceur de la soirée, l’ambiance jusque-là sage et détendue, et la fatigue avaient pris le dessus et malgré un désir présent, nous sommes incapables l’un comme l’autre de prendre l’initiative de nous stimuler. On repart donc, après quelques tendres caresses. Le sommeil m’emporte.


J’aurais aimé qu’il me demande de redonner rapidement de la vigueur à son membre ramolli. J’aurais aimé qu’il prenne le contrôle de ma tête en me tenant par les cheveux. J’aurais aimé qu’il me déchire mon string et me branle le sexe au rythme de la pipe que je lui aurais faite. J’aurais eu le cul en l’air, en face de la vitre de la voiture et la blancheur de mes fesses aurait eu vite fait d’attirer les routiers pas encore couchés. Ils s’en seraient d’ailleurs félicités ! Cela aurait tellement plu à mon compagnon de jeu, qu’il m’aurait assise sur lui, et une fois ma robe retirée m’aurait malaxé les seins, titillé les tétons à m’en faire crier, pendant que je me serais empalée sur son bâton de chair. Nos badauds, la bite à la main s’en seraient donné à cœur joie et auraient joliment décoré la vitre de la voiture. Ils nous auraient ensuite laissé finir. Et une fois seuls, j’aurais pu laisser éclater ma jouissance sans me retenir. Son majeur inquisiteur venant à la rencontre de son sexe de l’autre côté de la paroi aurait eu raison de moi. Et moi de lui, tellement mon vagin se serait contracté autour de sa bite, il n’aurait pas pu retenir son éjaculation. Oui, j’aurais aimé…


La soirée fut belle et douce, et si elle ne fut pas riche en expériences coquines, elle l’a été en fantasmes. Je ne regrette rien, car je sais de quoi il est capable, et les fantasmes deviennent vite réalité avec lui… je sais attendre.


Oui j’aurais aimé, mais, chut… Ne lui dites pas tout de suite, laissez-moi rêver encore un peu…