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17/01/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Coralie est revenue d'Andalousie, où son patron André l'a initiée à certaines pratiques sexuelles.
Critères:  fff jeunes douche cunnilingu 69 fdanus jouet -initff
Auteur : Larges Épaules  (Homme de 50 ans, amoureux des femmes et des mots)            Envoi mini-message

Série : Coralie, une fille de son temps

Chapitre 03 / 12
Les hôtesses entrent en piste

Résumé des épisodes précédents :

Coralie est revenue d’Andalousie, où son patron André l’a initiée à certaines pratiques sexuelles.



À mon retour d’Andalousie, je retrouve Matthieu tel qu’en lui-même, et l’appartement dans un bordel infâme. Canettes de bière, bouteilles d’alcool et boîtes de pizza. Il me fait la gueule, sans doute pour l’avoir abandonné pendant deux jours. Le lendemain est férié, s’annonce beau et chaud, et je lui propose une escapade à la campagne, histoire de prendre l’air et le soleil, et surtout de se retrouver à deux.



Je comprends qu’il râle de mon absence, je le suspecte d’être jaloux d’André. Il pourrait avoir des raisons bien sûr, sauf que ma démarche visait à essayer de trouver les clefs qui nous manquaient. Difficile de le lui expliquer. J’essaye donc de réfléchir à qui pourrait m’accompagner le lendemain dans mes envies de nature. Je téléphone alors à Olivia, la fille d’André.



Je trouve une copine d’enfance pour un tour en vélo. Outre le fait que mes fesses et tout ce qu’elles entourent sont encore fort sensibles à cause des traitements subis, je réalise que je n’ai pas grand-chose à dire à la copine. Je réalise aussi que je ne connais pas grand monde à Paris. Une enfance chahutée entre les postes de mes parents diplomates, retour en France à dix-huit ans pour les études, et puis une relation exclusive avec Matthieu qui m’a coupée du reste du monde. Mes parents actuellement au Chili, leurs familles éclatées en France, mais que je ne connais que très peu et mon frère à Shanghai avec sa famille. Le tableau est maigre. Heureusement il y a André, mais je ne pouvais pas l’inviter à un tour à vélo un lundi de Pentecôte. Il faut donc que je me bouge pour me faire un tissu social.


Le lendemain mardi, retour au boulot. André est en déplacements constants pendant deux semaines, et il m’a demandé de rester au bureau pour une tâche ponctuelle de coordination de projet. Je l’ai au téléphone souvent, mais brièvement, pour régler des points mineurs. Il faut savoir que notre projet aéronautique requiert des mesures de sécurité drastiques. Jamais aucun plan, ni document important par mail ni fax, aucune info sensible par portable, et nous avons des lignes fixes sécurisées, comme Barack Obama. Les choses sont extrêmement bien verrouillées et surveillées par le client. Il en résulte d’énormes coûts supplémentaires et des inefficacités, mais c’est le prix à payer pour conserver une avance technologique. Nous soupçonnons même que notre client écoute nos communications, pendant et après les missions. C’est aussi pour cela que nous voyageons très souvent, pour récolter des informations qui n’auraient pu être transmises autrement.


Arrive le mercredi, et je confectionne ce gâteau au chocolat. Il n’est pas top, mais il fera l’affaire. Matthieu se prépare à regarder, à la télévision, la prestation de son club fétiche ; en coupe d’Europe je crois. Cela se joue en Ukraine, ce qui explique qu’il soit devant la télévision plutôt que dans les gradins.



Olivia habite donc dans un chouette quartier, un appartement au quatrième étage d’un immeuble qui en compte huit. Il y a quatre chambres et une grande réception, salon et salle à manger, dans laquelle se tiennent environ douze nanas, toutes entre vingt et trente ans. Olivia m’accueille chaleureusement.



Olivia est assez grande et maigre, et elle a les cheveux très noirs assez longs et légèrement frisés, un peu comme Andie Mc Dowell dans ses jeunes années. Son père m’a pas mal parlé d’elle. Olivia veut être médecin depuis toujours, et, petite fille, elle préférait les panoplies d’infirmières aux poupées, sauf celles qu’elle opérait à cœur ouvert. Elle est maintenant en sixième année de médecine, élève brillante et appliquée, consacrant ses temps libres au bénévolat médical. Elle part chaque été pour une association qui l’envoie soigner les enfants dans les lieux les plus reculés de la planète. Elle en revient chaque fois épuisée, amaigrie, mais heureuse. Elle aimerait se spécialiser en pédiatrie d’urgence. Sa famille ne l’a jamais trop vue en compagnie de garçons, sauf une fois, mais tout le monde a compris rapidement qu’il s’agissait d’un homosexuel, sensé donner le change. J’ai compris entre les lignes qu’André et sa femme soupçonnaient qu’Olivia était lesbienne. Aucun parent n’aime apprendre cela, mais ils sont suffisamment intelligents pour deviner qu’Olivia pourrait leur donner un ou plusieurs petits enfants, quand elle-même en aurait envie. André m’a touchée quand il m’a parlé de sa relation presque fusionnelle avec sa fille.



La soirée se déroule impeccablement, je suis présentée à tout le monde. Je suis sans doute l’une des plus âgées car il y a pas mal d’étudiantes. Seules deux filles sont déjà au travail. Sultan, d’ascendance turque, travaille dans un service de promotion du commerce extérieur, à la Défense. Capucine, quant à elle, a fait des études artistiques et essaye de faire son trou dans le milieu du théâtre qui est sa vraie passion. Elle enchaîne les petits rôles, pas toujours payés, et voudrait aussi se faire engager dans l’organisation de l’une ou l’autre troupe ou festival, histoire de gagner un peu sa vie.



Les numéros de portable sont échangés, et Coralie se dit qu’elle a vraiment bien fait de venir. C’est une soirée nanas, et il ne faut pas beaucoup de temps pour déceler des signes de tendresse, des caresses qui indiquent les couples, stables ou éphémères. Matthieu aurait été mal à l’aise, ou pire, méprisant vis-à-vis de ces filles. Me voyant dans mes pensées un instant, Olivia me rejoint.



Olivia me caresse tendrement l’épaule et le bras, et s’écarte pour aller dans un autre groupe. Vient l’heure de danser, et les couples se forment. La lumière se tamise, et une musique lancinante rapproche les corps. Les joints s’allument, et il est temps pour moi de rentrer, sentant que je n’ai plus vraiment ma place. Je cherche Olivia pour lui dire au revoir. Elle me propose un joint que je refuse et je la prends dans mes bras pour l’embrasser.



Sa caresse dans mon dos est douce, très douce, et je me dis que j’aimerais aussi la toucher partout. Ma vie sexuelle a décidément bien évolué en une semaine.



La semaine se poursuit sans heurt, ni évènement particulier. Matthieu est toujours aussi rustre, et je soupçonne un fond de râlerie à mon encontre combiné à une défaite historique de son club chéri, qui s’est lourdé face à une équipe inconnue d’un pays en « stan ». J’ai le temps de réfléchir, et je repense souvent à ce qu’André m’a dit. J’ai de plus en plus envie de quitter Matthieu, mais j’ai encore besoin d’un peu de temps pour me décider et préparer mon départ. Je ne sais pas trop où aller, et je n’ai pas envie de galère, j’ai un peu passé l’âge.


Le mercredi suivant, il y a de nouveau match (le retour des « stan » peut-être) et Matthieu est allé au stade avec ses imbéciles de copains. Il revient la chemise déchirée, en titubant. Je comprends qu’il a été pris dans une bagarre de supporters et il commence à me disputer sérieusement.



Je vous passe les détails de la dispute, mais il se met à un moment dans une rage folle, et me frappe de nombreuses fois au visage, sur les bras, dans le dos… J’ai juste le temps d’embarquer mon sac et mon portable, et je me retrouve dans la rue, traumatisée et ayant très mal partout. J’ai peur que Matthieu me suive et j’essaye de courir dans la rue, mais ma jambe me fait trop mal. Je prends mon portable et appelle Olivia qui pourra sans doute m’aider.



Le voyage en taxi a été l’occasion de décompresser un peu, et j’arrive chez Olivia en pleurs. Elle m’accueille les bras ouverts.



Olivia m’écarte d’elle, et inspecte mes blessures visibles.



Olivia m’aide à me déshabiller, chemisier et pantalon. Elle le fait de manière très professionnelle, puis m’inspecte le corps et m’ausculte.



Olivia entreprend alors de poser pansements et bandages sur le corps de Coralie. Coralie se remet à sangloter doucement.



Coralie et Olivia vont dans le divan et passent trois heures à parler calmement, comme les deux amies qu’elles sont devenues. Il n’y a que de l’apaisement dans les caresses d’Olivia, qui se dit quand même que le corps de Coralie lui fait envie. Juste une question de timing. Le lendemain matin, Olivia appelle son père.



Coralie a dormi comme une masse jusqu’à 18 heures. C’est l’heure où les colocs rentrent de leurs activités. Elle explique à Sandra, à Magali ensuite, ce qui lui est arrivé. Olivia rentrera un peu plus tard. En ouvrant son portable, elle reçoit une dizaine de messages dont l’essentiel vient de Matthieu et dont la substance est :



Un message d’André aussi, disant qu’Olivia l’a averti, et que Coralie est interdite de bureau avant lundi. Cela lui fait chaud au cœur.


Les effets du sédatif disparaissent peu à peu, et Corine aimerait prendre une douche ou un bain, mais a peur de décoller tous ces pansements qu’Olivia a mis tant de temps à mettre en place. On décide d’attendre un peu, le temps du retour du docteur. Un passage à la salle de bains confirme à Coralie que la marque sur le visage se verra un certain temps.


Sandra et Magali préparent un petit repas et expliquent à Coralie le fonctionnement de leur coloc. Coralie apprend qu’elles ont toutes les quatre (avec Isabelle absente) le même âge, car elles étaient déjà inséparables au lycée. Sandra est en stage d’architecture, et Magali termine le droit et se destine à être juriste d’entreprise. Isabelle est presque diplômée d’une prestigieuse école de commerce, pour laquelle elle fait un stage au Japon. Elles sont dans cet endroit depuis 6 ans, et il était évident pour toutes les quatre qu’elles habiteraient ensemble. Coralie participe aux préparatifs, même si elle a encore très mal en marchant. Ce n’est rien par rapport à hier. Olivia revient et dit à Coralie qu’elle peut sans problème enlever tous les pansements sauf celui du visage. Elle remplacera après coup ceux qui doivent l’être.


La douche est encore un peu douloureuse là où la peau a été éraflée. Coralie vient rejoindre la compagnie et le dîner est très joyeux car chacune raconte ses aventures amoureuses les plus foireuses. Les trois se connaissent depuis toujours, et les garçons cités sont souvent connus des deux autres, ce qui ajoute au comique.



Coralie se met à pleurer doucement, sous les yeux des autres qui se disent avoir été mal inspirées de choisir ce sujet.



Sandra et Magali nous quittent.



Olivia me prend la main et m’amène dans sa chambre. L’atmosphère est un peu trouble, et je me demande si j’ai envie ou pas qu’Olivia me fasse des avances.



Je suis nue en dessous, mais décide de le laisser tomber sans rien dire.



Elle effleure très doucement mon ventre et un sein, ce qui fait frémir ma peau. Olivia a d’abord un comportement professionnel, presque clinique. Il faut beaucoup moins de pansements qu’hier, et elle retire délicatement le pansement du visage, l’endroit le plus douloureux.



Elle est d’une extrême douceur avec moi. Ses caresses sont comme des plumes. Tout cela me donne envie, mais je ne sais pas trop comment faire.



Olivia se déshabille alors, et je découvre ses petits seins, son ventre de velours et un superbe ticket de métro couleur noir jais.



Cette fille est décidément super. Je retrouve beaucoup des traits de caractère de son père, dont l’humour, l’attention aux autres, le fait de proposer sans imposer. La soirée est fabuleuse. Olivia a beaucoup plus de dix doigts. J’ai l’impression que dix mains sont sur moi. Les préliminaires ont duré très longtemps, et elle commence enfin à me caresser le bouton. Elle me fait jouir fort, mais l’intensité est plus faible qu’avec un homme ou même ma propre main. Elle vient au-dessus de moi et je la lèche doucement. Je ne sais pas trop m’y prendre, mais j’aime le goût un peu poivré de son sexe.



Je me retrouve donc dans la chambre d’Isabelle, et commence à inspecter ses étagères, dans l’espoir de trouver quelque chose à lire. Outre les cours et bouquins d’économie, je tombe sur un bouquin de Murakami dont la poésie et l’ambiance étrange m’aideront sans doute à dormir. Les photos dans la chambre me laissent penser qu’Isabelle est noire de peau, et très typée. Elle ressemble à une princesse éthiopienne des hauts plateaux, avec un port de tête altier et une silhouette très élancée. Je me réjouis de la rencontrer un jour.


Je me réveille à dix heures, après un autre tour d’horloge. Je me sens mieux, j’ai moins mal. Il fait beau à nouveau, et il faudrait que j’aille faire quelques courses, car je suis partie en coup de vent, sans rien pour me changer. J’ai aussi largement puisé dans la réserve de pansements et produits désinfectants. L’appartement est silencieux, sans doute désert, les filles ayant leurs activités. Je me fais un café et me prépare une biscotte, en anticipant le plaisir de continuer la lecture du livre 1 de 1Q84, que j’ai lu en anglais il y a trois ans. Il y a un effet hypnotique à ce livre, cette superbe aventure réalistico-fantastique dans le Japon contemporain. Je croyais être seule, mais Magali me rejoint. J’ai un mouvement de surprise, qui me fait sursauter.



Magali est habillée de manière minimaliste. Un short en jean au ras des fesses, et un grand débardeur qui laisse apparaître une poitrine superbe, dont la suspension ne gagne rien à l’ajout d’un soutien.



Nous voilà donc dans la salle de bains et Magali nettoie ma plaie et remplace le pansement. Le bleu de la veille se change en jaune déjà, et un pansement plus adapté permettra de le cacher complètement. Les autres petites blessures sur les jambes et le ventre ne nécessitent plus rien.



Magali m’embrasse alors fougueusement et remonte mon pyjama à la recherche de mes seins. Je fais le même mouvement chez elle car j’ai vraiment envie de toucher la poitrine qu’elle m’a montrée tout à l’heure. C’est un moment de grande sensualité, qui bien entendu me fait mouiller.



Magali m’emmène dans le quartier pour les courses et je me sens rassurée de sa présence. On remonte tout cela à l’appartement, et nous repartons pour une salade au soleil, sur une petite place pavée, d’un des villages de Paris. Nous parlons de tout et de rien, et rigolons pas mal. Magali est une chouette fille. J’insiste pour l’inviter car je gagne ma vie et pas elle. L’après-midi se déroule dans un parc sur l’herbe. Il fait 28 °C, et nous avons enfilé nos bikinis. La séance bronzette nous permet de faire mieux connaissance.



J’ignorais tout cela, comment aurais-je pu le savoir ? Je suis envahie d’émotions, mais je ne veux pas le laisser paraître à Magali… Quel homme incroyable !


Nous rentrons à l’appartement et j’allume mon portable. Une autre série de textos de Matthieu sur la même tonalité. Il a l’air de s’en faire plus pour lui que pour moi, mais je décide de le rassurer pour avoir la paix. « Je suis en vie, dans un endroit sûr, laisse-moi me remettre quelques jours, arrête de me harceler ».


Un autre message d’André :



Chère Coralie,

Olivia m’apprend que tu te remets doucement, ce qui me réjouit. Elle me dit aussi que l’appartement peut t’héberger quelques semaines, le temps que tu te retournes.


Je te propose donc que nous allions récupérer toutes tes affaires chez toi ce samedi. Tu n’as pas à craindre de Matthieu, car nous serons nombreux. Jean, Olivia et les filles seront de la partie, et je me charge de Matthieu. Ne t’inquiète donc pas.


Je confirme l’heure plus tard. Confirme-moi que tout est OK pour toi.

D’ici là, remets-toi, prends du bon temps, et dis-toi que ton cauchemar est terminé.


TO



Je suis à nouveau submergée d’émotions, et je pleure à chaudes larmes. L’horizon s’éclaircit et je me découvre soudain au sein de gens bienveillants. Difficile de l’expliquer à Magali, qui se retire pudiquement. Je réponds rapidement à André.


Bonjour André,

Tout est OK, merci pour tout.


VN


La journée avance, et je reçois un texto de Jean, le frère de Magali.


Salut Coralie,


J’ai deux places pour un spectacle drôle au Café de la Gare ce soir. Un one man show d’un gars qui me fait rire. OK pour toi ?


Jean


Mes pensées vagabondent, et je me dis qu’il faudrait que j’y aille pour me distraire, mais aussi que tout cela va un peu vite. À tous les coups, ce garçon va vouloir me mettre dans son lit, et à ce rythme-là j’aurai couché avec toute la famille en moins d’un mois. Cette pensée me fait sourire, et me couvre de honte à la fois. Je ne connais pas Jean au-delà d’une rencontre chez lui il y a quelques semaines. Et puis hop, j’accepte, je m’arrangerai bien pour le calmer quelque temps.


Salut, Jean, super idée, tu passes me chercher chez Olivia ? Bisous


Le bisou est sans doute un peu exagéré, mais je n’ai pas d’inspiration au-delà de « sincères salutations » un peu hors de propos. Restant de l’après-midi avec Murakami, et la musique d’Isabelle.


Jean vient me chercher vers 19 heures. Il a l’air d’être un familier de la maison, partageant les vannes avec les occupantes, lesquelles se moquent de son costume strict et de sa cravate collège.



Participant à l’éclat de rire général, je réalise que Jean connaît les filles depuis longtemps, et qu’elles ont pratiquement vécu dans sa maison. Tout cela dans une belle ambiance, un grand esprit d’ouverture où seules comptent l’amitié et la solidarité, sans préjugés de races ni de préférences sexuelles. Je réalise que Sandra s’est retirée lors de la venue de Jean, sans doute avait-elle à faire.



Nous commençons à nous découvrir l’un l’autre. Il me parle de sa passion des voyages lointains, en Inde, Thaïlande, Cambodge, de son émerveillement de la nature et des civilisations si différentes.



Le spectacle est de Fabrice Éboué, un métis à l’humour ravageur et acide, qui nous fait bien rigoler.



Nous nous retrouvons dans ce bar très calme, intime, ou Jean semblait avoir ses habitudes. Il commande une bière et moi une eau gazeuse.



Nous quittons le bar et Jean me ramène. La voiture arrêtée devant la porte ; arrive le moment où la fille propose au garçon de venir boire un dernier verre.



Jean me caresse doucement la joue, autour de ma blessure. Je me penche et l’embrasse doucement au coin des lèvres.



Voilà qui clôture une belle journée, dans tous les sens du terme. Je retrouve Olivia en haut qui revient à peine d’une journée de 14 heures. À se demander comment il n’y a pas plus d’accidents dans les hôpitaux…



Bien entendu, Olivia vient me rejoindre sous la douche.



S’ensuit une séance de pur bonheur, faite de caresses expertes, de petits pincements et de baisers langoureux. J’en ai du plaisir, mais il me manque quelque chose pour atteindre la vraie extase. J’amène Olivia au plaisir, avec une main devant, et l’autre derrière. Deux doigts dans le vagin et un autre qui teste son anus.



On se sèche l’une l’autre, toujours tendrement. Je me sens bien avec cette fille, que j’admire. Nous rejoignons la chambre d’Isabelle.



Olivia ouvre le tiroir d’Isabelle et en sort deux godes, l’un rose l’autre bleu.



Olivia lubrifie ce gode, l’introduit dans mon sexe, très doucement d’abord, plus vite et plus loin ensuite. C’est merveilleux de se faire pénétrer par une femme, qui sait bien mieux interpréter les signes de désir. La porte s’ouvre, et nous voyons Magali en culotte, sa poitrine fabuleuse en contrejour.



Olivia continue à me goder, Magali me caresse le clito et les seins, en promenant sa langue sur ma bouche. J’ai joui immédiatement, très fort, aussi fort qu’avec André. Difficile de le leur dire… Je suis ensuite un peu spectatrice et j’ai l’occasion de voir deux vraies lesbiennes à l’œuvre. Elles sont d’abord parties dans un vrai 69. Elles me demandent ensuite de les goder ensemble. Elles se mettent à 4 pattes, leurs superbes culs côte à côte, et je manie ensuite les engins avec précaution, car je ne suis pas une experte. Elles trouvent l’occasion de s’embrasser, de se regarder avoir du plaisir.



Tout cela a duré une demi-heure, et une fois que toutes étaient rassasiées, la pression retombée, il était temps pour toutes d’aller se coucher.



Je ne sais pas si elles continuent à deux. Je me sens parfaitement détendue, un peu vidée, mais pleine du bonheur qu’elles m’ont donné. Ma vie a incroyablement changé depuis un mois, et j’envisage l’avenir avec optimisme. Je ne suis plus frustrée sexuellement, grâce à André et aux filles, j’ai un boulot passionnant, un début de cercle d’amis et d’amies, un chevalier-servant attentionné. Il me reste à régler les derniers détails avec Matthieu, mais André est avec moi. Je ne suis plus seule.