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n° 16011Fiche technique26074 caractères26074
Temps de lecture estimé : 16 mn
21/01/14
Résumé:  Une vie de couple, vie conjugale et extra-conjugale.
Critères:  fh hplusag jeunes extracon hotel vengeance fdanus fsodo confession -internet
Auteur : Xalibu      Envoi mini-message
Tranches de vie


Que dire pour commencer ? La vie est tout sauf un long fleuve tranquille. Tout nous pousse vers cette vision idéale mais le temps façonne tout autre chose. Les gens se rencontrent, s’aiment, s’unissent et finissent par disparaître dans une routine, parfois dans une séparation. Mon couple n’a pas échappé à la règle, rencontre, séduction, vie commune et lassitude, ennui. Je revendique toute ma part dans ce marasme. Mon indifférence, mon manque d’attention, ma lassitude aussi ont conduit mon couple à sa perte.


J’ai rencontré celle qui allait devenir mon épouse deux ans après avoir obtenu une mutation dans le Sud-Ouest, au centre hospitalier du coin. Après quelques années mouvementées et difficiles je revenais finalement dans mon pays. À cette époque ma vie sentimentale était surtout constituée d’histoires sans lendemain et je m’étais fait une spécialité d’approcher les fruits défendus ; mes conquêtes étaient souvent des femmes mariées ou déjà en couple. Mon lieu de travail était un superbe terrain de chasse. Je trouvais absolument divin de séduire celles qui ne devaient pas l’être. Je prenais un malin plaisir à faire s’effondrer leurs réticences et quelle jouissance lorsqu’une femme mariée trompait son mari dans mes bras ! Malgré cela, je commençais quand même à avoir une vision assez déplorable de ce que j’étais ; un junkie de la drague, vivant au jour le jour à la recherche de sa dose d’excitation et de sexe.


C’est là que j’ai rencontré Claudine, sur mon lieu de travail. Elle était agent de service hospitalier et venait elle aussi de rentrer dans cet hôpital. Au début je la pensai fiancée et donc je me suis intéressé à elle. Elle m’avoua plus tard qu’elle pensait que je la draguais à cause de sa voiture de sport. Lors d’un repas arrosé entre amis, j’ai fini dans un petit bal de campagne. Je fus tout surpris de la retrouver au milieu de la foule en pleine discussion avec un gars du pays. Je dois dire qu’elle me plaisait assez, blonde, les yeux bleus, mince. Nos premiers rendez-vous furent assez classiques, elle venait dans mon appartement. Elle résidait encore chez ses parents. Je ne peux pas dire que je conserve un souvenir impérissable de nos premiers ébats. Elle avait de petits seins et des fesses magnifiques, elle me suçait relativement mal, sans y mettre de conviction et ses dents me faisaient mal. Par contre j’adorais la prendre, elle jouissait bien sans crier de trop. Il y avait beaucoup de retenue dans sa façon de faire, en y repensant maintenant je pense qu’elle avait peur de me déplaire et que notre relation s’arrête.


Au bout de deux mois cela ne m’amusait plus de la baiser, j’avais du mal à bander. Au lieu d’abdiquer elle prit son temps, parlant de fatigue. Finalement, je me suis habitué à notre relation et à la baiser deux fois par semaine. Peu de temps après, elle me demanda si nous pouvions vivre ensemble, je me suis laissé faire, nous avons emménagé dans un petit appartement sympa. Durant cette période, je la baisais régulièrement, j’adorais la lécher et la faire jouir avec ma langue ; parfois, quand je la sautais, je lui mettais mon index dans le cul. Elle était surprise mais ne manifestait pas d’opposition. Elle me suçait régulièrement sans vraiment beaucoup de conviction.


Cet été-là, je suis parti en vacances en Espagne avec un copain et sans elle, j’avais prévu de voir une fille que je connaissais et que je rêvais de me faire. Rien ne s’est passé comme je voulais. Ce furent des vacances très platoniques. Claudine découvrit l’affaire en lisant certains de mes courriers adressés à cette fille. La fête locale et une sortie avec une copine lui fournirent l’occasion de se venger. Elle rencontra un vieil ami de son village, se laissa draguer et accepta qu’il la raccompagne à l’appartement. En bas dans un coin du parking elle se laissa embrasser, puis déshabiller. Il prit son temps pour la caresser et la branler. De son côté elle lui rendit ses caresses et le branla aussi. Elle me dit n’avoir pas voulu aller plus loin. J’ai du mal à le croire. Si une fille me demande de la raccompagner dans son appartement, et que je commence à lui rouler quelques pelles, je vais monter chez elle et là je vais la baiser tout simplement. Je ne crois pas aux hommes élégants qui se retiennent lorsqu’ils ont la possibilité de tirer leur coup.


Elle m’avait dit avoir la haine après moi donc je pensais logiquement qu’elle s’était fait tout simplement sauter. Je sais à quel point c’est dur à avouer à son partenaire, car de mon propre côté je vivais moi-même quelques aventures avec des collègues de travail ; un hôpital est un terrain idéal pour faire des rencontres. Nous avons surmonté cette petite crise. Au bout d’une année nous avons parlé d’avoir un enfant, nos parties de jambes en l’air sont devenues plus intenses. En un mois elle s’est retrouvée enceinte. Les hormones faisant, elle est devenue torride et nos baises aussi, ses seins ont gonflé et je me vidais en elle dans toutes les positions, souvent je lui enfonçais un doigt dans le cul, elle ne disait plus rien.


Avant l’accouchement nous avons dû déménager et nous nous sommes retrouvés dans un petit village. C’est là que j’ai commencé à la sodomiser. Un soir j’étais en train de la caresser ; je me suis mis dans son dos en lui caressant les seins puis sa chatte ; elle ne s’épilait pas encore la minette ; j’adorais glisser ma queue entre ses fesses et me donner du plaisir. Puis presque sans le vouloir je me suis retrouvé à pousser sur son anus, elle grimaça et grogna mais ne me demanda pas d’arrêter alors j’ai continué plus loin et j’ai fini par la pénétrer. J’ai continué et pour la première fois j’ai joui dans son cul. Par le passé, j’avais déjà tenté d’enculer d’autres filles avec des fortunes diverses, je crois bien que Claudine était la première que je réussissais à choper complètement. De son côté, elle s’était déjà fait prendre comme cela à plusieurs reprises. La première fois alors qu’elle faisait une saison, elle avait à peine vingt ans, elle s’est fait brancher par un mec marié qui l’a enculée violemment dans sa voiture, elle disait avoir beaucoup souffert. Les autres fois pendant ses saisons dans la restauration, par son copain de l’époque, il la sodomisait régulièrement.


Avec l’arrivée de notre fils, nous sommes rentrés tout doucement dans une vie pépère et dans des projets standards de couple : carrière, maison. Petit à petit la routine est venue, cela n’est pas quelque chose de désagréable, au contraire, des repères précis, des choses partagées, une vie de famille qui se construit. La carrière vient souvent se positionner au-dessus du couple, manque alors le temps pour l’autre. Les satisfactions se trouvent là et sont donc individuelles, beaucoup moins partagées. Sexuellement, nous nous entendions bien, là aussi les habitudes s’installaient, puis la lassitude parfois l’ennui. Alors les fantasmes apparaissent pour garder vivant le désir. Rapidement j’ai imaginé que ma femme pouvait plaire et séduire d’autres hommes. Cette idée m’excitait au plus haut point. Là aussi il s’agissait d’un fantasme individuel non partagé.


L’incompréhension se situait peut-être là. J’expliquais à ma femme mes fantasmes mais elle se trouvait à des années-lumière de ceux-ci. Elle fit bien quelques tentatives pour me faire plaisir. Je me souviens en particulier d’un vendeur qui lui plaisait. Je l’envoyais régulièrement dans ce magasin, il ne s’est jamais rien passé. De plus je sentais beaucoup de réticences, à moins que cela ne soit de la pudeur, à me faire partager son vécu. Elle me parlait bien de collègues qui la draguaient, de caresses dans un vestiaire, d’un collègue qui l’aurait baisée. Là aussi, elle restait peu expressive et finit par m’avouer qu’elle avait inventé cette histoire pour m’exciter. Cette histoire m’avait pourtant semblé plausible au regard des antécédents dudit collègue. Il y a trois ans je l’ai poussée à allumer un autre de ses collègues, ce qu’elle fit mais ce fut un échec, elle en conserva un sentiment de honte et conçut de la colère à mon égard.


À cette époque je commençais à explorer les sites de rencontres sur internet. Je me rendais bien compte que ma femme ne ferait rien ou si cela se produisait elle garderait cela secret. J’ai donc commencé à rechercher un « séducteur » capable de la draguer, je trouvais cette situation excitante. Le premier correspondait idéalement ; un dragueur de sites sociaux avec pas mal de conquêtes à son palmarès. Il fit deux tentatives en venant à la maison mais il n’avait pas assez de temps et échoua. Dommage…


Je trouvai ensuite un petit jeune qui draguait maladroitement sur le site. Il accepta ma proposition de drague et dans la foulée me conta son histoire, laquelle, je dois dire, ne m’intéressait pas le moins du monde. Il s’agissait d’une personne timorée et mal dans sa peau, à la recherche du grand amour. J’aurais su tout cela avant, je ne lui aurais pas proposé mon petit jeu. Grave erreur de ma part. Il se débrouilla pourtant bien et grâce au numéro de portable de Clo que je lui avais filé, il parvint à entrer en contact. Une communication à distance se mit en place, je vis de suite la différence : ma femme était excitée et torride. Elle me raconta qu’elle se faisait draguer par SMS par un jeune qu’elle ne connaissait pas. Elle fantasmait à mort et imaginait la vie de notre jeune ami. Je la baisais deux fois par jour et à chaque fois elle était totalement excitée. Petit à petit, mon jeune dragueur devint distant, il donnait moins de nouvelles. Par deux fois, il chercha à voir Clo dans des endroits que je ne jugeai pas sécurisés, car trop isolés. Je m’opposai à ces rencontres ; en fait je sentais de moins en moins ce gars. Finalement il finit par tout raconter à Claudine…


À partir de là, tout est parti de travers, nous passions notre temps à nous accrocher et à nous traiter de toutes sortes de noms d’oiseaux. Claudine commençait à utiliser seule mon vieux portable et elle allait sur les réseaux sociaux. Un dimanche après-midi où je m’étais disputé avec elle avant de partir travailler, elle se connecta et discuta avec quelques hommes. Un certain Julien réussit à lui donner son numéro de portable. Elle me dit par la suite qu’elle avait peu discuté avec ce gars. À partir de là mon récit est basé sur ce que m’en a raconté Claudine et sur ce que j’ai pu déduire. Elle communiquait avec lui par SMS ou peut-être l’avait-elle appelé, toujours est-il que le mercredi suivant, le 4 juillet, il lui avait donné rendez-vous au péage de l’autoroute.


Claudine avait choisi le mercredi car elle était tranquille ce jour-là, je travaillais en effet tous les mercredis de 14 h à 22 h, ce qui lui donnait le temps et la liberté suffisante. Elle débarqua au péage de la ville voisine vers 14 h 30. Julien était un garçon plaisant, poli et bien habillé, il disait avoir 46 ans mais avait sûrement un peu plus, d’après elle ; il bossait comme restaurateur. En arrivant elle lui dit :



Puis il lui fit deux bises sur la joue. Il lui proposa de le suivre à l’hôtel Campanile où il avait réservé une chambre. Elle accepta et monta dans son Audi noire, suivant la BMW grise de Julien. Il la conduisit à la chambre qu’il avait réservée au premier étage. Il savait se montrer câlin, ce qui lui manquait depuis des mois. Il la prit dans ses bras et l’embrassa tendrement, doucement. Sa réticence laissa place à du désir. Claudine fait partie de ces personnes impulsives et pulsionnelles, elle réfléchit peu aux choses et aux conséquences de ses actes et agit souvent sur une envie. Elle avait la haine envers moi ; quelques jours avant je l’avais jetée. Quelques mois auparavant j’avais parlé de divorce. Tout vacillait dans notre couple, je ne l’avais pas touchée depuis des semaines. Il ne lui en fallait pas plus pour motiver ses actes.


Ils s’embrassèrent doucement puis plus fougueusement. Il la déshabilla, elle portait un haut léger et un jeans et des sous-vêtements Freegum, ceux qu’elle appelait ses sous-vêtements d’ado. Ce qu’il vit lui plut beaucoup : un corps fin, des petits seins, des fesses bien dessinées. Il commença à couvrir son corps de baisers, elle n’était plus du tout intimidée mais plutôt dans le mode : plaisir naissant. Il lui demanda de le déshabiller à son tour ce qu’elle fit maladroitement, puis ils couchèrent dans le grand lit. Là, il prit les choses en main, la caressant et la couvrant de baisers sur tout son corps en s’attardant sur ses oreilles (elle m’avoua par la suite qu’elle n’aimait pas ce baiser qu’elle avait baptisé la lessiveuse). Elle commençait à gémir, Julien bandait déjà très fort, sa queue était plus étroite que la mienne mais bien plus longue. Elle chercha à la sucer et avala la moitié de sa queue. Puis il mit une capote et la pénétra, elle se mit à jouir de suite. Elle laissait échapper des soupirs qui devinrent vite des cris de jouissance. Il la baisait de plus en plus fort et elle jouissait à pleine gorge le serrant dans ses bras – il était de sa taille, ce qui permettait à Claudine de pouvoir le serrer dans ses bras. Ils jouirent rapidement ensemble.


Après leurs ébats, ils commencèrent à discuter, ils parlèrent de leurs métiers, de leur passion de la cuisine, puis elle parla de sa vie de femme et de ses insatisfactions. Il sut se montrer tendre, la caressant, la complimentant. Elle était couchée sur son ventre et lui à demi sur elle. Au fur et à mesure de leur discussion, il finit sur son dos, dégustant la forme sublime de ses fesses. Le feu se ralluma et il remit un préservatif. Il se mit à l’embrasser fougueusement et elle lui rendit ses baisers avec autant de passion. C’était maintenant deux amants complices. À nouveau son corps s’enflamma sous les baisers de Julien. Elle se mit sur lui et s’empala en gémissant. Il ne fallut pas beaucoup de temps avant qu’ils jouissent violemment.


Julien était tenu par ses horaires de travail. Il tenait un hôtel dans une ville voisine, en association avec son épouse avec laquelle cependant il ne vivait plus. Claudine et Julien se douchèrent puis se congratulèrent mutuellement de ce moment avant de se quitter en se promettant de rester en contact bien qu’ils n’envisageassent pas de renouveler l’expérience.


Julien rentra chez lui et Claudine reprit son Audi pour rejoindre notre domicile. À 22 h à mon retour, je ne décelai aucun changement dans son comportement. Notre vie de couple continua avec des fortunes diverses. Je me souviens d’un repas entre amis très agréable et de vacances en famille qui s’avérèrent désastreuses. À partir de là, les deux amants commencèrent une relation virtuelle par SMS et appels téléphoniques. Tous les matins il lui envoyait un SMS doux :


Comment vas-tu mon petit cœur, as-tu bien dormi ?


Elle lui répondait sur le même ton. Au long de la journée, ils s’envoyaient des petits mots ou parfois se téléphonaient. Cela se passait souvent l’après-midi quand Julien était en pause. De son côté, Claudine était plus libre dans ces moments-là ; soit elle travaillait soit j’étais moi-même au travail. Il lui arrivait parfois de se cacher le soir pour envoyer des SMS à son amant. Ceux-ci se faisaient parfois érotiques. Tout cela faisait que Claudine vivait sur un petit nuage comme elle me l’avoua plus tard. Cette relation lui apportait affection et tendresse, tout ce qu’elle ne trouvait plus dans notre couple…


Malgré leur engagement de s’en tenir à une seule rencontre, Julien proposa à Claudine de la revoir, elle accepta avec joie, fixant la date au mercredi 25 Juillet. Les deux amants se retrouvèrent au Campanile du coin. Cette fois, Julien demanda à Claudine de payer avec sa carte bancaire, il la remboursa en liquide. Une façon prudente de ne laisser aucune trace sur sa comptabilité. Les deux amants se déshabillèrent mutuellement comme ils en avaient pris l’habitude, il l’enlaça, la couvrit de baisers, caressa son corps, elle gémissait sous ses caresses. Il caressait ses seins, explorait sa minette, elle était trempée, tout ouverte à son amant. Tout son corps était couvert de baisers. Il se mit sur elle et la pénétra, il ne fallut pas longtemps avant qu’elle hurle de plaisir. Cette fois-là, les deux amants en livrèrent un peu plus sur leur vie, leurs passions… Ils étaient maintenant très complices. Claudine commençait à envisager cette situation comme durable au regard de la situation de notre couple. Julien savait la complimenter et la taquiner :



Tout en discutant il finit comme la première fois sur elle. Il lui parla de son envie de sodomie mais il n’arriva pas à ses fins. Il se montra maladroit dans la pénétration et elle ne l’aida pas, elle m’avoua récemment avoir eu peur de sa longue queue. Il la retourna et s’enfonça en elle ce qui les fit jouir ensemble. Ils se douchèrent et tous deux retournèrent à leurs vies non sans qu’il lui ait dit qu’il la trouvait « bonne ».



Dans le même temps, nous continuions notre vie de couple avec ses bons et mauvais moments, les repas, les sorties… Je crois que ce qui me fit le plus mal c’est la juxtaposition des bons moments de notre couple et de ses escapades amoureuses. Par exemple le 27 juillet, deux jours après, nous avions passé une soirée formidable entre amis. Je crois aussi que je m’en voulais de n’avoir rien remarqué à ce moment-là. Le 8 août, les deux amants se revirent à l’hôtel Evertime, juste à la sortie de l’autoroute, mais quelque chose avait changé, Julien était stressé, pressé. Ils firent l’amour rapidement et ils se séparèrent tout aussi vite. Il lui demanda si elle aimerait des rapports à trois, elle refusa cette proposition. Le 15 août, il insista pour la revoir et lui demanda qu’elle vienne chez lui, elle refusa et ils se virent rapidement à la sortie de l’autoroute. Il était là aussi très pressé et stressé, leurs ébats furent moins passionnés. Selon ses dires, elle gardait un mauvais souvenir de leurs dernières rencontres. Les vacances approchant, elle lui demanda de ne plus lui téléphoner car elle serait moins libre.


De mon côté, je commençais à me méfier de quelque chose sans pouvoir définir quoi, je me promis de vérifier son portable à la première occasion. Cette occasion se présenta le matin du vendredi 31, alors qu’elle était partie chez sa mère. Je découvris une de ses réponses à un message de Julien, elle disait : « je te suce puis je te mange… ». Je restai interloqué par le nom de Julien, j’avais plusieurs fois lu ses messages érotiques avec Florian. Je m’interrogeai : qui pouvait bien être ce Julien ? Je ne dis rien et le soir je contrôlai à nouveau son portable, elle avait effacé tous les messages mais l’historique me montra des échanges fréquents, des messages et appels téléphoniques. Ils se produisaient souvent lorsqu’elle travaillait.


Je lui demandai de qui il s’agissait et elle me répondit que c’était une liaison virtuelle, qu’elle y avait pris goût lorsque je lui avais mis Florian dans les pattes. Il s’ensuivit une violente dispute. Je lui dis que je ne voulais pas d’elle en vacances. Elle était furieuse et ne comprenait pas ma décision. Durant tout ce temps Claudine se comportait comme si ses actes n’avaient pas d’importance et n’impactaient pas notre vie de couple déjà mal en point. Finalement au matin du départ après toute une série de rebondissements, nous partîmes quand même en vacances ensemble. L’ambiance dans la voiture était lourde, nous ne nous parlions pas. L’installation et la soirée se passèrent sur le même ton, avec échange d’insultes et de coups.


Au matin, je profitai qu’elle était sous la douche pour consulter ses messages et lire ceux de Julien, toujours des messages câlins. Je pris cette habitude tout au long du séjour et m’aperçus que certains messages de Claudine lui demandaient de ne plus écrire pendant que j’étais là. Il y avait également des appels. Ces vacances furent horribles, beaucoup d’alcool et d’accrochages, je la sentais distante. De mon côté, je sentais bien que quelque chose n’allait pas mais, pauvre naïf, je restais sur la relation virtuelle qu’elle m’avait avouée. Le surlendemain de notre retour, j’envoyai un SMS à Julien pour lui dire que je ne voulais pas être le dindon de la farce et que je voulais qu’il arrête de parler avec ma femme. Il me retourna un message où il faisait l’étonné.


Étant méfiant par rapport à ce que Claudine me disait et sentant qu’elle me cachait beaucoup de choses, je me mis à réfléchir à comment savoir les choses. Comme elle se connectait toujours sur le site où elle avait rencontré Julien, je me mis à essayer de rentrer en contact avec elle. Ce fut assez facile à faire et elle me donna facilement son portable. Pour l’occasion je créai le personnage de Jean-François, j’achetai un portable bas de gamme doté d’un forfait SMS et me mis à échanger avec elle.


À la fin du mois d’octobre, on était en train de s’engueuler après s’être couché, j’ai vidé mon sac et lui ai dit ce que je pensais : que son histoire n’était pas virtuelle et qu’elle s’était fait sauter. Elle protesta ; j’insistai, elle me lâcha :



Là je suis resté comme assommé, c’est sacrément différent entre penser que sa femme a une aventure et l’entendre de sa bouche. Je lui ai dit :



Elle ajouta qu’elle n’osait pas me le dire parce que je dégoupillais trop vite. Je cherchai à savoir où, quand, comment et qui. Elle me dit :



Je me levai furieux et la sortis du lit. Je l’ai foutue dehors en hurlant de tout me dire, elle refusa. J’étais hors de moi dans une rage folle. Je pris ma matraque et menaçai de casser sa voiture, elle me lâcha :



Je claquai la porte et lui hurlai de foutre le camp. Elle me supplia d’ouvrir mais j’étais hors de moi et hurlai de se casser chez sa mère. Elle tourna pendant un moment en pleurant et en me suppliant de lui ouvrir puis elle finit par démarrer sa voiture et partit chez sa mère. Pendant ce temps, je préparai mes bagages. Cette nuit, je ne dormis pas. À 6 h 30, je la vis passer, elle partait travailler.


Vers 8 h je partis à mon tour. Au cours de la journée j’appelai ma mère pour savoir si elle pouvait m’héberger, précisant que j’avais un problème de couple. Avant que je débauche, Claudine m’envoya un SMS pour me demander si elle pouvait revenir à la maison. Je lui dis que je m’en foutais que je ne restais pas. Elle s’aperçut à ce moment que j’avais fait mes valises.


Depuis chez ma mère je gardais le contact par l’intermédiaire de Jeff. Cela m’apprit plein de choses sur sa relation avec Julien ; leurs ébats, le nombre et les endroits. Nos discussions prirent aussi une forme érotique, nous parlions du comment de nos futurs ébats. Je finis par lui proposer une rencontre amoureuse qu’elle accepta. Elle convint d’un rendez-vous avec Jeff au Formule-un du coin. Le jour dudit rendez-vous je la suivis discrètement jusqu’à l’hôtel et vins me garer à côté d’elle. Elle fut affreusement surprise, perdue, affolée. Son visage la montrait désemparée et lorsque je l’interrogeai sur sa présence ici, elle me dit venir voir quelqu’un qui la soutenait. Puis elle démarra et s’enfuit.


Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas mis un terme à notre relation à ce moment-là, ou peut-être que je le sais trop bien ; simplement parce que je l’aime encore. Toujours est-il que je l’ai appelée et nous nous sommes retrouvés pour discuter. À la longue j’ai fini par apprendre par le « Jeff » tout ce que je viens de vous raconter…


Depuis nous sommes revenus ensemble et notre couple oscille entre envie de séparation, habitude d’être ensemble et parfois plaisir d’être ensemble. Nous naviguons à vue. Finalement il me semble que nous ne serons pas capables de nous séparer et qu’il nous appartient de tenter de reconstruire mais je ne sais pas quoi. Les choses semblent cassées. Nos relations sont cordiales mais plus passionnées, nos parties de jambes en l’air sont agréables mais plus torrides.


Voilà l’itinéraire de mon couple, une tranche de vie…