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Temps de lecture estimé : 8 mn
22/01/14
Résumé:  Dans une clinique psychiatrique luxueuse, je rencontre une jeune femme qui ne me laisse pas indifférent. Au fil des jours, j'apprends à la connaître...
Critères:  fh jeunes frousses cocus fépilée amour fdomine lingerie pied massage
Auteur : Igor            Envoi mini-message

Série : Le monde de Maria

Chapitre 01
Le monde de Maria - 1


Les circonstances dans lesquelles mon chemin a croisé celui de Maria ne sont pas très avouables, mais je vais tout de même les retracer ici le plus fidèlement possible. C’était dans une clinique de soins psychiatriques. Une belle clinique toute de marbre décorée en plein milieu de nulle part.


Dès mon arrivée, j’ai tout de suite remarqué cette jeune femme mystérieuse aux yeux couleur de feu qui se baladait souvent seule. Sa beauté contrastait avec les visages tristes et abîmés de la plupart des autres patients. Elle portait de jolies robes mettant en valeur ses formes sensuelles. Je n’osais pas lui parler. D’ailleurs qu’aurais-je pu lui dire ? J’étais ici pour me mettre à l’abri des tentations de la vraie vie et pour passer sous surveillance cette période de Noël qui a toujours été dure à vivre pour moi. Je devais rester centré sur mes soins et faire des rencontres aurait été une erreur.


Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de me sentir attiré par Maria dont je ne savais encore absolument rien. J’observais ses allées et venues, sa manière de danser quand elle écoutait de la musique et je me disais que cette fille avait quelque chose de spécial.

La promiscuité propre aux services fermés était le terreau idéal pour faire germer des amourettes entre patients. Ainsi, je voyais de petits couples se créer, se donner rendez-vous en cachette, se faire des caresses discrètement puis se défaire et se recréer avec d’autres partenaires. L’observation de ces parades amoureuses m’a occupé quelques jours mais je commençais à me lasser, surtout que je voyais des hommes tourner autour de Maria et que j’étais maintenant décidé à en savoir plus sur elle.


Profitant d’un moment de proximité je lui dis bonjour. Elle me salua à son tour avec une simplicité déconcertante comme si nous étions déjà de vieux amis. Au cours des heures qui suivirent, elle me raconta une partie de sa vie et me dévoila la raison de sa présence ici.


Elle était sujette à d’indomptables pulsions sexuelles qui l’amenaient parfois à se livrer à des inconnus ou à des hommes qu’elle ne désirait que pour l’instant de plaisir qu’ils pourraient lui procurer. Une fois le plaisir consommé, la relation n’avait plus aucun sens et l’homme devenait alors encombrant. Elle se mettait alors en chasse pour trouver une nouvelle proie.


J’étais touché par son histoire et je me sentais l’envie de lui prouver que le plaisir pouvait durer au-delà d’une relation d’un soir. L’envie de la protéger aussi car les soi-disant proies ne profitaient-elles pas aussi des besoins d’amour de Maria ?

J’étais triste de voir de la culpabilité naître de ses envies. Pour moi, Maria était un puits d’amour. Elle avait simplement plus d’amour que les autres à donner et elle attendait légitimement beaucoup d’amour, de reconnaissance et de gratitude en retour.


Un seul point demeurait mystérieux : son besoin de contrôle sur l’homme, l’objet de son désir. Pour explorer ce trait de caractère, je décidai de refuser d’être une proie habituelle pour Maria. Si j’avais été sage, j’aurais peut-être eu la chance de pouvoir poser mes mains sur ses hanches, goûter ses jolies lèvres et sentir nos deux corps s’entremêler. Mais sous le charme, je me mis en tête de lui montrer que je pouvais lui procurer encore plus que ça. Je voulais qu’elle me permette de lui donner du respect en plus, qu’elle accepte que je tenais vraiment à elle et que sa fragilité méritait qu’elle réduise le nombre de ses conquêtes pour se concentrer sur leur qualité. Je voulais qu’elle sente la différence d’intensité dans le plaisir entre un acte sexuel cru et dénué d’amour et la fusion de nos deux corps qui résulterait d’un désir mûri par la chaleur des émotions que nous ressentions quand nous étions ensemble. Bref, je voulais qu’elle s’abandonne à moi, qu’elle ose perdre un peu ce contrôle qui la rassurait tant pour me laisser la main au moins le temps de la faire jouir comme jamais elle n’avait joui.


Un soir, sur un banc à l’ombre d’un arbre dans le parc de la clinique, je pris sa petite main. Elle se blottit contre moi et je sentis pleinement son incroyable besoin de chaleur humaine. Mon visage était tout proche de sa nuque. Ses cheveux roux sentaient si bon ! Je ne pouvais m’empêcher de poser mes lèvres sur sa peau. J’écoutais la musique de sa respiration et sans en avoir vraiment conscience, nos bouches se rapprochaient jusqu’à s’effleurer. Je me souviendrai toujours de ce tendre baiser. Il y avait autre chose que de la simple luxure dans notre rapprochement ce soir-là.


Nul besoin de préciser que les rapprochements entre patients étaient strictement interdits et pouvaient nous valoir une exclusion de l’établissement. Cet aspect du règlement me paraissait aller à l’encontre d’un droit élémentaire à l’intimité mais en y réfléchissant bien, c’était justifié dans un service psychiatrique.

En effet, je me rendais bien compte que le fait de brûler constamment pour Maria nuisait au travail d’introspection qu’exigeait de moi mon médecin. De plus, nous vivions certes ici un début d’histoire passionnée mais à quoi ressemblerait notre relation à l’extérieur ? Elle avait déjà un homme dans sa vie avec qui elle voulait être heureuse et qui était à l’origine de sa démarche de soigner ses besoins impérieux de tendresse.


Mais ce point était largement surmontable car Maria avait de l’amour à revendre et son mari était prêt à céder à tous ses caprices par amour pour elle. Ce qui fit basculer mes projets fut surtout le fait de prendre conscience que notre seul point commun au départ était notre présence ici, notre maladie. En dehors du cadre de l’hôpital nos habitudes de vies seraient peut-être très différentes, il ne nous resterait alors que le souvenir de notre séjour ici pour penser l’un à l’autre. Rien n’était impossible mais il faudrait de toute façon recommencer à zéro.


C’était la révélation ! Maria avait raison depuis le départ. Il était finalement beaucoup plus sage de me laisser faire, d’être son objet et de s’en tenir aux joies du plaisir charnel sans réfléchir au lendemain. Je fus très vite récompensé de m’être soumis aux lois de Maria.

Premièrement elle me permit de progresser dans l’affirmation de mon identité car avant elle, je ne privilégiais aucun type de femme de la même manière que je n’avais pas de couleur préférée. Grâce à elle j’ai réalisé à quel point son physique et sa manière de penser m’étaient agréables. Maria est bien sûr unique et je risque de devoir espérer longtemps avant de retrouver une telle spontanéité, une telle tendresse, une telle grâce dans un corps aussi harmonieux et sensuel orné d’un visage décoré d’une si jolie bouche rose. Qu’importe, je savais maintenant définir mes goûts en matière de femmes et j’en étais ravi. Mais les plus beaux cadeaux que le destin me réservait furent les explosions de plaisir que m’offrait Maria tous les jours. Elle s’occupait de moi comme d’un roi sans rien me demander en retour, mes seuls gémissements et autres cris de plaisir retenus de justesse la satisfaisaient et c’était donc pour moi le même sentiment que de gagner le gros lot au loto tous les jours. Je ne faisais jamais le premier pas, je n’avais qu’à attendre et être disponible pour être dévoré par la tigresse…


L’imagination de Maria n’avait pas de limites et en véritable virtuose, elle déclina au cours de mon séjour la douceur, la tendresse, l’excitation et le plaisir dans d’innombrables nuances. J’étais en admiration devant ses talents comme on peut l’être devant le chef d’œuvre d’une artiste. Voici le dernier tableau de notre aventure :

Alors que je lisais dans un fauteuil aux côtés de Maria, elle retira ses talons aiguilles et m’offrit la vue de ses jambes interminables. Elle portait une robe noire très courte mais très élégante avec des collants transparents couleur chair. Il n’en fallait pas moins pour me déconcentrer mais je décidai de lutter et je continuai à lire. Elle posa ensuite ses jambes sur mes cuisses, la chaleur de son corps me faisait du bien en cette soirée d’hiver.


Nous étions seuls à présent. Je sentis ses pieds remonter légèrement plus haut entre mes jambes. Pointes de pieds tendues comme une danseuse, elle me caressait à présent avec beaucoup de douceur. Les mots que je lisais ne formaient déjà plus aucun sens, mon cœur battait plus fort. Je libérai ma main droite et caressai sa cuisse. Je fis ça sans m’en rendre compte comme si inconsciemment j’avais besoin de m’accrocher à elle par crainte que le plaisir ne m’emporte trop loin. Mon jean s’était déformé et la forme de mon sexe était de plus en plus visible. Elle sentait donc mon excitation sous la plante de ses pieds. Les minutes défilaient et Maria me faisait minutieusement tourner la tête, en s’appliquant pour choisir toujours la pression la plus adaptée et faisant preuve d’une patience et d’une dextérité hors norme.


Glissant mes doigts un peu plus bas jusqu’à sentir sa petite culotte, je m’appliquais moi aussi à me concentrer sur son plaisir. Au bord de l’extase, je m’approchai de son visage pour lui transmettre par la bouche ma gratitude sous la forme d’un tendre baiser. Ses lèvres humides sont si délicieuses que le fait d’y goûter laisse en moi un souvenir inoubliable. Cette idée me fit peur ayant un terrain favorable aux addictions. Suis-je devenu accro ? Réussirai-je à me passer des décharges d’endorphines qui inondaient mon cerveau à chaque fois qu’elle me touchait ? Je décidai de ne pas y penser et je suivis Maria qui m’emmena dans la salle de jeu au milieu de laquelle on avait placé une grande table de billard. Toute la clinique semblait déserte à cette heure et nous n’avions même pas à craindre la venue des infirmières de nuits qui se reposaient à l’autre bout d’un long couloir. Le temps de ce court trajet, nous nous tenions par la main de sorte que le contact physique ne fut interrompu à aucun moment. Elle me mit dos au mur et déboutonna ma braguette tendue à craquer. J’en profitai pour délivrer sa poitrine généreuse de son soutien-gorge et la couvrir de baisers. Nos respirations s’accéléraient ensemble. La musique était bien accordée, le courant passait bien. Mon membre jaillissait à présent hors de mon pantalon, dur comme la queue du billard gisant sur la table à côté de nous. Je baissai la culotte déjà tout humide de Maria et enfilai mes doigts dans la fente qui s’offrait à moi. Elle se retourna, caressant mon gland avec ses fesses. Le point de non-retour venait d’être franchi et sans plus rien contrôler, nos corps fusionnèrent dans une danse langoureuse. Les coudes reposant sur le billard, elle avait le dos cambré et des étincelles dans les yeux, cependant, moi je battais le rythme agrippé à sa taille. Je ne peux pas vous dire combien de temps s’écoula ainsi. À minuit, elle soupira tout essoufflée :



J’accélérai donc le rythme et ses soupirs me firent chavirer. Sur le chemin de ma chambre, je rêvais déjà aux surprises que Maria me réservait pour le lendemain…