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Temps de lecture estimé : 8 mn
22/01/14
Résumé:  Quel homme ne rêve pas de servir de plat, de se faire manger ou dévorer, lécher ou caresser par une horde de femmes sachant apprécier la beauté du corps d'un homme ? Il en rêvait, Elle le lui offre.
Critères:  fffh hépilé revede voir nopéné jeu champagne
Auteur : Réjane      Envoi mini-message
L'expérience du Nantaimori


Il fallait d’abord réunir une bande de copines, assez coquines et ouvertes pour oser venir se restaurer directement sur un homme qu’elles ne connaissaient pas. Mais finalement, des coquines, il y en a beaucoup ! Une fois les langues déliées, les soirées entre filles révèlent de curieux secrets…


Celle-ci avoue avoir plusieurs amants, celle-là confie avoir un tiroir de jouets coquins tandis qu’une autre a vécu plusieurs années avec un homme adepte de l’échangisme.

Une fois le groupe constitué, les filles se réunissent pour organiser la soirée : il faut penser au lieu, au menu, et établir les règles du Nantaimori. Cette pratique japonaise ancestrale était le rituel de passage des geishas.


Aujourd’hui, la virginité n’est plus de mise (heureusement pour lui), et l’aspect sexuel est prédominant. À elles de décider comment « la victime » sera utilisée et quel devra être son comportement.


Comme il s’agit de son amant, le dîner Nantaimori se déroulera chez Elle. Les filles souhaitent conserver l’origine de la pratique et se rabattent donc sur un menu composé de sushis et makis. Noémie se chargera de les préparer comme à son habitude. Un petit tour sur internet leur donne plein d’idées quant à la manière de disposer ces délicieux mets sur un corps magnifiquement dénudé. Lui cacherait-on le sexe ? La question fait grand bruit, et divise le groupe en deux clans. Les unes disent oui, prétextant que de voir un sexe érigé tout au long du repas les exciterait tout de suite, et qu’elles auraient du mal à se retenir. Il vaut mieux le dévoiler au terme de la dégustation des aliments.

Quant aux autres, elles préfèrent justement l’avoir sous les yeux et s’amuser à exciter leur « victime » et le voir gonfler, palpiter, voire juter… Ah les coquines…


Elles conviennent donc pour satisfaire tout le monde de le cacher avec des aliments, ce qui le révélera dans toute sa splendeur au fil de la soirée. Le saké étant trop fort, elles optent pour du champagne comme boisson d’accompagnement. En pensant à la délicieuse manière de le boire, elles sont déjà tout excitées !


Il fut ensuite convenu des règles de la soirée. Lui sera allongé sur la table, les yeux fermés, et ne devra bouger sous aucun prétexte. Il ne pourra ouvrir les yeux que sur la demande des filles. Il ne pourra ni toucher ni parler, ni gémir. Quant à ces dames, elles ne pourront toucher de l’homme que les endroits découverts, donc dépourvus de nourriture. Elles pourront l’exciter gentiment, tant qu’il ne bouge pas. Lui devra garder toute immobilité et le supplice risquera de mettre son self-control à rude épreuve. Aucune pénétration n’est autorisée.


Leur curiosité poussée à vif, elles posent des tas de questions à Elle sur les attributs et la virilité de son Amant. Cette dernière, malicieuse, leur répond simplement qu’il a ce qu’il faut où il faut, et qu’il saura les charmer, toutes, et qu’elles auront plaisir à effleurer son corps athlétique. Cela leur suffit pour partir dans leurs rêveries.


Le soir tant attendu venu, Elle prépare son homme qui servira de plat lors du Nantaimori. Elle commence à le déshabiller, lentement, en picorant son corps de petits baisers. Elle entreprend ensuite de le raser de près. Elle commence par son visage. Elle y va tout doucement par peur de le couper. Lui se laisse faire, amusé. Elle descend ensuite vers le torse, puis le dos, car pour présenter érotiquement et sainement les amuse-gueule, le corps doit être lisse, imberbe. Elle laissera néanmoins un petit buisson bien taillé autour du sexe. Un bain frais, associé à un savonnage minutieux, achèvera de le préparer ; Elle n’hésite pas à laisser vagabonder ses mains sur la peau douce, et profiter de lui pour elle seule, avant que ses gourmandes amies ne viennent le goûter.


Il s’allonge ensuite sur la table principale, et son corps bien frais se recouvre petit à petit de délicieux mets. Elle met fin à la préparation en lui couvrant le visage avec un masque lui donnant l’anonymat. Elle lui donne un dernier baiser et en lui souhaitant une bonne soirée.


La sonnette retentit, les filles arrivent et la soirée démarre.



La main d’Elle survole doucement le corps détendu.



Elles s’installent au salon et trinquent joyeusement avant de passer « à table ». Du haut de son promontoire, il entend les rires des filles, sent leurs parfums, devine les bruissements des étoffes de leurs vêtements. Les yeux bien clos, il imagine leurs courbes, leurs formes, leurs peaux… Lui si tactile, amateur de caresses sensuelles, bouillonne de ne pas pouvoir les sentir de plus près. Cependant, il se contient, et respire calmement, il veut vivre le jeu jusqu’au bout, car il sait que plus la soirée avancera plus il avancera lui aussi dans son plaisir.


Elle s’empresse de mettre la musique de fond qui finira de créer l’ambiance et enfin, une clochette résonne. C’est l’heure ! Les filles gloussent, trépignent et se poussent pour être au plus près de ce plat vivant !


La dégustation commence. D’abord timides, les filles prennent leurs sushis délicatement en faisant attention à ne pas le toucher, et s’attardent tout d’abord à commenter la finesse du plat et à féliciter la cuisinière. Il est un peu déçu, il aurait aimé être tout de suite l’objet de l’attention de ces dames. Mais cette délicieuse pudeur qu’elles arborent en feignant de l’ignorer lui procure une douce sensation de bien-être. Tout doucement leur badinage se fait sourdine et il se plonge dans la musique. Il se concentre sur sa détente et part ailleurs, comme en dehors de lui-même. Son corps s’allège lentement de part et d’autre de ses victuailles et les courants d’air provoqués par les mouvements des filles lui procurent de doux chatouillements sur ses parcelles de chair dénudées.


Un doigt vient à se poser sur sa jambe, presque imperceptiblement, il est chaud, la pression est faible. Il s’anime et entame une légère caresse en dessinant de petits ronds. Un deuxième le rejoint et tous deux assemblés glissent sensuellement le long de sa jambe. Ils s’arrêtent et le contact se rompt pendant un temps qui lui semble long. Puis ils reviennent à l’endroit initial et la danse recommence. Une autre main se pose sur son bras, détaille son biceps, son épaule et redescend par petites vagues jusqu’au poignet. Il frissonne, sa respiration s’accélère, mais il se reprend vite : la chaleur de son corps ne doit pas augmenter, pour garder la fraîcheur des aliments, il ne doit pas perdre le contrôle, juste accueillir les sensations, ne pas les multiplier. Ça y est le calme revient, il se maîtrise. Il ne sent déjà presque plus le poids des délices sur son corps. Auraient-elles déjà tout mangé ? Ou alors fait-il corps avec cette table et ces aliments ?


La musique augmente légèrement et il croit sentir un contact contre sa jambe, une chaleur, une douceur. Oui, il s’agit bien d’une peau féminine. À qui appartient-elle ? Il frémit en imaginant ses courbes, il rêve que ses mains dessinent son corps, chaud, parfumé et, il en est sûr, tendu de désir. On lui demande d’enlever son masque. Il ouvre les yeux et dans cette ambiance feutrée, éclairée aux bougies, il découvre cinq belles nymphes, masquées à leur tour, et vêtues de courts voilages qui laissent deviner leurs corps simplement nus dessous. Il se demande un instant s’il est au paradis, sourit en refermant les yeux pour apprécier et ancrer cette vision en lui. Il rouvre les yeux et s’observe, lui. Il ne lui reste que quelques sushis disséminés ci et là, et des feuilles de présentation vides, dont celle qui lui cache le sexe. Les filles jouent au jeu subtil de la tentation : elles se frôlent, elles le frôlent, l’enveloppent de leurs mains puis s’échappent pour revenir l’instant d’après d’un autre côté. L’une d’elles se penche au-dessus de lui et picore un sushi directement avec ses lèvres. Ce faisant, elle a penché la tête sur le côté et ses cheveux retombent en cascades de chatouillis sur son ventre.


Quelle délicieuse caresse ! Il en frissonne de nouveau. Il se reconcentre et se rend compte que les filles ne parlent plus, il n’y a que la musique, enivrante, et le bruissement des corps. Il soupçonne quelques soupirs dont il ne peut déterminer la provenance, ni la cause. La tension monte en lui, que vont-elles faire de lui ? Il les désire manifestement, sans les connaître, ni les avoir vues. Les cheveux continuent leurs caresses, parcourant son corps. Deux mains se posent autour de son visage et l’attirent en arrière. Gardant les yeux bien ouverts, il reconnaît Elle qui se penche sur son visage et l’embrasse délicatement du bout des lèvres. Il en veut plus, mais c’est Elle qui décide, alors il attend. Il sent son regard brûlant derrière le masque, il l’accroche et en profite pour lui montrer son désir. Elle l’entend, sourit et en lui remettant délicatement son masque avec l’injonction de refermer les yeux, elle lui offre un baiser langoureux et sensuel mêlant la chaleur et la douceur de ses lèvres, à l’onctuosité de sa langue, pendant de longues minutes.


Le bruit d’un bouchon qui saute les sépare. Du champagne, com… mais il n’a pas le temps de finir de se poser la question que déjà il sent le précieux liquide ruisseler sur son torse. Ne pas bouger surtout, pour ne pas gâcher. Mais aussi pour leur laisser le loisir de s’abreuver sur lui comme cela semble prévu.


Il attend, comme à l’affût, la respiration courte. Et tout à coup ce déferlement de langues arrive. Elles glissent sur sa peau, lèchent les bulles qui pétillent sur lui. Elles sont de partout : sur ses jambes, son torse, ses bras, puis son cou… Un doux clapotis remplit la pièce et semble couvrir la musique. Elles renouvellent sans cesse le remplissage de leur contenant improvisé. Celui-ci sent la tension générée par la soirée, se diriger vers son sexe, qu’il avait jusque-là maîtrisé. Mais le bal qu’elles lui imposent est plus fort que lui. Le sang afflue vers son membre viril et le fait frétiller. La feuille qui le recouvrait encore, glisse et leur offre la vision d’un organe majestueux, comme planté là, pour elles, juste pour leur plaisir. Une cascade de bulles humides ruisselle alors depuis le bout du gland, suivant la veine bleutée, contourne les boules tendues, pour s’arrêter enfin au creux de l’aine, ce réceptacle fait de chair qui va les régaler. Et le régaler !


Tour à tour, telles des femelles assoiffées, elles viennent s’abreuver entre ces plis, aspirant l’alcool à petits bruits et frôlant le royal pénis qui leur rend hommage. Cette douce torture le rend fou et rendant les armes il laisse venir le plaisir et sans un mot, sans un cri, se laisse envahir par une jouissance toute nouvelle.

Elles voient alors dans un soubresaut, ce mât puissant et vigoureux, se déverser lentement de sa semence blanche. Comme un volcan entré en éruption. Le jus coule le long de la tige et se mêle aux restes d’alcool, créant des arabesques au milieu des bulles. À nouveau, les lèvres se posent sur lui, aspirent ces délicieuses traînées et le nettoient avec délicatesse. Comme pour effacer toute trace. Leur délicat ouvrage terminé, il les sent s’éloigner, les parfums se dissipent. Il n’entend plus que la musique, elles sont parties. Il reste en contact avec ses sensations, preuves intangibles de ce qu’il vient de vivre.


Et la musique s’arrête.


Vont-elles revenir ?