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n° 16042Fiche technique10901 caractères10901
Temps de lecture estimé : 7 mn
06/02/14
Résumé:  Une jeune femme insatisfaite dans son mariage se laisse aller...
Critères:  fhh extracon inconnu fête fsoumise hdomine noculotte lingerie fellation double sandwich fsodo sm attache init
Auteur : Xya  (Xya - Débutante)      Envoi mini-message
Réception


J’inspire profondément. Ça va être mon tour. Je sais déjà que je suis époustouflante mais je prends le temps de vérifier une dernière fois mon allure. Le vert de mes yeux est parfaitement rehaussé par mon maquillage. Ma robe s’adapte divinement bien à mes courbes généreuses : poitrine voluptueuse, taille marquée et hanches sensuelles. Je replace une mèche de cheveux châtains ondulés derrière mon oreille. Je suis fin prête. Je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire d’anticipation. J’ouvre la porte et je fais signe au majordome. Il agite une clochette qui faire taire le brouhaha de la salle en contrebas.


Alors que je m’approche de l’escalier, le majordome m’annonce et des soupirs de ravissement se font entendre. Des grincements de dents aussi. Je descends langoureusement les escaliers. Ce sera bien le seul moment intéressant de cette soirée mondaine, insipide au possible. Je sens les regards concupiscents des hommes et ceux envieux de leurs femmes. À peine arrivée en bas je suis happée par la foule de charognards qui souhaitent tous un mot, un sourire, un geste. Je me plie au protocole, déjà lassée. Le bon moment est passé. Je dois redevenir madame Beltain. La femme de l’homme le plus riche et le plus influent du pays. Le plus fade et le plus cocu aussi.


Je frissonne en imaginant ce qui m’attend ce soir, quand tout le monde sera parti. Encore une étreinte visqueuse et rapide. Une corvée pour moi, un ravissement pour lui. Ce n’est pas faute de rester immobile et impassible le temps qu’il me besogne. Vite, il faut que je pense à autre chose avant de devoir vomir devant les convives. Mon regard passe sur la foule amassée dans le salon de réception. Alors que j’observe distraitement, je saisis deux regards intensément fixés sur moi. Deux hommes inconnus. Les deux sont très grands et bien bâtis. L’un est blond clair aux yeux noisette tandis que l’autre est brun aux yeux bleus. Leurs regards sont si ardents sur moi que je commence à rougir. Je hèle un serveur et me sers une coupe de champagne pour briser l’échange. Pourtant, je sens encore leurs regards sur moi. Je me ressaisis et je décide d’entrer dans leur petit jeu. La soirée ne sera peut-être pas aussi ennuyeuse que prévu.


Je m’approche d’eux d’une démarche féline.



Je glousse agréablement au compliment. Pierre, le brun qui a répondu, glisse une main dans mon dos et me propose une danse. J’accepte d’un léger sourire. La valse nous entraîne et je me rapproche consciemment de son corps jusqu’à frôler son entrejambe. Il me lance un regard de braise accompagné d’un sourire carnassier et je frissonne : cette expression-là me dit que je vais payer mon audace d’une façon ou d’une autre. Nous dansons encore quelque temps avant que son partenaire ne nous rejoigne et réclame sa part de danse. Je me laisse aller dans ses bras de la même façon. Je sens que l’un ne va pas sans l’autre. Alors que mon désir ne fait qu’augmenter, nous sommes soudain interrompus par mon époux. Je réprime une grimace de répugnance et me plie à sa demande de le suivre pour être présentée à ses nouveaux amis. Alors que je m’éloigne, je lance un dernier regard à mes partenaires de danse. Heureusement que je n’ai pas mis de culotte, elle serait trempée !


Le peu d’intérêt que j’avais trouvé à la soirée s’évade jusqu’à ce qu’après d’interminables heures un majordome s’approche de mon époux. Il a l’air anxieux et chuchote rapidement à l’oreille de mon mari qui blêmit. Fébrile, il s’excuse en disant qu’il doit partir d’urgence et ne sera pas de retour avant le lendemain. Ravie, je lui promets que je m’occuperai de tout en son absence. Peu m’importe la raison de son départ, pourvu que ça le tienne loin de moi ! Alors que ce petit bonhomme méprisable s’éloigne, le majordome se retourne vers moi et me demande si je désire quelque chose. Saisie d’une inspiration subite, je prends un bout de papier, griffonne un « le boudoir est magnifique, si vous souhaitez en voir toute l’architecture je me ferais un plaisir de vous ouvrir les portes » et le tends au majordome avec ordre de le remettre aux architectes de mon conjoint. Je regarde autour de moi, les bourgeois sont tous éméchés et plus personne ne fait attention à moi.


Je me rends au boudoir, impatiente et curieuse de voir comme sera prise mon invitation à demi-mots. Une fois sur place, je ne peux résister à l’envie d’ôter ma robe et de défaire ma coiffure. Me voilà donc en guêpière et bas au milieu des sofas confortables. Je m’installe sur celui qui fait face à la porte, les jambes croisées dans une attitude nonchalante et lascive.


Les minutes passent et mon excitation monte à chaque battement de cœur. Enfin, la porte s’ouvre et les deux hommes entrent. Ils referment soigneusement la porte derrière eux. Ils s’approchent, enlèvent leurs nœuds papillon et commencent à déboutonner le haut de leur chemise.



En réponse, j’écarte largement les cuisses, laissant ainsi apparaître mon sexe luisant de désir. Leurs regards se font enflammés et sans attendre, ils finissent d’enlever leur chemise. Pierre, le premier à finir, me tire vigoureusement le bras pour me faire lever. Je ne cherche pas à résister. D’une voix grave et vibrante, il m’ordonne de me mettre à genoux. Je ne réfléchis plus et m’exécute, avide. Il ouvre son pantalon, dévoilant son sexe tendu. Alors que je vais pour le goûter, il me repousse et me gifle.



Derrière moi, je sens Alexandre qui me saisit les poignets et les attache à l’aide d’un lien. Je deviens folle, je veux les sentir en moi, je veux qu’ils soient brutaux, qu’ils prennent tout ce qu’ils veulent de moi. Je gémis. Je supplie. Enfin, Pierre m’autorise à prendre son membre dans ma bouche. Je m’applique à le faire rentrer entièrement. Je veux lui faire plaisir. Je veux qu’il soit satisfait de moi pour être récompensée. Je le suce vigoureusement, je recueille déjà les premières gouttes de son plaisir tandis qu’il saisit mes cheveux pour approfondir encore le mouvement. Totalement concentrée, j’en avais oublié Alexandre qui lui ne voulait pas être en reste. Lassée de seulement me regarder, je sens son membre qui s’insère en moi et remplit mon sexe. La surprise est telle que ma bouche laisse échapper le sexe de Pierre. Il me redresse sauvagement la tête pendant que je crie sous les coups de boutoir d’Alexandre qui va-et-vient en moi comme un diable.



Non, non ! Je ne veux pas qu’il arrête, la sensation est extraordinaire. À chaque coup de reins il tape mon point G et m’approche de l’extase. Je reprends le sexe dans ma bouche et m’applique. La concentration est de plus en en plus dure à maintenir. Jamais je n’ai ressenti tant de plaisir. Jamais je n’ai été autant dominée. Alors que je finis par jouir, je sens Alexandre qui se contracte et grogne, éjaculant en moi, ses mains fermement agrippées à mes hanches. Tandis que le plaisir reflue et que mon esprit s’embrume de fatigue, je le sens qui se retire. Pendant ce temps, Pierre ne m’a toujours pas libéré la bouche. Je continue donc mes coups de langue et mes aspirations sur sa verge. Il grogne de plus en plus et me dit qu’il aime ça. Ravie, je me fais plus véloce et il finit par jouir. Je recueille dans ma bouche la moindre goutte salée et je le nettoie soigneusement. Il me caresse la tête.


Pensant que c’est fini, je commence à m’affaler sur le sol, épuisée. Je sens alors deux bras qui me portent sur le sofa. Alors que je m’apprête à remercier le geste galant, je sens un doigt inquisiteur qui se faufile dans mon anus. Je suis tellement mouillée d’excitation que le doigt s’insère sans difficulté et réveille mon désir. Pierre s’assoit sur le fauteuil et m’enjoint à le chevaucher. J’obéis docilement, déjà avide de nouvelles sensations. Je m’empale sur son sexe de nouveau tendu en soupirant de plaisir. La main d’Alexandre me plaque alors violemment sur Pierre et je le sens prendre possession de mon petit cercle de chair.


La sensation est divine. Deux sexes qui frottent sur tous les recoins de mon corps et qui font naître en moi des feux d’artifice. Je grogne pendant qu’ils me besognent, prise entre leurs deux corps massifs. Écrasée. Possédée. Le plaisir est partout. Dans l’odeur de sexe qui se dégage de ces deux hommes, dans le goût de sperme sur ma langue, dans les sons qu’ils émettent, dans tout mon corps. Après un temps qui me semble bien trop court, je jouis de nouveau. Loin de s’arrêter, les deux hommes s’acharnent sur mon corps. Je jouis de nouveau et, ne résistant plus aux contractions de mon plaisir, les deux hommes me rejoignent. Ils se retirent avant de finir leur éjaculation pour m’asperger de leur sperme chaud. Mon cul, mon vagin, mon dos… je me sens remplie, couverte. Alors qu’ils se retirent de moi. Je m’assoupis, épuisée. Comme j’aurais aimé pouvoir tenir plus ! Recevoir encore et encore leurs sexes en moi, obéir à leurs besoins.


Je me réveille plusieurs heures plus tard. Endolorie. Mes mains sont libérées et je suis toujours sur le sofa. Toujours en guêpière et dégoulinante de semence. Seule. Je me redresse et regarde l’horloge. Il est quatre heures du matin. Les invités ont dû partir. Je me sens un peu dépitée à l’idée que je n’aurai pas le droit à un autre round. Alors que je me relève, un papier tombe au sol. C’est le mot que j’ai écrit plus tôt dans la soirée. Griffonné sous mon écriture élégante, je trouve un mot : « Au plaisir de visiter de nouveau votre architecture », suivi d’un numéro de téléphone. Souriante, je replie le papier. Il semblerait que cette soirée n’était pas si inutile que ça finalement…