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n° 16051Fiche technique8099 caractères8099
Temps de lecture estimé : 6 mn
13/02/14
Résumé:  Témoin d'un jeu de soumission dans le RER A...
Critères:  h inconnu bizarre sales train hsoumis humilié(e) voir hmast -voyeuroca -train
Auteur : Scorpiondeluxe            Envoi mini-message
Trouble jeu dans le RER A

Le récit qui va suivre est authentique et s’il remporte quelques succès auprès des lecteurs/lectrices de Revebebe, je vous livrerai alors d’autres anecdotes croustillantes du RER/Metro Parisien.


C’était un samedi d’août 2013, en début d’après-midi, comme vous pouvez l’imaginer dans une période où il y a beaucoup moins de monde dans les transports parisiens et surtout dans le RER A.


Ah ! Le RER A… Je vais faire un petit aparté pour ceux qui ne connaissent pas la ligne A du RER. C’est une des lignes ferroviaires les plus denses au monde (1, 14 millions de passagers/jours) qui traverse Paris d’est en ouest (ou vice-versa) avec tout ce que cela peut comporter d’aléas, de retards, de blocages divers et variés au quotidien mais aussi, j’ose le dire avec malice, d’aventures plus ou moins épiques. Car dans notre jungle urbaine parisienne, il suffit parfois d’avoir l’œil affûté pour chasser de bien jolies proies…


Me voici donc sur le quai de Joinville-Le-Pont, à attendre pour aller à Paris une rame répondant au nom poétique de « ZEUS », car reconnaissons-le, nommer un train par un nom de la mythologie grecque (et quel nom !), ça a quand même sacrément plus de gueule que de simples numéros… Et puis en plus ça rajoute tellement de vérité au côté « je pars à l’aventure, je prends le RER A »…


Il fait un vrai temps d’août, un ciel laiteux, lourd, presque orageux, c’est le début d’après-midi, quelques touristes en bermudas/sacs à dos attendent également sur le quai, bref, rien que de très banal. La rame arrive et le moins que l’on puisse dire c’est que pour une fois, les sièges sont assez clairsemés et j’avise une place à côté de deux personnes déjà assises au bord d’une fenêtre.


Je suis donc assis dans le sens de la marche, à côté d’un homme d’une quarantaine d’années, style « européen de l’Est », bourru, rustique, plutôt enveloppé, avec jean/t-shirt, une barbe de 3 jours et cheveux plutôt rasés, une grosse canette de bière à la main, bref un côté plutôt SDF que gentleman… Et nous faisant face, une jeune femme très coquette et mignonne, un peu style « anglaise », blonde avec de jolis yeux, une petite trentaine d’années, en jupette courte, des sandales à talons et un air espiègle, mais surtout, un style diamétralement opposé avec l’homme à côté de moi et j’en déduis qu’elle s’est installée la première à une précédente station et que l’homme voyant une « jolie proie », il s’est alors mis en face d’elle.


Quoi de plus banal me direz-vous ? Le RER s’ébranle et comme toujours dans les transports, je m’amuse à croiser le regard des gens, à imaginer dans quelles pensées, quelles colères, quelles envies, quelles rêveries ils peuvent être bien plongés, et tout naturellement mon regard se porte sur les yeux de ma charmante voisine d’en face qui semble avoir le regard baissé, ou plutôt qui semble regarder fixement quelque chose. Je suis discrètement l’axe de son regard et je me rends compte qu’elle fixe l’entrejambe de mon voisin (qui a pris quelques aises en écartant un peu ses jambes). Puis, avec beaucoup de grâce, elle remonte ses yeux pour regarder fixement l’homme à côté de moi. Ses yeux ont un scintillement particulier, comme si elle cherchait à capturer le regard de mon voisin, à l’hypnotiser, à soutenir son regard ses yeux dans les yeux. Du coin de l’œil, je le vois qui lui rend ce regard, les yeux dans les yeux et pour le coup je deviens le simple spectateur du jeu qui va se tramer dans le RER.


La jeune femme se pince les lèvres et croise ses jambes, sans peine vu son petit gabarit, tandis que je ressens une certaine excitation chez mon voisin d’à côté chez qui je crois deviner une bosse sur le haut de sa cuisse. Il le confirme inconsciemment, en posant sa main dessus, comme s’il voulait essuyer ses doigts, tout en reprenant une rasade de bière. Le regard de notre voisine se remet à faire un va-et-vient entre les yeux de l’homme et son entrejambe et elle porte sa langue sur le bord de ses lèvres. Comme on le dit vulgairement « elle allume le gars ». Mais c’est plus qu’allumer car je ressens une sorte de soumission dans ce petit jeu de drague et à la voir agir ainsi, comme c’est au fond le cas dans tous les jeux de soumission, je me dis que la personne soumise n’est peut-être pas celle que l’on croit…


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Mon voisin, le regard obsédé par celui de notre voisine, commençait à sérieusement se caresser par-dessus son pantalon, mais cela restait discret, un peu comme quand on a les mains moites et que l’on vient les essuyer sur son pantalon. Je ressentais à travers le regard de la jeune femme qu’elle avait accroché sa proie, comme un pécheur a ferré son poisson à l’hameçon et qu’il faut de la maîtrise et du doigté pour le ramener à soi et pouvoir le prendre en main. Je ressentais la force de leur jeu, tout en silence, sans un mot, presque imperceptiblement, avec comme seul moyen l’intensité de leur regard. Même pour moi, simple spectateur, cette ambiance au milieu des autres passagers du RER devenait très excitante.


Comme nous approchions de Nation, la jeune femme se tortilla encore, décroisa et recroisa ses cuisses en faisant exprès de frôler la jambe de l’homme, tout en le soutenant du regard tandis que l’homme accélérait ses caresses sur son pantalon. La jeune femme croquait littéralement du regard les mouvements de la main de mon voisin, comme si elle voulait les accompagner du seul battement de ses cils. On aurait presque dit une commande « Kinect », vous savez cette fonction qui vous permet de jouer avec une box en utilisant le seul mouvement de son corps…


Je sentis qu’il était proche de la jouissance et afin de l’accompagner jusqu’au bout, elle pinça sa langue entre ses dents en le regardant, comme pour montrer son excitation. Le regard révulsé, émettant un vague grognement inaudible dans le bruit du tunnel, je pense qu’il ne fut pas long à jouir, une petite tache de sperme faisant son apparition sur le haut de son jean.


Mais ce n’était pas fini. La femme soutenait toujours son regard et je me demandais bien jusqu’où ell voulait amener cet homme rustre maintenant. N’avait-elle pas déjà eu ce qu’elle voulait ? Tout sourire, elle passa sa langue sur le bord de ses lèvres avec beaucoup de sensualité, comme pour dire à mon voisin « j’en veux plus encore » et alors… mon voisin se mit à uriner.


Oui, il se mit à uriner sur lui, dans son jean, sur le siège du RER, à côté de moi, dégageant dans la chaleur moite du RER une odeur âcre, comme s’il en était réduit à l’état de simple chien qui jouit et qui pisse pour le plaisir d’une jolie petite chienne en chaleur… Je vis au sourire qui illuminait la jeune femme en regardant l’homme et au fait qu’elle croise une nouvelle fois ses jolies jambes, qu’elle était elle aussi ravie de cette situation et j’imagine très excitée d’être arrivée aussi facilement à ses fins.


Alors, presque arrivé à Châtelet-les-Halles, comme dans une dernière provocation, pour abattre sa dernière carte et pour dire « tel est pris qui croyait prendre », l’homme prit sa canette et renversa ce qui restait dedans sur son pantalon pour camoufler la tache d’urine ce qui eut également pour effet de mouiller quelque peu les pieds de la jeune femme qui devint toute rouge, comme si elle était soudainement possédée par une jouissance intérieure.


Puis il porta sa main sur son front, le regard tourné vers la vitre, il détourna complètement ses yeux de la jeune femme qui descendit alors sans un mot, sans un sourire ni sans même un regard dans les profondeurs de la station…



Post coïtum…