n° 16058 | Fiche technique | 8405 caractères | 8405Temps de lecture estimé : 6 mn | 17/02/14 |
Résumé: Le début d'une aventure extraconjugale, avec l'accord du mari partageur... | ||||
Critères: fh fellation -amiamour | ||||
Auteur : Succube |
Ils discutaient de tout et de rien, déambulaient dans les rues de la ville que tous deux connaissaient par cœur. Ils avaient déjà abordé plusieurs sujets de conversation, passant de l’un à l’autre au fil des anecdotes. Ce genre d’échanges lui manquait, pouvoir parler de tout et de rien, librement, simplement. Leurs vies actuelles à tous deux n’étaient pas dans les meilleurs moments et cette bulle de retrouvailles remettait le sourire aux lèvres de la jeune femme, et il avait admis à demi-mot que cela était réciproque.
Ils avaient chacun résumé dans les grandes lignes la longue période où ils n’avaient pu se voir et la conversation s’engageait vers un terrain qu’ils connaissaient bien et qui était toujours sous-entendu entre eux : les plaisirs de la vie. Elle lui avait maintes fois avoué son désir de lui, sans succès, il ne la prenait sûrement pas au sérieux. Peu importe elle aimait le taquiner à ce sujet, et tous les moyens étaient bons pour le frôler, le toucher, ce qui la mettait systématiquement en émoi. Par chance, il portait ce jour-là une simple chemise sous une veste légère ; elle pouvait donc admirer et effleurer à loisir son torse qu’elle devinait sous le premier bouton défait de son vêtement.
Elle devait d’ailleurs se concentrer sur la conversation pour ne pas faire transparaître le trouble de son corps. Ils en vinrent à discuter du dernier mail qu’il lui avait envoyé, lui demandant son avis sur le récit. Tandis qu’elle réfléchissait à sa réponse qui lui ferait comprendre le plaisir qu’elle avait eu à le lire, il s’arrêta :
Surprise, elle le regarda, ne sachant à quoi s’attendre, il posa sa main sur le bras de la jeune femme et l’attira vers une porte cochère à deux pas de là, fit glisser quelques mèches de ses cheveux derrière ses oreilles, se pencha vers son cou, en laissant s’attarder sa main gauche sur sa nuque. Elle tendit l’oreille mais ses lèvres descendirent quelques centimètres en dessous et il lui posa un long baiser dans le cou. Troublée, elle ne bougeait plus, il remonta cette fois jusqu’à son lobe pour lui murmurer dans un souffle
Son cœur battait la chamade, elle frissonnait, la respiration saccadée. Il ponctua sa phrase par un chapelet de baisers légers sur son cou avant de se reculer doucement et de l’inviter à poursuivre leur chemin. Était-il si inconscient de l’effet qu’il venait de provoquer chez elle ?
Ils continuèrent leurs balades, marchant sans but, tout au plaisir de la discussion à laquelle elle avait du mal à participer, encore sous l’effet de son corps si près du sien. Il avait l’air de marcher inconsciemment, évitant seulement la foule qu’ils n’aimaient ni l’un ni l’autre. Bientôt ils se retrouvèrent dans un quartier calme ; il n’y avait qu’eux, et les rues, anciennes, se finissaient régulièrement en impasse. Il la fit tourner, traverser, elle pensait qu’il savait par où sortir mais ce n’était pas vraiment son but. Ils passèrent sur un sentier étroit entre deux maisons. Vrai passage ou forcé par l’homme qui cherche toujours un raccourci, elle n’en savait rien.
Ils avaient atterri dans un dédale de garages, qui avaient l’air tous plus inoccupés les uns que les autres. Cherchant son chemin, la pensée de cet homme si désirable s’était éloignée pour un temps lorsqu’il se tourna vers elle lui indiquant un coin à l’écart. Pensant qu’il y avait là une ruelle pour sortir, elle s’y dirigea, mais n’y trouvant qu’un mur, se retourna sur le jeune homme qui d’un coup la poussa sur le mur, lui attrapant le visage à pleines mains et l’embrassa sauvagement. Surprise pendant une seconde elle ne réfléchit plus et répondit à son baiser, posa les deux mains sur sa chemise, profitant de la situation quelque temps avant de reprendre ses esprits.
Elle ne voulait pas laisser échapper cet homme encore une fois. Ses mains descendirent vers le jean qui lui seyait à merveille et trouvèrent le renflement qui se trouvait déjà sous le tissu. Il se serra plus fort contre elle, poussant son désir contre le bas-ventre de la jeune femme. Elle remonta légèrement ses mains pour profiter de cette sensation contre elle jusqu’à trouver la ceinture qu’elle défit avant de s’attaquer au bouton de son pantalon.
Elle les enleva un par un, laissant durer le plaisir et, au moment où elle glissa sa main entre le tissu rêche du jean et celui beaucoup plus léger du boxer, elle l’entendit gémir contre sa bouche. Il attrapa la lèvre inférieure de la jeune femme et la mordilla. Voulant retrouver la sensation qui s’était emparée d’elle quelques instants plus tôt, elle pencha légèrement la tête en arrière en soupirant et descendit sa main plus profondément dans le vêtement du jeune homme, attrapa l’objet de son désir à travers le tissu du plat de la main, elle la glissa lentement le long du membre chaud pour en apprécier toute la longueur. Puis elle resserra les doigts autour du sexe du jeune homme dont la respiration se faisait haletante.
Il avait à présent glissé ses lèvres sur le cou de la jeune femme et susurrait à son oreille entre deux baisers, des mots qui les faisaient rougir tous les deux. Les souffles s’accéléraient, la pression des doigts se faisait plus forte, elle sentit l’humidité transparaître sous le caleçon. Dans un dernier baiser presque bestial sur le cou de sa partenaire, le jeune homme s’éloigna d’elle. Lui attrapant les bras il les tint fermement au-dessus de sa tête.
La maintenant d’une main, il descendit l’autre vers la poitrine de son succube tout en plaquant ses lèvres contre les siennes. Quand il eut mis à nu un sein, il descendit sa bouche sur l’aréole qu’il titilla entre ses dents. Sa poitrine menue n’avait jamais vraiment été source de plaisir pour la jeune femme mais cet homme savait faire naître en elle des sensations qu’elle n’avait fait que frôler jusque-là…
Se sentant défaillir elle se dégagea de l’étreinte du bellâtre et, bien décidée à se venger, dans un geste rapide, elle se trouva à genoux devant lui en ayant dans le même mouvement descendu le jean ainsi que le sous-vêtement du jeune homme.
Les deux mains posées contre le mur comme pour se retenir, il baissa le regard vers sa partenaire qui le toisait. Sans détacher ses yeux du visage du jeune homme elle attrapa le sexe chaud d’une main, ouvrit la bouche et vint déposer de légers coups de langue épars sur les testicules et toute la longueur du membre du jeune homme. Il soutint son regard quelques instants, mais les caresses buccales de plus en plus appuyées de son bourreau lui firent fermer les yeux quelques instants, seulement quelques secondes qu’elle mit à profit pour enfoncer au plus profond de sa gorge ce morceau de chair dur et salé.
Le plaisir qu’elle prenait à le sucer était comparable à celui qu’elle prodiguait. Elle sentit les soubresauts incontrôlables de son amant quand sa langue vint caresser furtivement l’extrémité la plus sensible d’un corps masculin. Bientôt le poignet de la jeune femme vint accompagner les mouvements de sa bouche, elle l’entendit geindre comme un animal, il se mit à onduler des hanches pour accompagner les gestes de la jeune femme pour s’enfoncer encore plus profondément en elle quand, d’un coup, elle se recula, une infime écume blanchâtre sur les lèvres.
Il rouvrit alors les yeux, le regard fiévreux, pétillant d’envie et frustré à la fois. Elle glissa doucement le long du mur pour se remettre debout, face à lui. La bouche entrouverte, il ne disait rien, ne pouvant s’empêcher de la regarder. D’un doigt elle s’essuya la lèvre inférieure et répondit à voix basse à son regard suppliant :
Et elle reboutonna délicatement le jean du jeune homme sur son membre érigé.