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n° 16072Fiche technique25272 caractères25272
Temps de lecture estimé : 16 mn
27/02/14
Résumé:  Pause déjeuner, j'attends mon homme pour aller manger... Une visite surprise va venir changer mes plans !
Critères:  fh inconnu travail fsoumise hdomine contrainte revede fetiche cunnilingu yeuxbandés -bureau
Auteur : RolandDeGilead      Envoi mini-message
Seule à l'usine


Je suis seule. C’est la pause et les filles se sont absentées pour aller déjeuner.

Assise au bureau de Marc qui vient tout juste de partir, je corrige (encore) ses erreurs en attendant Éric qui doit m’emmener chez Mc Do. Attentive à mon travail, je n’entends que le silence qui enveloppe l’usine. Cette absence de bruits me permet d’être plus concentrée et c’est avec aisance et facilité que je rature et rectifie les habituelles bêtises de mon collègue. Je veux finir afin de partir l’esprit tranquille. Je m’applique donc et ne prête pas attention à ce qui m’entoure…


Je viens d’arriver. L’usine semble déserte et abandonnée et ce silence est troublant quand on a l’habitude du bruit des machines.

Je m’approche doucement de la seule pièce encore éclairée. Je souris car je sais qui je vais retrouver : Anne-Cécile qui, les yeux sur l’écran ou un crayon à la main, finira ce qu’elle a commencé. Je suis derrière la vitre et je la vois, à présent. Comme je le pensais elle est en train de remplir des colonnes avec des chiffres qui ne me parlent pas.

De dos, je vois son jean descendre sur ses fesses et dévoiler le liseré de sa culotte noire. En haut, elle porte son débardeur marron ; celui qui ne m’a rien caché de son soutien-gorge quand, ce matin, elle s’est penchée face à moi. Vision furtive mais agréable qui, additionnée à la vue de sa culotte, me donne un début d’érection. Elle ne m’a pas entendu arriver…


Je suis impatiente. Je regarde l’heure. Les filles sont parties depuis dix minutes et Éric ne devrait pas tarder. En tout cas c’est ce que souhaite mon ventre qui crie famine depuis cinq minutes et qui aimerait bien être rassasié.

Je m’étire longuement. Mes doigts se tendent vers le plafond et je sens mes muscles se contracter sous l’effort. Un petit gémissement s’échappe de ma bouche lorsque mes bras retombent et que les muscles se relâchent. Je suis prête. Je souris en pensant au sandwich qui m’attend et j’éteins l’écran. Il y a une ombre derrière moi. Je sursaute…


Je suis à côté de la porte quand elle relève les yeux de ses feuilles. Elle semble satisfaite quand elle regarde sa montre. Elle a dû terminer dans les temps et la perspective d’un Delux® doit la réjouir. Je la vois alors se tendre doucement et ses bras s’élever en hauteur.

Sa poitrine se comprime sous son débardeur et son ventre se dévoile peu à peu. Qu’elle est belle ainsi offerte à ma vue ! Insouciante de mon regard sur elle, elle se livre, naturelle ; et bien qu’elle ne soit pas dévêtue, je sens le désir monter en moi et ma queue se raidir. Je m’approche et arrive derrière Anne-Cécile au moment où l’écran devient noir. Elle a un mouvement de panique alors j’entoure sa poitrine de mon bras gauche et pose ma main droite sur sa bouche… Chhhuuuutttttt !


Je suis bloquée. On me serre d’un bras, ce qui m’interdit tout mouvement et une main empêche le moindre son de passer.

Je devine une silhouette mais je ne suis pas certaine qu’il s’agisse d’Éric. Cela pourrait être une des filles qui me fait une farce ou bien Marc qui serait rentré plus vite que prévu et qui chercherait à me faire peur. En tout cas le stress causé par cette intrusion dans mon bureau me fait battre le cœur à tout rompre et mon souffle s’est accéléré.

Je sens ma poitrine se soulever et par la même occasion le bras qui l’entoure. La main au bout de ce bras entoure le galbe de mon sein droit et l’épouse parfaitement à chaque respiration ; et comme mon souffle est court, elle est souvent à son contact. C’est une étrange sensation que je ressens. Car cette main inconnue qui enserre mon sein doit m’inspirer de la crainte alors que c’est l’excitation qui envahit mon esprit. Je tente de me ressaisir quand soudain… en plus d’être immobile et muette je me retrouve aveugle.


Elle est contre moi. Elle est tendue et le souffle qu’elle expire sur ma paume rend ma main moite. Je ressens aussi les battements de son cœur qui palpite au plus profond de ma chair. Pour autant la douce Anne-Cécile ne semble pas avoir peur.

Au fil des secondes, sa respiration devient moins saccadée et son rythme cardiaque ralentit. Ma main qui enveloppe son sein suit le balancement de sa poitrine et je constate que la situation ne la laisse pas indifférente. L’excroissance qui tend le tissu de son débardeur n’est autre que son téton qui réagit au frottement de ma main sur son sein.

La sachant apaisée, je relâche mon étreinte et noue prestement un bandeau sur ses yeux. En quelques secondes elle se retrouve plongée dans l’obscurité et je profite de ce temps de flottement pour lui attacher les mains aux accoudoirs du fauteuil. Je me place alors face à elle et pose doucement mon index sur ses lèvres.


Je suis abasourdie. Sa promptitude à m’aveugler et à me lier les poignets au fauteuil m’a surprise et mon absence de réaction lui a été profitable. Me voilà prise au piège.

Je pourrais lui dire d’arrêter, lui demander des explications ou plus simplement hurler « au secours » mais lorsque je vais pour parler, un doigt se pose sur mes lèvres et m’incite au silence. Et alors que mon cœur avait repris sa marche folle au rythme de tambours endiablés, ce doigt posé sur ma bouche a pour effet de l’apaiser et je me sens plus calme d’un coup.

Sa main quitte mes lèvres sèches et remonte le long de mon visage. Ses doigts se font légers sur mes joues et c’est avec délicatesse qu’il les passe dans mes cheveux.

Je me surprends à sourire. Je suis sereine. J’en deviens curieuse.


Ma main caressant ses cheveux ondulés au reflet chocolat semble avoir pour effet de soulager ses craintes. Je veux pour preuve le sourire qui s’est dessiné sur ses lèvres fines et le relâchement de ses épaules où la tension était lourde et pesante.

Ma position dominante me donne une vue plongeante sur son décolleté et je prends à loisir le temps d’admirer sa peau brunie par le soleil. Ces tétons forment toujours une petite bosse et je ne peux me retenir de les effleurer. Aussitôt elle se crispe mais, en même temps, il me semble qu’elle tend son buste en avant.

Je me détourne d’elle et regarde par la fenêtre. L’atelier est toujours déserté et je ne vois aucune fille revenir de sa pause. Nous sommes seuls. Je ferme la porte.

Quand je reviens, des gouttes de sueur se sont formées sur le front et le cou d’Anne-Cécile. La température est montée d’un cran et l’atmosphère est étouffante.

Je me penche sur elle et tandis que ma main frôle de nouveau ses tétons érigés, je dépose un baiser sur le coin de ses lèvres. Ensuite parcourant chaque millimètre de son doux visage, je suce et aspire les perles salines qui se sont composées sur sa peau. Aucune goutte ne m’échappe et c’est au creux de sa poitrine que je relève la tête.

Je la contemple et plus que jamais son corps appelle au désir : sa bouche aux lèvres fines, sa poitrine aux tétons dressés et sa chatte que j’espère humide et que je ne me lasse pas d’imaginer !

Je n’en peux plus. Je veux. Je dois découvrir ce corps qui me fait fantasmer depuis si longtemps. Avisant une paire de ciseaux sur le bureau, je tire sur son débardeur et commence à découper soigneusement, de bas en haut.


Je suis attentive. Mes oreilles sont à l’affût du moindre bruit et je perçois des mouvements près de moi. Il s’éloigne. J’entends ces pas qui se dirigent vers la porte. Elle se ferme.

Est-ce ma réaction à son toucher qui lui a fait peur ? Est-ce que les filles ont fini leur pause déjeuner ? A-t-il entendu du bruit qui m’aurait échappé ? Est-il toujours là ? C’est autant de questions qui se bousculent dans ma tête et je m’aperçois avec étonnement que la frustration prime. Car je ne veux pas que ça s’arrête. Je veux sentir ses doigts sur mes seins et son souffle dans mes cheveux. Je veux sa bouche et… Je sens une lame sur ma peau.


Je l’ai vue se raidir quand elle a senti le froid de l’acier entrer en contact avec sa peau. Alors je m’applique à la rassurer en remontant doucement le long de son ventre, qui se dévoile lentement sous mes yeux. Les ciseaux aiguisés n’ont aucun mal à découper le fin tissu de coton et bientôt sa peau douce de maman apparaît.

J’effleure des doigts cet épiderme soyeux et je continue ma remontée vers ses seins qui ont été nourriciers et qui hantent mes nuits de rêves érotiques. Encore quelques centimètres et je donne le dernier coup de ciseaux.

J’observe sa réaction quand le débardeur devenu chemise retombe sur sa peau en deux pans bien distincts. Il est devenu un accessoire inutile et superflu puisque sans boutons.

Elle ne prononce pas un mot et je trouve dommage de ne pas être dans ses yeux. Mais si je regrette cet état de fait, son souffle rauque et les picots sur son corps ne laissent aucun doute sur le plaisir partagé. Encouragé par son silence, j’entreprends d’écarter les deux morceaux de tissu devenus dérisoires et c’est l’eau à la bouche que j’aperçois son soutien-gorge.


Je suis découverte. Je sens l’air frais sur ma peau et c’est pourtant la chaleur qui envahit mon corps. Une douce quiétude me submerge et c’est en toute confiance que je laisse cet homme me déshabiller. Au moment où il écartait mon débardeur, j’ai repensé à mon ventre abîmé par mes grossesses successives et puis ses doigts l’ont caressé avec amour ; alors j’ai su que je pouvais lui offrir, sans honte, mon corps de femme devenu celui d’une mère.

Ces mains sont toujours en mouvement, tantôt caressant mon ventre, tantôt effleurant mes tétons dressés sous la fine dentelle de mon soutien-gorge, Elles vont et viennent sur mon corps et m’envoient mille décharges électriques. Je suis sous tension et mon cœur se met à battre la chamade lorsqu’il pose une main sur le premier bouton de mon pantalon.


D’un coup sec, je fais sauter le premier rempart qui barre la route de son intimité. Elle retient son souffle. Dans la pièce fermée, le bouton qui heurte le sol résonne dans mes oreilles.

Je descends sa braguette doucement, un cran après l’autre pour me délecter de la vision qui s’offre à moi. Je rêvais de cet instant où je pourrais enfin découvrir ce que l’écrin me cache depuis si longtemps. Je tire jusqu’en bas cette fermeture et écarte les deux côtés du jean pour mieux apprécier la vue. Tel un animal, je salive. Et c’est la queue bandée et la bave aux lèvres que j’entreprends de lui ôter son jean. Je tire dessus pour ne la laisser qu’en dessous et c’est l’eau à la bouche que je contemple Anne-Cécile à moitié nue.


Je suis son offrande. Domptée et soumise à ses désirs je ne suis plus qu’une poupée entre ses mains. Je n’ai pas réagi quand il a découpé mon débardeur et je me suis laissé faire quand il a fait glisser mon jean sur mes jambes. J’ai bien conscience de ma position et je n’ai plus grand-chose sur moi pour me convaincre du contraire et, je dois l’avouer, je crois que je n’essaye même pas.

Car j’aime être sa chose. J’ai adoré me faire aveugler et me retrouver les poings liés. J’ai vibré quand j’ai senti son souffle chaud sur ma nuque et sa bouche sur mes lèvres.

Mon corps le réclame. Je le sens à travers mes seins durcis de désir et mes tétons gonflés, qui ne veulent qu’être aspirés et sucés. Je le sens à travers ma chatte humide et chaude qui, tel un liquide en fusion, coule entre mes cuisses. Je le ressens au plus profond de moi. Je la veux, « Elle », sa queue.

Je la veux dans ma bouche pour connaître son goût. Je la veux entre mes seins pour évaluer sa vigueur, je la veux dans ma main pour jauger de sa valeur, je la veux entre mes lèvres charnues et accueillantes pour hurler mon plaisir. Je la veux pour moi… et lui !

Perdue dans mes folles pensées, je n’entends pas les ciseaux se fermer.


Tchac ! L’armature se détache en deux parties et retombe sur ses seins libérés. Du tranchant des ciseaux je soulève chaque partie que j’écarte doucement. Et là, c’est la gorge nouée que je vois enfin ce que l’échancrure du débardeur me laissait imaginer : deux seins blanc-crème aux tétons pointés vers moi.

Ronde et de petite taille, sa poitrine est ferme et bien dessinée. J’en caresse les lignes de la pointe d’acier et remonte vers ces deux excroissances aux teintes foncées. Les mamelons brun foncé semblent réagir au contact de la lame froide et s’érigent comme un dard pointerait vers sa prochaine victime. Sauf qu’ici ce n’est pas de défense qu’il s’agit mais plutôt d’attraction… animale !

Je me penche et ma bouche va-et-vient sur ces deux papilles que je savoure. Ma langue s’enroule autour de son téton droit que j’aspire entre mes lèvres. Je le sens se tendre et se relâcher. Et puis je passe au gauche que je mordille délicatement avant de le sucer avec délectation.

Je sens le souffle rauque d’Anne-Cécile sur mon visage et, tandis que ma salive luit sur ses seins sous la lumière des néons, je déboutonne mon pantalon et le fais glisser. Mon boxer est distendu sous la pression de mon sexe bandé. La tension monte d’un cran lorsque je sors ma queue qui vient se poser sur sa cuisse dénudée. Un filet de liquide visqueux s’en échappe et laisse une traînée humide sur sa peau.


Je suis excitée. J’ai senti les ciseaux se poser et découper mon soutien-gorge. J’ai apprécié le relâchement de mes seins quand enfin il les a libérés du carcan qui les étouffait. Je n’attendais que ça : me dévoiler à son regard !

Qu’il découvre ma poitrine et juge de l’effet qu’il a sur moi ! Car je ne peux plus me mentir, je suis impatiente de m’offrir à lui. Je veux le récompenser de m’avoir fait découvrir un désir que je ne soupçonnais pas. Je suis qu’une poupée entre ses mains et j’adore cela.

Attendre la suite des événements, se demander quelle sera la prochaine étape, se poser la question de savoir jusqu’où il peut aller ? Et moi ? Quelles seront les limites que j’imposerais ? En aurais-je seulement ? À l’heure d’être seins nus devant lui, et vu la façon dont mon corps réagit, je ne le pense pas. Et je ne crois pas le souhaiter.


D’ailleurs lorsque sa bouche s’est posée sur mon téton et s’est mise à jouer avec, inconsciemment j’ai bombé mon buste en avant pour mieux ressentir cette langue qui s’amuse avec mes sens. Il alterne le chaud, le froid, et le plaisir d’un baiser oscille avec la douleur d’une légère morsure. Passant d’un sein à l’autre, il suce, lèche, mordille et semble se délecter du supplice qu’il me donne. Sa salive se répand sur ma peau et se mélange à ma sueur. Je suis en nage… Je suis humide aussi.

Ma culotte ne doit plus rien cacher de mon trouble. Comme pour mes seins, je voudrais qu’il enlève ce dernier obstacle à ma nudité. Je veux qu’il voie à quel point son petit jeu m’excite et que je suis tout à lui, sans restriction ni volonté !

Je n’ai pas de honte. Je suis sans complexe. Je suis la femme qu’il désire et je ne veux que lui. Lui, sa bouche, ses mains et sa queue.

Retire ce tissu qui en cache trop. Découvre le trésor d’une fleur éveillée, qui souhaite s’épanouir davantage. Écarte ces lèvres, ces remparts charnus qui s’avèrent être de délicieux écrins. Ouvre-moi à ton appétit et prends cet abricot gorgé de chaleur qui recherche la lumière. Bois la liqueur qui coule en moi, avale ce nectar et partage avec moi les délices de la volupté. La bouche, mes seins, ma chatte… je suis à toi.

Un léger froissement. Je suis à l’affut du moindre bruit. Cela ne dure pas longtemps mais déjà mon corps réagit. Ces quelques secondes mettent mon esprit en ébullition et c’est son sexe que je sens sur ma cuisse. Dur et tendu, il laisse un liquide tiède tracer un sillon sur ma peau…


Sommes-nous toujours seuls dans cette usine ? Je perçois des bruits mais ils sont lointains, inaudibles pour le moment. Je présume que les souris profitent de leurs derniers instants sans le chat pour danser. Une dernière cigarette, le prochain buzz du web ou une vacherie sur Corine à balancer. Tout est prétexte pour grappiller quelques minutes !

Le temps m’est compté mais il n’est pas aussi précieux que les secondes passées à cet instant. Je savoure le présent. Je savoure « Mon » présent : Anne-Cécile pratiquement nue, attachée et aveuglée, qui attend mon bon vouloir.

Je lui écarte les cuisses pour pouvoir m’agenouiller et déjà les effluves de son émoi me chatouillent le nez. Accroupi, je reprends les ciseaux et je promène la pointe sur sa culotte apparemment trempée. Des lames du ciseau, j’appuie sur le tissu humide et tandis que sa fente se dessine, des poils s’échappent sur le côté. Je presse doucement et entreprends de découper cette fine barrière de coton. Un coup à droite, un coup à gauche et sa culotte se relâche sans que pour autant son sexe m’apparaisse ; alors, de la pointe acérée, je la fais glisser et sa toison brune et fournie se dévoile sous mes yeux.

Ma queue, qui déjà était tendue, se redresse un peu plus entre mes jambes et relève sa tête chercheuse vers ce qui semble son objectif.


Je suis nue. Complètement déshabillée. Je n’ose y croire mais c’est la vérité. Je suis dans mon bureau, sans aucun vêtement et à la merci d’un homme à qui je vais m’offrir. Mon cœur bat la chamade et je ressens ses palpitations au plus profond de mon être.

Les seins douloureux, les jambes tremblantes et la chatte brûlante sont les symptômes d’un désir profond. Celui d’un mélange de baise et d’amour fou !

Bien que dans une position peu évidente je fais de mon mieux pour lui faciliter l’accès à mon nid douillet. J’avance mes fesses sur le rebord du fauteuil et j’écarte les cuisses en espérant me trouver près de son visage. Son souffle chaud qui fait vibrer, mes poils m’en donnent la confirmation : ma chatte béante se trouve à quelques centimètres de sa tête, mon bourgeon se met à bander sous mes lèvres.


Je n’en reviens pas ! De sa propre initiative elle avance son fruit charnel vers moi. Elle m’offre son bien le plus précieux et je n’ai plus qu’à le cueillir. Je le devine à travers ces poils emmêlés, derrière ces lèvres charnues, ce petit abricot qui s’éveille et qui ne demande qu’à être mangé !

Du bout des doigts je m’aventure dans cette forêt luxuriante et écarte ses lèvres rouge vif. Cette plongée dans son intimité la fait vibrer et c’est avec délicatesse que je caresse ses petites lèvres fines. Le moindre effleurement lui soutire un gémissement, ce que je prends comme un encouragement à continuer. Alors mes caresses se font plus pressantes et précises. Mes ongles glissent sur sa chair à vif. Aucune partie de son anatomie n’est oubliée et c’est avec minutie que j’explore le moindre recoin de sa chatte suintante. Mes doigts coulissent en elle ; ils entrent et ressortent gluants de cyprine et recommencent leur va-et-vient. Inlassablement…


Je suis pénétrée. Ces doigts me fouillent et mon bassin ondule et suit le mouvement de ses doigts agiles. Chaque pénétration est suivie de caresses et je subis avec délectation cette exploration de ma grotte inondée de « mouille ». À chaque intrusion, le frottement de sa main sur ma chatte gonfle un peu plus mon clitoris déjà gorgé de désir. Il ne fait que le frôler mais déjà de petites décharges électriques me font frissonner.

La bouche entrouverte, je halète et cherche mon souffle. C’est alors que je pensais être arrivée à mon point de non-retour qu’il pose sa bouche sur mon bouton érigé. Il l’aspire, le mordille, le lèche et le suce. Mon capuchon si sensible…


Je suis réceptive. Mille sensations m’assaillent et je sens mon corps secoué de soubresauts quand sa langue s’agite en moi. Elle glisse entre mes lèvres et remonte le long de ma fente pour venir titiller mon clitoris. Puis il redescend de nouveau et pénètre ma chatte dans de grands coups de langue. Elle se faufile aussi loin que possible et vient lécher les parois de ma chatte déjà envahie par deux doigts explorateurs. Cette double pénétration m’arrache des gémissements de plaisir et je ne peux que m’abandonner aux plaisirs de la jouissance.


Elle est ma source. Je bois ce nectar qui s’écoule de ce puits de délice tout en sachant que jamais ma soif ne serait assouvie. Le breuvage divin jaillit de sa chatte et ma bouche s’emploie pour ne pas en laisser une goutte.

Mon pouce et mon index tournent et jouent avec son clitoris. Il est tendu par-devers moi et il m’est facile alors d’agir avec comme d’un interrupteur qui alternerait le chaud et le froid. Je le pince, le chatouille et le caresse tantôt brutalement et la fois d’après avec une douceur infinie.

Ma langue, elle, s’est glissée dans sa chatte inondée de cyprine. Elle accompagne le va-et-vient de mes doigts et se faufile dans cette grotte qui ne m’est plus interdite.

D’un coup, je sens une tension monter en elle. Un gémissement plus prononcé. Des mains qui se crispent sur les accoudoirs et les muscles de ses cuisses qui se durcissent sous le choc de l’extase. Un moment de suspension. Je ne bouge plus.


Je me suis abandonnée. Telle une poupée de chiffons je me suis laissé manipuler et j’ai aimé ça. Le flot du plaisir qui coule entre ses doigts et glisse entre mes cuisses en est la plus belle preuve. Mes lèvres se referment doucement sur ces doigts qui heureusement ne s’activent plus. Je dis heureusement car je ne pourrais répondre de rien si le moindre frémissement électrisait mes sens.

Il dépose un baiser sur mes lèvres endormies et se relève. Il retire ses doigts doucement. Je retiens mon souffle, bouche pincée, pour ne pas crier mon plaisir. Le lien qui enserrait ma main droite se détache. Je suis libérée. J’attends…


Son corps se relâche. Je regarde son clitoris retourné dans son écrin de douceur et ses lèvres le recouvrir délicatement. Alors, avant qu’il ne disparaisse totalement je l’embrasse une dernière fois pour garder en bouche le souvenir de son extase.

Puis je me dresse devant elle la queue toujours raide et je délie son poignet. J’approche mon sexe décalotté et le glisse entre ses doigts qui se referment sur la hampe. Je soupire d’aise et les yeux fermés, j’entreprends de me branler dans sa main…


Je suis son plaisir. Quand mes doigts sont entrés en contact avec son sexe j’ai été soulagée. Oui, soulagée car je ne voulais pas être la seule à avoir joui. Je souhaitais partager cet instant avec lui ; alors j’ai serré sa queue entre mes doigts et tandis que mon pouce caressait son gland il s’est mis à remuer d’avant en arrière…


Je retiens un cri. Il n’a pas fallu longtemps avant que mon sperme gicle de mon sexe bandé et éclabousse sa poitrine. Par de longues saccades, il a giclé sur ses seins et coule maintenant sur ses tétons reposés. Elle sourit et sa main s’ouvre. Je retire ma queue. Un peu de semence luit sur le bout de ses doigts. Je me penche et l’embrasse sur la bouche. Elle répond à mon désir et nos langues s’enroulent tandis que se mélangent nos salives.

Des lumières s’allument dans l’usine. Je quitte ses lèvres d’un ultime baiser et me rhabille. Avant de quitter la pièce, je lui jette un dernier regard. Elle desserre le lien de son bandeau et se tourne vers moi pour regarder… la porte se fermer !


La tête en feu et les idées confuses, j’essaye de reprendre mes esprits. Je dois faire vite car déjà j’entends des bruits dans l’usine : des rires et des sons de voix me parviennent aux oreilles. Ma culotte est irrécupérable, alors je la jette au fond du tiroir de mon bureau et je referme mon pantalon sur ma chatte détrempée. Puis, je referme vite ma blouse sur mes lambeaux de vêtements avant que la porte ne s’ouvre… sur Éric et Marc !


Ils me regardent. Je baisse les yeux. Lequel était-ce ?