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Temps de lecture estimé : 26 mn
28/02/14
Résumé:  Chétif et puceau, il faut que je fasse du sport pour me remplumer ! Et alors les filles ne me résisteront plus !
Critères:  fh fbi fplusag jeunes inconnu grosseins nopéné init humour -prememois
Auteur : Izomy  (Envie de partager des choses qui ne sont que dans ma tête)      
Le sport a deux avantages... euh, non, trois !

J’ai décidé de faire du sport.


Alors oui, je sais, ça fait mal partout, c’est fatigant, mais il le faut.

Le sport a deux avantages : de un, c’est censé me faire une carrure de beau gosse ; et de deux, ça fait un peu baisser la tension sexuelle à laquelle je suis soumis tout le temps.


Non pas que je sois moche, stupide ou quoi que ce soit – enfin, je ne pense pas –, mais je suis pas super grand – carrément petit en fait – et tout maigrichon. Je passe toujours pour plus jeune que je le suis, pas du genre :



Mais plutôt :



Alors que je vais sur mes 19… Ajoutez à cela une timidité maladive et vous ne tomberez pas de votre chaise si je vous apprends que je n’ai jamais eu la chance d’approcher de trop près la gent féminine et donc que je suis encore puceau.


Si sur la plage cet été je ne veux pas passer pour le gamin mal dans sa peau que je suis, et si je veux paraître un peu plus vieux, j’ai intérêt à me remplumer un peu. Donc, du coup, piscine, tractions, pompes, un peu de levers de poids, enfin tout pour pouvoir me la péter un peu cet été et essayer de ramener une fille pour perdre cette fichue virginité qui me colle à la peau.


Donc : sport !


Aujourd’hui, samedi matin, c’est jogging dans le bois. Avant de partir, j’ai bien fait attention de « faire baisser la tension » sous la douche histoire de ne pas être trop perturbé pendant ma course par les joggeuses et leurs formes qui bougent de partout, qui rendent fou le puceau que je suis. Parce que courir, déjà, c’est pas ce qu’il y a de plus drôle, mais alors courir avec la gaule, c’est carrément pas possible !


Là, ça va, je suis bien concentré sur ma course et sur mon objectif, une bonne paire de baskets, un short un peu court et ringard – mais tellement pratique pour courir –, un tee-shirt sans manches, un petit sac à dos contenant mes effets personnels et la musique à fond dans les oreilles. Il fait super beau et la température n’est tenable qu’à l’ombre des arbres, du coup le bois est bien peuplé ce matin. Tout le monde est venu chercher un peu de fraîcheur dans le bois et a quitté la ville toute proche. Pas mal de joggeurs, de familles qui se baladent à pied ou en vélo, des mecs seuls un peu bizarres les mains dans les poches, de couples qui se bécotent.


Ça doit faire presque une heure maintenant que je cours, je suis en sueur et je ne sens plus mes jambes, je ralentis la foulée et enfin je me mets à marcher tranquillement en respirant à fond. Après avoir bien repris ma respiration, je commence à faire mes étirements, je me contorsionne dans tous les sens pour éviter les courbatures et les crampes. Je sais que mon corps n’est pas habitué à faire autant d’efforts et je ne voudrais pas que demain il me dise « non, je ne bougerai pas ! Tu veux quand même bouger ? D’accord, mais tu vas atrocement souffrir… ».


Appuyé contre un arbre d’une main, de l’autre je ramène mon pied derrière moi afin de détendre le muscle de ma cuisse. À ce moment-là, à moins de trois mètres de moi sur le bord de chemin, j’aperçois un écureuil, je me dis :



Alors bon, je rassure tout le monde : l’écureuil va bien.

Par contre dans sa tentative d’éviter ledit animal, la cycliste a perdu le contrôle de son vélo et est venue me percuter par le côté, moi étant dans une position un peu spéciale, une main soutenant l’arbre et l’autre accrochée à ma cheville, je n’ai évidement pas pu me protéger. Je me suis retrouvé projeté à terre par le poids du vélo et de sa propriétaire, me prenant la pédale dans la cuisse, ma tête percutant le sol. Je suis resté ainsi étendu au sol, le vélo sur moi, sans bien savoir ce qui s’était passé exactement.


Toujours par terre, encore un peu abasourdi par le choc, je n’ose pas bouger. Ma cuisse me lance énormément et je crois que ma tête va exploser. J’entends que ça bouge à quelques centimètres de moi :



C’est la cycliste qui se relève en s’époussetant. Elle s’approche de moi pour voir l’étendue des dégâts :



La voix cristalline de la cycliste laisse poindre un réel sentiment d’inquiétude quant à mon état de santé. Pas de réaction de ma part, j’essaye de me remettre les idées en place et je ne suis pas sûr d’avoir bien compris ses questions. Elle enlève le vélo qui est sur moi. Deuxième tentative :



J’esquisse un léger mouvement de tête pour prouver que je ne suis pas mort. J’ouvre les yeux et vois le ciel bleu à travers les feuilles des arbres immobiles. Je fais mine de vouloir commencer à me lever.



Un peu de chance dans mon malheur, une doctoresse… C’est déjà ça… j’arrête sur-le-champ l’effort que j’ai entamé et m’immobilise complètement.

Elle se saisit de mon poignet afin de vérifier mon pouls. Ce premier contact physique me remet peu à peu les idées en places. Une femme me touche. Ensuite elle vérifie l’état de mes pupilles, je peux enfin voir son visage en entier. Une femme magnifique me touche. Elle doit avoir dans les trente trente-cinq ans j’imagine, enfin c’est une vieille, quoi. Une femme magnifiquement magnifique me touche. Ses cheveux blonds devaient être tirés en arrière en une parfaite queue de cheval, mais la chute a quelque peu désordonné sa coiffure, UNE, son visage ovale est rougi par l’effort et la peur, mais j’imagine un teint de porcelaine, FEMME, ses traits sont fins et réguliers, MAGNIFIQUE, les pommettes hautes, ME, son nez est légèrement retroussé, sa respiration rapide fait frémir ses narines, TOUCHE, ses yeux bleus en amande scrutent la moindre parcelle de ma peau.



Un léger sourire fait une furtive apparition sur son doux visage, elle reprend son souffle et se détend quelque peu ; apparemment j’ai énuméré avec succès.

À mon tour de m’inquiéter un peu :



Ses excuses ont l’air sincères. Je lui coupe la parole, histoire de mettre fin à ce moment qui a l’air de lui être pénible.



Tiens ! Elle me tutoie ? Elle a dû se rendre compte que je ne suis pas aussi vieux qu’elle le pensait. Et puis c’est quoi ça : bobos ? Quel âge pense-t-elle que j’ai ? Qu’est-ce qu’elle va faire après ? Dans deux minutes, elle attrape mes bobos, elle souffle sur ses jolies mains et jette mes bobos loin loin loin ?



Elle se penche vers moi pour examiner ma tête qui a méchamment heurté le sol au moment de ma chute. Et là, sous une veste de sport ouverte, derrière le coton d’un débardeur bâillant et offrant un décolleté des plus ravissants, des seins. Des seins dont je peux admirer l’entière magnificence, ceux-ci étant libres de tout mouvement, nullement entravés par un quelconque sous-vêtement. Une absence de soutien-gorge totalement justifiée tant la poitrine est menue. Je n’ai jamais vu de seins d’aussi près en vrai, ni de loin d’ailleurs. Sa poitrine a l’air douce et ferme, j’aperçois même ses petits tétons roses frottant contre le tissu. Cette vision fait l’effet d’une bombe dans mon caleçon. La vue de ses petits seins associée au contact de ses mains dans mes cheveux fait affluer le sang à grande vitesse dans ma verge (c’est ce qu’on appelle la TGV : Trique à Grande Vitesse) et me voilà doté en moins de deux d’une érection pas possible.



Merdemerdemerde ! C’est la honte ! Mon pauvre short ne cachera jamais la trique de fou que je me tape. La plaie est haute sur l’extérieur de ma cuisse droite, à coup sûr elle va voir l’énorme déformation de mon short. Fermer les yeux, penser à autre chose, faire descendre la pression. Les math, c’est bien ça : les maths ! Si je considère x = la bissectrice d’une belle petite paire de nichons, non non non ! Ça marche pas ! L’histoire ! Oui, l’histoire c’est triste, c’est chiant, l’histoire ça va marcher : l’Édit de Nantes a été signé par de touuuuut petits tétons… Merde, fais chier à la fin ! J’y arriverai pas ! La persistance rétinienne tourne à fond et les deux petits seins de ma doctoresse tournent en boucle fermée dans mon esprit…


Elle examine ma plaie à la cuisse, impossible qu’elle n’ait pas vu la protubérance. Elle ne fait aucun commentaire, très professionnelle. Elle se relève, toussote, réajuste son décolleté et malheureusement referme sa veste.



Merde, effectivement le short est fichu, tout le côté droit est déchiré et imbibé de sang ; il ne reste guère que l’élastique pour éviter que je me retrouve en caleçon.

Il faut vite que je m’en aille d’ici : je suis allongé par terre, j’ai une gaule énorme, je suis en guenilles et recouvert de sang devant une bombe sexuelle, je sais pas où me mettre. C’est un peu le cauchemar de la rentrée des classes où tu te retrouves en slip dans le préau devant toute l’école, sauf que c’est en vrai et que c’est pire. C’est la honte intersidérale, je veux mourir…


Je me relève tant bien que mal en m’appuyant sur ma jambe gauche, ignorant les tentatives de ma jolie doctoresse de m’aider. Je ramasse mon sac à dos dont une anse a pété sous le choc. J’essaye de faire le mec blasé qu’en a vu d’autres :



Et je pars en direction de la civilisation clopin-clopant, aussi vite que me permettent ma cuisse et mon érection.

Je fais à peine quelques mètres qu’elle me rattrape :



Ouais, c’est vrai. Elle reprend :



Le ton de sa voix ne souffre aucune réplique, elle doit avoir l’habitude que ses patients lui obéissent au doigt et à l’œil. L’aller et retour jusqu’à son vélo me laisse le loisir d’admirer sa silhouette. Les leggins de cyclistes sont une arme à double tranchant : si la silhouette ne s’y prête pas, les défauts sont démultipliés, ils laissent apparaître la peau d’orange et accentuent les formes disgracieuses. Mais si, comme c’est le cas avec ma doctoresse, le corps est merveilleux, alors la silhouette est sublimée ; dans le cas présent, le spectacle est magnifique, ses jambes effilées témoignent de sa pratique régulière du vélo, elles sont musclées sans être trop marquées, son discret balancement de hanches fait rouler ses magnifiques fesses l’une contre l’autre. Je crois que je pourrais rester des heures devant une vidéo qui passerait en boucle l’incroyable balai de son cul roulant et roulant encore et encore…


Alors qu’elle se baisse pour ramasser son vélo et voyant que sa position fait ressortir ses fesses, elle se tourne vers moi, fait une discrète moue réprobatrice et rajuste sa veste pour recouvrir son si joli derrière.


Je suis vraiment pas discret, bordel ! Son corps de rêve me trouble à un point rarement atteint, ma tête a toujours deux longueurs de retard à chaque fois qu’elle s’adresse à moi. Tout ceci accentue le décalage entre elle et moi, je passe de plus en plus pour un ado attardé…



Et nous voilà partis, moi une main sur l’épaule de ma doctoresse pour soulager ma jambe qui me fait quelque peu souffrir, et elle une main dans mon dos pour me tenir, pour ne pas que je tombe. Elle n’est pas très à l’aise avec moi et moi non plus avec elle, je suis trop mal fagoté pour être en présence d’une si belle femme. Du coup je regarde partout, mais surtout pas en sa direction…



Effectivement quand elle dit cinq minutes, c’est cinq minutes. Nous sommes à peine sortis du bois que déjà elle sort des clés de la poche de sa veste. Tant mieux parce que je commence vraiment à fatiguer, je sens des débuts de crampes arriver.


Le cabinet de la doctoresse doit bien marcher car nous nous engageons dans un petit immeuble haussmannien bordant le bois, ça doit pas être donné. Son appartement se situe au dernier étage. C’est fermé à double tour ; réflexion teintée d’énervement de la part d’Amélie, plus pour elle-même que pour moi :



Bon, ma docteure a un mec, en même temps qu’est-ce que je m’imaginais ? Une beauté pareille célibataire ? Et puis quand bien même ! Qu’est-ce que ça aurait changé ? C’est pas comme si je faisais vraiment envie, avec ma carrure de microbe, puant la sueur, à moitié en sang et en guenilles… Après tout, tant mieux ! Comme ça elle pourra peut-être me prêter une fringue à lui plutôt qu’à elle pour remplacer mon short déchiré.


Après avoir passé l’entrée, elle me fait pénétrer dans le salon. C’est grand, lumineux, moderne et décoré avec style, on se croirait dans un catalogue d’un magasin de déco. Elle m’installe sur le grand canapé qui trône au milieu du salon.



Elle revient rapidement avec le nécessaire pour nettoyer et panser mes plaies.

Elle commence par s’occuper de ma cuisse. Silence poli de sa part, et déglutition et transpiration pour moi. J’essaye de penser à autre chose qu’aux tétons roses qui trottent toujours dans ma tête. Le combat est rude, mais je commence à développer une technique redoutable, je l’ai nommée « avec-quel-membre-de-ma-famille-je-n’aimerais-surtout-pas-faire-l’amour » ; essayer, c’est l’adopter : je crois que je ne rebanderai pas de la journée en pensant à Tatie Janine en bas résille…


J’en suis là, assis sur le canapé à essayer de bouger le moins possible pour éviter de salir le mobilier et en ayant des pensées vraiment bizarres concernant une tantine nonagénaire en dessous coquins, quand soudain, bruit caractéristique de clé dans la porte, « l’autre » revient.



Tiens, ce n’est pas une voix d’homme.



Alors comme ça « l’autre » n’est pas « un » autre mais « une » autre ! Sa coloc’ sûrement… ou alors ma docteure est goui… euh… lesbienne, j’veux dire ! Ce fantasme de dingue !



La nouvelle arrivante se change dans l’entrée, la porte est fermée entre elle et nous. Elle ne se doute pas de ma présence et parle à Amélie d’une voix forte, pensant qu’elles sont seules dans l’appartement.



Son débit de parole est rapide et laisse poindre une certaine excitation.



Amélie lève les yeux au ciel, histoire de dire « c’est tout elle ça ! » et puis, sentant que l’histoire de son amie commence à déraper, l’interpelle :



Ladite Chloé, tout à son histoire, ne s’arrête pas pour autant et continue avec son débit toujours aussi rapide :



Amélie la main sur les yeux en signe de résignation ne sait plus où se mettre, et Chloé continue :



Lesbiennes, définitivement lesbiennes.

Elle se décide enfin à rentrer dans le salon.



Forcément, surprise de la part de Chloé.



Présentation grinçante de la part de ma docteure :



Timides « bonjour » à peine audibles de part et d’autre. Le contraste entre les deux femmes est saisissant : Chloé est tout le contraire d’Amélie. Amélie est blonde comme les blés et a des yeux bleu océan où l’on pourrait se noyer, Chloé est brune comme l’ébène et a les yeux d’un noir si profond que l‘on pourrait s’y perdre à jamais. Amélie a le teint diaphane d’une poupée de porcelaine, Chloé a le teint mat doré par le soleil. Amélie est fine, a la taille mannequin et une poitrine menue, Chloé est plantureuse, un cul rebondi et de gros seins arrogants. Je ne suis pas spécialiste en taille de bonnets de soutien-gorge, mais là je dirais au moins : entre gros et très gros, elle porte un haut cache-cœur près du corps qui ne laisse aucun doute sur la taille impressionnante de sa poitrine.


Toutes les deux différentes, mais toutes les deux magnifiques, Chloé et Amélie, le feu et l’eau.


Alors que je fais attention à ne pas baver devant ces deux femmes somptueuses, Amélie entraîne son amie dans une autre pièce afin de mettre quelques points sur quelques « i ». Elles essayent d’être discrètes, mais finalement j’entends tout ce qu’elles disent :



Mes presque dix-neuf ans et moi sommes rangés au rang de simple enfant. J’ai envie de gueuler que si, je suis majeur et depuis presque un an, madame ! Mais ce serait avouer que j’entends tout ce qu’elles disent, et puis, de toute façon, ma timidité m’interdit ce genre d’esclandre.



Amélie sort de la salle de bains, se dirige vers l’entrée et me lance :



Le temps que mon cerveau trouve le mot « oui », encore excité par ce qu’elles se sont dit en privé, la porte avait déjà claqué et Amélie devait déjà être loin.

Ces deux beautés ensemble, les envies de sexe de l’une d’elles, cette dernière prête à franchir le pas avec moi, l’autre qui n’était pas particulièrement contre l’idée si ce n’était ma prétendue jeunesse, ces deux-là n’avaient pas leur sexualité dans leur poche. Alors que je me remets de toutes ces émotions, mon corps me rappelle d’un coup et sans prévenir, qu’il ne faut négliger aucune étape du sport intensif : une violente crampe dans le mollet droit se manifeste, me laissant échapper un cri aussi bref qu’intense.


Alors que je me penche en avant pour tenter d’attraper mon pied pour tendre ma jambe afin de soulager mon mollet, Chloé accourt, alertée par le bruit et apparemment comprend rapidement la situation, vu qu’elle se précipite sur ma jambe droite et de manière très adroite la tord d’une certaine façon qui a pour effet de faire baisser la douleur de manière très significative.



La douleur se dissipant, j’ai tout le loisir d’admirer la naissance de son imposante poitrine par l’échancrure de son décolleté ; ses seins tendent le tissu de son top, je suis comme hypnotisé. De plus, le contact de ses mains sur mon mollet soulage autant ma douleur qu’il n’accentue mon émoi. Il est impossible qu’elle ne le remarque pas, étant à peine à quelques centimètres de mon entrejambe et de mon short déchiré qui ne cache presque rien. Elle me masse maintenant le mollet de manière très professionnelle : afin de prévenir d’autres crampes, me dit-elle.


Petit moment de flottement, où aucun mot n’est prononcé et où elle masse le même endroit plus qu’il ne me paraît nécessaire.



Je regarde un peu mes pompes, n’osant pas la regarder dans les yeux, ni ailleurs.



Elle tente de me mettre à l’aise, mais je suis vraiment trop timide et peu de mots sortent de ma bouche. Chloé continue son massage et me parle de la pluie et du beau temps. Elle est vraiment plus expansive qu’Amélie, la phrase facile et amicale alors qu’Amélie me paraît taiseuse, sérieuse et un peu pince-sans-rire. Par moments, j’ai l’impression qu’elle regarde mon engin, je n’en suis pas sûr, j’ose pas la regarder directement, mais rien que l’idée entretient mon érection de façon quasi constante.

La douleur est partie et le massage touche à sa fin.



À mon grand regret, elle s’apprête à sortir de la pièce. Il faut que je fasse quelque chose ! Et vite ! Je n’ai jamais été aussi proche d’une femme aussi belle, excitante et qui par ailleurs a laissé entendre qu’elle se sustenterait bien de ma personne. Dans ma tête, une bataille aussi intense que brève se livre entre ma timidité et mon envie de sexe, le gagnant : la folie.



J’ai lâché ça dans un souffle, comme une bouteille qu’on jetterait à la mer, comme un appel au secours. À cette phrase aussi crue et vulgaire qu’inattendue, Chloé se stoppe.



Je commence à paniquer et à me rendre compte de l’énorme connerie que je viens de faire, je sens le sang affluer au visage, j’ai chaud, j’ai la tête qui tourne et la sueur commence à perler sur mon front. Comme pour me rattraper et comme si cela justifiait quoi que ce soit, je poursuis :



Je dis ça avec un peu trop de fermeté du coup.



Enfin elle se retourne. Étrangement, c’est à cette phrase qu’elle réagit, comme si ce que j’avais dit avant n’avait pas existé.



Elle est venue se placer debout devant moi les bras croisés sous sa poitrine, ce qui a pour effet de faire remonter ses seins et les rendre encore plus arrogants si c’est possible. Elle me domine de toute sa hauteur, elle me toise sans rien dire comme pour me faire ressortir la vérité par ses yeux, j’ai l’impression que sa respiration accélère. Je ne sais plus où me mettre. Je tente une justification :



Pathétique, incapable d’aligner deux mots. Je sens que je vais finir à la porte en deux temps trois mouvements.



De mon côté, je suis tétanisé, je rassemble le peu de courage qu’il me reste pour bredouiller :



La honte n’en finit pas de creuser son trou au fond de mon estomac.



Me rendant compte de la situation incongrue dans laquelle je me trouve, ma colère retombe comme un soufflé. Je me tais.



Elle vient de me dire qu’elle veut me sauter dessus, on est d’accord, non ?


Malgré cet aveu, je reste immobile, ne sachant que faire, j’ai du mal à avaler ma salive et le sang continue de marteler mes tempes. Après un instant de réflexion, la belle brune reprend :



Sa voix se fait plus grave, plus suave :



Que répondre à cela ? Si ce n’est un balbutiement incompréhensible, elle doit prendre ça pour un oui, vu que sa main a déjà entamé l’ascension de ma cuisse à destination de mon sexe qui est plus dur que jamais. Mes yeux ne savent pas où se porter : sa main qui est maintenant à deux doigts de prendre possession de ma virilité, son visage qui s’approche du mien et dont le regard gourmand et la bouche entrouverte traduisent son envie, ou bien son opulente et appétissante poitrine qui ne m’a jamais paru aussi proche ?


Chloé a maintenant la main sur mon sexe, je n’ose toujours pas reprendre ma respiration de peur que tout disparaisse. Quelle étrange sensation, cette main étrangère sur ce que j’ai de plus intime ! Nulle autre personne que moi-même ne s’est approchée de mon sexe pour le plaisir. Tout ceci a quelque chose d’irréel. De toute façon depuis que j’ai posé les yeux sur cet écureuil, je vis quelque chose de complètement dingue.


Sa main palpe mon engin pour en estimer la taille et la dureté. Je suis tellement en état de choc, que je me rends à peine compte qu’elle a déposé un baiser sur mes lèvres. Pourtant ce n’est pas comme si j’avais l’habitude que l’on m’embrasse. Mais mon cerveau a tellement de signaux externes à gérer que certains passent au second plan, aussi doux et sensuels soient-ils. Elle recommence, elle m’embrasse de nouveau, encore, encore et encore, par petites touches, je réagis à peine. Elle recule sa tête, me sourit, me caresse le visage de sa main libre.



Sa main quitte mon visage et vient se nicher dans ma nuque elle m’attire à elle, sa poitrine rentre en contact avec mon torse et nos lèvres se rencontrent à nouveau. À partir de ce moment-là, mon cerveau commence à reprendre pied et réussit à gérer les multiples sollicitations :


Timidité : Ne fais surtout rien, si tu bouges ne serait-ce que d’une oreille tout va disparaître.

Cerveau : Nan mais oui, mais là si on fait rien, on ne va pas en profiter, mon pote.

Excitation : Baise-la ! Démonte-la ! Baise-la ! Nichooon !!!

Cerveau : Non mais ho ! On se calme, oui ? Nous ne sommes pas des brutes, on va être gentil avec la dame… dans la mesure du possible.

Bite : Hé, mec ! J’me fais masser ! C’est d’la baaalle !

Cerveau : Oui c’est vrai que c’est pas mal, mais on va essayer de ne pas aller trop vite non plus…

Bite : Bon ok, j’vais voir ce que je peux faire mais je te promets rien, ça fait des années que j’attends ça moi…

Lèvres : Euh… cerveau ? J’ai un problème par ici. Je vis un moment agréable, mais je sens bien qu’on attend quelque chose de moi, mais moi je n’ai jamais fait ça. Qu’est-ce qui faut qu’je fais ?

Cerveau : Mon garçon, va falloir être fort et prendre des initiatives. On a vu suffisamment de films romantiques à la con pour qu’on s’y retrouve, non ? Et puis si tu sais pas, imite, calque, fais la même chose que la dame.

Mains : On peut y aller, nous ?

Cerveau : Non mais vous êtes encore là, vous ? Faut se bouger, les gars ! Je croyais que vous étiez partis depuis longtemps !

Mains : Bah on voulait, nous, mais y a la timidité qui nous a dit que…

Cerveau : Nan, mais elle faut plus l’écouter, elle c’était avant. Maintenant faut y aller, on parcourt, on caresse, on tâte, on pelote, on y va quoi !

Couilles : Nous aussi, on peut y aller ?

Cerveau : Ah non ! Pas vous ! Vous c’est plus tard, et même le plus tard possible d’ailleurs…


Mes lèvres ont donc commencé à répondre à ses baisers. Moi qui pensais vivre mon premier baiser avec une fille farouche de mon âge encore plus timide que moi après une âpre drague, mes plans sont tout chamboulés ; mais, hé, je ne vais pas m’en plaindre ! Loin de là ! Que c’est bon ! Quand sa langue tente de passer la barrière de mes lèvres, celles-ci ne se font pas prier, s’entrouvrent et laissent place à ces inédites caresses. Ainsi commence le furieux ballet, chacun essayant de découvrir la bouche de l’autre le plus rapidement possible. Putain que c’est bon ! Toute cette chaleur, cette humidité, cette douce voracité. Je ne peux pas croire que mon premier baiser soit aussi chaud ! Mais putain que c’est bon ! Je suis désolé de me répéter, de plus en étant vulgaire, mais franchement, merde, putain, que c’est bon !


Elle me mordille les lèvres, aspire ma langue ; l’instant d’après, la sienne virevolte autour de la mienne ; elle alterne les techniques à toute vitesse, j’essaye tant bien que mal de lui rendre la pareille, mais je me rends bien compte que je mettrai un certain temps à atteindre son niveau d’expérience.


Ses magnifiques obus frottent ma poitrine et sa main est toujours sur mon sexe bandé à m’en faire mal. Malgré ça, mes mains sont timidement posées sur les flancs de ma première – je n’ose dire le mot – partenaire.


Est-ce que je dois lui caresser le visage ? Puis-je tenter ma chance vers ses seins qui me font si envie sans paraître pour un rustre ? Ses fesses ? Ses cuisses ? Son dos ? Peut-être que je ne dois rien faire et lui laisser complètement l’initiative ?


Se rendant bien compte que je ne tenterai rien, Chloé me prend les mains et les plaques de force sur ses fesses m’invitant à le peloter franchement et, ce faisant, nous fait basculer, elle au-dessus de moi, sur le canapé. Je sens tout le poids de son corps sur moi, sensations extraordinaires ! Sa généreuse poitrine vient s’écraser contre mon torse, son entrejambe entre en contact avec ma bite endolorie qui, si c’est encore possible, grandit encore. Mon égratignure à la cuisse se fait légèrement sentir, mais mon cerveau ordonne à la douleur de se taire. Chloé cesse de m’embrasser :



Je l’entends mais j’ai du mal à me concentrer sur le sens de ses paroles. Elle reprend :



Disant cela, elle passe sa main entre nos deux corps, sous mon caleçon, empoigne ma verge, entame une énergique masturbation, et en moins de trois allers-retours, je sens la jouissance monter très rapidement, trop… j’explose ! Mon sperme tapisse mon caleçon et la main de mon initiatrice. Je mets quelques secondes à me remettre de la jouissance. Chloé sort la main de mon caleçon, l’approche de son visage et goûte le résidu de ma jouissance.



Elle se lève, me tend la main et m’entraîne dans la salle de bains…