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Temps de lecture estimé : 19 mn
14/03/14
Résumé:  Un homme passe une annonce pour une relation un peu particulière ; il va être assez surpris.
Critères:  fh uro
Auteur : Gigi 02  (GIGI02)            Envoi mini-message
J'ai sauté le pas

Ça y est, j’ai sauté le pas !

J’ai passé une annonce ! Depuis le temps que j’en avais envie :



Jeune homme célibataire, vingt-quatre ans, région (X) rencontrerais femme ou JF pour expérience uro intimiste, âge indifférent.



J’ai mis intimiste parce que je cherche une partenaire, une seule, ou du moins une à la fois ; pas envie de groupe à trois ou quatre, les partouzes, c’est pas du tout mon affaire.


Relations uro, jeux de pipi, j’en rêve ! Mais pas facile de dénicher l’oiseau rare qui acceptera de partager vos envies, c’est le cas de le dire ! J’en ai fait l’expérience ; les quelques filles à qui j’ai proposé cela se sont enfuies en courant et doivent courir encore, ou bien m’ont carrément conseillé de me faire soigner ! Triste.


D’où l’annonce sur le net ; pas vraiment sur un site spécialisé, non, curieusement, j’ai pas trop confiance, je ne sais pas, cela ne fait pas vrai, pas crédible, et puis bonjour la vulgarité ! Non, un site plus généraliste assez ouvert pour accepter ce genre de pratique et qui dispose d’une partie « petites annonces ». Donc, y-a plus qu’à. Plus qu’à attendre une éventuelle proposition.


Si elle vient un jour, parce que ça ne se bouscule pas au portillon, du moins dans ma zone géographique ; en fait, j’ai bien une réponse, mais à l’autre bout de la France, et s’il faut prendre le TGV quand l’un ou l’autre a envie, même avec une bonne capacité de retenue, je ne suis pas trop sûr que cela marche bien longtemps, et je ne parle pas du coût prohibitif de ce genre de relation à longue distance !


Alors, j’attends.


Bon , je ne fais pas que cela, bien sûr ; j’ai ma vie, assez bien remplie d’ailleurs, même si elle manque un petit peu de femmes depuis quelques temps ; je bosse dans les assurances, et j’ai deux passions, la peinture et la musique qui me prennent tout mon temps libre, mais j’avoue que cette relative solitude me va assez bien, pour l’instant du moins, d’autant qu’ elle m’autorise toute liberté de mouvements pour assouvir mes fantasmes. Comme rechercher une partenaire pour m’adonner à des relations uro, par exemple ; et cette partenaire, je crois qu’elle arrive.


Tout vient à point à qui sait attendre, paraît-il, eh bien la preuve, c’est au moment où je n’y croyais (presque) plus, que je reçois un message privé :



Bjr, je suis une femme célibataire de trente-huit ans, de (X…) et moi aussi je suis tentée par une expérience uro, on pourrait peut-être se rencontrer pour faire connaissance ?



Je l’ai relu trois fois avant d’y croire ! Chez moi, dans ma ville, dans ma rue, si cela se trouve ! Et célibataire ! Je rêve !


Bon, elle a trente-huit ans, ce n’est pas très jeune, mais ça n’est pas vieux non plus ; faut voir, et pour voir, il n’y a qu’à donner suite, et là, c’est sûr que je ne vais pas laisser passer l’occasion !

Oui mais ; en y réfléchissant, quid de cette femme ? Parce que si elle a lu mon annonce, c’est qu’elle va sur des sites de rencontres coquines… Alors ? Nymphomane ? Aventureuse ? Croqueuse d’hommes ? Bon, d’un autre côté, en passant une annonce, c’est sûr que je ne vais pas tomber non plus sur une vierge de la dernière couvée, quoique… De toute façon, on verra bien, il est temps de contacter la dame en question, par mail.


Et voilà ; il est convenu de se rencontrer samedi, à quinze heures devant la Maison de la Presse ; je ne lui ai pas donné mon nom, mais en signe de reconnaissance, j’aurai un quotidien sportif bien connu à la main. J’adore les films d’espionnage !




*****




Ce samedi, il fait beau et il y a du monde devant la Maison de la Presse, c’est vrai qu’elle est encadrée par deux brasseries avec des terrasses pleines à craquer ; je suis largement en avance, et, avec une impatience mêlée d’un peu d’appréhension, je me promène parmi la foule des badauds ; et, évidemment à chaque femme que je croise, je me pose la même question : « C’est elle ? Non, trop jeune, celle-ci ? Peut-être, elle semble avoir l’âge, et puis non, elle a des enfants ! Celle-là ? Pourquoi pas… Mais non, elle est accompagnée ! ».

Cela finit par en devenir énervant ! D’ailleurs, il est temps que j’aille acheter mon journal.


« Flûte ! Ma voisine du dessus, devant la porte d’entrée ! C’est pas elle quand même ! » On se connaît juste comme ça, bonjour bonsoir ; mais c’est pourtant vrai qu’elle est célibataire et qu’elle doit avoir dans ces âges-là… Ce serait le comble ! Et marrant ! Et alors là, tant pis si elle n’est pas vraiment mon genre, je ferai avec bien volontiers.


Je la salue d’un petit signe de tête avec un beau sourire, elle y répond de la même façon et j’entre acheter mon canard. Je ressors en le montrant ostensiblement, elle n’y prête aucune attention, bon, ce n’est pas elle ; un coup d’œil sur ma montre, elle marque quinze heures cinq ; alors, elle est où ? Mon rendez-vous… Je finis à peine de me poser la question que quelqu’un me tapote l’épaule ; je me retourne, c’est une femme qui me sourit.



Et là, je dois dire que je ne m’attendais pas à cela ! J’en suis subjugué. La femme qui se tient devant moi est une beauté, n’ayons pas peur des mots ! Mais comment ai-je fait pour ne pas la remarquer ? Sûrement parce qu’elle vient d’arriver, c’est la seule explication ! Elle est grande, fine, les cheveux blonds ondoyants, un visage parfaitement dessiné avec un petit nez retroussé et une bouche sensuelle dont les lèvres charnues sont mises en valeur par un gloss délicat ; elle est vêtue avec recherche, d’une veste longue en cuir fauve sur un sous-pull à col roulé noir et d’une courte jupe droite de couleur gris ; suspendu à l’épaule, un petit sac à main, en cuir également. Je souris gauchement, un rien agacé de m’être laissé surprendre.



Elle rit.



Elle me tend la main.



Hé, cela s’annonce bien ! Mais bon, on ne va pas se faire des politesses et des compliments comme cela jusqu’à demain ; je lui propose d’aller prendre un verre à une des terrasses qui nous tendent les bras ; elle accepte volontiers. Perrier-citron pour elle, diabolo-menthe pour moi, on se sourit sans trop savoir quoi se dire ; pas facile d’aborder comme ça, de but en blanc le sujet qui nous intéresse, alors, on parle de la pluie et du beau temps, c’est pas un temps de saison, et ceci et cela, oui mais bon, on ne s’est pas donné rendez-vous pour parler météo ! Alors, je me lance :



Question stupide en soi, puisque je le sais, mais il faut bien commencer par quelque chose…



Flûte, une veuve-martyre, je ne me sens pas très à l’aise, d’un seul coup ! Elle s’en aperçoit, me sourit.



On marche, je lui parle de moi, de mes passions, de mes projets avortés et de ceux que je cogite. Elle m’écoute, intéressée, étonnée même parfois ; et puis elle me parle d’elle, j’apprends qu’elle exerce la profession d’architecte d’intérieur, qu’elle vit normalement avec sa belle-fille de dix-huit ans, d’un premier mariage de son mari, mais qu’elle ne voit jamais, puisque la demoiselle préfère vivre à Paris, et à la façon dont elle en parle on sent bien que ce n’est pas vraiment l’entente cordiale entre les deux femmes, et si je me garde bien de poser la moindre question à ce sujet, je finis quand même par lui poser celle qui me brûle les lèvres :



Elle se tourne vers moi en souriant.



Holà ! Pas qu’elle aille s’imaginer des choses, madame Bouchardeau… Je m’écrie presque :



Elle a une moue dubitative.



Diable ! Elle a pas l’air très enthousiaste, la madame.



Elle semble réfléchir un instant, s’arrête et se tourne vers moi :



« Ouais, ça va, j’ai compris, pas la peine de me faire un dessin, c’est raté ! » J’essaie de faire bonne figure pour lui dire que moi aussi, j’ai été très heureux, bla bla bla, et on se quitte sur une poignée de mains, assez sèche.


Déçu ! Et c’est rien de le dire ! Je ne sais pas pourquoi, mais je voyais cette rencontre autrement, plus chaleureuse, plus intimiste ; alors que là, j’ai la désagréable impression d’avoir passé un entretien d’embauche ! Et puis surtout, on a à peine effleuré le pourquoi de notre rendez-vous ! Ça veut dire quoi ? Mais bah, au fond peut-être que je ne lui plais pas, à cette jolie veuve ! Dommage, vraiment, car des beautés pareilles, je ne vais pas en rencontrer tous les jours.


Mais ma déception est de courte durée, puisque le soir même je reçois un message ainsi libellé : « Si vous souhaitez me revoir, je vous attends chez moi demain dans la matinée, au 10 avenue de la Paix. »


Bingo ! Gagné ! Elle n’aura pas réfléchi bien longtemps, la belle architecte, et moi je me suis trompé ! De joie, je m’en laisse tomber sur mon lit, les bras en croix ; j’ai le cœur qui bat à cent à l’heure ! Ah bon sang, que la vie est merveilleuse quelquefois ! Vivement demain ! Et je me mets alors à rêver à de futurs, mais encore hypothétiques moments de félicité, parce que, quand même je la trouve un peu timorée, Cécile Bouchardeau…



*****




Dix heures trente, ça y est, nous y sommes ! Ou plutôt, j’y suis ! Le cœur battant, devant le dix, avenue de la Paix ; une maison bourgeoise, parmi d’autres demeures cossues dans un quartier chic.


Je me suis mis sur mon trente-et-un, mais je ne suis pas vraiment à mon aise, et malgré moi je me sens un peu impressionné ; coup de sonnette discret, attente de courte durée, et c’est elle-même qui vient m’ouvrir ; je ne sais pas pourquoi, mais je m’attendais à un valet de pied ou une bonne, à cause du quartier, sans doute.


Elle est encore plus belle qu’hier, dans une robe de chambre en polaire mauve serrée à la taille ; elle m’accueille avec un large sourire, qui contraste singulièrement avec sa relative froideur de la veille, pourtant, il me semble déceler un soupçon de reproche dans son « Je vous attendais » mais je n’en ai cure, et de toute façon, nous n’avions pas convenu d’une heure précise.


Je la suis, dans ce qui semble être un salon, mais dans lequel tiendrait une grande partie de mon appartement ; ici tout est blanc, murs blancs, meubles bas couverts de livres et de revues, blancs également, tout comme le canapé en cuir ; aux murs, des toiles d’ inspiration résolument moderne apportent des touches de couleurs vives, voire même criardes, mais sans jamais être dérangeantes – on sent que la maîtresse de maison a du goût, et des moyens – et enfin, lui aussi accroché au mur, l’inévitable écran de TV.


Tout sourire, ma jolie veuve, aimable et prévenante ; elle me propose un café que j’accepte bien volontiers, me le sert, et pour finir, vient s’asseoir près de moi, sur le canapé.



Enfin ! Nous allons passer aux choses sérieuses, d’ailleurs ostensiblement, elle se rapproche, presque contre moi ; l’envie me prend de poser la main sur elle, mais c’est peut-être encore un peu tôt…



C’est l’heure des confidences ! Alors je lui raconte, mes premières envies de jouer à « touche-pipi » qui remontent à l’adolescence, ce désir encore inassouvi de voir une femme uriner, la difficulté de faire admettre cette envie à mes relations, et jusqu’à cette idée de l’annonce sur le net mais sans trop entrer dans les détails, il y a des choses qui ne la regardent pas, après tout. Finalement, c’est elle qui pose la main sur moi.



Hé, pas si timorée que cela, finalement, la miss, et à l’écouter, je sens l’excitation me gagner… Pourtant quelque chose me titille encore et je risque une question :



Son regard s’assombrit et ses traits se durcissent ; compris ! Sujet tabou, à éviter !



Bon, moi non plus je n’insiste pas, mais cela devait être un drôle de coco, son bonhomme.



Elle me prend la main, carrément.



Elle me sourit, se recule un peu, comme pour me voir en entier.



J’ai un vague moment d’incompréhension, tout à coup ; à vrai dire je ne voyais pas du tout notre entrevue se dérouler de cette manière-là.



Diable ! Souriante, mais autoritaire ! Elle ne doit pas aimer qu’on lui résiste, madame Bouchardeau ! Les jambes croisées et les mains sur les genoux, elle me regarde me dévêtir sans dire un mot ; boudiou ! Je crois que je n’ai jamais été aussi mal à l’aise devant une femme ! Quand j’ai terminé, elle se lève avec un petit sourire, mais nul désir ne se lit dans son regard ; que je sois nu devant elle semble la laisser totalement indifférente ; mais qu’est-ce que c’est que cette femme ? Je ne suis pourtant pas plus mal bâti qu’un autre ! J’avoue que je commence à me poser des questions ! D’autant qu’à ma grande surprise, au lieu de se dévêtir à son tour, elle m’invite à la suivre.


Un couloir, au bout du couloir, une porte, et derrière cette porte, une salle de bains. Comme je n’en ai encore jamais vu ! Immense ! Carrelée de bleu marine, des miroirs sur tous les murs, une robinetterie futuriste, et surtout le fin du fin pour moi, la baignoire encastrée dans le sol, il faut descendre pour y entrer !



Elle est gentille, elle ! C’est froid, une baignoire vide ! Mais bon, je ne discute pas ; tout en m’allongeant avec précaution, je la vois qui retire sa robe de chambre, enfin ! Dessous, elle ne porte qu’une nuisette mauve, très courte et quasi transparente, ce qui me permet de constater qu’elle n’a pas de culotte ; et puis, elle se place au-dessus de la « baignoire » relève un peu sa nuisette, s’accroupit, et sans vergogne, se met à m’inonder de son liquide doré.


Ô joie, ô bonheur ! Quelle jouissance, j’en bande ! Et mon étrange compagne n’est pas en reste, les yeux fermés et la bouche grande ouverte, elle se soulage en s’accompagnant de profonds soupirs, elle prend son pied, et son temps, la jolie Cécile ! Et puis, c’est fini ; elle se redresse, se rajuste et m’adresse un petit sourire.



Quoi, c’est tout ? Ben et moi alors ? Parce que si elle, elle est comblée, moi je ne le suis pas du tout ! Surtout qu’avec la trique que j’ai entre les jambes, j’ai très envie de la combler d’une autre manière, moi, madame Bouchardeau !


Je la retrouve au salon, installée dans son canapé et là, déception ! Je peux dire adieu à mes espoirs de galipettes ! Elle s’est rhabillée ; et même si je la trouve sublime dans son tailleur anthracite sur un chemisier rouge, cela n’atténue pas ma contrariété, bien au contraire ! Et en plus, cela à l’air de l’amuser !



Ben voyons ! Je me demande à quel point elle ne se moque pas de moi, en fait.



Elle se redresse d’un bond.



« Bon ! Après tout, pourquoi pas… Et puis, elle me plaît, cette femme, alors… »


Effectivement, le restaurant est sympa, la carte de qualité et le vin comme il faut ; on mange bien, on parle beaucoup, de tout, de rien, et même moi, qui suis d’habitude si réservé avec les femmes, je ne me reconnais pas ; j’ai tellement envie de la séduire, cette veuve, que je me sens sublimé ! Transcendé ! Encore un peu, j’en oublierais le motif de notre rencontre.


Pas elle ! C’est au moment de prendre le café, sa tasse à la main, le petit doigt levé comme il sied aux gens de bonne société, que Cécile s’est penchée vers moi.



J’ai failli renverser mon café.



Elle s’interrompt un instant, me sourit.



Inutile de discuter… et je n’ai surtout pas envie de la contrarier.




*****




Notre retour se fait de la même façon qu’à l’aller, à pied, laissant derrière nous une chaise mouillée et les points d’interrogation d’un maître d’hôtel perplexe ; ma compagne d’un jour est heureuse, je le sais, je le sens ; d’ailleurs, elle ne s’en cache pas.



Son petit Julien, il est heureux, lui aussi ; ses actions sont en hausse ! Faut dire aussi que je fais ce qu’il faut pour ! Et si elle me doit beaucoup, je ne demande pas mieux que d’être payé en nature, moi ! Et puis, j’aimerais bien qu’on se tutoie, maintenant, mais cela, je lui en laisse prendre l’initiative.



Curieuse femme que cela dérange d’évoquer la sexualité ! Elle a pourtant été mariée, non ? J’avoue que j’ai du mal à la suivre ! Mais bon ! Nous voilà à nouveau chez elle.



Pour sûr que j’ai une envie à lui consacrer ! J’en ai même plusieurs !



Je la suis, même chemin que ce matin, re-salle de bains.



Cela tombe bien, moi aussi !


Elle me tourne le dos, relève sa jupe tachée et baisse un peu son slip ; alors, je m’exécute ; collé à elle, je lui arrose les fesses, j’inonde son cul, copieusement, consciencieusement jusqu’à la dernière goutte ; ah quelle joie ! À moi de prendre mon pied ! Sa petite culotte blanche ressemble maintenant davantage à une serpillière qu’à un sous-vêtement coquin !

Quand j’ai fini, elle se retourne avec un large sourire, en extase ! Du bout des doigts, elle retire sa culotte trempée, s’en débarrasse avec un geste plein de grâce et me prend les mains.



Ah oui, mais là, pas d’accord ! À mon tour de lui prendre les mains.



Sa réaction ne me surprend qu’à moitié ; elle retire ses mains vivement.



Oh, mais c’est qu’elle commence à m’énerver, la miss ! Avec son air d’en avoir deux ! C’est moi qui vais me lâcher !



Elle ne sait plus, Cécile ; elle reste un instant bouche bée ; ses yeux exorbités me lancent des éclairs mais la colère qui déforme son joli minois me la rend encore plus désirable ! Elle va me gifler, c’est sûr ou à tout le moins me jeter dehors ; et puis, non, elle se ressaisit, son visage se radoucit.



Elle hésite, me reprend les mains en soupirant.



Ah bon, d’accord, je comprends mieux certaines choses, et là, effectivement, il y a de quoi être déçu !



La pauvre, je compatis, sincèrement ; je ne supporte pas que l’on puisse faire souffrir une femme, quelle brute, ce type !



Elle a un sourire désabusé.



Elle ne répond pas ; ses mains serrent davantage les miennes, elle triture mes doigts, se mord les lèvres comme en proie à une lutte intérieure intense.



Son visage s’éclaire à nouveau d’un large sourire.



Non ! Je n’ai pas rêvé ? Elle m’a tutoyé… Oh joie ! Oh bonheur ! J’ai envie de la prendre dans mes bras, mais c’est elle la plus rapide, elle me tire par la main.



Je n’avais encore jamais pris de douche tout habillé ; elle non plus ; ce fut donc une grande première que je ne suis – que nous ne sommes – pas près d’oublier.



FIN