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Temps de lecture estimé : 11 mn
27/03/14
Résumé:  Une douce chaleur règne dans cette boîte de nuit... Une jeune femme risque de s'y brûler !
Critères:  fh boitenuit danser pénétratio conte
Auteur : SmallBab            Envoi mini-message
Une petite pause...

La musique bat son plein dans la pièce surchauffée. Tout un tas de corps inconnus me frôlent, m’attirent et me repoussent, tour à tour. Les yeux complètement clos, je profite de ce moment, savourant la chaleur qui se dégage de mon corps et de ceux de mes voisins. Le rythme de la musique, lent et sensuel à la fois, m’embarque. Je suis en transe et, les bras au-dessus de la tête, je me laisse aller. Je ressens chaque pulsation, chaque frôlement, chaque souffle contre ma peau et m’en nourris pour me libérer…


Je sens une main me glisser dans le dos alors qu’une épaule se plaque contre une des miennes. La musique nous rapproche. Je ne fais pas attention à qui passe un bras autour de ma taille et m’entraîne dans une danse lascive. Je ne sens que ses hanches plaquées contre mes fesses et décide de faire abstraction du plaisir évident que prend l’homme à se frotter contre moi. Je suis bien et c’est tout ce qui compte. Me déhanchant de plus belle contre lui, je pose mes mains sur les siennes quand elles deviennent un peu plus entreprenantes, montant sur mon débardeur humide de transpiration vers ma poitrine. Il comprend le message et redescend ses doigts au niveau de ma taille pour continuer le roulement de son bassin contre mes fesses.


Pendant encore quelques minutes, je profite de son déhanchement avant qu’il ne m’abandonne et qu’une voix féminine se fraye un chemin à mon cerveau. C’est mon amie qui me prévient qu’elle va s’installer à notre table. J’ouvre alors les yeux pour lui faire signe que j’ai compris et reprends mes mouvements. Un dos se colle au mien et, un grand sourire sur mes lèvres, je me frotte contre lui. Je m’amuse, je m’éclate. La musique fait bouillonner mon sang. Puis, je me retrouve à nouveau seule, uniquement bousculée par le trop-plein de corps sur cette piste trop petite. La luminosité est quasi inexistante, je ne vois les visages qui m’entourent que par intermittence, quand un faisceau de lumière les éclaire. Puis la pénombre retombe et je la complète en fermant à nouveau les yeux.


Je ne saurais dire combien de temps s’écoule avant qu’un torse ne s’abatte dans mon dos, qu’un souffle se fasse sentir contre ma nuque et ne me fasse frissonner. L’odeur qui se dégage de ce corps derrière moi est envoûtante. Sa chaleur m’entoure et je ralentis mes mouvements saccadés alors que la musique change à nouveau de rythme… De rapide, il passe de nouveau à lent. Les accords profondément érotiques de la musique me plongent dans un état d’excitation soudain. Et le corps dans mon dos ne fait rien pour me calmer. Cet homme a beau ne pas me toucher réellement, je le ressens partout contre moi. L’air qui sort de sa bouche pour s’échouer sur ma nuque semble suffisant à me faire tourner la tête. Et malgré ma curiosité, je reste dos à lui, les yeux clos, savourant. Juste savourant…


Enfin, il pose une de ses mains sur ma taille découverte, mon haut ayant remonté et laissé une bande de peau apparaître entre celui-ci et la ceinture de ma jupe en jean. Un nouveau frisson me parcourt lorsque ses doigts me donnent une faible caresse alors qu’il se met à bouger dans mon dos. Je le ressens plus que je ne le sens. Il ne m’approche pas plus, sa main étant le seul contact entre lui et moi. Je voudrais qu’il me touche un peu plus, qu’il m’accompagne dans cette danse sensuelle, qu’il se colle à moi et me montre ce qu’il sait faire de son bassin. Je voudrais savoir si je lui fais autant d’effet que l’homme avec lequel j’ai dansé un peu plus tôt. Je voudrais savoir si lui aussi tenterait sa chance en remontant ses mains le long de mon débardeur. Et j’ai bien peur, vu le magnétisme qu’il exerce sur moi, que je ne le lui refuse pas…


Un nouveau souffle dans mon cou, son autre main se posant à l’opposée de l’autre, je tremble et me concentre sur la musique. En vain, ses légères caresses ont toute mon attention.


De plus en plus envieuse, je me recule et pousse mon dos à se plaquer contre son torse. Sa chaleur me brûle un peu plus tandis que, du fait de mon mouvement, ses doigts glissent sur mon devant, effleurant mon ventre nu. Un léger sourire taquine mes lèvres et je commence à me trémousser lentement et langoureusement contre ce torse et ces hanches. Le type garde ses mains là où elles se sont positionnées et reprend son mouvement de hanches, les avançant dans ma direction avant de reculer et de recommencer le même manège au rythme de la musique. Il écarte ses doigts, son pouce et son index passant sous le fin tissu de mon débardeur. Il les courbe et les enfonce très légèrement dans ma peau.


Je tourne brièvement la tête, les yeux toujours fermés. Je sais que je ne devrais pas. Je sais que ce n’est pas raisonnable d’être ainsi, avec un inconnu, qui me caresse au milieu de cette marée de gens. Mais il est si envoûtant. Et puis, personne ne fait attention à moi, à nous. Je le sais. Ils sont tous en transe, comme je le suis. Je suis certaine de ne pas être la seule à danser avec un inconnu et à le laisser me faire ce qu’il a envie. La chaleur en moi me crie de le laisser faire. Est-ce ce dont j’ai envie ?


Oui.


La bouche de l’inconnu a décidé de se mêler à la danse en se posant sur mon épaule. D’abord, dans un effleurement, aussi léger qu’une plume. Puis, plus fortement, ses dents allant même jusqu’à jouer avec ma peau et la bretelle de mon haut. J’en frissonne lorsque sa langue me frôle et que ses doigts s’écartent un peu plus. Cette fois, ses auriculaires arrivent à se glisser entre la ceinture de ma jupe et le tissu de mon dessous. Je rejette alors la tête en arrière en me mordant la lèvre inférieure. Ma raison lutte contre mon envie, mon besoin de plus de cet inconnu. Une petite voix au fond de moi me dit d’avoir confiance… Étrangement, je suis envahie d’une certaine certitude concernant l’homme dans mon dos. Il ne fera rien que me donner du plaisir.


Et je décide.


Je me relâche complètement contre ce torse et pose une de mes mains sur les siennes, l’encourageant silencieusement. Je souris grandement en entendant le léger grognement qu’il lâche contre mon oreille avant de refermer ses lèvres autour de mon lobe. Ses doigts me caressent alors sans plus aucune hésitation. Il avait demandé l’autorisation et maintenant que je lui avais donné, il ne comptait plus se retenir. Et la bosse qui se forme à présent au creux de mes fesses prouve qu’il se lâche complètement lui aussi. Ce que je veux au plus profond de moi.


Je balance encore et encore mes fesses contre lui, m’alignant au rythme toujours changeant de la musique. Lui n’en a rien à faire d’être à contretemps. Il semble fasciné par la peau tendre derrière mon oreille et par mon nombril, avec lequel il joue avec ses doigts. J’ai chaud, de plus en plus chaud. Mon corps se couvre d’une pellicule de sueur sous le plaisir intense que je prends dans les bras de cet homme. Je ressens les changements en moi ; souffle court, battements de cœur rapides, frissons, tétons durs frottant contre le tissu de mon haut et délicieuse humidité s’infiltrant entre mes chairs intimes. Les signes d’une grande excitation face (ou plutôt dos) à cet inconnu.


Je ne sais pas depuis combien de temps nous nous sommes lancés dans cette découverte lascive mais les minutes passent et ses doigts m’apprennent un peu plus. Remontant sous mon débardeur, je lui laisse la place en levant les bras au-dessus de ma tête avant de les rabaisser derrière lui, caressant du bout des doigts sa nuque couverte de sueur. Il a chaud. Est-ce moi qui le mets dans cet état ? En tout cas, la dureté dans mon dos ne peut pas venir d’ailleurs. Ses pouces frôlent le dessous de mes seins nus. Je me cambre contre lui, poussant mes fesses contre la braguette de son pantalon et ma poitrine se moule un peu plus dans l’arrondi entre son pouce et son index. Je frissonne et laisse échapper un gémissement quand il fait glisser ses doigts sur ma peau en même temps que sa bouche butine ma gorge.


L’état de mon shorty devient critique au moment où il pince un de mes tétons. Instinctivement, j’ouvre les yeux. Le monde autour de moi ne fait pas attention à ce qu’il se passe, comme je l’avais deviné un peu plus tôt. Une fille se trouve à quelques centimètres de moi, concentrée sur ses deux partenaires qui l’ont prise en sandwich. Les deux hommes la dévorent du regard, je le remarque très bien tellement nous sommes proches. Un d’entre eux détourne un instant le regard vers moi et je me raidis, tandis que l’inconnu continue son manège sous mon débardeur. Soit il n’a pas remarqué qu’on nous regardait, soit il s’en fiche complètement. J’opterais pour la seconde option lorsque je l’entends émettre un doux grognement à mon oreille alors que sa langue taquine mon lobe :



Cette voix…


J’interromps mes pensées avec un petit sourire en coin, répondant à celui de l’inconnu en face de moi qui reprend son manège avec sa partenaire sans plus un regard dans ma direction. Mon inconnu sourit dans mon cou avant de caresser le téton qu’il a délaissé jusqu’ici. Pas de jaloux. Il porte son attention sur chaque millimètre de ma peau et je suis prise de l’envie encore plus forte de le toucher. Et j’y cède en descendant une de mes mains entre nos deux corps joints. Il porte une chemise, je le comprends à la rangée de bouton que j’effleure et je défais même les deux derniers pour pouvoir partir à la recherche de sa peau chaude et douce. Mes doigts descendent encore un peu et je rencontre cette bosse…


Alors que je l’agrippe à travers son pantalon, monsieur l’Inconnu pince un peu plus fortement mon mamelon et fait glisser son autre main sur mon ventre, puis sur ma jupe courte avant de l’échouer sur ma cuisse nue. Je frissonne à cette nouvelle caresse et tente un mouvement de ma main, lui arrachant un gémissement. Son pouce passe la couture de ma jupe et remonte… Remonte encore… Si bien que je me demande ce que mon bas recouvre encore. Mais d’un seul regard, je remarque que personne ne fait attention à nous. Le trio en face de moi est toujours là. Les deux hommes ont leur bouche sur la jeune femme ; un l’embrasse fougueusement sur les lèvres tandis que l’autre s’occupe de son cou. Je l’envierais presque si l’homme dans mon dos n’était pas si doué de ses doigts.


Soupesant mon sein dans sa paume, il fait glisser son pouce sur le tissu mouillé de mon shorty. Mes mouvements de hanches se font plus saccadés, l’invitant à continuer. Mais je n’en ai pas besoin : il semble en vouloir toujours plus…


D’un geste, qui semble le prendre au dépourvu, je me retourne pour me plaquer face à lui. Je ne relève pas le visage vers le sien, gardant mon regard à hauteur de sa gorge sur laquelle je me penche pour la goûter du bout de la langue avant que je ne glisse un peu plus bas, jusqu’au premier bouton mis à sa chemise. Mes mains viennent s’infiltrer sous sa chemise et je griffe délicatement sa peau alors qu’il prend mes fesses en coupe, sous ma jupe pour me rapprocher de lui encore plus. Ses doigts s’enfoncent dans mes chairs alors que je mordille la peau de son cou. Je ferme à nouveau les yeux lorsqu’il me porte pour que mon visage soit à la hauteur du sien. Sa langue caresse mes lèvres alors que mes bras entourent son cou et que je me frotte contre lui.


Je le sens se déplacer. Une main frôle ma cuisse alors qu’on passe à côté du trio et je souris à l’homme qui continue à s’occuper de sa partenaire. Je me laisse emporter, je ne touche plus terre et je n’ai qu’une envie, jouir dans les bras de mon compagnon…


Je frissonne dans la fraîcheur de la nuit alors que mon partenaire nous fait sortir de la boîte de nuit en direction d’où il veut bien m’emmener. J’ai confiance, je le laisse faire. Le désir me broie de l’intérieur, ses halètements accompagnent les miens tandis que nous nous enfonçons dans une ruelle sombre, où se trouve au bout une voiture que je connais parfaitement.



Je suçote la peau de son cou alors qu’il est arrivé à destination et m’assois sur le capot de la voiture. Pour la première fois depuis qu’il s’est placé derrière moi, je le regarde. Je monte les yeux vers les siens. Ils sont remplis de désir, de plaisir, tout comme doivent être les miens. Je déglutis alors qu’il fonce sur moi, mordant presque sauvagement mon cou. Il remonte vers mon visage et enfouit sa langue dans ma bouche. Je réponds à son baiser avec ferveur, mes mains glissant sur son torse pour se poser sur la braguette de son pantalon que je détache rapidement, impatiente de sentir sa dureté au creux de ma paume.


Nous nous embrassons longuement avant que je ne jette un regard à la rue déserte. Décidément, il avait tout prévu. Je lui souris avant de le repousser et de le placer là où j’étais quelques secondes plus tôt, contre le capot de la voiture. Impatiente, je me lèche les lèvres alors que je me baisse devant lui, restant en équilibre, accroupie, et prenant l’objet de ma convoitise entre mes lèvres humides. Je gémis autour de lui et il me répond d’un grognement en posant ses mains dans mes cheveux, accompagnant mes mouvements de tête. Je le savoure… N’oubliant aucun centimètre, j’avale ce sexe délicieusement chaud et bandé. Je joue un long moment avec le bout avant de glisser ma langue sur toute la longueur.


Soudain, je me retrouve relevée et remise à ma place sur le capot, mon dos se plaque sur la tôle froide alors que mes cuisses s’écartent, laissant libre accès à mon shorty tout à fait inutile. Et je ne suis pas la seule à le penser puisqu’une seconde plus tard, il se trouve avoir disparu, remplacé par le sexe humide et chaud que je viens de savourer.


Un cri sort de ma bouche lorsque le gland de mon compagnon appuie dans cet endroit secret au fond de moi. Ma main se pose sur ma poitrine, l’autre remonte ma jupe pour que je jette un coup d’œil entre mes cuisses et je soupire. Il plonge son regard dans le mien et sourit grandement en ressortant son sexe de moi. Je me sens vide et je gémis de frustration. S’amusant quelques instants, je grince des dents. Cette queue glissant sur ma fente, taquinant mon clitoris gonflé… Je n’en peux plus !



Il me taquine et je le foudroie du regard mais il ne me laisse pas le temps de répliquer et s’enfonce en moi profondément avant de commencer un mouvement de va-et-vient frénétique. Il me rend folle en peu de temps. La danse sensuelle que nous avons vécue dans la boîte de nuit, la vue de ces trois personnes se donnant du plaisir, la chaleur, l’envie, le plaisir, toi… C’est trop pour moi à ce moment. Je me redresse pour enrouler mes bras autour de son cou, mes jambes venant lui emprisonner la taille pendant qu’il me pénètre avec toujours plus d’ardeur. Je crie dans son cou lors d’une poussée plus violente que les autres. Ma bouche le réclame et il se donne à moi en un instant. Nos langues se savourent, mes doigts agrippent ses cheveux, je balance mes hanches vers lui et en quelques minutes, j’explose.


Mon plaisir part dans tous les sens, je crie le prénom de mon compagnon pendant qu’il me prend de plus en plus fort, toujours plus vite. Mon sexe se referme autour du sien. Je tremble alors que le plaisir ne quitte pas mon corps… Ma jouissance continue jusqu’à ce qu’à son tour, il s’enfonce loin en moi pour se libérer, murmurant mon prénom à mon oreille.


Il nous faut quelques secondes pour reprendre notre souffle et je lui souris en déposant un baiser sur ses douces lèvres.



Je ris avant de l’embrasser à nouveau, son sexe toujours dans le mien alors que ma respiration commence à ralentir.