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Temps de lecture estimé : 26 mn
28/04/14
Résumé:  Halloween dans un vieux château : un couple confronte ses fantasmes candaulistes à des fantômes ... bien réels !
Critères:  fhh fhhh frousses rousseurs couple inconnu hotel autostop voir préservati pénétratio gangbang donjon
Auteur : Cristal            Envoi mini-message
Halloween




Halloween dans un vieux château : un couple confronte ses fantasmes candaulistes à des fantômes… bien réels !




Le samedi suivant, ils parcourent la route étroite et sinueuse qui grimpe dans le brouillard automnal vers le col de la Pierre-Fendue pour les conduire au château médiéval de la Louve quand, au détour d’un virage, ils aperçoivent une voiture, capot ouvert, ainsi qu’un couple qui leur adresse des signes de détresse.


Christian se gare sur le côté et baisse sa vitre. Une femme blonde, aux cheveux courts, lui dit d’un air dépité :



Bien que la nature environnante soit encore parée de couleurs automnales rouge et or, l’éloignement de toute habitation et le brouillard dense qui les environne rendent les lieux très hostiles.



Quelques minutes après, ils parviennent au col où leur auto-stoppeuse peut enfin se faire confirmer l’envoi d’une dépanneuse dans l’heure suivante. Aline lui propose quand même de la ramener auprès de son mari, dans l’attente des secours. La blonde accepte avec joie et les remercie pour leur gentillesse.


Leur B. A. terminée, ils reprennent leur route vers le château qu’ils voudraient rejoindre avant la fin d’après-midi afin de profiter pleinement des installations.

À leur arrivée, ils découvrent une grande bâtisse de style moyenâgeux, flanquée de quatre tours couronnées d’ardoises grises. Les grands murs d’enceinte en pierre sombre, partiellement revêtus de lierre, lui confèrent un air très austère.



L’accueil souriant et enjoué de l’hôtesse ainsi que le décor chaleureux les rassurent.


Quelques instants plus tard, ils se préparent pour rejoindre l’espace détente. À l’entrée des vestiaires, une jeune femme les reçoit avec un grand sourire commercial et leur remet clé de placard, peignoirs et serviettes. Elle s’efforce au passage de les convaincre, avec insistance, de se laisser tenter par un massage qui présente l’avantage d’être ayurvédique jusqu’au bout des doigts agiles du masseur, mais aussi l’inconvénient d’être… très cher ! Après quelques minutes interminables, ils s’en débarrassent enfin.



Lorsqu’ils pénètrent dans la fournaise du sauna, ils interrompent la conversation de deux couples où il est question de sévices… Surprenant ! Mais peut-être parlaient-ils de la température élevée qui y règne ?


Après une quinzaine de minutes de sudation dans une chaleur étouffante, Aline et Christian décident d’aller se rafraîchir dans la piscine. Ils sont agréablement surpris de n’y trouver qu’une douzaine de personnes. Après quelques brasses, Christian murmure à l’oreille d’Aline :



Il s’installe confortablement et son regard balaie les abords de la piscine. Il y reconnaît, allongés sur des chaises longues, l’homme qu’il avait pris pour le masseur, accompagné d’une femme aux longs cheveux noirs. Peu après, le couple se lève et disparaît en direction du hammam.


Après un quart d’heure de détente, Aline, impatiente d’essayer le bain de vapeur, prétexte d’avoir un peu froid. Le hammam est constitué d’un couloir embrumé sur lequel donnent deux alcôves. Une douce lumière orangée et de la musique orientale confèrent aux lieux une ambiance sereine et envoûtante.


Les alcôves, peu éclairées, sont noyées d’une brume qui empêche d’en discerner clairement les occupants. Lorsqu’Aline et Christian pénètrent, un peu au hasard, dans l’une des alcôves, ils dissipent l’écran de vapeur. La femme et les deux hommes qui occupent l’une des deux banquettes de pierre rajustent immédiatement leur posture alanguie. Un instant de silence presque gêné suit leur entrée : visiblement, les nouveaux arrivants les dérangent !


Malgré la musique et le chuintement des orifices d’où s’échappe la vapeur, Christian tend l’oreille car il lui semble que leurs vis-à-vis respirent bien trop fort. Comme il n’ose pas s’adresser à Aline, il lui saisit la main en lui imprimant une légère pression pour lui faire partager ses interrogations. Elle applique à son tour une pression des doigts, confirmant ainsi qu’elle aussi a remarqué quelque chose.


Christian garde les yeux fermés. Est-ce pour se relaxer ou, plutôt, pour mieux entendre les soupirs de leurs voisins ? Par moments, la brume diminue. Aline distingue la main de la femme, posée sur le maillot des deux hommes et animée d’un mouvement qui ne laisse pas de place au doute…


Cette situation fait naître en elle une envie de sexe incontrôlable. Pour la partager, Aline contracte immédiatement et plus fortement ses doigts sur ceux de son mari, qui ouvre les yeux, quittant comme à regret son écoute attentive. N’osant parler, il l’interroge du regard. Pour toute réponse, la main d’Aline met un terme à la pression qu’elle exerçait et se dirige vers le maillot de bain de son mari. Elle n’est pas surprise d’y constater une érection naissante… le regarde à nouveau dans les yeux avant que son regard ne retourne vers le trio.


Ces attouchements font accélérer leurs respirations et leurs voisins, qui n’en sont pas dupes, poursuivent leur propre jeu. Mais, quelques minutes plus tard, le trio qui leur fait face quitte soudainement le box sans dire un mot.


Christian les suit du regard se diriger vers l’autre box, puis se tourne vers Aline et lui murmure :



La sueur perle à grosses gouttes sur leur peau échauffée par la vapeur, mais ce n’est pas seulement à cause de la chaleur. Le spectacle ne les a décidément pas laissés insensibles, loin de là ! Curieux de découvrir ce qui se passe dans l’autre alcôve, Christian use du prétexte d’aller remplir un seau d’eau fraîche, quitte le box et revient très rapidement. Il jette le contenu du seau sur le banc de pierre pour le refroidir avant qu’il ne se rassoie. Tout en laissant sa main s’égarer lentement sur la poitrine d’Aline qu’il caresse à travers le maillot détrempé, il lui chuchote à l’oreille :



Aline a juste le temps de finir sa phrase. Deux hommes font irruption dans leur box, mettant ainsi un terme à la conversation. Les deux gars prennent possession de l’autre banc, l’un d’eux leur adressant un « Bonjour, on ne vous dérange pas ? » sur un ton amusé, presque ironique. Un silence presque gêné s’installe.


Quelques minutes après, Christian, enhardi par la situation, serre légèrement la main de son épouse et lui adresse un regard interrogateur. Aline y répond tout d’abord par une moue qui ne cache pas son propre trouble, puis le confirme en posant sa main sur le maillot de son mari qui présente une bosse révélatrice. Sa main titille très doucement le sexe qui durcit encore plus sous les attouchements. Elle fixe son regard dans le sien. Ses yeux brillants trahissent une émotion grandissante et sont éclairés d’une lueur très, très coquine… qui semble vouloir dire « T’es vraiment un petit cochon, toi… ».


Christian n’est pas en reste. Ses doigts soulèvent discrètement le maillot d’Aline et il caresse les lèvres du vagin qu’il trouve décidément bien plus humide et chaud que le hammam lui-même.

Son regard, croisant celui d’Aline, lui répond : « Et toi… une salope ! »


Le trio voisin quitte le hammam : le « massage » doit être terminé et ils sont à présent seuls avec les deux hommes. Ce constat fait encore grimper leur température interne. En face d’eux, les deux gars scrutent ostensiblement le brouillard dans leur direction. La main de Christian exerce une pression soutenue sur la cuisse d’Aline tandis qu’elle intensifie le mouvement de ses doigts autour du sexe maintenant tendu. Ils transpirent abondamment et leur respiration devient plus saccadée… Les deux types en face ne font maintenant plus aucun effort de discrétion et les regardent carrément avec un intérêt non dissimulé.


Soudain, la porte du hammam s’ouvre et deux nouvelles personnes investissent les lieux. Cette irruption perturbe leurs jeux qu’ils n’osent poursuivre. Brisés dans leur élan et même un peu frustrés, Aline et Christian quittent les lieux pour retourner à regret vers la piscine.


Après quelques brasses dans l’eau fraîche, Aline propose à son mari :



Comme elle semble hésiter, il ajoute :



Sous le regard amusé de son mari, Aline se dirige sans se presser vers le bain bouillonnant qui est simplement séparé de la piscine par un petit muret. Elle pénètre lentement dans l’eau en ébullition sous l’œil attentif des deux occupants qui font face à Christian. C’est vrai que son épouse a conservé malgré les années un corps très désirable mis en valeur par un maillot minimaliste et il constate discrètement que le regard des deux hommes n’est pas seulement attentif mais visiblement… clairement intéressé. En effet, ils affichent un sourire sans équivoque.


Ils semblent échanger une conversation animée, mais la curiosité de Christian reste inassouvie car le bruit des bouillonnements couvre les voix. Une dizaine de minutes plus tard, d’autres personnes rentrent à leur tour dans l’eau frémissante, faisant peu après fuir Aline qui le rejoint.



Arrivés dans leur chambre, alors qu’ils s’apprêtent à choisir leurs vêtements. Aline lui propose :



Ils s’habillent tout de noir. Christian porte un pantalon ajusté et une chemise en satin. Aline s’est glissée dans une minijupe en cuir très ajustée et a emprisonné sa poitrine dans un bustier qui dévoile entièrement ses épaules. Les bas noirs qui gainent ses jambes et les chaussures à hauts talons, ornées de clous argentés, complètent sa tenue. Ses paupières fardées ainsi que ses lèvres colorées en noir accentuent encore le look recherché. Christian la prend dans ses bras et lui dit en caressant amoureusement ses fesses :



Ils arrivent au restaurant, la serveuse les conduit jusqu’à une table éclairée d’une lumière rouge tamisée. Ils s’installent et balayent la grande salle du regard, Christian se relève aussitôt et se dirige vers un buffet où il saisit deux verres remplis d’un breuvage foncé.



Leurs mains, posées sur la table, se caressent amoureusement et ils se regardent en souriant lorsqu’une voix connue les apostrophe :



Christian s’enquiert auprès de la femme blonde :



Guettant leur réaction, il regarde à tour de rôle Aline et Christian, d’un air interrogatif.

Ces derniers ajoutent d’un même élan :



Aline et Christian sont pris de court, ils ne s’attendaient pas à ce genre de proposition. Mais l’excitation qui les étreint depuis l’épisode du hammam prend le dessus. Se remémorant leur première expérience dans le gîte qu’ils avaient loué lors de leurs précédentes vacances, Christian consulte Aline du regard, y lit un acquiescement et répond :



L’homme pose délicatement sur la table un jeton orange orné du visage de Jack-o’-lantern.



S’éloignant d’eux avec un sourire entendu, il ajoute :



Aline et Christian, un peu interloqués, réalisent le type d’invitation qu’ils viennent tacitement d’accepter.



Elle se rend soudain compte qu’elle s’est exprimée peu discrètement et devient toute rouge, scrutant la salle avec inquiétude pour vérifier que personne ne l’a entendue.


Leur repas se déroule dans un climat un peu fébrile. Ils ne peuvent s’empêcher de dévisager par jeu les couples qui les entourent en se demandant qui est adhérent de l’association et qui ne l’est pas. Ils ont la réponse vers 22 h 30 lorsqu’une partie des couples quitte la salle du restaurant. Il ne reste plus dans la salle que les gens seulement appâtés par l’annonce sur internet.


De retour dans leur chambre et afin de respecter le dress-code, Aline enfile des dessous et bas en dentelle blanche ainsi que des mitaines de la même couleur. L’opposition blanc et noir crée un style ange et démon qui colle parfaitement au thème. Christian a simplement souligné ses yeux d’un léger trait noir.


Aline ressent un mélange d’excitation et d’inquiétude qu’elle partage avec lui d’un regard. Christian perçoit la grande effervescence émotionnelle qui l’anime et, subitement, il a aussi envie d’elle que ce qu’elle a envie de lui. Il la plaque contre la porte de la chambre, soulève sa jupe, lui écarte les jambes et la pénètre d’un seul coup. Son membre s’enfonce sans aucune résistance et Aline laisse échapper un cri de plaisir. Quelques va-et-vient brusques les conduisent immédiatement à une explosion de plaisir et ils jouissent intensément, se libérant ainsi de leur tension.


Un peu après 23 h 30, Christian actionne le marteau qui orne la grande porte en bois de l’aile Est du château. La lourde porte s’entrebâille en grinçant. Une femme habillée en sorcière leur demande leur invitation d’une voix faussement éraillée. Christian lui remet le jeton. Sans un mot, elle les fait entrer dans une salle voûtée, embrumée et peu éclairée par de maigres bougies puis referme la grande porte derrière eux. La pièce est prolongée par un couloir très sombre, dont l’entrée est tapissée de fausses toiles d’araignée qui lui donnent un air sinistre.


Lorsqu’Aline et Christian s’avancent vers le couloir, un vampire muet les intercepte et leur propose sans un mot une boisson rouge sang. Christian en saisit deux verres :



Ils vident rapidement leur verre, font quelques pas dans le couloir et découvrent une lourde grille métallique sur laquelle est affiché le numéro 4. Aline comprend soudain le sens de la question que les types lui ont posé dans le jacuzzi au sujet des numéros de porte.


Les autres portes, closes, laissent échapper des gémissements, des cris, mais qui ne trahissent que… le plaisir !


À travers les solides barreaux, ils observent une scène étonnante. Un homme habillé de guenilles est agenouillé, la tête enfouie entre les cuisses écartées d’une femme attachée à une croix de saint André et dont la tête bascule de gauche à droite en poussant de petits gémissements de plaisir. Un homme est assis tout près de la croix dans un grand fauteuil revêtu de velours rouge sang. Il se masturbe lentement en regardant le spectacle.


À côté d’eux, une femme est immobilisée sur un pilori. Son corps est offert à un homme dont le visage est dissimulé par une cagoule. Le bourreau agrippe ses hanches et la laboure vigoureusement. La femme gémit très fort.


Aline prend la main de Christian et la serre dans la sienne. Il se rapproche d’elle jusqu’à la toucher. Plantés derrière la lourde grille, ils sont tous les deux fascinés par le va-et-vient presque mécanique du bourreau.


Un homme fait face à la femme clouée au pilori. Il se masturbe devant elle, le regard rivé dans celui de la suppliciée. Progressivement, il s’avance vers elle jusqu’à ce que son sexe soit proche de ses lèvres. La bouche cesse immédiatement d’exprimer son plaisir et engloutit avidement le sexe qui se présente à elle.


Le bourreau s’active de plus en plus fort, de plus en plus vite, chaque assaut arrache des cris étouffés à la captive. Christian se colle tout contre Aline et l’embrasse dans le cou en lui murmurant à l’oreille :



Presque à l’unisson, les deux suppliciées laissent échapper leurs derniers cris de plaisir.

Aline et Christian sortent de la fascination dans laquelle le spectacle les avait plongés et reviennent au contact de la réalité. Au fond du couloir, ils aperçoivent une faible luminosité qui vient adoucir l’inquiétante obscurité. Un peu hésitants, mais très curieux de ce qu’ils vont découvrir, ils se dirigent vers le rai de lumière et poussent timidement une lourde porte en bois entrouverte.


La pièce dans laquelle ils pénètrent est exiguë, tous les murs sont couverts de tentures sombres. De rares cierges brûlent en produisant une fumée parfumée d’une senteur envoûtante. Une femme nue est allongée sur un lit à baldaquin recouvert d’un drap noir. Ses poignets sont menottés à l’armature métallique de la tête de lit. Deux hommes occupent également la pièce. Le premier, habillé comme un vampire tout droit sorti du 19e siècle est installé entre les jambes de la femme, semblant prêt à dévorer le corps pâle et menu qui est offert à son avidité.


Aline et Christian constatent avec surprise que la femme allongée n’est autre que celle qu’ils ont convoyée dans leur voiture le matin même. Le deuxième homme, posté derrière les barreaux du lit, est le mari de la femme blonde. Ce dernier, bien que captivé par les gémissements de son épouse offerte aux assauts du vampire assoiffé de sexe, les aperçoit et, furtivement, leur fait signe d’entrer. Ils se blottissent discrètement dans un coin de la pièce.


Le vampire pilonne la blonde vigoureusement. Elle pousse de petits cris brefs et aigus.


Christian ne peut s’empêcher de poser ses mains sur les épaules dénudées d’Aline qui se tient devant lui. Mais, ses mains ne s’attardent pas longtemps sur les épaules et s’aventurent très vite sur les seins emprisonnés par le bustier. En réponse, Aline agace le sexe tendu de son mari à travers la toile du pantalon, puis sa main disparaît sans hésitation dans la braguette de Christian pour y saisir une verge tendue sur laquelle ses paumes coulissent rapidement.


Les cris de la blonde et les craquements du lit accélèrent brusquement, au même rythme que les mouvements de son amant.

La main de Christian soulève la jupe et il introduit ses doigts dans la chatte d’Aline, trempée par toutes ces émotions.


Sur le lit, les bruits ont cessé, le couple s’embrasse avec avidité.


Soudain, derrière eux, la porte s’ouvre en grinçant. Captivés par le spectacle qui s’offre à leurs yeux, ils ne se retournent, pas de suite. Lorsqu’ils réagissent, les deux ombres disparaissent dans l’obscurité du couloir, la porte se refermant brusquement sur eux. L’attention d’Aline et Christian se porte à nouveau sur le lit.


Alternativement, ils échangent des regards illuminés de désir, presque fiévreux, et observent le trio qui s’affaire sur et autour du lit. Christian demande à voix basse à son épouse :



La femme blonde pousse un cri rauque qui met un point d’orgue à l’orgasme qu’elle vient de connaître. Le vampire disparaît rapidement tandis que le mari reste quelques secondes derrière le lit, comme hébété par l’émotion. Aline et Christian interrompent à regret les caresses qui n’ont fait qu’accentuer leur soif de plaisir.

Après avoir longuement embrassé son épouse abandonnée par le vampire, l’homme entraîne son épouse vers la porte et ils quittent la pièce, non sans avoir adressé un clin d’œil complice à leurs invités.


Aline et Christian se retrouvent seuls. Elle se retourne vers lui et, sans un mot, ils échangent un regard empli de d’émotion, de désir, de sexe. Aline s’éloigne de lui et va s’allonger sur le lit. Saisissant les barreaux du lit, elle prend la même position que la femme blonde. Par jeu, elle le provoque avec un regard sans équivoque :



Christian s’approche du lit, ajuste les menottes autour des poignets d’Aline. Puis il se penche sur elle, l’embrassant à pleine bouche, tandis que sa main se glisse sous la jupe pour atteindre l’intimité humide de son épouse.



Leur échange est interrompu par l’intrusion soudaine de deux hommes, vêtus d’une grande cape noire surmontée d’une capuche qui masque totalement leur visage. L’un d’eux brise le silence :



Ils reconnaissent la voix d’un des deux hommes du hammam. La situation est totalement inattendue. Aline et Christian ressentent une inquiétude mêlée d’une profonde et étrange émotion. C’est un peu comme s’ils voulaient à la fois fuir la présence des deux hommes mais aussi se laisser volontiers emporter par l’irrésistible flot d’un désir tumultueux qui les submerge brutalement.

Ils échangent un regard interrogatif qui trahit un trouble indescriptible, partagé mais malgré tout, assumé. Ils n’échangent à voix basse que deux mots pour confirmer leur désir :



Ainsi, la réponse s’impose à eux : la fascination de l’inconnu sera donc la plus forte…

Aline ferme les yeux et Christian va se poster derrière la tête de lit d’où il peut la contempler à loisir.


Le spectacle qui s’offre à son regard est surréaliste. Sa femme est là, allongée, prête à être livrée aux deux créatures sombres. Pendant un bref instant, il se dit que s’ils n’étaient pas tous deux consentants, la situation pourrait être terrifiante. Mais son inquiétude s’évanouit très vite lorsqu’une voix grave d’homme, amplifiée par la voûte, retentit :



Christian lui retire son bustier et sa jupe, la laissant seulement parée de son soutien-gorge, ses bas et ses porte-jarretelles blancs.

Sans un mot, un des spectres éteint une à une les bougies. Lorsque la dernière flamme est soufflée, tout disparaît dans le néant, l’obscurité est totale. Soudain, des lumières noires s’allument, éclairant la pièce d’une étrange lueur violette, presque sinistre. Le blanc luminescent des sous-vêtements d’Aline tranche avec sa peau, pourtant claire et criblée de taches de rousseur, mais qui semble être soudain devenue très sombre. Ce contraste provoque chez Christian une intense et nouvelle émotion. Aline lui semble venue d’un monde irréel, telle une apparition virginale mais ensorcelante à la fois.


Les deux êtres sombres s’avancent lentement vers le lit, se penchent sur Aline et… lui enlèvent les menottes avant de la faire asseoir au bord du lit. Des mains fermes saisissent ses poignets pour les faire disparaître dans les plis des capes noires. Aline comprend alors ce qu’ils attendent d’elle.


Une décharge électrique parcourt ses bras lorsque ses doigts rencontrent deux belles verges lourdes qui pendent encore entre les cuisses qu’elle a parcourues à tâtons. Lentement, elle en fait coulisser la peau sur la hampe. Au fur et à mesure qu’elle les sent se réchauffer et grandir sous ses caresses, ses mains lui confirment que l’association a bien choisi le physique de ses partenaires… Une onde de chaleur prend possession de son ventre.


Lorsque les fantômes écartent les pans de leurs capes sombres, Christian aperçoit deux sexes qui se dressent, nichés au creux des paumes de son épouse. Il ne peut réprimer une profonde inspiration. Aline perçoit et partage son émoi sans qu’échanger un mot ne soit nécessaire. Ils ressentent tous les deux la même excitation.


Puis les spectres rapprochent leur bassin de son visage pour qu’elle les aide de sa bouche à vaincre la gravité et permettre à leur sexe de se tendre plus verticalement. Elle sent l’onde de chaleur se transformer très vite en un ruisseau ardent. Ses lèvres s’entrouvrent pour avaler à tour de rôle les glands turgescents qui gonflent et palpitent dans sa bouche. Christian observe fébrilement la lueur des mitaines qui se détachent nettement de la peau sombre des spectres.


Les caresses d’Aline ont été efficaces et le sexe de chacun des deux hommes est maintenant tendu de désir. Elle ressent une impatience grandissante, presque insupportable. L’inquiétude du départ a disparu, remplacée par une seule et unique envie, celle de sentir en elle les phallus qu’elle a si ardemment contribué à ériger.

Comme s’il l’avait deviné, un des hommes lui enlève son soutien-gorge en faisant la promesse qu’elle attend avec impatience :



Christian ne peut s’empêcher de caresser la douce peau de son épouse qu’il imagine se frotter dans quelques instants au tissu rustique des capes. Cette pensée tend encore un peu plus son sexe emprisonné dans le pantalon. Mais Christian n’est pas au bout de ses émotions… pas plus qu’Aline de son plaisir.

Un des fantômes la prend par le bras et l’invite à s’allonger sur le dos. L’autre spectre parcourt de ses mains le corps allongé et impatient, comme pour le préparer au sacrifice charnel. Son acolyte écarte les jambes d’Aline, puis il grimpe sur le lit, et se positionne au-dessus d’elle, dévoilant un sexe dur, tendu et gonflé de désir.


Le fantôme avance son bassin jusqu’à ce que son gland frotte tout contre l’intimité d’Aline, avec laquelle il joue pour qu’elle désire encore plus le recevoir en elle. Ensuite, il avance, très lentement, comme s’il voulait que Christian puisse suivre sa progression, centimètre par centimètre. Aline est tellement lubrifiée que la colonne brûlante glisse presque trop vite jusqu’à venir buter au fond du vagin qui l’accueille. Le fantôme colle son pubis à celui d’Aline. Le contact provoque une décharge électrique dans la poitrine d’Aline qui se soulève sous les yeux de Christian dont les mains sont parcourues d’un tremblement incontrôlé.


La sombre créature la besogne lentement, avec application, provoquant des tremblements réguliers qui agitent les seins d’Aline dont les pointes, caressées par Christian à travers les barreaux d’acier, sont durcies de désir. Aline ouvre les yeux et adresse un regard de chatte en chaleur à Christian qui est penché sur elle. Ils se sourient, encore tout intimidés par cette nouvelle expérience libertine.


Alors que le sexe qui la laboure vient cogner plus fort au fond d’elle, les gémissements d’Aline deviennent de petits cris. Pour mieux résister aux assauts de son partenaire, elle s’agrippe aux barreaux du lit. Ses mains rencontrent celles de son mari, qu’elle serre très fort dans les siennes. Ils échangent un nouveau regard. Les cris gagnent en intensité lorsque le fantôme accélère ses pénétrations. Le sexe qui va-et-vient apparaît comme un trait d’union entre un spectre sombre et une vierge pâle. Son partenaire du moment, entraîné par le plaisir qu’elle dévoile sans retenue, exprime toute la sombre énergie qui l’anime. Aline crie maintenant très fort, de plus en plus fort.


À chacun des assauts, les doigts d’Aline se crispent sur ceux de Christian, partageant ainsi sa jouissance. La lumière noire irise de reflets violets les jambes gainées de bas qui se sont refermées, comme les branches d’un compas, autour de l’être sombre qui la pilonne inlassablement. Lorsqu’il se raidit et se perd en elle, Aline atteint immédiatement l’orgasme.


Encore essoufflée par la vague de jouissance qui vient de déferler en elle, Aline se découvre une réceptivité et un appétit au plaisir qu’elle soupçonnait à peine. Le feu qui couve dans son ventre ne s’est pas éteint. Elle a encore très envie d’un homme et lève les yeux vers Christian qui le comprend immédiatement. Mais il n’aura pas à intervenir, car, à son tour, la deuxième ombre entre dans le jeu. Le lit fléchit lorsque le spectre se met en position entre les jambes écartées d’Aline. Il la pénètre directement, sans hésiter. Lorsque leurs pubis se rejoignent, Aline laisse échapper un énorme soupir et serre fermement les mains de son mari.


Puis, le sexe l’abandonne pour mieux la reconquérir, encore plus virilement. Elle gémit doucement, écarte les jambes pour mieux le sentir en elle, bien que ses dimensions appréciables la dilatent déjà complètement. Les yeux d’Aline se lèvent en direction du visage de son mari, toujours attentif à son plaisir. L’expression d’une complicité complètement assumée se lit sur leurs visages. Aline assouvit une pulsion, sans éprouver de culpabilité. Christian assouvit un fantasme candauliste, sans éprouver de honte. Les yeux ancrés dans ceux de son mari, elle lui fait comprendre qu’elle voudrait qu’il libère ses doigts.


À présent disponibles, les mains d’Aline agrippent la cape du fantôme pour l’attirer plus fort en elle. Il ne se fait pas prier et son sexe l’investit à nouveau profondément. Le spectre sombre poursuit mécaniquement ses va-et-vient. Les mains d’Aline quittent la cape, se crispent nerveusement sur le drap pour mieux résister aux coups de boutoir qui la percutent virilement.


Aline éprouve un violent désir de masturber son mari. Sa main délaisse le drap à la recherche du sexe, quelque part au-dessus de sa tête. Elle le trouve, le saisit à pleine main. Il est dur, gonflé, prêt à éclater et elle a une furieuse envie de le faire jouir dans sa main tandis que le fantôme la baise inlassablement. Christian se penche sur elle et lui murmure dans un souffle :



Ces mots enflamment Aline et elle le branle vigoureusement d’une main, l’autre tirant à nouveau sur la cape du fantôme pour qu’il s’active plus vite. Les coups de rein s’accentuent, lui arrachant en continu des gémissements plaintifs. Chaque coup de boutoir la propulse plus près de l’orgasme et elle accélère ses caresses sur la bite de Christian, tendue à l’extrême.


Une pénétration plus brusque que les autres arrache un premier cri à Aline. L’orgasme est là, déferle en elle, l’inondant d’un feu brûlant. Elle exprime bruyamment son plaisir, le buste soulevé de spasmes. Le spectre s’est retiré, il reste immobile. Aline lève les yeux vers le visage de Christian. Il lui demande à voix basse :



La main de Christian, qui emprisonnait celle d’Aline autour de son sexe au bord de l’explosion, lui rend sa liberté.



Elle tend alors ses mains vers le bassin de son partenaire, écarte les pans de la cape, incruste ses doigts dans les hanches de l’homme et l’attire fermement en elle. Le message est reçu, il la pénètre d’un seul coup, sans aucun ménagement. Écartelée par le plaisir, Aline ne se reconnaît plus, ou bien elle ne se retrouve que trop bien.

Elle a envie d’être baisée vigoureusement, sans retenue mais en même temps, d’être pénétrée lentement, doucement. Victime consentante des pulsions les plus secrètes qu’elle osait à peine s’avouer jusqu’à lors, elle veut qu’il la fasse jouir encore et encore. Le fantôme le comprend sans difficulté, la besogne profondément, sauvagement, puis il s’arrête, repart, lentement, accélère, lui arrachant toujours plus de cris de plaisir.


Le rythme et l’habilité de son partenaire lui arrachent une dernière plainte, rauque et violente. Elle jouit avec ce type une deuxième fois, puis une troisième, une quatrième…

La vague qui déferle en elle la laisse sans force, sans voix. Trop confiant dans sa propre maîtrise, le spectre en profite pour retourner Aline sur le ventre, puis s’introduit à nouveau en elle d’une poussée conquérante en lui disant :



Le fantôme poursuit quelques pénétrations profondes et saccadées, ses hanches claquent violemment sur les fesses d’Aline. Puis, brusquement, il se retire, arrache son préservatif pour se répandre sur le dos d’Aline en poussant un grognement sourd.




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Quelques minutes après, les deux fantômes quittent la pièce aussi soudainement qu’ils y sont entrés. Christian va s’asseoir au bord du lit sur lequel sa femme est à présent allongée, bras et jambes écartés. Lorsqu’il se penche sur elle pour l’embrasser, Aline l’attire fermement sur elle :



Ce désir insatiable le prend de court.



Comme si elle lisait en lui, le regard d’Aline accroche avec provocation celui de Christian puis elle lui déclare entre deux gémissements :



Immédiatement, d’autres pensées se bousculent dans la tête de Christian :



Emporté par son propre désir inassouvi, il la pénètre brusquement et la besogne sans ménagement.